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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Femmes chinoises sur le trottoir, le poème du jour : " Marcheuse " de ... Pierre

28 Janvier 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Préface :

 Suite au second rébus de dimanche dernier qui parlait des belles de nuit chinoises de Belleville, je vous propose un poème écrit il y a 11 ans environ.

 Vous trouverez, à la suite, un article traitant du sujet si vous ne le connaissez pas.

 
 Pierre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Images prise sur le net
 
 
 
 
 

   A ces femmes chinoises qui se prostituent par nécessité vitale

 
 
 
Image prise sur le net
 
 
 

Marcheuses,

Elles sont des centaines

dans sa situation

pour le moins incertaine

soumise à perversion.

C’est leur moyenne d’âge

- la quarantaine et plus ! -

qui surprend au passage,

provocant le hiatus.

Péripatéticienne,

pas d’autre solution,

drôle de paroissienne

dans cette « profession » !

Son pays c’est la chine,

elle y rêve toujours !

Ici, courbant l’échine,

elle vend de l’amour.

Il n’y a plus d’usine

au Dongbei sinistré,

la plupart sont en ruines :

emploi défenestré !

Petit garçon à charge

mais aussi des parents

et plus du tout de marge :

partir en soupirant.

Un visa pour la France

et des petits boulots,

le rêve devient rance,

il est loin le gros lot !

Paris, la belle ville

dont on rêve le soir,

mais aussi Belleville

où l’on fait le trottoir !

Elle est là, elle marche,

recherchant le client,

mais rien dans sa démarche

de vraiment provoquant.

Pas d’allure indécente :

minijupe au rencart,

tout juste une passante

un peu trop à l’écart.

Du trottoir à l’impasse,

de l’hôtel au meublé

à moitié prix la passe,

ça casse le marché !

SIDA en embuscade

et mauvais coups en plus,

juste une aide à ce stade :

celle du Lotus Bus !

Joli nom de programme

balayant le motus,

seul secours pour ces femmes

du pays du lotus !

Et Médecins du Monde

sur un nouveau chantier

sur notre terre ronde

mais là … c’est à nos pieds !

Elle marche et circule,

il faut bien se montrer,

sans un petit pécule

pas question de rentrer.

Avec un peu de chance

… la fin de ce parcours ?

Mais pour l’instant, l’urgence,

c’est de vendre l’amour.

 

                                            Pierre

 

 

Le Lotus Bus à Belleville (Image: Médecins du Monde)

 

 Article de Radio 86 :
   
Les marcheuses de Belleville

 On les appelle les «marcheuses de Belleville». Elles sont chinoises, entre trente-cinq et cinquante ans, elles ont l’air de se promener et pourtant elle sont prostituées. Originaires du Nord-Est de la Chine, les prostituées chinoises sont apparues sur les trottoirs de Belleville au début des années 2000. Victimes des restructurations de l’industrie et des usines d’Etats, ces anciennes cadres ou employées sont venues en France dans l’espoir d’une vie meilleure.

Qui sont ces prostituées d’un autre type ? Quel est leur quotidien ? Quel est leur avenir ?

Avec Marie Debrus, responsable du Lotus Bus, un programme de prévention et d’accès au droit mis en place par Médecins du Monde.

La prostitution des femmes chinoises est un phénomène récent apparu dans les années 2000. « Ce sont les associations qui travaillent dans les rues qui ont commencé à voir des femmes chinoises, ce qui était plutôt inhabituel jusqu’alors » explique Marie Debrus. Mais elles ne ressemblent en rien aux autres prostituées parisiennes. Plutôt discrètes, elles arpentent les trottoirs et n’ont pas de souteneur. Ces femmes, entre trente-cinq et cinquante ans, sont pour la plupart originaires du Dongbei, la région du Nord-Est sinistrée après les restructurations et les fermetures d’usines d’état. Elles sont venues en France, souvent avec un visa touriste ou d’affaires, pensant travailler sur place ignorant les difficultés administratives. Elles se retrouvent alors dans la rue, souvent après l’échec de petits boulots effectués chez les Chinois, comme la garde d’enfants par exemple. Une fois dans la rue, ces femmes sont des proies faciles pour différents réseaux, sujettes aux violences de la rue, des clients mais aussi de la police.

Afin de venir en aide à ces « marcheuses », Médecins du Monde a mis en place la mission [bLotus Bus[/b] en 2004, qui allie travail de rue (distribution de préservatifs, prise de contact, prévention), permanences en chinois au Centre d’accueil avec des ateliers de discussion (autour des accès aux soins, des droits, de la santé) et accompagnement physiques des personnes dans leurs démarches administratives. Si l’institution est aujourd’hui bien connue des Chinoises, gagner leur confiance n’est pourtant pas si facile. « Ces femmes vivent toutes dans une peur permanente ».
Quel est l’avenir pour ces femmes ? « Beaucoup souhaitent repartir mais l’urgence aujourd’hui est de gagner leur vie » explique Marie Debrus.

Auteur: Marion Zipfel  

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Le poème déjanté du jour : " Le périple fou du grand gourou de Kourou, " de ... Rotpier

20 Janvier 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

Images du net bidouillées par le Rotpier

.

Le périple fou du grand gourou de Kourou,

Dans une cabane en bambou

bordée par le trouble Kourou

vivait un singulier gourou

qui possédait un vieux coucou.

Un coucou suisse et un toutou

venu tout droit de Tombouctou

qui ne mangeait que du mérou

frit à la poêle et au saindoux.

Sa compagne avait les seins doux

et possédait un gros matou

qui se cognait un peu partout

en faisant de vilains miaous.

Il n’avait plus de dent du tout

obligé de manger du mou

avec de la pâtée de choux

ça le rendait aux trois quarts fou.

Je parle du chat voyez-vous

et en aucun cas du gourou

je le précise pour le coup

où du cerveau vous seriez mous.

Donc revenons-en voulez-vous

à ce personnage un peu flou

pratiquant aussi le vaudou

et un tantinet marabout.

En fait c’était un touche à tout

y compris aux seins doux pas mou

de sa belle et tendre doudou

qu’il couvrait d’or et de bisous.

Ce qui le mettait en courroux

c’était les fusées de Kourou

qui décollaient dans un bruit fou

et faisaient peur à sa doudou.

Ça rendait fou le gros matou

ça décrochait le vieux coucou

le clebs se planquait n’importe où

même lui tremblait des genoux.

Un jour il décida d’un coup

de partir avec sa doudou

son chat son clebs et son coucou

pour le pays des kangourous.

Sur un vieux rafiot en bambou

qui ne tenait qu’avec des clous

et qui transportait du cachou

il arriva quand même au bout.

Aussitôt ce fut la folie

une véritable hystérie

les gens cherchaient sa compagnie

une arrivée très réussie.

Et en moins d’une décennie

il bondit en catégorie

et devint sans forfanterie

le plus grand gourou d’Australie.

Tout le monde fut dans sa poche

les très vieux mais aussi les mioches

une fille infiniment moche

voulait lui rouler des galoches !

Sa doudou qui n’était pas cloche

lui dit : « dégage ou je t’embroche ! »

tout en lui filant des taloches

et des grands coups sur la caboche !

On venait le voir de partout

même un sorcier de Tombouctou

un soir lui troqua son coucou

contre un couple de vieux hiboux.

Dans ses poches il planquait ses sous

quand ça débordait de partout

il en donnait à sa doudou

pour acheter de beaux dessous.

.

Et elle lui sautait au cou

elle n’avait plus peur du tout

des fusées partant de Kourou

et lui faisait des gros bisous.

Il avait conquis une aura

qui arriva à Canberra

par le truchement d’un para

qu’il avait guérit d’un zona.

Du coup la Mafia s’en mêla

je veux dire la ‘Ndrangheta

elle se nomme comme ça

en Australie voilà voilà.

Elle voulu l’obliger à

vendre de la marijuana

aux petits rats de l’opéra

de Sydney mais il refusa.

Du coup il reprit son barda

et embarqua pour Calcutta

avec son chien et sa nana

et un nouveau chat angora.

Les vieux hiboux il les troqua

contre un baril de tequila

trente cigares de Cuba

et un splendide harmonica.

En arrivant à Calcutta

il croisa Mère Teresa

revenant de l’orphelinat

à petits pas à petits pas.

C’est à partir de ce jour-là

que le grand gourou s’éclipsa

personne même le para

ne sut où logeait la smala.

Heureusement car la Mafia

avait mis sur lui un contrat

mais personne ne le trouva

doucement il s’évapora.

Beaucoup plus tard on retrouva

sa trace dans l’Himalaya

dans le secteur de Pokhara

dans la maison d’un vieux sherpa.

.

On trouva son harmonica

encore en assez bon état

la queue de son chat angora

un bout de cigar’ de Cuba

un petit verre à téquila

un portrait de mère Teresa

une photo de Madona

et une autre de Monica

un portefeuille en kangourou

avec une poche en dessous

contenant outre quelques sous

une capote avec un trou

et une clé pour un coucou

une jolie paire de bas

un petit slip de sa nana

un billet pour le groupa ABBA

et un autre pour l’Alhambra

trois roquettes de bazooka

une parka une chapka

une canette de Coca

un stylo et un agenda

des moustaches de poisson-chat

un roman d’Emile Zola

« Nana » offert par sa nana.

Nul besoin d’être Nestor Burma

pour conclure qu’après tout ça

qu’il était bien passé par là !

Moi seul détiens la vérité

moi seul sait où il est allé

mais j’ai promis craché juré

de ne jamais rien révéler !

Que j’aille tout droit en enfer

qu’on me trucide au revolver

qu’on me pète trois fois le blair

si je trahis ce mec super !

         Apostille :

Y a de la vérité en tout

mêm’ dans les récits les plus fous

il suffit de trier le tout

… un point c’est tout un point c’est tout !

                                                             Rotpier

Images du net bidouillées par le Rotpier

 

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Le poème du jour: "Le ballet des cinquante balais," ... de Pierre

14 Janvier 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées, #Poésie

Préambule :

Un jour, immanquablement, vous fêterez les cinquante ans d’une personne proche ou un peu plus éloignée. Cela va être le cas pour moi, pour deux personnes, dans quelque temps, alors je me suis attelé à un petit poème pour les jours J.  Vous pourrez vous en servir aussi le cas échéant : c’est cadeau !

Il ne vous reste plus qu’à trouvez l’air pour le refrain !

Pierre

 

Image du net !

 

Le ballet des cinquante balais,

Elle est loin la première dent

tout comme la dernière couche

petit goût amer dans la bouche

quand on arrive à cinquante ans.

On n’a pas vu passer le temps

sans pour autant bailler aux mouches

quand ça arrive on s’effarouche

ou non c’est le tempérament.

Refrain :

 

Toc toc c’est moi

la cinquantaine

ça tomb’ sur toi

fallait qu’ ça vienne

faut pas rêver

c’est arrivé

le mieux pour toi

 c’est d’assumer !

le mieux pour toi

 c’est d’assumer !

Ces cinquante années  - ventrebleu ! -

sont passées à toute vitesse

elles avaient le feu aux fesses

c’est absolument scandaleux !

Ça n’a rien de faramineux

les ans s’empilent avec souplesse

sans faire de bruit ça progresse :

un demi-siècle c’est le jeu !

 

Il ne faut pas être abattu

il faut fuir la misanthropie

ce n’est qu’une péripétie

turlututu chapeau pointu !

Ce cap tout le monde l’a eu

ou l’aura au cours de sa vie

car la cinquantaine est servie

que l’on soit roi ou bien bossu !

Refrain

On peut déjà faire un bilan

du plus gros de son existence

et en tirer des conséquences

pour rectifier incidemment.

Dans le fond c’est très élégant

d’admettre quelques repentances

de corriger en conséquence

même si ce n’est pas plaisant.

Mais le socle étant bien posé

on ne peut revoir qu’à la marge

à trop raturer on surcharge

à s’en trouver indisposé.

S’il faut un peu recomposer

il ne faut pas charger la barge

au risque de devenir barje

en devenant son opposé.

Refrain

Mieux vaut garder le statu quo

quand l’esprit est en équilibre

il ne faut pas changer la fibre

tout chambouler serait idiot !

On peut se dire : « Allez, banco !

c’est reparti faut que ça vibre

pas question de déséquilibre ! »

… mais sans trop de cocorico !

Quand on a cinquante balais

on perd un peu de résilience

on compense par l’expérience

pour bien rester dans le ballet.

On est beaucoup moins feu follet

mais on garde son efficience

en jonglant avec la variance

pour rester sur le bon braquet !

Refrain

Des choses voilà ma vision

pas de partage obligatoire

chacun gère sa propre histoire

avec plus ou moins d’intrusions.

Je profite de l’occasion

pour souligner et c’est notoire

que cinquante ans c’est accessoire

et qu’il reste un large horizon !

n’oublions pas qu’ils sont légion

ceux qui pour la petite histoire

aimeraient sur leur écritoire

coucher cette faible addition !

Refrain :

 

Toc toc c’est moi

la cinquantaine

ça tomb’ sur toi

fallait qu’ ça vienne

faut pas rêver

c’est arrivé

le mieux pour toi

                          c’est d’assumer !

le mieux pour toi

                          c’est d’assumer !

… Le mieux pour toi

c’est d’assurer !

                                       Pierre Dupuis

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Le poème du jour : "La véritable histoire de Roméo et Juliette," de ... Rotpier

7 Janvier 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

Afin que toute la vérité soit dite ...

Image du net

 

Préambule :

Il y a tragédie et tragédie et je trouve que cela en est une que de ne pas dire toute la vérité sur celle-ci. Toute la vérité, quitte à froisser quelques puristes ou autres coincés du bulbe.

Rotpier

 

On vous a bel et bien bernés

sur les amoureux de Vérone

la vérité la vraie la bonne

je m’en vais vous la relater.

Je reconnais stricto sensu

que c’est beaucoup moins romantique

qu’un drame de la Rome antique

et qu’il y aura des déçus.

La véritable histoire de Roméo et Juliette,

Rosaline le repoussait

quand Roméo croisa Juliette

jeune fille plus que joliette

qui ne portait pas de corset.

Ils s’aimèrent presque aussitôt

comme des fous sur la moquette

ils avaient cassé la banquette

aux deux ou trois premiers assauts !

Hélas pour le pauvre garçon

Juliette malgré son jeune âge

était un tantinet volage

déjà aux trois quarts paillasson !

Très vite elle le fit cocu

et Roméo connut le pire

hurlant à mort : « William, j’expire ! »

mais l’autre ne l’a jamais su !

L‘amour fait souffrir tant et plus

c’est d’abord au ventre une boule

puis dans le cœur grimpe la houle :

très vite le mal monte, aigu !

Roméo s’est empoisonné

mais Juliette s’est fait la paire

aidée par deux ou trois compères

qu’elle a de son corps rétribué !

    Epilogue :

 

Ce poème croquignolet

n’aura pas de prix à Vérone

mais alors là je m’en tamponne :

j’ai déjà vu des cas plus laids !

Un conseil couplé d’un adage :

 

 Mieux vaut choisir Monte Mario

pour faire l’amour que Vérone

on grimpe en l’air et ça plafonne

car à cet endroit Rome est haut !

En ne laissant rien au hasard

on va plus haut et ça cartonne

qu’elle soit pudique ou friponne:

y a pas de lézard Balthazar !

       Conclusion :

 

J’ai rétabli la vérité

sur cette illustre tragédie

que l’on vous avait attiédie :

on ne pourra plus vous berner !

Vous pouvez si vous le voulez

conserver la supercherie

mais n’ayez pas l’hypocrisie

de dire : « On m’avait tout caché ! »

Etant d’un naturel méfiant

je me garderais loin des fioles

car je connais quelques marioles

experts en poisons foudroyants !

    Post-scriptum :

 

Voila la stricte vérité

ne criez pas au sacrilège

je vous donne le privilège

de bien briller en société.

Si vous voulez me rétribuer

pour cette tâche méritoire

sachez pour la petite histoire

que j’accepte les gros billets !

                                                            Rotpier

 

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Reste la classe ... et puis voila ! Un poème de Rotpier: " Dernière élégance "

16 Décembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Poésie

 

Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !

 

Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,

avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius, évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je remercie beaucoup.

 

Rotpier

 
 
 
 
 
Un petit montage du Ropier
 
 
 

Dernière élégance,

A fréquenter plus bancs que routes

je commence à m’ankyloser,

mon pauvre corps est en déroute,

mon cœur est prêt à imploser !

Une santé en banqueroute,

une tendance à scléroser,

des vieux artères qui s’encroûtent :

l’ensemble est bien décomposé !

Terminés les marivaudages,

voici le temps du ravaudage !

Accroc par-ci, accroc par là :

Ça s’effiloche à toute allure !

Squelette à poil … sauf un galure

… reste la classe et puis voilà !

                                                       

                                                      Rotpier

 

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" La descente du monte-en-l’air, " ... le poème du jour de Pierre

10 Décembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 


Image du net

 

La descente du monte-en-l’air,

C’était un drôle de gaillard

pas manchot pour tailler la route

dans le genre qui s’arc-boute

quand on lui fait un coup vachard.

Il avait une grosse dent

contre la morale bourgeoise

son attitude était narquoise

quand il croisait des possédants.

Adepte de vastes larcins

il s’était fait pas mal de thunes

mais n’avait fait jamais fortune

trop fliqué par les argousins.

Il n’avait jamais épargné

pas du genre engraisseur de banque

plutôt jongleur ou saltimbanque

il avait mis peu de coté.

Mais cela c’était le passé

les ans pesaient sur son échine

il avait usé la machine

n’étant plus bon qu’à ressasser.

Il passait ses jours sur un banc

à se remémorer sa vie

elle avait été bien remplie

ne comportant que peu de blancs.

.

Dans sa tête régnait le doute

l’esprit n’y était plus du tout

il s’approchait du bout du bout

infiniment plus banc que route.

Il n’avait jamais escroqué

juste volé quelques personnes

de la haute dont des baronnes

des gens énormément friqués.

Dans le genre Arsène Lupin

moins gentleman dans la manière

pas de fleur à la boutonnière

mais ne posant pas de lapin.

C’était un drôle de gaillard

à ne pas prendre pour modèle

mais ses amis les plus fidèles

ont tous suivi le corbillard.

Sur sa tombe, il y a cette épitaphe :

«  Ici repose un monte-en-l’air

qui ne s’est attaqué qu’aux riches

en escaladant les corniches

et quelques femmes volontaires. »

                                               Pierre Dupuis
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"La philosophie du vivre pour vivre," et "Vive la vie !" : deux sonnets complémentaires de ... Pierre !

3 Décembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Je partage la philosophie du cinq à sept
 mais pas celle des cinq ascètes !

 

Image du net

Sonnet pour sonnet,
autant sonnet deux fois

 

.

La philosophie du vivre pour vivre,

Il approchait de ses cent ans,

Un âge plus que respectable,

Son mode de vie intraitable

Faisait de lui un bien-portant.

Pas de tabac, pas d’excitant,

Jamais un seul excès à table,

Pas de relation véritable :

Tout juste une femme à mi-temps.

Pas de fête, pas de ribote,

Bien arc-bouté, droit dans ses bottes :

Parangon de sobriété.

De quoi au nom de la survie

Passer son temps en société

A s’emmerder toute une vie !

 Moralité de ce sonnet en sonnet :

Vive la vie !

Toute une existence asservie

Par le désir de perdurer

Ne peut mener qu’à une vie

Passant à se claquemurer !

S’accorder quelques fantaisies

Sans bien sûr trop exagérer :

Ne pas faire l’apostasie

De toute règle et chavirer !

Mais n’allons pas vivre pour vivre,

Il faut savoir fermer son livre,

Mieux vaut qu’il soit rempli et court

Que long et sans un jour de fête !

Vive la vie, vive l’amour :

Laissons s’emmerder les ascètes !

                                  

                                                                           Pierre Dupuis

 

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" Passage à gay " ... un poème flottant de ... Rotpier !

26 Novembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

C'est un ancien poème pas très académique mais tant pis, je me remouille ... le remets et j'en rajoute une couche comme on dit dans les maternités ! 

... avec, en bonus une petite énigme !

Je vous rassure tout de suite :

je n’ai pas viré ma cuti !

 

Malgré les apparences, lui ne l’est pas forcément bien qu’il semble être un accro de la … pédale !

Passage à gué

Les  images sont du net !

Passage à gay,

Son petit ami le quitte :

un gay part,

un gay pleure.

C’est la jungle : tout va vite !

Léo part,

tout à l’heure.

Gaspard pleure.

Pleure pas Gaspard :

ainsi vont les vits …

qui se rencontrent,

s’aiment, se mesurent, s’affrontent

et puis s’enfuient !

Eh ! oui, mon petit Gaspard :

C’est ça la vie !

Quoi ?

…c’est touffu ?

Non ! C’est concis !

C’est concis et … pas si con !

… Si ?  … Ah bon !

Mais c’est tout vu,

triste ou gai, ce sera tout !

Ce n’est pas très académique :

Je …le… sais ! 

Mais à toute polémique

je vous prie de surseoir !

… J’ai trop à faire ce soir !

… Hou  hou !

                 

                                   Rotpier

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

La petite énigme promise qui reste dans la veine du poème :

 

Si tu es

surtout si ton petit copain

 

  

 

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

... Je me carapate avant d'avoir tous les gays sur le dos !

Le Rotpier

 

 

 

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Le poème du jour : " Lily la rousse ou Lily la secousse, " de ... Rotpier !

19 Novembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

Préambule :

Stupeur et tremblements !

 Il est possible que le tremblement de terre en Ardèche ait été causé par l’activité humaine :  https://www.lyoncapitale.fr/actualite/seisme-en-ardeche-et-si-lorigine-du-tremblement-de-terre-etait-humaine/ 

 Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !

 

Lily la rousse

ou

Lily la secousse,

Elle était rousse et pas manchote

pour tout ce qui touchait au lit

ses amis l’appelaient Lily

mais son prénom était Charlotte.

Elle n’aimait pas la parlote

qui disait-elle ramollit

« Ce serait un casus-belli

de ne pas ôter ma culotte ! »

Elle n’avait pas froid aux yeux

jouant à des jeux périlleux

d’une très grande magnitude :

Huit sur l’échelle de Richter

provoquant une foultitude

de violents tremblement de chairs !

       Répliques du sonnet :

Et les répliques qui suivaient

étaient encore redoutables

l’épicentre étant très instable

prêt à repartir sans filet !

Nul besoin d’être un grand expert

du champ des plaques tectoniques

pour amorcer la mécanique

à l’endroit ou bien à l’envers !

.

Sur l’échelle de Mercalli

elle était aussi bien placée

championne des fortes poussées :

une épouvante pour les lits !

 

Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :

 

 Un véritable tsunami, Lily

Une éruption du Stromboli, Lily

Une catastroph’  pour les lits

Un avant-goût du Paradis

L’antithèse du ramolli !

Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily

« Vas-y ! » était son seul credo, Lily

Il ne faisait pas bon caler

Pendant la grande chevauchée

sous peine de méchants lazzis !

La la la la la li, Lily

La la la la la li, Lily

La la la la la li, Lily

La la la la la li, Lily

La la la la la li, Lily

                               Rotpier

 

épi-centre, c'est tout !
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Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !

12 Novembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Les élections municipales se profilent à l’horizon.

Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…

 

 

Image du net

 

L’emprise du mammaire sur le maire,

ou

Une affaire bien en main,

Elle avait décidé un jour

de séduire le nouveau maire,

elle connaissait son affaire,

pour elle c’était du velours !

Elle avait collé sans détour

ses protubérances mammaires

- chose pas très protocolaire ! -

sous ses yeux et c’était du lourd !

Sans opposer de résistance

il s’écria « mais c’est Byzance ! »

et il la suivit dans son lit !

Pour lui montrer son savoir-faire

elle prit sans à priori

bien en main les choses du maire !

  Résultat :

Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,

j’aurais été un imbécile

de refuser pareil cadeau :

ton corps est un eldorado !

Plutôt que de gérer la ville

avec tous ces gens versatiles,

je vais donner ma démission

pour assouvir notre passion !

Ce n’était pas qu’une promesse,

il quitta de façon expresse

sa charge de premier élu !

Bien sûr il y eu des commères

pour parler d’histoire de cul

… ce qui fit rire l’ex-maire !

  Epilogue :

Et ils eurent beaucoup d’enfants

même que l’un devenu grand

s’empara du fauteuil de maire

à la grande joie de son père !

Sa mère lui dit « Bien mon grand,

je trouve cela épatant

mais je vois que ta secrétaire

est bien dotée coté mammaire !

Cela ne m’étonnerait pas

qu’en voyant de pareils appas

tu laisses tomber la mairie ! »

Et sa mère avait bien raison,

pour s’occuper de l’égérie

il rédigea sa démission !

 Moralité :

Que l’on soit curé ou bien maire,

on ne peut pas tout assumer :

sa charge et aussi s’occuper

de tout ce qui touche au mammaire !

On se défroque, on démissionne,

et l’on passe de Saints à seins,

de l’écharpe aux tentant tétins

… pour les beaux yeux d’une mignonne !

Certains ne suivent pas l’adage,

ils font les deux chose à la fois,

je suis peut-être un pisse-froid

mais je dis : «  C’est du bricolage ! »

                                                             Rotpier

 

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