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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour: " Ah ! Chiche ! ou Hippie pipe pourra ! " de ... Rotpier !

22 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.

Le Rotpier

.

Avertissement:

Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...

Pierre

 

Image du net

 

Ah ! Chiche !

ou

Hippie pipe pourra !

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

C’est lors d’un voyage au Népal

qu’elle avait pris cette habitude,

petit voyage en altitude

à la recherche du Saint-Graal.

 

 Un petit ami népalais

l’avait initié à la chose,

là-bas la vie y est morose

sauf à fréquenter les palais !

 

Question de s’envoyer en l’air

elle avait bien d’autres méthodes

que d’escalader la commode

à l’endroit ou bien à l’envers !

 

Il y a pétard et pétard,

elle en avait un callipyge

qui aurait pu, beauté oblige,

servir de modèle aux beaux-arts !

 

Elle maîtrisait aussi l’art

dont je tairais pour la censure

le nom évoquant la luxure :

je ne suis pas un vil pendard !

 

Il y a pendard et pendard,

il faut en prendre la mesure :

pour que flottent les étendards

il faut des mats durs à l’usure !

 

C’est fou ce que l’Himalaya

peut dégourdir les jeunes filles

à Katmandou les yeux pétillent

que l’on sache ou non les védas.

 

En redescendant sur Patna

elle avait traversé le Gange,

elle avait tutoyé les anges :

haschich rime avec nirvana.

 

Elle en gardait un souvenir

tout à la fois précis et vague,

comme un ressac, comme une vague

que l’on n’aurait pas vu venir.

 

Sans vraiment être une hippie

elle en avait été très proche,

son moi lui avait dit « raccroche 

ou tu vas aller au tapis ! »

 

Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,

elle avait un trou de mémoire,

souvenirs au fond d’une armoire

comme on garde des vieux bouquins.

 

Elle était rentrée du Népal

et avait repris ses études

mais gardé quelques habitudes

… pas de sevrage trop brutal.

 

         Péroraison :

 

Elle rêvait que sur le tard

elle irait en pèlerinage

sur les traces de son jeune âge

… de son passé soixante-huitard.

 

Elle étudierait le sanskrit

pour mieux comprendre les mystères

des ruines et des monastères

au travers des anciens écrits.

 

En attendant … en attendant,

elle s’offrait de courts voyages

entourée de petits nuages

qu’elle goûtait béatement.

 

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

                 

                                   Rotpier

 

 

Image du net . N'y voir aucune incitation !

 

 

 

 

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Le poème du jour : " Le chien de Poutine " de ... Pierre

7 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie

 

 

Images du net trafiquées par moi-même !
 

Le chien de Poutine,

 

C’était vraiment un très beau chien

À la recherche de caresses

Il remuait la queue sans cesse

Mais il quêtait souvent en vain. 

 

Adepte des airs wagnériens

Son maître manquait de tendresse

Plus porté sur les chasseresses

Que sur son husky sibérien.

 

Quand le chien apprit que son maître

Avait ordonné de commettre

Des crimes et des exactions

 

Contre un pays voisin l’Ukraine

Il entra en contestation

Décidant de briser ses chaînes.

 

      Continuation :

 

Plus de recherche de caresses

Auprès du maître du Kremlin

Il n’était peut-être qu’un chien

Mais il avait rompu sa laisse.

 

Furieux et d’humeur vengeresse

Le tzar s’empara d’un gourdin

Mais le canidé plus malin

Lui planta ses crocs dans la fesse*.

 

Ensuite il fila se cacher

Sachant qu’il serait recherché

Par tous les sbires du despote.

 

On le retrouva au printemps

Dans un sac au fond d’une grotte

Certainement un accident …

 

        Moralité :

 

En Russie et partout ailleurs

Où sévissent des dictateurs

Se rebeller est très risqué

Et on est très vite traqué.

 

Pourtant certains n’hésitent pas

Un matin à franchir le pas

Très peu finissent en héros

La plupart y laisse leur peau.

 

Beaucoup resteront inconnus

Très souvent morts ou détenus

Dans des cachots bien enterrés

Crevant de faim et torturés.

 

 

                              Pierre Dupuis

 

      * ( la gauche )

 

 

 

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Le poème du jour ... écrit il y a longtemps ( 1999 ? ) : " L’hiver indien, " de ... Pierre

1 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

.

On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ... 

.

Un de mes premiers poèmes

écrit dans une période un peu tourmentée…

.

Image du net

 

L’hiver indien,

Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

mon esprit mélangeait les choses :

des faits lointains qui me revenaient avec clarté,

des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

Dans mon crâne-laboratoire

s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.

Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

une très vieille légende indienne,

une  caisse de retraite avec un trou béant,

des voitures incendiées dans la plaine

et un vieillard me ressemblant.

Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

mon crâne-alambic recueillait avec soin

la quintessence de ce magma malsain

d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

La pression montait.

Tout allait exploser, quand…

un rêve jaillit en exutoire.

 Un vieil indien me ressemblant,

tenant deux torches en sautoir

et sous le bras un réservoir,

s’éloignait de son pas pesant.

Dans sa démarche oscillatoire,

on sentait bien sa volonté :

« il fallait en finir ce soir !»

Toute la tribu, sans s’émouvoir,

perdait de vue le vieil indien,

lorsque soudain, dans le lointain,

jaillit le feu libératoire.

Hochant la tête pour tout adieu

la grappe humaine se disloqua,

matérialistes et ambitieux

les jeunes oubliaient déjà.

… Un vieil indien me ressemblant

tenant deux torches en sautoir

s’évaporait dans l’air du soir.

                               Pierre Dupuis

 

Photo pour l'hiver indien

Image composée à partir d'éléments du net

.

Déjà publié !

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Publié depuis Overblog

23 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

 

Petit hommage à un blogopote nommé Géhèm, qui malgré son nom n'est pas du tout OGM ... en principe ! 😃

Lien : http://gehem.over-blog.fr/

.
La passion des sabliers mais pas que,

.

Je connais un garçon habile

Qui dessine des sabliers

Petits ou grands irréguliers

À croire que ça l’obnubile.

.

Pour lui le sable est inutile

Il les remplit pour mystifier

Certains croient qu’il est fou à lier

Mais ceux-là sont des imbéciles.

.

Il suffit de gratter un peu

Ce qui semble être un sac de nœuds

Pour trouver la clé de l’énigme.

.

Tout seul ou encore en tandem

Mais sans hoquet ni borborygme

Ce gars-là s’appelle Géhèm !

.

Prolongation : 

Une autre passion : les lunettes

Pas celles de vue mais de gogues

Où il encastre les binettes

Des charlots ou des démagogues.

 

 

Le nom de son blog nous éclaire

Pour peu qu’on connaisse la suite

« Le temps ne fait rien à l’affaire »

Que les coincés prennent la fuite !

.

Sa culture est très étendue

Là je ne parle pas d’hectares

Ce serait la perche tendue

Pour qu’aussitôt il s’en empare !

.

Il a des revers redoutables

Et peu de trous dans la raquette

De taille à renverser la table

En annonçant : « Le laquais quête ! »

.

Il maîtrise bien les saillies

Je ne parle que des verbales

Il a de bonnes réparties

Champion pour renvoyer la balle ! 

.

Il a un fan-club très fidèle

Il me plait d’en faire partie

Il y a peu de péronnelles

Elles prennent tôt la sortie !

.

Il a beaucoup d’admiratrices

Et elles lui restent fidèles

Ses réparties sont tentatrices

Il connaît toutes les ficelles !

.

Voilà décrit le personnage

Qui possède bien des facettes

Dont expert en déboulonnage

Avec ou sans clé à molette !

 

                               Le Rotpier

 

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Deux de ses oeuvres :

 

Géhèm 1

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 

 

Géhèm 2

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Épicétout !

 

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Le poème tout feu tout flamme du jour : " La pétroleuse en pétrolette, " de ...Rotpier

18 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?

J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !

 

La pétroleuse en pétrolette

Image du net

 

La pétroleuse en pétrolette, 

.

Elle aimait bien la mobylette

Qui lui rappelait le bon temps

De sa jeunesse et des amants

Qu’elle menait à la baguette.

 

En enfourchant sa pétrolette

Elle avait à nouveau vingt ans

Les cuisses et les cheveux au vent

Et elle jouait les starlettes !

.

Bien sûr elle avait une auto

Et un chauffeur en paletot

Elle avait fait une fumeuse

.

Affaire en ruinant un banquier

En lui volant tous ses chéquiers

En professionnelle allumeuse !

.

Continuation :

 

A cinquante ans et des balais

Elle n’avait pas trop de rides

Ses amours n’étaient pas arides

Elle était restée feu-follet.

.

Elle en profitait sachant bien

Que ses années étaient comptées

Que pour jouer les effrontées

Cela arrivait à la fin.

.

Certains disent qu’elle a trouvé

Un passionné de mobylette

Et qu’elle en a fait la conquête

Et peut-être même enlevé ?

.

Personne ne sait si c’est vrai

Moi j’ai une petite idée

Du gars que la dévergondée

A séduit mais restons discret !

.

Je ne voudrais en aucun cas

Briser une brûlante idylle

Son prénom est peut-être - - - - - ?

Mais moi je ne balance pas !

 

.

                             Rotpier

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Un très ancien poème : " Conversation de fil en aiguille au pied de la porte " en écho à un billet de Géhèm par : Pierre

11 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Pour faire écho au billet de l’ami Géhèm ( Ô Géhèm, prends garde à toi si tu croises José Bové ! ) qui fait lui-même écho à ceux de Mélanite ( le Rotpier me souffle «  on ne sait où ? ») je vous propose un très ancien poème : « Conversation de fil en aiguille au pied de la porte »

Voilà pour aujourd’hui mon écot pour lier les blogs !

Le lien pour le blog de Géhèm où vous trouverez ceux de Mélanite.

http://gehem.over-blog.fr/2023/07/tellement-rare.html

Vous avez tout compris ou je vous réexplique ?

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En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre ! 😉 ) sur la cote d’Albâtre,  je vous livre une fadaise d'Etretat !

 

Falaise d'Etretat

Image du net car les miennes sont moins nettes !

Conversation entre pochards

à Etretat …

 

Conversation de fil en Aiguille

au pied de la Porte,

.

-         Être clochard à Etretat

est un cauchemar qui me hante :

sur un trottoir tout comme un tas

sans même une toile de tente.

-         A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?

Ce n’est pas une idée géante,

viens au pays du pastaga,

là-bas les nuits sont moins glaçantes !

-         Si je deviens un jour clochard

autant que ce soit sur ma terre !

Et le calva, pour un pochard,

vaut bien l’anis : faut pas le taire !

Allez buvons près de la porte

et tant pis si dans notre état,

nous ne bafouillons de la sorte

que des fadaises d’êtres tas !

Nous graverons dans le calcaire

des souvenirs de pochetrons,

après nous casserons nos verres

pour ne plus boire qu’au litron !

Les touristes devant nos fresques

en resteront tout interdits,

trouvant cela très pittoresque,

bien supérieur aux graffitis !

Ils chercherons nos signatures

mais nous ne les graverons pas,

pour les générations futures

une belle étude de cas !

Nous resterons des anonymes,

des bienfaiteurs pour d’Etretat,

nous ne seront pas éponymes

et garderons nos galetas !

Et si du haut de la falaise

un jour on fait le grand plongeon,

il n’y aura pas de malaise

au sein de la population.

De nos pauvres vieilles carcasses

les crabes feront un banquet,

leur chair sera un peu plus grasse

au moment de les déguster !

Dans ce pays de grandes tables

où tous les crustacés sont rois

les péquins comme les notables

ravis se lécheront les doigts !

Et les palais fins en alerte

se demanderons bien pourquoi

au fond de leurs bouches expertes

reste comme un goût de calva !

Allez l’ami, allez confrère,

trinquons à ce bel avenir

après tout nos sommes des frères

et nous devons nous soutenir !

 

Allons gravons sur la falaise

nos états d’âme de buveurs,

le cœur vaillant et l’âme à l’aise 

attaquons-nous vite au labeur !

                                 

                                                Rotpier

 

Pierre en crabe

Image bidouillée par le Rotpier !

 

 

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Le poème du jour " Fable à triple détente " de ... Pierre

4 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie

image du net !
Fable à triple détente,   

 

Préambule :

Je voudrais être un Séguéla

Un Séguéla des temps modernes

Pas un charlot qui se prosterne

Pour avoir des petits contrats !

 

Je ferai mon trou sur Tic-Toc

Tous les autres médias s’essoufflent

A trop rester dans ses pantoufles

On finit sec comme un haddock !

 

Tic-tac tic-tac tic-tac Tic-Toc

Le réseau chinois est à l’heure

Certains disent que c’est un leurre

Pour l’instant il porte l’estoc !

 

Fable à triple détente,

 

Si j’étais un publicitaire

Sûr que je ferais un malheur

J’ai des slogans très accrocheurs

En quantité excédentaire !

 

Je deviendrais très populaire

Le plus grand des influenceurs

C’est la mode c’est l’ascenseur

La montée est spectaculaire !

 

Mais je n’irais pas à Dubaï

Je resterais bien au bercail

Je paierai mes impôts en France !

 

Selon mes gains et mes moyens

Le tout en toute transparence

Je veux rester bon citoyen !

 

 Continuation :

 

Je conspue l’évasion fiscale

Toutes les sociétés écran

Cela me met vraiment à cran

Vive les sanctions radicales !

 

Pas de mesurettes bancales

Quand le préjudice est flagrant

L’état rafle tout et en grand

Type ablation chirurgicale !

 

Les tricheurs feraient profil bas

Fini de se remplir les bas

De laine à grands coups de magouilles !

 

Payer l’impôt est un devoir

Quand on a du fric plein les fouilles

Dans les banques et les tiroirs !

 

      Moralité :

Les dictatures de l’argent

Sont aussi dures que les autres

Certains crèvent d’autres se vautrent

Ce qui est vraiment affligeant !

 

Faudra-t-il recourir un jour

Aux armes et à la violence

Pour équilibrer la balance

Où en est le compte à rebours ?

 

Pourtant on a déjà donné

On a déjà coupé des têtes

Le quatorze juillet est fête

Je tenais à le rappeler !

 

Des privilèges sont tombés

Mais tout comme l’hydre de Lerne

Les têtes repoussent et alternent

Il faut de nouveau les trancher !

 

Faudra-t-il ressortir l’engin

Du brave Docteur Guillotin

Rebattre et affûter la lame

Et créer cet épithalame ?

 

« Ci-git un homme qui trichait

Et qui du coup par ricochet

À l’issue d’une juste enquête

A fini par perdre la tête »

 

On va crier : « Mais il est fou ! »

Je vais répondre épicétout :

« Celui qui sème la famine

Mérite bien qu’on l’extermine ! »

 

J’avoue que c’est très radical

Mais que faire de ces chacals

Qui s’affranchissent des frontières

Pour leurs magouilles financières !

 

Avec des armées d’avocats

Ils savent contourner les lois

Se mettre des gens dans la poche

Au besoin à coup de valoches !

 

Il faut bien leur rompre le cou

Mais ça fait très mal pour le coup

Choisissons la miséricorde

La lame vaut mieux que la corde !

 

                                          Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour: " Elle avait trouvé son créneau, " de ... Rotpier

6 Juin 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Auberge espagnole

Image du net !

 

Elle avait trouvé son créneau,

 

Elle avait des talons très hauts

Qu’elle portait avec talent

Un mini short vraiment moulant

Seins libres sous son caraco.

 

Elle jouait les ingénues

Bien sûr personne n’était dupe

Elle était à deux doigts du stupre

Sa position était connue.

 

Pas encore dans le porno

Tout juste une affaire de temps

Elle avait le tempérament

Et ça lui collait à la peau.

 

Sa conduite était licencieuse

Et elle sauta la barrière

Elle n’était pas la première

A jongler avec des précieuses.

 

Elle avait trouvé son créneau

Comme d’autres trouvent le graal

Pratiquant le nu intégral

Et les cadrages vaginaux.

 

Prenant son pied comme une folle

En dix ans elle fit fortune

Et s’en alla bourrée de thunes

Ouvrir une auberge espagnole.

 

Elle servit de Madelon

A des garçons à découvert

Trouvant le gîte et le couvert

Et même un coin sous l’édredon.

 

Elle se prénommait Adèle

J’avais oublié de le dire

Et quand on l’enterra à Vire

Suivirent beaucoup de fidèles.

 

Pratiquement que des garçons

Des beaux des laids et des moyens

Pas forcément épicuriens

Se souvenant de l’édredon.

 

Quand le cercueil fut en terre

Ils lancèrent tous une rose

L’ambiance n’était pas morose

Les bigotes étaient amères.

 

Les commérages allaient bon train

La bile coulait à torrent

Et des lazzis dégoulinants

Salissaient la «Sale catin» !

 

 

 

                                      Le Rotpier

 

 

 

 

 

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Poésie, le poème du jour :"La vieille dame" de Pierre

30 Mai 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

La sécheresse étant un sujet d'actualité brûlante ...

" Sa peau, sahélisée "

 

Image du net 

Cliché mental mémorisé au détour d’un couloir d’une maison de retraite pour personnes en fin de vie… enfin… d’un mouroir …

 

La vieille dame,

Ses yeux,

 profondément encastrés,

avaient la fragilité et la transparence gênante

d’un œuf sans coquille, bleu.

Un bleu aussi délavé

que celui d’un jean très longtemps porté.

Les quelques fils d’argent,

disséminés sur sa tête, avaient oublié

les descendantes cascades d’antan.

Sa peau, sahélisée,

raide tendue sur l’armature décalcifiée

de ses os protubérants,

semblait prête à se rompre à tout instant.

La moindre esquisse de sourire

- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -

lui demandait un effort considérable.

Et elle restait là, greffe de fauteuil,

dans l’interminable attente

d’un avenir en deuil.

Condition misérable.

 

                                

                                                 Pierre Dupuis

 

      

 

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" Sa dernière heure avait sonné " : un poème de Rotpier ... vous pourrez en reprendre engore et engore !

22 Mai 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

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J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :

Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.

Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,

avant l’Eure c’est pas l’Eure,

après l’Eure c’est plus l’Eure !

Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !

Horloge biologique

Image du net

Sa dernière heure avait sonné,

Il était là, gisant,

enfin … ce qu’il en restait

et ce n’était pas peu dire.

C’était … c’était … comment définir

… hallucinant, hallucinant et terrifiant.

Il y en avait partout,

au sol, sur les murs, au plafond,

des gros et des petits bouts

… il était éventré

… complètement éventré.

Dans son pied gauche

une aiguille était plantée

… la grande.

Dans son œil, le gauche,

… oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,

la petite s’était fichée.

Une série de chiffres, romains,

de un à douze mais dans un ordre libre

pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,

… la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.

Ses viscères, interminables spirales,

étaient tout déroulés, tout détendus.

Tout cela ne marcherait plus

… indubitablement impossible à remonter.

Sa dernière heure avait sonné.

Cela faisait déjà un moment

qu’il n’allait pas bien

… il était décalé… oui, c’est ça, décalé,

jamais à l’heure.

On le sentait complètement perdu,

pas bien dans sa peau assurément

… son rythme circadien ne répondait plus.

Et, aujourd’hui, d’heure en heure,

son état avait empiré

et sur le coup de midi et demi,

sans perdre connaissance,

il avait avalé son horloge interne

comme d’autre leur bulletin de naissance

et tout avait explosé !

Fatal engrenage,

la belle mécanique s’était désintégrée.

Il était là, gisant,

enfin … ce qu’il en restait.

Sa dernière heure avait bel et bien sonné

… définitivement.

Terrible fin pour un horloger.

                                     Rotpier

Vieux réveil cassé 2

 Image du net

 

Nota :
Poème déjà publié, car je manque un peu de temps pour en mettre un nouveau parmi ceux que j'ai en réserve ! C'était juste pour remettre les pendules à l'heure !

 

 

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