poesie
Le poème pas mal déjanté du jour : " L'okapi " ... Okapicétout ! ... Le Rotpier
Avertissement :
Je ne sortirais pas grandi de ce poème, mais il faut bien rigoler de temps en temps !
Je décline toute responsabilité pour le cas où vous voudriez tenter le coup !
Okapicétout !
Image du net !
L’okapi
Il avait eu le coup de foudre
Pour une okapi du Congo
Au point d’en devenir dingo
Drôle de problème à résoudre.
Il était prêt à en découdre
Avec n’importe quel gogo
Prêt à monter sur ses ergots
Et de réduire l’autre en poudre !
Il ne fallait pas le taxer
De personnage désaxé
Encore moins de zoophile !
Pour lui c’était tout naturel
Et il se montrait très agile
Au niveau des rapports sexuels !
Continuation :
Le bruit courait dans la savane
Qu’il honorait son okapi
Toujours coiffé de son képi
Et suspendu à une liane !
Pas d’escabeau et pas d’échelle
Pour se trouver à la hauteur
La bonne celle du bonheur
La liane était providentielle !
Ne me demandez pas mesdames
De vous esquisser un dessin
Ce serait vraiment très malsain
Et j’en aurais des états d’âme.
Allez ne soyez pas déçues
Souriez et séchez vos pleurs
Remballer vos airs enjôleurs
Il n’y a aucune autre issue !
Mais si l’aventure vous tente
Demandez à votre chéri
De s’entraîner dès aujourd’hui
Au bout d’une corde volante.
S’il refuse ce n’est qu’un lâche
Renvoyez-le chez sa maman
Vous trouverez bien un amant
Qui lui se mettra à la tâche !
Pour récompenser ses prouesses
N’oubliez pas c’est important
Pour profiter du grand moment
De vous être zébré les fesses !
Image du net !
En amour rien n’est impossible
Pour peu que l’on ait du ressort
Il faut s’affranchir du confort
Si l’on veut atteindre sa cible !
Moralité :
La nature se moque bien
Des qu’en-dira-t-on qu’on chuchote
En restant trop droit dans ses bottes
Proférant des propos mesquins !
Drôle de zèbre que ce gars
Gus à ajouter sur la liste
D’une gente très fantaisiste
Où l’on trouve Lady Gaga !
Moi qui ne suis qu’un touche-à-tout
Si j’apparais sur ce registre
Je n’en deviendrais pas un cuistre
Je vous le dis c’est mon atout !
Quant à m’acheter un képi
Et prendre l’avion pour l’Afrique
Je ne suis pas assez lubrique
Pour m’envoyer une okapi !
Péroraison et déraison :
Okapi kapi
Je ne veux pas passer mes nuits
A raconter que des conn’ ries
Okapi kapi
Il va falloir que je t’oublie
Avant qu’arrive la folie
Qui s’empare de mon esprit
Qui s’empare de mon esprit …
Le Rotpier
Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
.
Et si nous refaisions un petit tour dans les couleurs de la vie ?
Cela vous dit ? Oui, alors c'est parti !
.
Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
En premier, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Il fait gris, il fait moche
et mon cœur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
.
Photo de Jean-François Simon
.
Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
.
Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Éclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
.
Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire
Le poème du jour : " Gigolo contre poulaga et juge, " de ...Rotpier !
Avertissement :
Ce poème n'est pas la quintessence de la moralité, loin s'en faut, mais je ne tiens pas à m'en excuser puisque cela doit arriver !
Image du net, je le précise afin de ne pas finir en prison !
.
Gigolo contre poulaga et juge,
Il avait la réputation
D’être doté d’un bel organe
Comme on dit chez les courtisanes :
« Le greluchon a le bout long ! »
Il en profitait largement
Très bien coté auprès des femmes
Il se montrait tout feu tout flamme
Très près du vice assurément !
Il vivait bien sûr au crochet
De la dernière femme en date
Qui s’amusait petite chatte
Bien autrement qu’au bilboquet !
Mais il avait en février
Dérapé de façon sévère
En s’occupant de la bergère
D’un intransigeant policier.
Le condé avait pour le coup
Très mal pris la plaisanterie
Et c’était juré à l’envie
De le mettre sous les verrous.
Comme la justice n’est pas
Prête à punir le cocufiage
Il lui restait le magouillage
Pour mouiller au maxi le gars.
Il le coinça dans un troquet
Classé par les flics comme louche
Et où il y avait une mouche
Il lui passa les bracelets.
Sans que le gus puisse faire ouf
Il lui glissa dans une poche
En lui rabotant les baloches
Un accusant paquet de schnouf !
Il lui avait rivé son clou
Un mauvais rictus à la bouche
Pour le gars une sale douche:
Sur le champ sous mandat d’écrou !
C’est une fois sous les verrous
Qu’il comprit toute la combine
La justice lourde machine
Lui tomba d’un coup sur le cou !
Gigolo contre poulaga
C’était râpé plié d’avance
Ça sentait le sûr et le rance
Et c’est huit ans qu’il récoltât !
Une sœur qui était barmaid
Lui en apprit une pas tiède
Il s’était tapé - elle est raide ! -
La femme d’un gradé du RAID !
En prison pour passer le temps
Il s’intéressa aux serrures
Aux gonds et aussi aux ferrures
Et il devint très compétent.
En sortant de taule il ouvrit
Une belle quincaillerie
Il n’avait plus du tout envie
De cocufier tout les maris !
Pourtant un jour il replongea
Une cliente très coquine
Lui fit le coup de la bottine
À relancer de haut en bas !
C’était la femme d’un procureur
Qui lui procura une place
A l’ombre et pas dans un palace
Pour quelques petites erreurs.
Erreurs de comptabilité
Il soupçonna la peau de vache
D’avoir falsifié en surface
Ses comptes pourtant réguliers.
Il reprit les études en prison
Et il devint expert comptable
Gérant plein de dessous de table
Et il y en a à foison !
Il se trouva une gisquette
A la fois active et jolie
Il n’avait plus du tout envie
De se retrouver aux Baumettes !
Moralité :
Être gigolo c’est risqué
Surtout quand on s’attaque aux femmes
Des flics ou des juges infâmes
Qui traficotent les procès !
Le Rotpier
Deux anciens poèmes : " Apologie du mâle " + " Le grand Devin du vin, " A votre santé à toutes et à tous !
Bonjour tout le monde !
Je vous propose deux anciens poèmes et j’ai évoqué le 1er ce matin chez l’ami Géhèm que je soupçonne de jouer du piano tout nu ! Ce qui, avec cette chaleur se comprend aisément !
http://gehem.over-blog.fr
Premier poème :
.
Image du net bidouillée par Pierre
Apologie du mâle,
Combien de fois le poète a,
Dessous la lampe, usé sa plume,
Pour célébrer en tout état
La femme avec ou sans costume ?
C'est devenu tout naturel,
Et ça leur plaît à ces bougresses,
Ces compliments, ce doux rituel,
Encensant à jamais leurs fesses !
Est-ce qu'un jour ça changera ?
En est-il une assez honnête,
Qui sans pudeur célébrera
La beauté pure en la planète ?
Un homme sans le moindre habit !
Nu comme un vers, viril en diable,
Inspirateur très ébaubi
D'un poème ou bien d'une fable !
Pierre Dupuis
Image du net ........... ( j'ai servi de modèle ... si !!! )
Déjà publié !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Second poème :
.
Image du net
Le grand Devin du vin,
Sa boule de cristal:
C'était une bouteille !
Effet transcendantal
Du vin qui fait merveille.
Le regard aimanté
Par l'élément liquide,
Mais son esprit hanté:
Toujours la peur du vide !
Pour le modique prix
D'une côte du Rhône,
Au badaud très surpris,
Il promettait un trône !
De son air sérieux
Il affirmait sans peine,
Qu'il voyait beaucoup mieux
Dans la bouteille pleine
J'ai cherché - mais en vain -
Cette âme originale,
Ce grand Devin du vin
Aux façons peu banales.
Lassé de le chercher
Je me suis mis à boire,
Et j'ai vite épanché
Le gros de mes déboires.
Et... Fait certain - qu'aucun
Raisonnement n'étaye -
J 'ai trouvé ce pasquin
Au fond de ma bouteille !
Le vin est un ami,
Doublé d'un très grand mage
Je me suis endormi
Et... J 'ai vu Mon image !
Pierre Dupuis
Image du net
A la vôtre à toutes et à tous !
Mieux vaut être bourré que con : ça dure moins longtemps !
Déjà publié !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
La poésie-fiction macabre du jour : " Rencontre " de ... Pierre
https://www.youtube.com/watch?v=85V1rIsIUm8
Rencontre,
Il me regardait d’un mauvais œil.
Que lui avais-je fait ?
Je ne le connaissais même pas !
Jamais je n’avais navigué dans ses eaux,
Jamais je ne m’étais immiscé dans son orbite !
Alors, pourquoi cette animosité, cette haine subite ?
Il me regardait d’un mauvais œil.
Pourtant, je n’avais rien fait qui puisse lui nuire,
Je n’étais en aucun cas responsable de son malheur !
Sans doute avait-il de la rancœur,
On en aurait eu pour moins que cela … et même pire !
Il me regardait d’un mauvais œil.
Malgré tout j’aurais voulu l’aider,
J’aurais voulu faire un geste
Ne pas le fuir comme la peste,
Trouver une parole pour le réconforter
Mais rien ne venait.
Un clin d’œil eu été de mauvais goût !
Une expression alambiquée itou !
Son regard annihilait mon cerveau.
Que dire, que faire
Pour rassurer un œil à terre
Un œil arraché d’un coup de cutter
Et qui gît, vous fixant,
En équilibre sur le bord d’un caniveau ?
Montage de Pierre
Reste la classe … épicétout ! Un poème augmenté de Rotpier: " Dernière élégance "
Nota important :
Le premier sonnet date, pas d'Anouar el-Sadate, mais pas si loin que ça ! Le second est de ce matin même !
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius,
évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je
remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
.
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
.
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
.
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
.
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
.
Rotpier
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Sonnet second :
Tenir son rang où que l'on soit,
d'où que l'on vienne,
.
Car la classe reste la classe
Quelle que soit la situation
Où l’on se trouve et quoi qu’on fasse
Pas d’écart ni de reddition !
On tient son rang on tient sa place
De haut en bas sans exception
Du couvre-chef jusqu’aux godasses
Vaste et large compétition.
De la petite ou de la haute
Classe se serait une faute
De lui laisser un peu de mou
De la laisser partir en vrille
On lui met une banderille
On la recadre épicétout !
Le Rotpier
Le poème à rallonge du jour ( ce n'est pas du pipeau ! ) : " On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous, " du ... Rotpier !
Nota :
Lien pour savoir ce que sont les potorous qui n’ont rien à voir avec des copains rouquins.
Le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Potorous_tridactylus
On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous,
Il avait affûté sa flûte
Solide instrument en bambou
En la taillant pointue au bout
Arme efficace en cas de lutte !
Mal fagoté et tout hirsute
( Certains disaient qu’il était fou )
Il attrapait des potorous
Pour les cuisiner sous sa hutte.
Plus savoureux que le lapin
Réputé comme un met très fin
Ce rat-kangourou d’Australie
Était son grand péché mignon
Il le chassait à la bougie
A la lueur du lumignon.
Continuation :
Mais l’espèce était protégée
Des gardes la nuit se planquaient
Pour prendre les gens sur le fait
Il leur tenait haut la dragée !
La traque était à l’apogée
Il aimait ça c’était parfait
Et tous les soirs il affûtait
Sa flûte très bien arrangée.
Un garde une nuit l’alpaga
Ne se méfiant pas trop du gars
Il lui fit mordre la poussière
Il l’invita au grand départ
Le transperçant de part en part
D’un coup de flûte traversière !
Terminaison :
Sans être Jean-Pierre Rampal
Le gredin était virtuose
De la flûte et de la psychose
Le roi du supplice du pal !
Moralité :
Il faut toujours bien prendre garde
Des braconniers de potorous
Hirsutes et virant sur le roux
Qui rendent les nuits très blafardes.
Comme partout en Australie
Il faut faire appliquer les lois
Il faut traquer les hors-la-loi
Pour qu’un jour vienne l’embellie.
Mais …
Il faut le faire avec prudence
Mourir pour des idées d’accord
Mais mieux vaut sur son lit de mort
Ou bien lors d’une folle danse !
Continuation :
Ceux qui doutent de cette histoire
Et affirment : « C’est du pipeau ! »
Devraient faire gaffe à leur peau
Leurs propos sont diffamatoires.
J’ai gardé du conservatoire
Une solide flûte en bois
Certaines soirées quand je bois
J’ai l’esprit contradictoire !
Alors j’affûte l’instrument
Pour qu’il soir prêt au bon moment
Quand je tendrais une embuscade
À ceux qui me traitent de fou
En rien de temps passez muscade
Je leur ferais de larges trous !
Et pour terminer :
Je partirais oui pourquoi pas
Pour un voyage à Canberra
Pour étudier les potorous
Dont je deviendrais le gourou.
Je piègerais tous les chasseurs
Afin qu’ils n’aient plus jamais peur
De se faire trouer la peau
Et ça ce n’est pas du pipeau !
Épicétout !
Le Rotpier
Le poème du jour à déguster ( ou sucer ) sans modération : " La cambrésienne " de ... Rotpier !
Image du net !
Préambule:
Ne pas faire de bêtises quand on demeure à Cambrai relève de l’inconséquence totale et devrait être puni par les instances locales.
.
La cambrésienne,
J’ai connu une cambrésienne
Qui avait les reins bien cambrés
Elle avait tendance à chambrer
Les hommes plus que la moyenne.
Une drôle de paroissienne
Pas dans le genre à s’encombrer
De blabla avant de montrer
Franchement sa région pubienne.
Le tout sans tarification
Le plaisir étant dans l’action
D’ôter savamment sa chemise
En évitant de palabrer.
On peut bien faire des bêtises
Lorsque l’on est née à Cambrai !
Prolongement :
Je pourrais rendre un grand service
Aux pisse-froid aux complexés
Ma cambrésienne pourrait aller
Les réchauffer en self-service !
Je vais lui en toucher deux mots
Elle n’est pas indifférente
Sa désinvolture apparente
Cache un cœur d’or cerclé d’émaux !
Bien sûr ce n’est pas une sainte
Pas un seul poil de religion
Mais on peut faire avec passion
Le bien en pratiquant l’étreinte.
Terminaison :
Une histoire salée-sucrée
Comme j’aime à les raconter
Sans être par trop effronté :
Une tradition bien ancrée ! *
Le Rotpier
Image du net !
Le poème du jour : "Le piège," de ...Pierre
Un petit voyage sur les traces d'Alfred, ça vous dit ?
.
Image du net !
Le piège,
Il aimait trop sa liberté
Ses amours étaient de passage
Il se contentait de troussages
Après accords bien concertés.
Là il était déconcerté
Par un jupon et un corsage
Une sorte d’entortillage
Qu’il aurait voulu écourter.
La femme lui collait aux basques
A la fois sérieuse et fantasque
Elle avait tout pour le charmer.
Aussi têtue qu’elle était rousse
Le piège s’était refermé :
Pour lui c’était l’amour aux trousses.
Continuation :
Son prénom n’était pas Roger
Mais il était bien pris au piège
Ses avances étaient cortège
Impossible d’y déroger.
Il finit par capituler
Et accepter le mariage
Il faut un jour tourner la page
Surtout quand on est acculé.
Il aurait bien aimé qu’Alfred
Fut son témoin de mariage
Mais le Maître était en tournage
Et il se contenta d’Ahmed.
Épilogue :
Dès lors plus besoin de courir
L’amour n’était plus à ses trousses
Elle avait bien gagné la rousse
Ce fut le jardin du plaisir !
Pierre Dupuis
Le poème du jour bien engagé : " FN ou RN ? RN ou FN ? C’est bonnet blanc et blanc bonnet, " par Pierre
Images du net
FN ou RN ? RN ou FN ?
C’est bonnet blanc et blanc bonnet,
Le RN ou bien le FN
Même combat et même haine
Si les dirigeants ont changé
Le fond de commerce est resté.
La fille a succédé au père
Puis l’a viré c’est un repère
Les discours sont bien policés
Et plus facile à avaler.
Sortir de l’Euro terminé
Sortie de l’Europe enterrée
Les groupes fachos bien planqués
Électrons libres muselés.
De nouveaux cadres bien formés
Bien plus jeunes et mieux armés
Pour les grands débats politiques
Et les aplombs acrobatiques !
Mieux à même de recruter
Chez les jeunes déboussolés
Par des fake news plus qu’improbables :
Plus c’est gros et plus c’est gobable !
Amabilité affichée
Grande respectabilité
Le coup est très bien préparé
Pour arriver à l’Élysée.
Mais si on gratte le vernis
En dessous ça sent le croupi
Et pas du tout le réséda
La peste brune est ancrée là !
Le grand couplet du populisme
Accouplé au clientélisme
Ratisse large et sans façon
Des gens de tous les horizons.
Le réveil sera difficile
Et je me fais beaucoup de bile
Pour l’avenir de mon pays
Laissé aux mains de ces maudits.
Il y aura des retombées
Acides et non assumées
Qui dira « J’ai voté pour eux » ?
Combien seront les courageux ?
Tout comme à la libération
Ils déclareront leur passion
Pour la France républicaine
En ravalant toute leur haine !
Péroraison :
Le RN est plus light que le FN mais tout aussi nocif.
Quand il se sera installé, il mûrira
et ils se ressembleront comme deux frères.
Si l’on n’appréhende pas cela ou si l’on passe outre
on se prépare à vivre des jours très difficiles.
Pierre Dupuis