poesie
Reste la classe … épicétout ! Un poème augmenté de Rotpier: " Dernière élégance "
Nota important :
Le premier sonnet date, pas d'Anouar el-Sadate, mais pas si loin que ça ! Le second est de ce matin même !
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Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius,
évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je
remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
.
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
.
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
.
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
.
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
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Rotpier
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Sonnet second :
Tenir son rang où que l'on soit,
d'où que l'on vienne,
.
Car la classe reste la classe
Quelle que soit la situation
Où l’on se trouve et quoi qu’on fasse
Pas d’écart ni de reddition !
On tient son rang on tient sa place
De haut en bas sans exception
Du couvre-chef jusqu’aux godasses
Vaste et large compétition.
De la petite ou de la haute
Classe se serait une faute
De lui laisser un peu de mou
De la laisser partir en vrille
On lui met une banderille
On la recadre épicétout !
Le Rotpier
Le poème à rallonge du jour ( ce n'est pas du pipeau ! ) : " On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous, " du ... Rotpier !
Nota :
Lien pour savoir ce que sont les potorous qui n’ont rien à voir avec des copains rouquins.
Le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Potorous_tridactylus
On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous,
Il avait affûté sa flûte
Solide instrument en bambou
En la taillant pointue au bout
Arme efficace en cas de lutte !
Mal fagoté et tout hirsute
( Certains disaient qu’il était fou )
Il attrapait des potorous
Pour les cuisiner sous sa hutte.
Plus savoureux que le lapin
Réputé comme un met très fin
Ce rat-kangourou d’Australie
Était son grand péché mignon
Il le chassait à la bougie
A la lueur du lumignon.
Continuation :
Mais l’espèce était protégée
Des gardes la nuit se planquaient
Pour prendre les gens sur le fait
Il leur tenait haut la dragée !
La traque était à l’apogée
Il aimait ça c’était parfait
Et tous les soirs il affûtait
Sa flûte très bien arrangée.
Un garde une nuit l’alpaga
Ne se méfiant pas trop du gars
Il lui fit mordre la poussière
Il l’invita au grand départ
Le transperçant de part en part
D’un coup de flûte traversière !
Terminaison :
Sans être Jean-Pierre Rampal
Le gredin était virtuose
De la flûte et de la psychose
Le roi du supplice du pal !
Moralité :
Il faut toujours bien prendre garde
Des braconniers de potorous
Hirsutes et virant sur le roux
Qui rendent les nuits très blafardes.
Comme partout en Australie
Il faut faire appliquer les lois
Il faut traquer les hors-la-loi
Pour qu’un jour vienne l’embellie.
Mais …
Il faut le faire avec prudence
Mourir pour des idées d’accord
Mais mieux vaut sur son lit de mort
Ou bien lors d’une folle danse !
Continuation :
Ceux qui doutent de cette histoire
Et affirment : « C’est du pipeau ! »
Devraient faire gaffe à leur peau
Leurs propos sont diffamatoires.
J’ai gardé du conservatoire
Une solide flûte en bois
Certaines soirées quand je bois
J’ai l’esprit contradictoire !
Alors j’affûte l’instrument
Pour qu’il soir prêt au bon moment
Quand je tendrais une embuscade
À ceux qui me traitent de fou
En rien de temps passez muscade
Je leur ferais de larges trous !
Et pour terminer :
Je partirais oui pourquoi pas
Pour un voyage à Canberra
Pour étudier les potorous
Dont je deviendrais le gourou.
Je piègerais tous les chasseurs
Afin qu’ils n’aient plus jamais peur
De se faire trouer la peau
Et ça ce n’est pas du pipeau !
Épicétout !
Le Rotpier
Le poème du jour à déguster ( ou sucer ) sans modération : " La cambrésienne " de ... Rotpier !
Image du net !
Préambule:
Ne pas faire de bêtises quand on demeure à Cambrai relève de l’inconséquence totale et devrait être puni par les instances locales.
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La cambrésienne,
J’ai connu une cambrésienne
Qui avait les reins bien cambrés
Elle avait tendance à chambrer
Les hommes plus que la moyenne.
Une drôle de paroissienne
Pas dans le genre à s’encombrer
De blabla avant de montrer
Franchement sa région pubienne.
Le tout sans tarification
Le plaisir étant dans l’action
D’ôter savamment sa chemise
En évitant de palabrer.
On peut bien faire des bêtises
Lorsque l’on est née à Cambrai !
Prolongement :
Je pourrais rendre un grand service
Aux pisse-froid aux complexés
Ma cambrésienne pourrait aller
Les réchauffer en self-service !
Je vais lui en toucher deux mots
Elle n’est pas indifférente
Sa désinvolture apparente
Cache un cœur d’or cerclé d’émaux !
Bien sûr ce n’est pas une sainte
Pas un seul poil de religion
Mais on peut faire avec passion
Le bien en pratiquant l’étreinte.
Terminaison :
Une histoire salée-sucrée
Comme j’aime à les raconter
Sans être par trop effronté :
Une tradition bien ancrée ! *
Le Rotpier
Image du net !
Le poème du jour : "Le piège," de ...Pierre
Un petit voyage sur les traces d'Alfred, ça vous dit ?
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Image du net !
Le piège,
Il aimait trop sa liberté
Ses amours étaient de passage
Il se contentait de troussages
Après accords bien concertés.
Là il était déconcerté
Par un jupon et un corsage
Une sorte d’entortillage
Qu’il aurait voulu écourter.
La femme lui collait aux basques
A la fois sérieuse et fantasque
Elle avait tout pour le charmer.
Aussi têtue qu’elle était rousse
Le piège s’était refermé :
Pour lui c’était l’amour aux trousses.
Continuation :
Son prénom n’était pas Roger
Mais il était bien pris au piège
Ses avances étaient cortège
Impossible d’y déroger.
Il finit par capituler
Et accepter le mariage
Il faut un jour tourner la page
Surtout quand on est acculé.
Il aurait bien aimé qu’Alfred
Fut son témoin de mariage
Mais le Maître était en tournage
Et il se contenta d’Ahmed.
Épilogue :
Dès lors plus besoin de courir
L’amour n’était plus à ses trousses
Elle avait bien gagné la rousse
Ce fut le jardin du plaisir !
Pierre Dupuis
Le poème du jour bien engagé : " FN ou RN ? RN ou FN ? C’est bonnet blanc et blanc bonnet, " par Pierre
Images du net
FN ou RN ? RN ou FN ?
C’est bonnet blanc et blanc bonnet,
Le RN ou bien le FN
Même combat et même haine
Si les dirigeants ont changé
Le fond de commerce est resté.
La fille a succédé au père
Puis l’a viré c’est un repère
Les discours sont bien policés
Et plus facile à avaler.
Sortir de l’Euro terminé
Sortie de l’Europe enterrée
Les groupes fachos bien planqués
Électrons libres muselés.
De nouveaux cadres bien formés
Bien plus jeunes et mieux armés
Pour les grands débats politiques
Et les aplombs acrobatiques !
Mieux à même de recruter
Chez les jeunes déboussolés
Par des fake news plus qu’improbables :
Plus c’est gros et plus c’est gobable !
Amabilité affichée
Grande respectabilité
Le coup est très bien préparé
Pour arriver à l’Élysée.
Mais si on gratte le vernis
En dessous ça sent le croupi
Et pas du tout le réséda
La peste brune est ancrée là !
Le grand couplet du populisme
Accouplé au clientélisme
Ratisse large et sans façon
Des gens de tous les horizons.
Le réveil sera difficile
Et je me fais beaucoup de bile
Pour l’avenir de mon pays
Laissé aux mains de ces maudits.
Il y aura des retombées
Acides et non assumées
Qui dira « J’ai voté pour eux » ?
Combien seront les courageux ?
Tout comme à la libération
Ils déclareront leur passion
Pour la France républicaine
En ravalant toute leur haine !
Péroraison :
Le RN est plus light que le FN mais tout aussi nocif.
Quand il se sera installé, il mûrira
et ils se ressembleront comme deux frères.
Si l’on n’appréhende pas cela ou si l’on passe outre
on se prépare à vivre des jours très difficiles.
Pierre Dupuis
Le poème du jour salé et iodé à souhait : " Le homard et la langouste, " de ... Rotpier
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Images du net !
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Le homard et la langouste,
Un vieil homard très belliqueux
Tout couturé de cicatrices
Dues aux visées dominatrices
D’être le seul maître des lieux.
Il se battait avec tous ceux
Qui tentaient de monter en lice
Et ses pinces dévastatrices
Les coupaient carrément en deux.
Une langouste affriolante
Ne fut pas assez vigilante
Quand un jour il lui fit la cour.
Elle refusa ses avances
Un instant il fut pris de court
Puis il agit avec violence.
Continuation :
Il l’a viola brutalement
Elle essaya de se défendre
Mais la brute put la reprendre
Se démenant comme un dément.
Il s’éloigna en claudiquant
Pour ne pas se laisser surprendre
Par un policier en scaphandre :
La hantise des délinquants !
Il la croyait tout à fait morte
Et se cacha comme un cloporte
Mais tout juste avant de mourir
Elle put graver sur le sable
Avant son ultime soupir
Ces quelques lettres incroyables.
Épilogue :
Le vieux crabe fut retrouvé
Retrouvé et ébouillanté
Une justice à la mesure
Du crime de la vieille ordure !
On lança sa carcasse aux chiens
Qui la sucèrent et au matin
Ils étaient devenus féroces
Commettant des forfaits atroces !
De peur qu’ils n’aient choppé la rage
On les piqua un vrai carnage
Tout ça pour un odieux homard
Un véritable cauchemar.
Maigrir sans s'aigrir ! Régimes alimentaires: les grands gourous, d'Australie ou non, sont sur le pont … un pont d’or !
Cette petite satyre ( pour ne pas dire cette grosse ! ) a une douzaine d’années et je pense qu’elle a encore pris de la brioche. Moi, je ne suis pas concerné, 55 Kg pour 1,70, j’ai encore pas mal de marge et je me dis que j’ai de la chance.
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Attention !
... Je balance du lourd !
Pratiquement tout le monde
se fait avoir avec les régimes !
… C’est alimentaire mon cher Watson !
Toutes les images proviennent du net !
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La dictature des régimes,
Tu as le moral à zéro,
Ton IMC est hors limite !
Sergent Garcia plus que Zorro :
toujours un œil sur la marmite !
Tu ne rentres plus dans tes jeans,
plus Maïté que Marilyne !
Jour et nuit tu traînes ton spleen
tes kilos et ta gélatine !
Là, vous êtes le pain béni
des grands charlatans des régimes,
les rois de l’embrouillamini
ceux qui surfent sur les déprimes !
Difficile d’y échapper :
la dictature est bien en place !
Comment éviter d’être happés,
comment peut-on y faire face ?
Ils ont flairé le bon filon :
médecins et filous prospèrent !
Les premiers comme les seconds
possèdent le sens des affaires !
A coup de pub et de gros sous
et de promesses d’embellie,
ils deviennent des grands gourous
… pas seulement en Australie !
Cela commence par :
« Eh ! Tu te fais du bedon,
il faudrait penser au régime !
Laisse donc tomber les lardons :
ton profil n’est plus bellissime ! »
« Tu as les fesses en chamallow
et des bourrelés à la taille !
Pour ta ligne c’est Waterloo :
maintenant tous les mecs se taillent ! »
Et là ( pas Fitzgerald ! ) :
Que tu sois fille ou bien garçon,
tu te regardes dans la glace,
plus à poil qu’un colimaçon
et là, du coup, ton sang se glace !
Tu n’avais pas fait attention
à l’aiguille de la balance,
pas de grande révolution :
la graisse a beaucoup de patience !
Mais d’un coup ça te saute aux yeux :
tu as augmenté de volume !
Ton corps est beaucoup moins gracieux :
ta sveltesse est plus que posthume !
Joli durillon de comptoir,
poignées d’amour bien préhensibles !
Tu fais bien plier le plongeoir
… heureusement qu’il est flexible !
« Mais c’est terrible ! Oh ! Quelle horreur !
J’ai le moral qui se délite !
C’est sans la moindre ombre d’erreur
une attaque de cellulite ! »
Alors :
C’est la ruée sur le clavier :
« régime » tapé sur Google !
Il y a des liens par milliers
et ça devient très casse-gueule !
Le marché doit être juteux :
sur la place il y a du monde !
Vingt mille entrées … c’est fabuleux :
la recherche est plus des fécondes !
Les noms que l’on trouve en avant
sur cette interminable liste :
docteur Cohen, docteur Dukan,
deux des éminents spécialistes !
Si l’on remonte dans le temps
on en rencontre une flopée :
belle tribu de charlatans
chantant la même mélopée !
Judy Mazel, Herman Taller :
l’un joue les fruits, l’autre les graisses !
Ma pauvre sœur de quoi t’as l’air
… dès que c’est fini tu engraisses !
Soupe pour Marguerite Dambrot :
la soupe aux choux et pas une autre !
Du coté des grands cérébraux :
le yin, le yang, vous ferez vôtres !
Groupe sanguin pour d’Amato :
chaque groupe a sa nourriture !
Et là tu maigris aussitôt
… après c’est la déconfiture !
Pour Montignac, bien dissocier
les glucides et les lipides !
Vous voyez ce n’est pas sorcier :
il sera tout plat votre bide !
Tu peux choisir les Weigt Watchers
si tu aimes les assemblées,
mais ça te coûtera plus cher :
la somme peut être doublée !
Revenons-en aux deux premiers :
Dukan, Cohen qui sont en guerre :
passages d’armes coutumiers
qui n’étonnent vraiment plus guère !
Pour Dukan c’est sans discussion :
uniquement des protéines !
C’est bien la seule solution :
il le confirme et l’entérine !
Pour Cohen, très logiquement,
ça va vers l’hypocalorique :
et là tu la sautes vraiment,
tu tournes comme une bourrique !
Mais tous régimes confondus,
quand on regarde les sondages,
on sait que les kilos perdus
reviennent vite à l’abordage !
Plus de quatre vingt dix pour cent
des gens qui croyaient au miracle,
en ont été pour leur argent
encaissé par les grands oracles !
Moralité :
Il ne faut surtout pas rêver :
maigrir sans effort est un leurre !
Il faut accepter d’en baver
un minimum et pas qu’une heure !
Si tu veux perdre des kilos,
il faut te remuer les fesses !
N’écoute pas tous ces charlots
qui font grossir leurs tiroirs caisses !
En mangeant raisonnablement
et en faisant de l’exercice,
tu peux maigrir durablement
sans être taxé de jocrisse !
Pierre Dupuis
Le court poème du jour : " Le voleur de paroles, " de ... Pierre
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Image du net ... parole !
.
Le voleur de paroles,
.
Toi qui m’épies as-tu
Conscience que tu voles
Un peu le contenu
De moi par mes paroles ?
Et tu me dis bien sûr
- Tu n’avais qu’à te taire
Et si pour toi c’est dur
Je n’en ai rien à faire !
- Je susurrais très bas
Comme on le fait en rêve
Comment savoir que toi
Tu lisais sur mes lèvres ?
Si ça reste entre nous
Ça va je te pardonne
Si tu balances tout
Il y aura maldonne !
Je te clouerai le bec
Par un moyen quelconque
Tu seras en échec
Pour revoler quiconque !
Du fond de ton caveau
Tu ne pourras plus lire
Tu n’auras que tes os
A brosser et reluire !
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Deux très anciens poèmes qui datent au moins de vingt ans ... par Pierre !
Le marginal,
Pierre Dupuis
Image du net
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Un très ancien poème ... noir !
Image du net
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La poutre et le pendu,
Pourquoi en était-il arrivé là ?
Il ne le savait plus très bien.
Pas quelque chose de précis… non.
Plutôt une accumulation de petits riens
… aux yeux des autres !
Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…
très lourd, dans la besace de la vie.
Il n’était pas pressé… non .
Il prenait son temps : méthodique,
très méthodique.
Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner
de m’ajouter un nœud, un de plus,
un… pas très catholique !
Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place
et, tranquillement, se prépara.
Avec lui même il s’accorda ;
avec le chanvre, il s’encorda.
Puis, brusquement, laissant dans son sillage
la longue ligne droite de sa vie
toujours réglée toujours en ordre
il se paya la fantaisie
de prendre le dernier virage
à fond la caisse et … à la corde !
Et moi…moi, au-dessus de lui,
à l’autre bout de lui,
je ne dis rien.
Je fais tranquillement, honnêtement,
mon travail de poutre : je tiens !
Le poème du jour : " Ludivine " de ... Rotpier
Image du net !
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Son prénom était Ludivine
Un nom de baptême encombrant
Quand on est loin d’être divine
Elle en voulait à ses parents.
De cette analyse assassine
Les gars n’en jouaient pas souvent
Depuis qu’elle avait vipérine
Bousillé un de ses amants.
Et si elle n’était pas belle
Du côté de la bagatelle
Elle valait son pesant d’or.
Quand dans son grand lit Ludivine
Mettait en avant ses trésors
Tous clamaient qu’elle était divine !
Moralité première :
Une fille a bien des atouts
Il n’y a pas que le visage
Il ne faut pas être trop sage
Et bien relever ses dessous.
Georges Brassens avait troussé
Le jupon de la pauvre Hélène
Et trouvé des jambes de reine
Curiosité n’est pas péché !
Moralité seconde :
Un prénom comme Messaline
Lui aurait convenu bien plus
Et bien rimé avec phallus
Dans toute l’aire masculine !
Sans arriver à égaler
L’impératrice aux coups tordus
Elle aurait certainement pu
S’amuser et se régaler !