poesie
Femmes chinoises sur le trottoir, le poème du jour : " Marcheuse " de ... Pierre
Préface :
Suite au second rébus de dimanche dernier qui parlait des belles de nuit chinoises de Belleville, je vous propose un poème écrit il y a 11 ans environ.
Vous trouverez, à la suite, un article traitant du sujet si vous ne le connaissez pas.
A ces femmes chinoises qui se prostituent par nécessité vitale
Marcheuses,
Elles sont des centaines
dans sa situation
pour le moins incertaine
soumise à perversion.
C’est leur moyenne d’âge
- la quarantaine et plus ! -
qui surprend au passage,
provocant le hiatus.
Péripatéticienne,
pas d’autre solution,
drôle de paroissienne
dans cette « profession » !
Son pays c’est la chine,
elle y rêve toujours !
Ici, courbant l’échine,
elle vend de l’amour.
Il n’y a plus d’usine
au Dongbei sinistré,
la plupart sont en ruines :
emploi défenestré !
Petit garçon à charge
mais aussi des parents
et plus du tout de marge :
partir en soupirant.
Un visa pour la France
et des petits boulots,
le rêve devient rance,
il est loin le gros lot !
Paris, la belle ville
dont on rêve le soir,
mais aussi Belleville
où l’on fait le trottoir !
Elle est là, elle marche,
recherchant le client,
mais rien dans sa démarche
de vraiment provoquant.
Pas d’allure indécente :
minijupe au rencart,
tout juste une passante
un peu trop à l’écart.
Du trottoir à l’impasse,
de l’hôtel au meublé
à moitié prix la passe,
ça casse le marché !
SIDA en embuscade
et mauvais coups en plus,
juste une aide à ce stade :
celle du Lotus Bus !
Joli nom de programme
balayant le motus,
seul secours pour ces femmes
du pays du lotus !
Et Médecins du Monde
sur un nouveau chantier
sur notre terre ronde
mais là … c’est à nos pieds !
Elle marche et circule,
il faut bien se montrer,
sans un petit pécule
pas question de rentrer.
Avec un peu de chance
… la fin de ce parcours ?
Mais pour l’instant, l’urgence,
c’est de vendre l’amour.
Le Lotus Bus à Belleville (Image: Médecins du Monde)
On les appelle les «marcheuses de Belleville». Elles sont chinoises, entre trente-cinq et cinquante ans, elles ont l’air de se promener et pourtant elle sont prostituées. Originaires du Nord-Est de la Chine, les prostituées chinoises sont apparues sur les trottoirs de Belleville au début des années 2000. Victimes des restructurations de l’industrie et des usines d’Etats, ces anciennes cadres ou employées sont venues en France dans l’espoir d’une vie meilleure.
Avec Marie Debrus, responsable du Lotus Bus, un programme de prévention et d’accès au droit mis en place par Médecins du Monde.
La prostitution des femmes chinoises est un phénomène récent apparu dans les années 2000. « Ce sont les associations qui travaillent dans les rues qui ont commencé à voir des femmes chinoises, ce qui était plutôt inhabituel jusqu’alors » explique Marie Debrus. Mais elles ne ressemblent en rien aux autres prostituées parisiennes. Plutôt discrètes, elles arpentent les trottoirs et n’ont pas de souteneur. Ces femmes, entre trente-cinq et cinquante ans, sont pour la plupart originaires du Dongbei, la région du Nord-Est sinistrée après les restructurations et les fermetures d’usines d’état. Elles sont venues en France, souvent avec un visa touriste ou d’affaires, pensant travailler sur place ignorant les difficultés administratives. Elles se retrouvent alors dans la rue, souvent après l’échec de petits boulots effectués chez les Chinois, comme la garde d’enfants par exemple. Une fois dans la rue, ces femmes sont des proies faciles pour différents réseaux, sujettes aux violences de la rue, des clients mais aussi de la police.
Afin de venir en aide à ces « marcheuses », Médecins du Monde a mis en place la mission [bLotus Bus[/b] en 2004, qui allie travail de rue (distribution de préservatifs, prise de contact, prévention), permanences en chinois au Centre d’accueil avec des ateliers de discussion (autour des accès aux soins, des droits, de la santé) et accompagnement physiques des personnes dans leurs démarches administratives. Si l’institution est aujourd’hui bien connue des Chinoises, gagner leur confiance n’est pourtant pas si facile. « Ces femmes vivent toutes dans une peur permanente ».
Quel est l’avenir pour ces femmes ? « Beaucoup souhaitent repartir mais l’urgence aujourd’hui est de gagner leur vie » explique Marie Debrus.
Auteur: Marion Zipfel
Le poème déjanté du jour : " Le périple fou du grand gourou de Kourou, " de ... Rotpier
Images du net bidouillées par le Rotpier
.
Le périple fou du grand gourou de Kourou,
Dans une cabane en bambou
bordée par le trouble Kourou
vivait un singulier gourou
qui possédait un vieux coucou.
Un coucou suisse et un toutou
venu tout droit de Tombouctou
qui ne mangeait que du mérou
frit à la poêle et au saindoux.
Sa compagne avait les seins doux
et possédait un gros matou
qui se cognait un peu partout
en faisant de vilains miaous.
Il n’avait plus de dent du tout
obligé de manger du mou
avec de la pâtée de choux
ça le rendait aux trois quarts fou.
Je parle du chat voyez-vous
et en aucun cas du gourou
je le précise pour le coup
où du cerveau vous seriez mous.
Donc revenons-en voulez-vous
à ce personnage un peu flou
pratiquant aussi le vaudou
et un tantinet marabout.
En fait c’était un touche à tout
y compris aux seins doux pas mou
de sa belle et tendre doudou
qu’il couvrait d’or et de bisous.
Ce qui le mettait en courroux
c’était les fusées de Kourou
qui décollaient dans un bruit fou
et faisaient peur à sa doudou.
Ça rendait fou le gros matou
ça décrochait le vieux coucou
le clebs se planquait n’importe où
même lui tremblait des genoux.
Un jour il décida d’un coup
de partir avec sa doudou
son chat son clebs et son coucou
pour le pays des kangourous.
Sur un vieux rafiot en bambou
qui ne tenait qu’avec des clous
et qui transportait du cachou
il arriva quand même au bout.
Aussitôt ce fut la folie
une véritable hystérie
les gens cherchaient sa compagnie
une arrivée très réussie.
Et en moins d’une décennie
il bondit en catégorie
et devint sans forfanterie
le plus grand gourou d’Australie.
Tout le monde fut dans sa poche
les très vieux mais aussi les mioches
une fille infiniment moche
voulait lui rouler des galoches !
Sa doudou qui n’était pas cloche
lui dit : « dégage ou je t’embroche ! »
tout en lui filant des taloches
et des grands coups sur la caboche !
On venait le voir de partout
même un sorcier de Tombouctou
un soir lui troqua son coucou
contre un couple de vieux hiboux.
Dans ses poches il planquait ses sous
quand ça débordait de partout
il en donnait à sa doudou
pour acheter de beaux dessous.
.
Et elle lui sautait au cou
elle n’avait plus peur du tout
des fusées partant de Kourou
et lui faisait des gros bisous.
Il avait conquis une aura
qui arriva à Canberra
par le truchement d’un para
qu’il avait guérit d’un zona.
Du coup la Mafia s’en mêla
je veux dire la ‘Ndrangheta
elle se nomme comme ça
en Australie voilà voilà.
Elle voulu l’obliger à
vendre de la marijuana
aux petits rats de l’opéra
de Sydney mais il refusa.
Du coup il reprit son barda
et embarqua pour Calcutta
avec son chien et sa nana
et un nouveau chat angora.
Les vieux hiboux il les troqua
contre un baril de tequila
trente cigares de Cuba
et un splendide harmonica.
En arrivant à Calcutta
il croisa Mère Teresa
revenant de l’orphelinat
à petits pas à petits pas.
C’est à partir de ce jour-là
que le grand gourou s’éclipsa
personne même le para
ne sut où logeait la smala.
Heureusement car la Mafia
avait mis sur lui un contrat
mais personne ne le trouva
doucement il s’évapora.
Beaucoup plus tard on retrouva
sa trace dans l’Himalaya
dans le secteur de Pokhara
dans la maison d’un vieux sherpa.
.
On trouva son harmonica
encore en assez bon état
la queue de son chat angora
un bout de cigar’ de Cuba
un petit verre à téquila
un portrait de mère Teresa
une photo de Madona
et une autre de Monica
un portefeuille en kangourou
avec une poche en dessous
contenant outre quelques sous
une capote avec un trou
et une clé pour un coucou
une jolie paire de bas
un petit slip de sa nana
un billet pour le groupa ABBA
et un autre pour l’Alhambra
trois roquettes de bazooka
une parka une chapka
une canette de Coca
un stylo et un agenda
des moustaches de poisson-chat
un roman d’Emile Zola
« Nana » offert par sa nana.
Nul besoin d’être Nestor Burma
pour conclure qu’après tout ça
qu’il était bien passé par là !
Moi seul détiens la vérité
moi seul sait où il est allé
mais j’ai promis craché juré
de ne jamais rien révéler !
Que j’aille tout droit en enfer
qu’on me trucide au revolver
qu’on me pète trois fois le blair
si je trahis ce mec super !
Apostille :
Y a de la vérité en tout
mêm’ dans les récits les plus fous
il suffit de trier le tout
… un point c’est tout un point c’est tout !
Images du net bidouillées par le Rotpier
Le poème du jour: "Le ballet des cinquante balais," ... de Pierre
Préambule :
Un jour, immanquablement, vous fêterez les cinquante ans d’une personne proche ou un peu plus éloignée. Cela va être le cas pour moi, pour deux personnes, dans quelque temps, alors je me suis attelé à un petit poème pour les jours J. Vous pourrez vous en servir aussi le cas échéant : c’est cadeau !
Il ne vous reste plus qu’à trouvez l’air pour le refrain !
Image du net !
Le ballet des cinquante balais,
Elle est loin la première dent
tout comme la dernière couche
petit goût amer dans la bouche
quand on arrive à cinquante ans.
On n’a pas vu passer le temps
sans pour autant bailler aux mouches
quand ça arrive on s’effarouche
ou non c’est le tempérament.
.
Refrain :
Toc toc c’est moi
la cinquantaine
ça tomb’ sur toi
fallait qu’ ça vienne
faut pas rêver
c’est arrivé
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
Ces cinquante années - ventrebleu ! -
sont passées à toute vitesse
elles avaient le feu aux fesses
c’est absolument scandaleux !
Ça n’a rien de faramineux
les ans s’empilent avec souplesse
sans faire de bruit ça progresse :
un demi-siècle c’est le jeu !
Il ne faut pas être abattu
il faut fuir la misanthropie
ce n’est qu’une péripétie
turlututu chapeau pointu !
Ce cap tout le monde l’a eu
ou l’aura au cours de sa vie
car la cinquantaine est servie
que l’on soit roi ou bien bossu !
Refrain
On peut déjà faire un bilan
du plus gros de son existence
et en tirer des conséquences
pour rectifier incidemment.
Dans le fond c’est très élégant
d’admettre quelques repentances
de corriger en conséquence
même si ce n’est pas plaisant.
Mais le socle étant bien posé
on ne peut revoir qu’à la marge
à trop raturer on surcharge
à s’en trouver indisposé.
S’il faut un peu recomposer
il ne faut pas charger la barge
au risque de devenir barje
en devenant son opposé.
Refrain
Mieux vaut garder le statu quo
quand l’esprit est en équilibre
il ne faut pas changer la fibre
tout chambouler serait idiot !
On peut se dire : « Allez, banco !
c’est reparti faut que ça vibre
pas question de déséquilibre ! »
… mais sans trop de cocorico !
Quand on a cinquante balais
on perd un peu de résilience
on compense par l’expérience
pour bien rester dans le ballet.
On est beaucoup moins feu follet
mais on garde son efficience
en jonglant avec la variance
pour rester sur le bon braquet !
Refrain
Des choses voilà ma vision
pas de partage obligatoire
chacun gère sa propre histoire
avec plus ou moins d’intrusions.
Je profite de l’occasion
pour souligner et c’est notoire
que cinquante ans c’est accessoire
et qu’il reste un large horizon !
n’oublions pas qu’ils sont légion
ceux qui pour la petite histoire
aimeraient sur leur écritoire
coucher cette faible addition !
Refrain :
Toc toc c’est moi
la cinquantaine
ça tomb’ sur toi
fallait qu’ ça vienne
faut pas rêver
c’est arrivé
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
… Le mieux pour toi
c’est d’assurer !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "La véritable histoire de Roméo et Juliette," de ... Rotpier
Image du net
Préambule :
Il y a tragédie et tragédie et je trouve que cela en est une que de ne pas dire toute la vérité sur celle-ci. Toute la vérité, quitte à froisser quelques puristes ou autres coincés du bulbe.
Rotpier
On vous a bel et bien bernés
sur les amoureux de Vérone
la vérité la vraie la bonne
je m’en vais vous la relater.
Je reconnais stricto sensu
que c’est beaucoup moins romantique
qu’un drame de la Rome antique
et qu’il y aura des déçus.
La véritable histoire de Roméo et Juliette,
Rosaline le repoussait
quand Roméo croisa Juliette
jeune fille plus que joliette
qui ne portait pas de corset.
Ils s’aimèrent presque aussitôt
comme des fous sur la moquette
ils avaient cassé la banquette
aux deux ou trois premiers assauts !
Hélas pour le pauvre garçon
Juliette malgré son jeune âge
était un tantinet volage
déjà aux trois quarts paillasson !
Très vite elle le fit cocu
et Roméo connut le pire
hurlant à mort : « William, j’expire ! »
mais l’autre ne l’a jamais su !
L‘amour fait souffrir tant et plus
c’est d’abord au ventre une boule
puis dans le cœur grimpe la houle :
très vite le mal monte, aigu !
Roméo s’est empoisonné
mais Juliette s’est fait la paire
aidée par deux ou trois compères
qu’elle a de son corps rétribué !
Epilogue :
Ce poème croquignolet
n’aura pas de prix à Vérone
mais alors là je m’en tamponne :
j’ai déjà vu des cas plus laids !
Un conseil couplé d’un adage :
Mieux vaut choisir Monte Mario
pour faire l’amour que Vérone
on grimpe en l’air et ça plafonne
car à cet endroit Rome est haut !
En ne laissant rien au hasard
on va plus haut et ça cartonne
qu’elle soit pudique ou friponne:
y a pas de lézard Balthazar !
Conclusion :
J’ai rétabli la vérité
sur cette illustre tragédie
que l’on vous avait attiédie :
on ne pourra plus vous berner !
Vous pouvez si vous le voulez
conserver la supercherie
mais n’ayez pas l’hypocrisie
de dire : « On m’avait tout caché ! »
Etant d’un naturel méfiant
je me garderais loin des fioles
car je connais quelques marioles
experts en poisons foudroyants !
Post-scriptum :
Voila la stricte vérité
ne criez pas au sacrilège
je vous donne le privilège
de bien briller en société.
Si vous voulez me rétribuer
pour cette tâche méritoire
sachez pour la petite histoire
que j’accepte les gros billets !
Reste la classe ... et puis voila ! Un poème de Rotpier: " Dernière élégance "
Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius, évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
Rotpier
" La descente du monte-en-l’air, " ... le poème du jour de Pierre
La descente du monte-en-l’air,
C’était un drôle de gaillard
pas manchot pour tailler la route
dans le genre qui s’arc-boute
quand on lui fait un coup vachard.
Il avait une grosse dent
contre la morale bourgeoise
son attitude était narquoise
quand il croisait des possédants.
Adepte de vastes larcins
il s’était fait pas mal de thunes
mais n’avait fait jamais fortune
trop fliqué par les argousins.
Il n’avait jamais épargné
pas du genre engraisseur de banque
plutôt jongleur ou saltimbanque
il avait mis peu de coté.
Mais cela c’était le passé
les ans pesaient sur son échine
il avait usé la machine
n’étant plus bon qu’à ressasser.
Il passait ses jours sur un banc
à se remémorer sa vie
elle avait été bien remplie
ne comportant que peu de blancs.
.
Dans sa tête régnait le doute
l’esprit n’y était plus du tout
il s’approchait du bout du bout
infiniment plus banc que route.
Il n’avait jamais escroqué
juste volé quelques personnes
de la haute dont des baronnes
des gens énormément friqués.
Dans le genre Arsène Lupin
moins gentleman dans la manière
pas de fleur à la boutonnière
mais ne posant pas de lapin.
C’était un drôle de gaillard
à ne pas prendre pour modèle
mais ses amis les plus fidèles
ont tous suivi le corbillard.
Sur sa tombe, il y a cette épitaphe :
« Ici repose un monte-en-l’air
qui ne s’est attaqué qu’aux riches
en escaladant les corniches
et quelques femmes volontaires. »
"La philosophie du vivre pour vivre," et "Vive la vie !" : deux sonnets complémentaires de ... Pierre !
Image du net
La philosophie du vivre pour vivre,
Il approchait de ses cent ans,
Un âge plus que respectable,
Son mode de vie intraitable
Faisait de lui un bien-portant.
Pas de tabac, pas d’excitant,
Jamais un seul excès à table,
Pas de relation véritable :
Tout juste une femme à mi-temps.
Pas de fête, pas de ribote,
Bien arc-bouté, droit dans ses bottes :
Parangon de sobriété.
De quoi au nom de la survie
Passer son temps en société
A s’emmerder toute une vie !
Vive la vie !
Toute une existence asservie
Par le désir de perdurer
Ne peut mener qu’à une vie
Passant à se claquemurer !
S’accorder quelques fantaisies
Sans bien sûr trop exagérer :
Ne pas faire l’apostasie
De toute règle et chavirer !
Mais n’allons pas vivre pour vivre,
Il faut savoir fermer son livre,
Mieux vaut qu’il soit rempli et court
Que long et sans un jour de fête !
Vive la vie, vive l’amour :
Laissons s’emmerder les ascètes !
Pierre Dupuis
" Passage à gay " ... un poème flottant de ... Rotpier !
C'est un ancien poème pas très académique mais tant pis, je me remouille ... le remets et j'en rajoute une couche comme on dit dans les maternités !
... avec, en bonus une petite énigme !
Je vous rassure tout de suite :
je n’ai pas viré ma cuti !
Les images sont du net !
Passage à gay,
Son petit ami le quitte :
un gay part,
un gay pleure.
C’est la jungle : tout va vite !
Léo part,
tout à l’heure.
Gaspard pleure.
Pleure pas Gaspard :
ainsi vont les vits …
qui se rencontrent,
s’aiment, se mesurent, s’affrontent
et puis s’enfuient !
Eh ! oui, mon petit Gaspard :
C’est ça la vie !
Quoi ?
…c’est touffu ?
Non ! C’est concis !
C’est concis et … pas si con !
… Si ? … Ah bon !
Mais c’est tout vu,
triste ou gai, ce sera tout !
Ce n’est pas très académique :
Je …le… sais !
Mais à toute polémique
je vous prie de surseoir !
… J’ai trop à faire ce soir !
… Hou hou !
Rotpier
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
La petite énigme promise qui reste dans la veine du poème :
Si tu es
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
... Je me carapate avant d'avoir tous les gays sur le dos !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Lily la rousse ou Lily la secousse, " de ... Rotpier !
Préambule :
Stupeur et tremblements !
Il est possible que le tremblement de terre en Ardèche ait été causé par l’activité humaine : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/seisme-en-ardeche-et-si-lorigine-du-tremblement-de-terre-etait-humaine/
Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !
Lily la rousse
ou
Lily la secousse,
Elle était rousse et pas manchote
pour tout ce qui touchait au lit
ses amis l’appelaient Lily
mais son prénom était Charlotte.
Elle n’aimait pas la parlote
qui disait-elle ramollit
« Ce serait un casus-belli
de ne pas ôter ma culotte ! »
Elle n’avait pas froid aux yeux
jouant à des jeux périlleux
d’une très grande magnitude :
Huit sur l’échelle de Richter
provoquant une foultitude
de violents tremblement de chairs !
Répliques du sonnet :
Et les répliques qui suivaient
étaient encore redoutables
l’épicentre étant très instable
prêt à repartir sans filet !
Nul besoin d’être un grand expert
du champ des plaques tectoniques
pour amorcer la mécanique
à l’endroit ou bien à l’envers !
.
Sur l’échelle de Mercalli
elle était aussi bien placée
championne des fortes poussées :
une épouvante pour les lits !
Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :
Un véritable tsunami, Lily
Une éruption du Stromboli, Lily
Une catastroph’ pour les lits
Un avant-goût du Paradis
L’antithèse du ramolli !
Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily
« Vas-y ! » était son seul credo, Lily
Il ne faisait pas bon caler
Pendant la grande chevauchée
sous peine de méchants lazzis !
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Les élections municipales se profilent à l’horizon.
Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »