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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

La fable du jour : " Le vieux crabe, la svelte crevette et le couteau, " par ... le Rotpier

6 Décembre 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie, #Poésie - humour


Crabe

Image du net !

 

 

Fable sur le sable,


Le vieux crabe, la svelte crevette et le couteau,

Un vieux crabe ventripotent
Aimait une svelte crevette
Qui tricotait mieux des gambettes
Que les filles du French Cancan !

Il l'apostropha et lui dit :
" De la plage je suis le prince
Et sache que pour toi j'en pince
Je te voudrais dans mon grand lit ! "

Il lui proposa un pont d'or
Pour qu'elle devienne sa femme
Mais elle repoussa l'infâme
Alors il songea à la mort.

 

Le malheureux broya du noir

Deux homards et trois écrevisses

Véritables songe-malices

Qui riaient de son désespoir !


Il se saisit d'un long couteau
Charrié par une grosse vague
Qui pourrait lui servir de dague
Pour étaler tous ses boyaux !

Et il se fit hara-kiri
À midi pile sur la plage
Ce fut un atroce carnage
Qui fit énormément de bruit !

La crevette passant par là
Fit " Oh ! " et se fendit la pêche
De concert avec quatre seiches
Au caractère très sournois !

 

Moralité première :


Les gambettes des filles sont
Des pièges vraiment redoutables
En vue directe ou sous les tables
Elles sont autant d'hameçons !


 

  Moralité seconde :


Quand la vie marche de travers
Que l'on soit un crabe ou un homme
On survit où on se dégomme
Au couteau ou au révolver !

 

  Moralité dernière :

 

Les seiches n'ont pas leur pareil

Pour se moquer de leurs semblables

Écrabouillez-les sur le sable

Pour qu'elles sèchent au grand soleil !


 

        Mais ...

Mon stylo à un coup de mou

Il n'a pratiquement plus d'encre

Il doit avoir chopé un cancre

Alors salut Épicétout !

 

 


                                     Le Rotpier

 

 

 

 

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Le poème du jour: " Les rêves et le temps " de ... Pierre

8 Novembre 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Les rêves et le temps

Image du net

Peut-être est-ce trop demander …

 

Les rêves et le temps,

J’avais en ces temps-là des rêves à revendre

mais je n’en vendais pas, je les gardais pour moi,

quand on a dix-sept ans on se prend pour le roi,

on les met de coté pour pouvoir les reprendre.

On se dit « j’ai le temps ! » mais on s’aperçoit vite

que l’ennemi avance avec célérité,

on a du mal à croire en cette vérité

mais l’animal est là, personne ne l’évite !

Il boulotte les ans avec grande appétence,

il ne faiblit jamais, il y met de l’ardeur,

à croire que l’on est dans son collimateur

et qu’il s’en prend à nous avec trop d’insistance !

On se restreint alors aux rêves raisonnables,

la liste se réduit comme peau de chagrin

et l’on résume tout en cinq ou six quatrains

en espérant ne pas paraître trop minable !

Quand le temps a fini son grand travail de sape,

quand on est à deux doigts de fermer son pébroc,

si l’on fixe la mort sans faire dans son froc

on aura évité l’ultime chausse-trappe !

Tout le monde bien sûr voit midi à sa porte,

je vous ouvre la mienne et ne demande rien

sauf de me souhaiter de réussir ma fin,

de voir mon dernier rêve exaucé de la sorte.

Je ne force personne à suivre mes idées,

ni même d’approuver ma façon de penser

mais le moment venu de bien les respecter

car elles sont pour moi solidement fondées.

A tous ceux qui viendront pour l’ultime visite

je demande instamment de respecter cela,

qu’ils laissent au couloir les pleurs et les blabla,

C’est ce que je souhaite et que je sollicite.

Je sais bien que cela ne sera pas facile

et bon nombre de gens ne comprendront pas tout,

c’est un dernier cadeau qui pour moi vaut le coup

alors faites-le-moi sans être trop fébrile !

                                                                             Pierre Dupuis

 

Nota : poème déjà publié en 2016 !

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Le poème du jour : " Conversation entre amis, " de ... Rotpier !

1 Novembre 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Tapis toile de jouy

 

Les images sont du net, c'est clair et net !

 

Mise en garde :

Oyez, oyez braves gens ! La moralité n'est pas le point fort de ce petit poème, j'en conviens aisément ! Mais bon, il faut bien se détendre un peu dans le monde de brutes où nous vivons !

 

Conversation entre amis,

- Dis, as-tu ouï ce que j'ai ouï ?
- Oui j'ai ouï ce que tu as ouï.
- Ah oui ? C'était vraiment un truc inouï !
- Nous avons donc tous deux bonne ouïe
C'est impeccable je m'en réjouis !


La voisine du haut a joui
C'était ça le vacarme inouï
Elle ne s'est pas évanouie
Elle est plutôt très épanouie !
- Ah oui ... Comment sais-tu ça mon ami ?
- J'ai déjà partagé son lit
Je l'avoue et plus d'une nuit
Elle a pignon sur rue à Jouy !
Les tisserands font des tapis
Exclusifs à son effigie
Avec gros plan sur son frifri !
J'en ai eu deux très grands gratuits
Parce que je m'étais bien conduit
En la défendant une nuit
Contre des gens à l'esprit réduit
Qui la traitaient de sous produit
De catin et de belle de nuit !
J'ai mis les mains dans le cambouis
Et à grands coups de parapluie
J'ai cogné ils se sont enfuis
C'est utile un pépin en buis !

Surtout quand sort de son pommeau

Une lame de long couteau

Capable de trancher d'un coup

Une tronche au niveau du cou !

C'est pratique pour la bagarre

Ces bons vieux parapluie bulgare !
 

Quand la nuit je cogne à son huis
Elle vient en chemise de nuit
M'ouvrir en me disant " Oui oui ! "
Même qu'avant-hier elle m'a dit :
" Mon plus gros client est parti
Il était tout à fait flapi
Tout flagada sur le tapis
De valeur en toile de Jouy !
Il me l'a offert aujourd'hui
Sa manufacture en produit
Pour un très riche sahraoui
Qui a découvert dans son puits
Du pétrole qui a jailli !
Si ça te dit mon cher ami
Je te négocie une nuit
Ce sera tout à fait gratuit
Pour profiter de son frifri !

Profites-en car la jolie
Va quitter la ville de Jouy
Car à trente huit ans et demi
Elle raccroche c'est fini
Son petit commerce de nuit !

Elle a su faire sa pelote

Pas de laine mais de coton

A Jouy c'est bien sûr de bon ton

Comme disaient les sans-culottes !
 

Un banquier qu'elle avait séduit
Et qui a déquillé depuis
Lui a laissé en Normandie
Une ferme avec écuries

Et des chevaux et des pouliches

Plus deux étalons très fortiches

Et du pognon pas d'incurie

Elle a tout ce qu'il faut la chérie !
 

Moi qui suis son amant de cœur
Je serais gentleman Farmer
À son service jour et nuit

Son grand pourvoyeur de secousses

Pourvu qu'elle soit tendre et douce !
Cette perspective nous réjouit !
Vive la vie et adieu Jouy !

Nous y reviendrons en vacances

Car elle possède la jouissance

D'une villa appartenant

A un très fortuné sultan.

C'était un excellent client

Qui l'a voulait pour son harem

Pour la chevaucher en tandem

Faire avec elle le grand schelem !

Elle a refusé tant et plus

Il ne lui en a pas voulu !

Il n'y vient qu'une fois par an

Il a peur en étant absent

Qu'un vassal prenne le pouvoir

Une révolution de boudoir !

On s'aimera sur les tapis

Ils sont d'orient ma foi tant pis

A la limite ils sont plus doux

Allongés ou bien genoux

C'est comme on veut … épicétout !
 

 
                                       Le Rotpier

 

Tapis d'orient

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Le poème du jour : " Passage à la fibre perturbé, " par ... Pierre

29 Octobre 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #Divers, #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Non ! Nous ne sommes pas morts, ni le Rotpier ni moi !

Juste un gros problème d’internet !

Nous revoilà, nous revoilou …

Épicétout !

 

 

Passage à la fibre perturbé,

Pour une question de débit
J'ai voulu passer à la fibre
Quel n'a pas été mon dépit
Quand on m'a dit : " Ce n'est pas libre ! *

Le fourreau sous terre est bouché
On ne peut pas passer le câble
Des racines l'ont obstrué
C'est la cause la plus probable !

Pour que l'on puisse vous brancher
Vous devez passer une gaine
En aérien ou enterré
Au revoir et à la prochaine ! "

Alors j'ai sorti les outils
Et je me suis mis à la tâche
Je me suis dit : " Allez vas-y
Et si jamais il pleut tu bâches ! "

Je me suis donc mis au boulot
Épaulé par ma dulcinée
Ce n'était pas très rigolo
Mais c'était notre destinée !

Un jour et demi de travail
Quatre vingt mètres de distance
De notre maison au portail
C'était loin d'être des vacances !

Un nouveau rendez-vous prévu
Le vendredi mais là bernique
Pas de techniciens entrevus
Imbroglio téléphonique !

Un raccordement reporté
Au milieu de l'autre semaine
Dix jours sans être connecté
On s'y fait comme dit Germaine !

Elle frôle les cent balais
Et c'est sur un poste à galène
Qu'elle suivait l'actualité
Sur les genoux de son Eugène !

En principe c'est terminé
Si vous recevez ce poème
C'est que nous serons connecté
Adieu galère adieu problèmes !

J'aurais pu être plus succinct
Pour vous raconter cette affaire
Mais mon stylo à tout blanc-seing
Pour broder et il sait y faire !

Tiens quand je parle de blanc-seing
S'impose à moi une autre image
Que j'aborderai à dessein :
Je ne suis pas toujours très sage !

                                                 Pierre

 


* Avouez qu'avec Free, c'est un comble ... encore qu'ils n'y soient pour rien !
 

Clin d'oeil (2)

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Le poème pas très moral du jour : " Ma Tata rousse, " de ... Rotpier

27 Septembre 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour


Le poème pas très moral du jour : " Ma Tata rousse, " de ... Rotpier

Image du net

 

 

Préambule :
Cette histoire n'est pas très morale, j'en conviens aisément, mais comme il s'agit de fiction je ne risque pas de retour de bâton de la part d'un de mes tontons,
 d'autant plus que je n'en connais plus de vivants.

 

Ma Tata rousse,

" Ta Tata est une vraie rousse ! "
C'est ce que m'a dit mon Tonton
En répondant à la question
Que j'avais amenée en douce.

Ça m'a filé une secousse
Je n'étais qu'un jeune garçon
Qui se renseignait à tâtons
Et qui avait un peu la frousse.

Quand les poils du menton nous poussent
On rêve la nuit de jupons
Jetés en vrac sur l'édredon
Ou dans un bois sur de la mousse !

Puis un jour j'ai vaincu ma frousse
En me glissant à croupetons
Dans la salle de bain du fond
Ou Tata baignait dans la mousse.

Je lui ai dit " Oh! Tata pouce !
Je viens vérifier que Tonton
Ne m'a pas bourré le melon
En m'affirmant que t'étais rousse ! "

 

Et voilà qu'elle se trémousse
Et sort du bain Ô quel frisson
Quand je découvre sa toison
Et que j'entends Tata qui glousse !

" Ah ! Si tu voyais ta frimousse
Approche-toi viens mon garçon
Ta face vire au vermillon
Viens voir de près je suis bien rousse !

Prends la serviette essuie la mousse
Oui comme ça soit polisson
Enlève donc ton pantalon
Je crois que quelque chose y pousse ! "

Et elle vint à ma rescousse
En m'entraînant vers le salon
Où dans le canapé profond
Elle exigea que je la trousse !

Nul besoin qu'elle se courrouce
Qu'elle utilise un aiguillon
Pour entrer dans le tourbillon
Et ce fut la grande secousse !

C'est en croquant un pamplemousse
Que j'ai affranchi mon Tonton
Il a craché son saucisson
" Oh! Dis Tonton pourquoi tu tousses ? "

Après s'être rincé la bouche
A coup de solides gorgeons
Il m'a dit " Tu vois mon garçon
Tata n'est pas Sainte-Nitouche !

Il arrive qu'elle découche
Ses gros besoins de goupillon
Me vide à fond le mousqueton :
Pour tirer il faut des cartouches !

 

Alors si c'est toi qui la trousse
Ça ne sort pas de la maison
Je vais me faire une raison
Je n'appellerais pas la rousse !

Adolescent de bonne souche
J'ai longtemps aidé mon Tonton
J'ai hérité de leur maison
Une fermette à la cambrousse.

 

Terminaison:


Depuis quand je croise une rousse
Revient à mes yeux la vision
De la prodigieuse toison
De ma Tata la belle rousse !

Toutes les nuits de lune rousse
Je reste assis sur mon balcon
À rêvasser mais la vision
De Tata la rousse s’émousse.

Les souvenirs mettent les pouces
Il faut se faire une raison
Et quand vient la morte-saison
Ils ont déjà la mort aux trousses !

                                             

                                                Rotpier

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour : " Stupéfiant ... non " de ... Rotpier

31 Août 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Poésie

 

Image du net !

 

Préambule:
Tout ce qui suit relève de la pure fiction, je n'ai aucun lien avec une quelconque organisation mais j'avoue beaucoup aimer Bob Marley. C'est mon droit le plus absolu, vous en conviendrez.

 

Stupéfiant ... non ?

Je me drogue à la poésie
Cela vaut bien d'autres folies

Je suis un poète spécial
Relevant du corps médical

Pendant que certains s'extasient
D'autre parlent d'euthanasie

Un bon coup sur le pariétal
Et c'est la morgue à l'hôpital

Qu'ils aient au moins la courtoisie
De confesser leur jalousie

Pauvres limités du bocal
Réduit à l'esprit monacal

Moi je cherche avec frénésie
Refusant toute apostasie

Un nouveau genre lexical
En évitant le cloacal

Ce serait une fantaisie
Une sorte de litanie

 

Un groupement grammatical
Absolument original

Des strophes courtes de deux vers
Prenant les prudes à revers

Un cartel un trust une entente
Une création épatante

Mais attendez mais attendez
Vous l'avez juste sous le nez

Il est là je persiste et signe
C'est le cartel de mes deux lignes !

N'allez pas appeler les flics
Ce ne serait vraiment pas chic

N'ayez pas l'âme suspicieuse
Nulle association mafieuse !

N'écoutez pas tous les crétins
Venez plutôt fumer un joint

J'en ai de bons de Jamaïque
Qui feraient danser des berniques !

Ils viennent de Montego Bay
Où se fournissait Bob Marley

Un pote à moi y traficote
De l'excellente camelote !

Marchandise garantie bio
Pas coupée par des salopiots

La qualité c'est leur marotte
Ils ne vendent pas de la crotte !

Tous ceux qui s'y sont essayés
N'ont jamais pu recommencer

Dévorés par les crocodiles
Ils faisaient moins les imbéciles !

  Terminaison :


Snifer un peu ce canular
Il sent le Pablo Escobar

Avant qu'un couteau m'égratigne
Je me tire ailleurs je m'esbigne !

Je vais continuer d'aligner
Mes vers par deux sans barguigner

Un jour l'Académie Française
M'offrira peut-être une chaise ?

Ou à défaut un strapontin
Dont je me contenterai bien

Pas d'habit vert et pas d'épée
Ma réserve serait froissée !

Je croiserai dans les couloirs
L'âme agitée de Yourcenar

Qui résonne sous la coupole
Avec des diables qui rigolent !

Poil à gratter des immortels
Bonne à sacrifier sur l'hôtel

De la sacrée misogynie
Pas de femme chez les génies !

Mais comme je n'en suis pas un
Je n'aurai pas de strapontin

Ni de tombe au Père la chaise
Je m’en fous et en suis fort aise !

                                  Le Rotpier

 

Image du net !

 

 

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" Greta la teutonne ", le poème du jour tout frais et bien mousseux de ... Rotpier !

24 Août 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Image du net !

 

Greta la teutonne,

 

Il habitait le bas du Rhin

et passait souvent la frontière

avec sa vieille bétaillère

pour voir sa cousine Angéla.

 

Elle adorait le réséda

et était très primesautière

se fichant des bonnes manières

et championne du radada !

 

Mais Angéla ne voulait pas

se mettre pour lui en guêpière

ni jouer aux chats de gouttière

qui se la jouent de haut en bas !

 

Il se la colla sous le bras

remonta dans sa bétaillère

et s’enfonça dans la Bavière

c’est là qu’il rencontra Greta.

 

Ils causèrent en charabia

ne maîtrisant pas de première

la langue de Goethe et Molière

respectiv’ ment ça va de soit !

 

D’après ce qu’elle lui expliqua

par geste en sifflant de la bière

il comprit qu’elle était fermière

et veuve depuis quelques mois.

 

Alors d’un coup il s’esclaffa

lui mimiquant que sa rombière

avait rejoint le cimetière

cela faisait un an déjà !

 

Pour sa ferme de Sélestat

il recherchait une mouquère

pas fainéante et pas du tout fière

ce qui était vraiment son cas !

 

Car il avait maté ses bras

du muscle dur et de première

du genre à tordre des barrières

coincées par le haut et le bas !

 

Et tout le reste à l’avenant

tout ce qu’il faut dans le corsage

les prémices d’un corps pas sage

à l’arrière comme à l’avant !

 

Mais surtout ne vous trompez pas

lourde mais bien proportionnée

loin de ces photos surannées :

pas du tout la grosse Bertha !

 

Un clin d’œil et tout se scella

autour d’une choppe de bière

et elle quitta la Bavière

pour la ferme de Sélestat.

 

Bientôt une fille et deux gars

naquirent sans nulle commande

une entente franco-allemande

consommée sans prêchi-prêcha !

 

Et comme ils aimaient beaucoup ça

ils se lancèrent dans la bière

une mousseuse un peu amère

qu’il appelèrent « La Bertha » !

 

Le succès fut aussitôt là

coté Bas-Rhin coté Bavière

aux grandes fêtes de la bière

ce fut le nec le plus ultra !

 

Quand à Munich elle arriva

elle s’arracha aux enchères

les preuves n’étaient plus à faire

ils avaient gagné leur  combat !

 

Et si un jour vous allez à

Munich pour boire de la bière

ne vous prenez pas la caf’ tière

la meilleure c’est la Gréta !

 

                                                      Le Rotpier

 

 

 

Image du net !

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Le poème du jour : " Évolution " ou " Comment je suis passé à autre chose " par ... Pierre

17 Août 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 


Nota :

C’est un poème autobiographique à peine enjolivé.

 

 

Le poème du jour : " Évolution " ou " Comment je suis passé à autre chose " par ... Pierre

Image du net

 

 

Évolution
ou
Comment je suis passé à autre chose


Petit je faisais du patin
Pas à glace mais à roulettes
La patinoire c'est très chouette
Mais à la campagne tintin !

Ou bien alors en plein hiver
Sur les étangs ou les marettes
Quand la glace épaisse et complète
Est bien porteuse sans impair.

J'étais bien loin d'être un champion
Je me cassais la margoulette
Plus souvent qu'à mon tour - mazette ! -
Et bien sûr pas de protections !

Des ecchymoses de partout
Heureusement rien au squelette
Quelques petites bandelettes
Du mercurochrome et c'est tout !

Pas de jérémiades - ça non ! -
Sinon confisquées les roulettes
Au placard saperlipopette
Terminé pour toi mon garçon !

Pour éviter les quolibets
Je m'entraînais seul et en douce
Les railleries ça éclabousse
et c’est difficile à gober !

Jusqu'à seize ans j'ai insisté
À ma dernière pirouette
J'ai boité bas d'une gambette
Alors là j'ai laissé tomber !

Mais comme il faut bien s'occuper
J'ai eu une intuition très nette :
« Si t'allais voir chez les nénettes
Il y a de quoi s'agripper ! »

Passer des patins aux patins
Ça roule tout seul et c'est chouette
Et ça finit en galipettes
Parfois même jusqu'au matin !


Fini les chutes et les bleus
Les pansements les bandelettes
Ça va comme sur des roulettes
Et c'est beaucoup moins dangereux !


L’équilibre est bien plus aisé

Ça part rarement en sucette

Sauf à faire un beau queue-à-tête

Dans un virage un peu serré !


J'ai conservé j'en suis certain
Ces engins dans une mallette
Cela confine au casse-tête
Je les cherche souvent en vain !

 

Un jour je vais les retrouver

Et les sortir de leur cachette

Ils ne sont pas aux oubliettes

Et j’ai besoin de leur parler !

 

Le voudront-ils ? Je ne sais pas

Est-ce la fâcherie complète

Suite à la basse entourloupette

Que je leur ai fait ici-bas ?

 

Car les objets ont leur fierté

Ne dites pas « Il perd la tête ! »

C’est juste mon coté poète

Je vous le dit en aparté.

 

                                                Pierre Dupuis

 

 

 

 

 


Nota :

C’est un poème autobiographique à peine enjolivé.

 

 

Le poème du jour : " Évolution " ou " Comment je suis passé à autre chose " par ... Pierre

Image du net

 

 

Évolution
ou
Comment je suis passé à autre chose


Petit je faisais du patin
Pas à glace mais à roulettes
La patinoire c'est très chouette
Mais à la campagne tintin !

Ou bien alors en plein hiver
Sur les étangs ou les marettes
Quand la glace épaisse et complète
Est bien porteuse sans impair.

J'étais bien loin d'être un champion
Je me cassais la margoulette
Plus souvent qu'à mon tour - mazette ! -
Et bien sûr pas de protections !

Des ecchymoses de partout
Heureusement rien au squelette
Quelques petites bandelettes
Du mercurochrome et c'est tout !

Pas de jérémiades - ça non ! -
Sinon confisquées les roulettes
Au placard saperlipopette
Terminé pour toi mon garçon !

Pour éviter les quolibets
Je m'entraînais seul et en douce
Les railleries ça éclabousse
et c’est difficile à gober !

Jusqu'à seize ans j'ai insisté
À ma dernière pirouette
J'ai boité bas d'une gambette
Alors là j'ai laissé tomber !

Mais comme il faut bien s'occuper
J'ai eu une intuition très nette :
« Si t'allais voir chez les nénettes
Il y a de quoi s'agripper ! »

Passer des patins aux patins
Ça roule tout seul et c'est chouette
Et ça finit en galipettes
Parfois même jusqu'au matin !


Fini les chutes et les bleus
Les pansements les bandelettes
Ça va comme sur des roulettes
Et c'est beaucoup moins dangereux !


L’équilibre est bien plus aisé

Ça part rarement en sucette

Sauf à faire un beau queue-à-tête

Dans un virage un peu serré !


J'ai conservé j'en suis certain
Ces engins dans une mallette
Cela confine au casse-tête
Je les cherche souvent en vain !

 

Un jour je vais les retrouver

Et les sortir de leur cachette

Ils ne sont pas aux oubliettes

Et j’ai besoin de leur parler !

 

Le voudront-ils ? Je ne sais pas

Est-ce la fâcherie complète

Suite à la basse entourloupette

Que je leur ai fait ici-bas ?

 

Car les objets ont leur fierté

Ne dites pas « Il perd la tête ! »

C’est juste mon coté poète

Je vous le dit en aparté.

 

                                                Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

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Le poème du jour, tout frais tout chaud : " Le nouveau marabout, " de ... Rotpier !

10 Août 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour


Image bidouillée par le Rotpier !

 

Le nouveau marabout,
 

Lors d'un séjour à Tombouctou
J'ai rencontré un marabout
Qui m'a appris des tas de choses
Même à travailler sous hypnose !

Il m'a dit : " Tu es vraiment doué
Tu es du genre à amadouer
N'importe qui surtout les femmes
Je vois dans ton regard la flamme !

En moins de trois ans t'as appris
À te servir de mes grigris
Tu as fait flamber mon commerce
À en tomber à la renverse !

 

Je vais partir je me fais vieux

J'ai toujours bossé de mon mieux

Maintenant un désir m'habite

Je veux devenir cénobite !

Tiens je t'offre ce beau boubou
Ce collier venant des bantous
Aussi toutes ces amulettes
Plus les poudres dans la mallette.

Ma clientèle est tout à toi
Je te confie aussi un roi
Fou amoureux d'une servante
Qu'il voudrait prendre pour amante !

 

Cela dure depuis dix ans
Et il raque toujours comptant
J'ai dans ma poche la soubrette
Qui lui distille des risettes !

Si tu veux agrandir ton fond
Tu fais comme les autres font
La magopinaciophilie
De nos jours marche à la folie !

Dans les pays développés
Il existe un très bon marché
Tout se fait par correspondance
Et le pognon entre en cadence !

Partout il y a des gogos
Je t'assure que c'est bingo
De les faire croire aux pendules
Ces gens-là sont vraiment crédules !

Et puis pour ton fameux sirop
Garanti bave de crapaud
Tu construis une big usine
Ici ou bien aux Philippines !

Les grenouilles de bénitier
Vont c'est certain se l'arracher
Elles n'iront plus à confesse
Bien trop occupées par leur fesses !

Car je connais les ingrédients
De ton sirop très tonifiant :
Que des plantes aphrodisiaques
Ticket d'entrée pour bal orgiaque !

Les curés n'en reviendront pas
Quand elles ôteront leurs bas
Et sans hésiter tout le reste
Avant même qu'ils ne protestent !

Les enfants de chœur soulagés
N'auront plus à se débiner
Ce sera une vraie première:
Ne plus surveiller leurs arrières !

 

Ils pourront rejouer au foot

Et aller dans les camps de scouts

Sous avoir peur pour la toilette

De ramasser leur savonnette !

 

Au grand congrès des marabouts
N'hésite pas à faire ton coup
Du soufflage d'anthologie
Des trois milles cinq cent bougies !

Le tout par un pet magistral
À rendre jaloux le Mistral
Ils vont t'installer sur le trône
Et tu deviendras une icône !

Les femmes te voudront au lit
Et te mettront à bout d'habits
En moins de deux dans leur folie
Et là pas question de magie!

Il te faudra bien assurer
Pas question de te défiler
Ton sirop te sera utile
Pour fortifier ton ustensile !

Tu seras le marabout blanc
Le respecté l'époustouflant
Le plus grand sorcier de l'Afrique
Une géniale pompe à fric !

Tu auras beaucoup d'ennemis
Méchants comme il n'est pas permis
Prépare tes flèches au curare
Cramponne-toi bien à la barre !

À ce prix tu deviendras vieux
Au milieu de tous les envieux
Qui viendront te lécher les bottes
Tell' ment ils auront les chochottes !

Pour survivre dans le métier
Il ne faut pas fair' de quartier
La compassion et la clémence
Sont à rayer de ta conscience !

Méfie-toi des trop bons amis
Les Brutus sont légion ici
Prends toujours soin de tes arrières
Pour perdurer dans la carrière !

C'est un adage universel
Car partout plein de demi-sels
Sont prêts à tout pour une place
Pour régner sur les populaces !

 

Regarde même au Vatican

C'est la bagarre entre les clans

C'est magouilles et chausse-trapes

Au moment d'élire le pape !

 

Je veillerai sur toi encor’

Je peux toujours jeter des sorts

Et du fin fond de ma caverne

Les réduire en vielles lanternes !

 


Quand on a au milieu du dos
Un solide et très long couteau
Les regrets ne sont plus de mise
Comme le disait la Marquise ! »

                                  

                                     Le Ropier

 

 

 

 

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" L'affaire est dans la poche " ou " L'art de ne pas prendre les vessies pour des lanternes " le poème du jour bien ciblé par ... Rotpier

3 Août 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

Préambule :

Ceux qui me connaissent ne seront pas trop étonnés du chemin tortueux que peut prendre mon esprit. Certains passent facilement du coq à l'âne, sans forcément être zoophiles, moi je peux passer du pipi à la publicité sans forcément émarger chez Havas. 

Le Ropier

 

 

L'affaire est dans la poche
Ou
L'art de ne pas prendre les vessies pour des lanternes

N'allez pas déjà vous gausser
Ou sur vos ergots vous hausser
Si je vous entretiens d'urine
Ce sujet-là je l'entérine !

J'assume de parler pipi
Youpi youpi pomme d'api
J'en entends déjà qui glapissent
Que ceux-là fuient qu'ils déguerpissent !

Si un jour ils sont confrontés
À ce problème compliqué
D'être cloué au lit mazette
Ils comprendront qu'ils étaient bêtes !

 

Ce n'est vraiment pas rigolo

Quand on vous met un long tuyau

Dans la foufoune ou la quéquette

Ce n'est vraiment pas jour de fête !

 

Sonde urinaire c'est son nom

Ce n'est pas marrant non de non

Tu fais la paire avec la poche

Sur les photos c'est plutôt moche !

 

Si tu peux un peu te lever

Il faut à tout prix l'emmener

Vous devenez inséparables

Partageant les impondérables !

 

Le jour où on peut l'enlever

Tu te sens vraiment soulagé

Mais l'épreuve n'est pas finie

La sortie est endolorie !

 

Réapprendre à faire pipi

N'est pas simple je vous le dis

Le sphincter était en vacances

Et il fait de la résistance !

 

Quand il se remet au boulot

Ce n'est pas sans quelques accros

Les reprises sont difficiles

Les sphincters sont très versatiles !

 

Si l'urètre est très irrité

Ça pique et ne veut pas passer

Tu passes de longues minutes

C'est un combat de haute lutte !

 

Et tu as envie de prier

Toi le pur et vaillant athée

" Mon dieu faites que cela coule

Je vous en prie j'ai trop les boules ! "

 

Et enfin petit à petit

Goutte à goutte il sort le pipi

Pas besoin d'aller mettre un cierge

Ou bien d'appeler la concierge !

 

Au bout d'un temps plus ou moins long

Reviennent les bonnes mictions

Ça fait du bien et ça soulage

On a enfin tourné la page !

 

 

Prolongation première :

 

Les grincheux et les pisse-froids

Diront que ce n'est pas l'endroit

Pour exposer cette expérience

Qu'importe si on a l'audience !

 

L'impact de la publicité

Dépend de l'effet déclenché

Que ce soit le choc ou le rire

C'est bingo dans la tirelire !

 

Dans la pub j'aurais fait mon trou

J'aurais été un grand gourou

Un publiciste visionnaire

Même dans la sonde urinaire !

 

Ségéla  a vendu de tout

C'était un très grand manitou

Nous aurions été des confrères

Rivaux mais révolutionnaires !

 

Nous nous serions bien chamaillés

Pour tenter d'être le premier

Celui qui aurait bouffé l'autre

Sans concession ni patenôtre !

 

Pour lequel des deux la Rolex ?

Rouler en Rolls ou en Solex ?

Ou bien aurions-nous fait la paire

Cochons-copains dans les affaires ?

 

Prolongation seconde :

 

Mais je vous laisse mes amis

J'ai un gros besoin de pipi

Je ne vous vends pas de salade

Ce n'est pas de la rigolade !

 

J'y cours car c'est vraiment urgent

Vous comprenez mes braves gens

Même la Reine d'Angleterre

A ces soucis très terre à terre !

 

 

 

Quand l’envie de pipi la prend

Elle met de coté son rang

Et se précipite aux toilettes

Quitte à chiffonner sa voilette !

 

Moralité :

Que l’on soit manant ou puissant

Nous sommes tous égaux devant

Certaines fonctions naturelles

A tout jamais intemporelles.


 

 

                                Le Rotpier

 

 

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