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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" Quel cirque la vie ! " ... Un poème de ... Rotpier

13 Novembre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Rediffusion d'un très ancien poème !

.

La vie nous fait plus souvent clown

que dompteur ! 

 

 

          
 
Images prises sur le net
 
 
 

Quel cirque  … la vie !

De face, elle avait un coté chatte

… vraiment !

De dos, elle avait un coté chienne

… assurément !

… Chienne de classe … s’entend !

Oh ! oui ! Mazette !

Chienne de classe … genre levrette !

Un coté félin, un coté canin :

joli mélange pour les câlins !

Et moi, cela me plaisait bien !

Mais, cette insatiable tigresse

avait vraiment … le feu aux fesses !

Elle miaulait sur tous les toits

et elle hurlait en tous les bois !

Matous et clebs, en ribambelle,

menaient cortège en sa ruelle !

Et moi, avec des cornes pis que cerf

j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !

Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !

Avec la moitié de la terre

je ne veux plus partager ton lit et ta chair !

Va miauler sur d’autres toits,

va hurler en d’autres bois ! »

J’ai repris mon fouet et mes bottes 

et j’ai regagné ma roulotte !

Je suis parti le nez en l’air :

j’avais besoin d’un bon bol d’air !

Mais …

La poisse restant à mes trousses

j’ai croisé une grande rousse

qui avait des airs de panthère !

Elle mit vite sa robe à terre

pour me prouver sans commentaires

que la couleur de ses cheveux

allait avec le bas au mieux !

Cela choquera les bigotes

mais je n’ai pas ôté mes bottes

pour consommer l’acte de chair

et … j’ai resigné chez Pinder !

                                   Rotpier

Image du net

Poème déjà publié mais ... refouetté

 

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Le poème du jour : " Et toi tu t’en fous et contre fous, " de ... Pierre

31 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

J'ai écrit ce poème il y a environ un mois, avant le conflit israélo-palestinien ou plutôt israélo-Hamas. Cela n'a pas une importance considérable mais je tenais à le signaler car j'aurais pu y consacrer une strophe entière.

Pierre

.

Et toi tu t'en fous

Image du net !

 

Et toi tu t’en fous et contre fous,

.

Il y a des gens sur la terre

Qui tous les jours crèvent de faim

En Centrafrique ou au Bénin

En Éthiopie où en Zambie

Au Zimbabwe à Haïti

Pour ne citer que ces pays

Sur de vagues chemins ils errent.

.

Et toi, tu t’en balances !

On ne peut pas se foutre de tout

Impunément impunément.

Je te le dis et le redis

Mais tu t’en fous et contrefous.

.

Il y a des gens sur la terre

Qui subissent l’horreur des guerres

Qui meurent sous des tapis de bombes

Envoyées par des militaires

Commandés par des politiques

Qui font la bombe et puis la bombe

Et n’ont que faire de l’éthique.

.

Et toi tu, t’en balances !

On ne peut pas se foutre de tout

Impunément impunément.

Je te le dis et le redis

Mais tu t’en fous et contrefous.

.

Il y a des femmes battues

Soumises à de sombres brutes

Enfermées ou errant dans les rues

Où parfois on les exécute

Pour celles-là aucun avenir

Aucun espoir juste mourir.

.

Et toi, tu t’en balances !

On ne peut pas se foutre de tout

Impunément impunément.

Je te le dis et le redis

Mais tu t’en fous et contrefous.

.

D’ailleurs tu te fous bien de moi

Ton rire moqueur est un aveu

J’avais pourtant confiance en toi

Mais j’avais du sable dans les yeux

Tu n’es qu’un faquin misérable

Totalement irrécupérable !

.

Mais moi contrairement à toi

Je ne m’en balance pas.

Et ça fait mal et ça fait mal.

 

                                        Pierre Dupuis

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Le poème du jour : " Le cabas " de ... Rotpier

23 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

Le cabas

Image du net !

 

Le cabas

 

Il y avait dans son cabas

Des choses semblant inutiles

Comme ce vilain volatile

Sentant mauvais et boitant bas

 

Il y avait deux ou trois bas

Coupés dans du mauvais textile

Par un couturier malhabile

Qui faisait souvent la nouba

 

Il y avait sous un rabat

Dans une poche bien utile

Un porte-monnaie en reptile

Venant du grand souk de Rabat

 

Un paquet de tapioca

Percé par un douanier débile

Dans un geste bien inutile

Chez eux le niveau vole bas

 

Il y avait roulé en tas

Beaucoup de coton hydrophile

Et au milieu peinard tranquille

Dormait un dangereux cobra

 

Trois gros cigares de Cuba

Et un parapluie érectile

Avec une poignée de style

Représentant Che Guevara

 

 

En appuyant de haut en bas

Une lame à l'allure hostile

Enduite d'un vilain bacille

Était prête pour le combat

 

Il y avait un Beretta

Trafiqué dont les projectiles

Pouvaient faire exploser facile

La tête d'un homme à cent pas

 

Du plastic moulé en nougat

Préparé à son domicile

Attendait de façon docile

Un détonateur extra plat

 

La petite vieille au cabas

Qui descendait du bidonville

Était un agent très habile

Engagé par la CIA

 

Chargée d'abattre à Bogota

Un gros trafiquant difficile

À déloger de  cette ville

Où les cartels ont habitat

 

S'introduisant dans la villa

De façon pas du tout fébrile

Elle piégea le campanile

Où se trouvaient tous les malfrats

 

La petite vieille au cabas

D'apparence pourtant fragile

Réduisit en tas volatile

Le mafioso et sa smala

 

Moralité :

Si vous croisez une mama

Au regard tout à fait tranquille

Parlant de façon versatile

Jetez un œil sur son cabas

 

S'il semble lourd ne restez pas

Cela serait vraiment débile

Sautez dans votre automobile

Et barrez-vous très loin de là !

 

Car même si la CIA

Est un peu moins expéditive

Que le FSB elle drive

Ses spadassins sans embarra.

 

Des cadeaux elle n'en fait pas

Elle sait se faire agressive

Il est rare que l'on survive

Quand elle lance ses gros bras

 

Ne dites pas " Je n'ai rien fait ! "

On a toujours sur la conscience

Quelques fautes quelques déviances

Cherchez bien et vous trouverez !

 

Même innocent vous êtes cuit

Les erreurs sont monnaie courante

Et une balle perforante

Ne fait pas demi-tour de nuit !

 

  

                                                       Rotpier

 

 

 

 

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Le poème du jour: " Légende nogentaise " par ... Rotpier

16 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Légende nogentaise mais pas que ...



Aimez-vous les récits paillards ?
De temps en temps je m'y adonne
C'est mieux que de sauter la bonne
En jouant à colin-maillard !

Souvent taxé de franchouillard
Rabelais en faisait des tonnes
Décrivant lurons et luronnes
Batifolant dans des souillards.


Hugo Verlaine et Baudelaire
Poètes des plus populaires
Et bien d'autres s'y sont frottés.

Cela fait partie de nos gènes
On n'en sort pas détricoté

Pas plus qu'en manque d'oxygène !


         Suite :

Alors partant de ce constat
Je m'y colle pourquoi pas moi ?
Ne faites pas trop de grimaces
Buvez un coup pour que ça passe !

 

Légende nogentaise

Image du net trafiquée par moi-même ! 

 

Légende nogentaise,

Ce récit m'a été conté
Par un très vieil homme du Perche
À qui j'avais tendu la perche
Et glissé deux ou trois billets.

Je menais une enquête sur
Les anciennes maisons de passe
Souvent placée dans des impasses
Où d'autres lieux des plus obscurs.

J'étais à Nogent-le-Rotrou
Petite ville bien connue
Pour son château ses vieilles rues
Et ses chevaux à forts licous.

Le vieux connaissait tout Nogent
Toutes les rues et les ruelles
Sa verve était très naturelle
Un très bon guide assurément.

Passant devant un vieux troquet
Il me désigna une échoppe
Tout en allumant une clope
Il me dit : " C'était un clandé ! "

La taulière parlait patois
Et avait quatre pensionnaires
C'était une rentable affaire
Elle couchait aussi ma foi.

Elle faisait plus d'un quintal
Pour à peine un mètre soixante
De tous côtés très débordante
Craquant à tout-va ses futals !

Elle était experte en amour
Et malgré ses kilos de graisse
Elle maniait avec adresse
Son postérieur et ses seins lourds !

Et bien au-delà du canton
Elle avait une clientèle
Cosmopolite et très fidèle
Pas seulement des michetons !

Des nobliaux et des bourgeois
Des gros marchands et des notaires
Des greffiers et même un vicaire
Qui venait quatre fois par mois !

Beaucoup la trouvaient à leur goût
Contribuant à sa renommée
La matrulle était surnommée
Dans le vieux Nogent " Le gros trou " !

Bien loin de s’en formaliser
Elle riait et laissait dire
À quoi cela sert d’interdire
Ce qui est bien la vérité !



          Continuation :

Voilà c'est fait n'en parlons plus
Pour l'instant la session est close,
Mais veuillez noter une chose :
Je n'ai pas usé du mot " cul " !

Je vais recharger mes accus
Pour faire une nouvelle enquête
Ne faites pas " non " de la tête
Vous seriez de fieffés faux-culs !

Rejetez tous les peigne-culs
Tous les coincés du même moule
Pas de sourires en cul de poule
Turlututu chapeau pointu !


                                     Le Rotpier

 

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Poésie quand tu nous tiens ... "Qui a volé la poésie" ... un poème de Pierre

10 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Un très ancien poème ...

 
Poésie qui a volé la poésie
 
Belle image prise sur le net qui va, me semble t-il,
très bien avec ce poème !

 

 

Qui a volé la Poésie ?

 

.

Je cherche en vain : pas un quatrain !

Pas l’ombre d’un alexandrin !

Qui a volé la poésie ?

 

Qui sont ces fous, ces malandrins ?

Si je les prends, je les contrains

à avouer leur hérésie !

 

Elle est malade et pas très bien ?

Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !

Et …… surtout pas d’euthanasie !

 

Confiez-la moi, j’en prendrais soin !

Vois-je en elle un petit chagrin :

je l’habill’rais de fantaisie !

 

Et dans le creux de mes deux mains,

je lui ferais un gros câlin

bien loin de toute hypocrisie !

 

Je la sais libre et un matin

ell’ lorgnera un p’tit vaurien,

voudra partir : oh ! Jalousie !

 

Je la rendrais dans son écrin,

fleur au milieu d’un boulingrin :

je pleurerais… mais c’est la vie !

 

 

                                  Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : " L'aérostier piégé " de ... Rotpier

3 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

Image personnelle ou du net ... je ne sais plus !

 

L’aérostier piégé,

 

Il avait une montgolfière

Achetée à tempérament

Il avait le tempérament

Pour la piloter de première.

 

Teint buriné allure fière

Aérostier presqu’à plein temps

Toujours à observer les vents

Pour s’envoler dans l’atmosphère.

 

Trente ans non marié non pacsé

Même pas de petite amie

Quelques revers bien digérés

 

Sans en faire une maladie.

Mais là il s’était enferré

Le piège s’était refermé.

 

              Continuation :

 

Le piège était blond et gracile

Des proportions à saliver

Très difficile à esquiver

En plus servi à domicile !

 

Pas très grande mais très agile

Certainement dur à driver

Tout ce qu’il faut pour captiver

Quitte à sortir de l’évangile !

 

Pendant le vol regards en douce

Des deux côtés et réguliers

Sans que les autres passagers

Ne s’en aperçoivent et gloussent !

 

Atterrissage sans secousse

La dernière à se retirer

Lui disant avoir apprécié

Le vol sans l’ombre d’une frousse.

 

Regrettant quand même une chose

Trop de promiscuité à bord

A bâbord ou bien à tribord

Le bla-bla-bla qui indispose !

 

« Je le sais et je vous propose

Un vol à deux et sans renfort

Bien sûr si vous êtes d’accord »

Lui dit-il après une pause.

 

     Quelque temps après ils s’envolèrent…

 

Sur le plancher de la nacelle

Ils s’aimèrent fougueusement

S’envoyant en l’air doublement

Elle n’était pas jouvencelle !

 

Ils se mirent sans un scrupule

En ménage et cela marcha

Tant et si bien qu’il l’embaucha

Ils engrangèrent du pécule.

 

Un soir devant le crépuscule

Tout net elle lui annonça :

« Dans six mois tu seras papa

J’avais arrêté la pilule ! »

 

                    Épilogue :

 

Sa grossesse fut naturelle

Sans chichi et presque sans maux

Ils firent tresser un berceau

D’osier en forme de nacelle !

 

Dans le grand bain dès la naissance

L’enfant ne rêvait que d’envol

Et admirait le self-control

De son papa en pleine aisance.

 

À trois ans il fit son baptême

De l'air avec papa maman

Battant des mains joyeusement

Le vol se passa sans problème !

 

Plus tard il reprit l’entreprise

Et lors d’un vol sous un doux vent

Il eut au cœur un pincement

Quand il détailla Marie-Louise.

 

 

                                   Le Rotpier

 

 

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" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre

25 Septembre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Image du net

Préambule :

Il y a un perpétuel combat entre

notre ego et notre moi supérieur. 

L’éternel révolté

ou

Contre la dictature de notre moi supérieur,

Parfois je me dis :

tu devrais faire ceci

tu devrais faire cela

ce que tu as fais n’est pas fameux

tu aurais pu faire beaucoup mieux

et puis ceci

et puis cela.

Bref, ne soyons pas bégueule :

je m’engueule !

Ensuite, je me calme,

je fais front et je me dis :

« Tu es libre mon garçon

tu n’as pas à recevoir de leçons,

voir d’ordres, de ton moi supérieur,

cette entité despotique et tyrannique

se réclamant de la métaphysique !

Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,

me sentant bien dans mon rôle

et je poursuis mon petit bonhomme de chemin

en laissant ce déclencheur de doute

tout estomaqué sur le bord de la route

sans regret ni remords

et je me dis que je n’ai pas tort.

Mais, comme je suis un garçon bien élevé,

je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,

le moindre bras d’honneur

 … pas plus qu’un gros mot

comme me le souffle mon ego !

…Correction ou circonspection ?

                                                                      Pierre Dupuis

 

PS : Déjà publié mais je me bas toujours !

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Le poème du jour: " Un, deux, trois … un petit saut dans le Perche ? " de ...Rotpier

20 Septembre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Bonjour à toutes et à tous !

Me voilà de retour après de bonnes vacances dans le Perche et je vous rapporte une étrange rencontre que j'ai fait. Je ne vais pas développer plus longtemps: tout est décrit dans cet extravagant poème. 

.

Le Pèr' Cheron 2

Image du net trafiquée par moi-même !

Préambule :

.
Cette aventure s’est passée
Il y a plus ou moins de temps
Une véritable odyssée
Vous le verrez bien en lisant.

Je me méfie de ma mémoire
Qui me joue des tours maintenant
Alors je sors mon écritoire
À clavier naturellement !

C’est une invitation gratuite
Pas pour jouer à chat perché
Allez ne prenez pas la fuite
J’en serais vraiment contrarié.

 


Un, deux, trois … allez, je vous tends la perche !


Lors de vacances dans le Perche
J’ai croisé un vieux paysan
Qui m’a dit « J’en ai plein le derche
De voir des pékins dans mes champs ! »

Il était taillé en hercule
Et malgré son âge avancé
Hors de question qu’on le bouscule
Sous peine d’être rapiécé !

Il était très fort d’encolure
Poitrine large et bien planté
Sur ses jambes beaucoup d’allure
Très difficile à ébranler !

Il m’a dit « Mon petit bonhomme
J’ t’ai vu rôder vers mes pommiers
Tu ne seras plus autonome
Si tu cherches à me chaparder ! »

« Ce n’est pas moi je vous le jure
C’est peut-être un vague cousin
Un bon à rien une raclure
Recherché par les argousins !

On ne choisit pas sa famille
Lâchez moi vous me faites mal
Et j’ai perdu mes espadrilles
Suspendu comme un animal !

Lâchez donc mon col de chemise
Mes pieds ne touchent plus le sol
J’ai une épaule de démise
De plus vous empestez l’alcool ! »

Il esquissa comme un sourire
Un bref éclair d’humanité
Passa dans ses yeux sans le dire
Je chus avec brutalité.

« Tu le voulais et je te lâche
Je n’ suis pas un mauvais cheval
Si je te revois je me fâche
Et là ça pourrait faire mal ! »

J’ai pris la poudre d’escampette
Au village on m’a rencardé
Sur le personnage et mazette
Ma foi je m’en suis bien tiré !

Certains m’ont dit que dans sa tête
Parfois ça ne tournait pas rond
Quand il retourne sa casquette
Mieux vaut garer ses ailerons !

Il aime bien la controverse
C’est un singulier ronchonneur
Et celui qui essuie l’averse
N’en n’est jamais re-demandeur !

Il est connu dans tout le Perche
Pas par son nom mais son surnom
Il faut dire quand on le cherche :
« Avez-vous vu le Pèr’ Cheron ?

Si quelqu'un lui cherche des noises
Il sort vite fait son fusil
On s'écarte quand on le croise
Pas de blagues ni de lazzi !

Il confectionne ses cartouches
Lui-même avec beaucoup de soin
Des au gros sel pour les manouches
Ou les gars qu’il ne connaît point !

Un rictus collé à la bouche
En pensant au fion du fada
Salé pour avoir sous la douche
Maté celui de sa Martha !

Quand il faut avec des brucelles
Retirer les grains de la peau
Les larmes dans les yeux ruissellent
On reste pour le moins penaud !

Si jamais vos pas vous entraînent
Près de Saint-Victor de Buthon
Évitez donc ce schizophrène
Son grand fusil et son bâton !

Entre Saint Victor et La Loupe
Au tir il rafle tous les prix
Ses proies jamais il ne les loupe
Cochons faisans ou bien perdrix !

Évitez aussi son compère
Qu’on surnomme le Pèr’ Uchet
Ces deux gars-là font bien la paire
Tous deux aussi mal embouchés !

Un jour il cassera sa pipe
En creusant son dernier sillon
Pour l’instant le gaillard s’agrippe
Il est le plus vieux du canton !

 

                                            Le Rotpier

 

Le Pèr' Cheron

Images du net

Étonnant non ? 

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Le poème décapant du jour : " Les sirènes du populisme, "de ... Pierre

28 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Politique

 


Comme un relent de peste brune

 

image du net !

 

Les sirènes du populisme,

 

D’extrême gauche d’extrême droite

Le populisme est aux aguets

Ses zélateurs sont aux taquets

Ils en ont déjà les mains moites.

 

Même par les portes étroites

Des lieux privés ou des troquets

Avec l’aval de bistroquets

Leurs harangues sont très adroites.

 

Discours parfaitement rodés

Ponctués de refrains bien scandés

En éternelles litanies :

 

« C’est la faute des étrangers

Seuls ennemis de la patrie

Il n’y a qu’à les dégager ! »

 

  Continuation :

 

S’il n’y avait que les balourds

Pour croire à toutes leurs sornettes

Ce serait bien ce serait chouette

Mais ce n’est pas au goût du jour.

 

L’esprit raciste est de retour

Ils l’ont ressorti des tablettes

C’est reparti la chansonnette :

« Faut les virer et pour toujours ! »

 

Avant c’était du bout des lèvres

Qu’ils exprimaient de façon mièvre

Leurs sentiments patriotards.

 

Les formules leur sont fournies

Qu’ils boivent comme du nectar

Avivant leur xénophobie.

 

   Terminaison :

 

D’extrême gauche d’extrême droite

Hommes ou femmes les factieux

S’immiscent dans tous les milieux

Qu’ils gangrènent et qu’ils exploitent.

 

Qu’ils soient châtains qu’elles soient blondes

On s’en tape le coquillart

Ce qui compte c’est le brouillard

Entretenu par leurs facondes.

 

Dans les années trente en Bavière

Un moustachu nommé Hitler

A fait fureur à fait führer

Et a rempli les cimetières.

 

Fini de hurler sous la lune

Il faut dénoncer le danger

Clairement avant de humer

Comme un relent de peste brune !

 

 

                                      Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour: " Ah ! Chiche ! ou Hippie pipe pourra ! " de ... Rotpier !

22 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.

Le Rotpier

.

Avertissement:

Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...

Pierre

 

Image du net

 

Ah ! Chiche !

ou

Hippie pipe pourra !

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

C’est lors d’un voyage au Népal

qu’elle avait pris cette habitude,

petit voyage en altitude

à la recherche du Saint-Graal.

 

 Un petit ami népalais

l’avait initié à la chose,

là-bas la vie y est morose

sauf à fréquenter les palais !

 

Question de s’envoyer en l’air

elle avait bien d’autres méthodes

que d’escalader la commode

à l’endroit ou bien à l’envers !

 

Il y a pétard et pétard,

elle en avait un callipyge

qui aurait pu, beauté oblige,

servir de modèle aux beaux-arts !

 

Elle maîtrisait aussi l’art

dont je tairais pour la censure

le nom évoquant la luxure :

je ne suis pas un vil pendard !

 

Il y a pendard et pendard,

il faut en prendre la mesure :

pour que flottent les étendards

il faut des mats durs à l’usure !

 

C’est fou ce que l’Himalaya

peut dégourdir les jeunes filles

à Katmandou les yeux pétillent

que l’on sache ou non les védas.

 

En redescendant sur Patna

elle avait traversé le Gange,

elle avait tutoyé les anges :

haschich rime avec nirvana.

 

Elle en gardait un souvenir

tout à la fois précis et vague,

comme un ressac, comme une vague

que l’on n’aurait pas vu venir.

 

Sans vraiment être une hippie

elle en avait été très proche,

son moi lui avait dit « raccroche 

ou tu vas aller au tapis ! »

 

Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,

elle avait un trou de mémoire,

souvenirs au fond d’une armoire

comme on garde des vieux bouquins.

 

Elle était rentrée du Népal

et avait repris ses études

mais gardé quelques habitudes

… pas de sevrage trop brutal.

 

         Péroraison :

 

Elle rêvait que sur le tard

elle irait en pèlerinage

sur les traces de son jeune âge

… de son passé soixante-huitard.

 

Elle étudierait le sanskrit

pour mieux comprendre les mystères

des ruines et des monastères

au travers des anciens écrits.

 

En attendant … en attendant,

elle s’offrait de courts voyages

entourée de petits nuages

qu’elle goûtait béatement.

 

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

                 

                                   Rotpier

 

 

Image du net . N'y voir aucune incitation !

 

 

 

 

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