poesie
"Prise de position," : le poème du jour de ... Pierre
Dans la vie, il faut bien trancher un jour, on ne peut pas rester éternellement le cul entre deux chaises ou entre deux prie-Dieu.
Image du net
Prise de position,
Elle avait passé sa jeunesse
entre prières et missels,
auprès des dames patronnesses
la vie manquait un peu de sel !
Mais dans sa tête sans détresse
elle s’éloignait des autels,
il faut dire que coté fesses
commençait un bouillant appel !
Le besoin très pressant d’un homme
- s’y frotter et croquer la pomme ! -
devenait un rêve obsédant !
Elle choisit un partenaire
et franchit le Rubicon dans
… la position du missionnaire !
« Alea jacta est »
Petit clin d’œil à sa jeunesse,
un au revoir au temps des tresses !
Ce fut la seule concession
qu’elle fit à la religion
et ce ne fut que provisoire
sa fibre étant … exploratoire !
Pierre Dupuis
Image du net
Prise de position,
Elle avait passé sa jeunesse
entre prières et missels,
auprès des dames patronnesses
la vie manquait un peu de sel !
Mais dans sa tête sans détresse
elle s’éloignait des hôtels,
il faut dire que coté fesses
commençait un bouillant appel !
Le besoin très pressant d’un homme
- s’y frotter et croquer la pomme ! -
devenait un rêve obsédant !
Elle choisit un partenaire
et franchit le Rubicon dans
… la position du missionnaire !
« Alea jacta est »
Petit clin d’œil à sa jeunesse,
un au revoir au temps des tresses !
Ce fut la seule concession
qu’elle fit à la religion
et ce ne fut que provisoire
sa fibre étant … exploratoire !
Pierre Dupuis
"Tanguer, tango, Tanguy," ... un poème percutant de ... Pierre
Il faut de temps à autre mettre les points sur les "i" même si cela hérisse les poils des uns et des autres!
Image du net modifiée par moi-même
Aux parents, aux ados et aux enfants,:
L’assistanat parental est le meilleur chemin conduisant à l’assistanat tout court. La vie ne donne que ce qu’on lui arrache et ce n’est pas en restant au paddock que l’on gagne des courses !
Tanguer, tango, Tanguy,
Sans gêne et sans complexe ils sont bien agrippés
au foyer familial - Oh ! les belles sangsues ! –
à vingt cinq ou trente ans ils ne voient pas d’issue
autre que de rester, refusant de riper !
Si vous les questionnez sur leur situation,
des excuses ils en ont, au besoin ils en trouvent :
des portes qui jamais, au grand jamais ne s’ouvrent
… il fallait les pousser ? … Alors là où va-t-on !
Ce sont les mêmes qui n’ont jamais rien fichu,
pas touché un balai ou rangé une chambre
ou seulement deux fois de janvier à décembre,
des musclés de la langue indolents absolus !
La plupart de ceux-là ont un poil dans la main
mais il faut reconnaître et c’est à leur décharge
que ce sont les parents qui les ayant en charge
ne les ont pas formés pours les durs lendemains !
Le cocon familial, quand il est trop douillet,
est une machine à fabriquer la paresse,
on attend tout de lui sans se bouger les fesses
et le poil dans la main commence à bien pousser !
Ne nous y trompons pas - pas de salamalecs ! -
la mini société que forme la famille
doit suivre un règlement - et pas de pacotille ! -
chaque membre à son rôle ou l’on va vers l’échec !
Chacun à son niveau doit avoir son travail,
si ce n’est pas le cas l’assistanat s’installe,
c’est une condition qui est fondamentale :
aux parents de tenir ferme le gouvernail !
Aux Ados, futurs adultes :
Sous peine de finir en assisté social
dans l’incapacité d’être enfin autonome
tout en revendiquant « Je ne suis plus un môme ! »
il faut se secouer très vite c’est crucial !
Les diplômes c’est bien mais ça ne suffit pas,
avoir la niaque en plus c’est ce qui fait la gagne,
la société n’est pas un pays de cocagne
il faut se prendre en main et le tout sans sherpa !
Arrêtez de passer du temps sur les écrans,
ces engins fabriquant des troupeaux de zombies
désociabilisés, bouffés par l’apathie
et aussi motivés que des pantins errants !
Vous avez l’illusion qu’en étant connecté
vous partagez beaucoup mais ce n’est qu’un mirage,
vous êtes seuls en fait, même plus d’entourage
et vous vous retrouvez du coup déconnecté !
Si vous ne voulez pas un jour être groggy
par une rebuffade infime de la vie,
ne vous réfugiez pas à la moindre avarie
derrière vos parents : ne soyez pas Tanguy !
Père grand père et prof, je connais la question,
j’ai étudié cela sous toutes les coutures,
encore plus qu’avant la vie va être dure :
une raison de plus pour vous bouger le fion !
Conclusion :
Voila c’est dit c’est fait, c’est un peu percutant,
mais le danger est là, la menace est réelle,
on ne peut pas toujours faire dans la dentelle
surtout que dans le cas l’enjeu est important !
Le poème du jour: "Les baveux" de ... Pierre
Préambule :
Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irait comme un gant !
Le proverbe de circonstance :
Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.
Image du net
Les baveux,
Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu
Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe
Multiplié par deux dans le vers et le verbe
Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !
Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,
Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,
Au niveau du cancan ça frôle le superbe :
De futile au départ cela devient douteux !
Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,
Les langues comme fouet montent la mayonnaise :
L’amalgame devient vraiment diffamateur.
Je dénonce cela - je sais c’est casse-gueule ! -
pour une fois c’est moi qui serais délateur :
« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »
Epilogue :
Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe
Pour ne pas déraper comme les sus cités,
Mais je ne doute pas que je vais susciter
Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !
Préambule :
Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irai comme un gant !
Le proverbe de circonstance :
Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.
Image du net
Les baveux,
Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu
Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe
Multiplié par deux dans le vers et le verbe
Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !
Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,
Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,
Au niveau du cancan ça frôle le superbe :
De futile au départ cela devient douteux !
Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,
Les langues comme fouet montent la mayonnaise :
L’amalgame devient vraiment diffamateur.
Je dénonce cela - je sais c’est casse-gueule ! -
pour une fois c’est moi qui serais délateur :
« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »
Epilogue :
Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe
Pour ne pas déraper comme les sus cités,
Mais je ne doute pas que je vais susciter
Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !
Grand angle sur le poème du jour : " Objectif : photos ! " de ... Pierre
.
Attention les amoureux ! En vacances, soyez discrets !
Ne bougez plus ......... clic clac !
Photo de Jean-François Simon
Objectif : photos !
Allez-y les mouflons ,
allez-y les linottes
Faites de jolis bonds,
lancez de belles notes !
Nous sommes à l’affût,
en ordre de bataille,
les diaphragmes tendus
et quelque soit la taille !
Protégés du soleil
nos objectifs espionnent,
tous les sens en éveil :
que la photo soit bonne !
Et vous les amoureux,
trouvez bonne cachette,
un cliché sulfureux
peut faire une manchette !
A moins qu’une photo
jamais ne vous dérange,
pour la bête à deux dos :
préférez une grange !
La légende du jour : "La sulfureuse légende de Verneiges" de ... Rotpier !
Localisation dans la Creuse
Localisation plus précise avec le nom de la petite rivière: la Verneigette
( Propice à un joli contrepet ... qui m'est venu spontanément ! )
Image du net
A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.
La sulfureuse légende de Verneiges
ou
Les propriétés cachées de la Verneigette
J’ai la faculté de percer
les anciens secrets des campagnes,
des bords de mer et des montagnes :
je me suis longtemps exercé.
Vous allez peut-être tiquer
mais il n’y a pas de mensonge,
tout cela relève du songe
… un songe assez alambiqué !
Il y a longtemps de cela
dans un village de la Creuse
une légende sulfureuse
se fabriqua et s’installa.
Il y avait une maison
où vivait une vieille femme
que l’on aurait jetée aux flammes
sans la moindre des oraisons !
Toutes les femmes alentour
médisaient d’elle après la messe,
sur les marchés et les kermesses
tenant de venimeux discours !
Accusée de jeter des sorts
alors qu’elle était guérisseuse
d’une maladie dite honteuse
qui s’attrapent lors des rapports.
C’était un modeste logis
à deux pas de la Verneigette,
petite rivière sujette
à sortir parfois de son lit.
Son eau claire avait le pouvoir
de soigner la blennorragie,
une très sale maladie
que l’on chope sans le savoir !
Bien d’autres noms lui sont donnés :
chaude lance, pécole ou chtouille,
mais c’est la même qui gratouille
tous ceux qui se font couillonner !
( Pour ménager les puritains
j’ai choisi une rime en « ouille »
sans « C » pour éviter la brouille :
je suis un sage c’est certain ! )
La vieille gardait le secret
car il assurait sa pitance,
tous ses moyens de subsistance
et aussi ses dons aux pauvrets.
Des bourgeois venaient de fort loin,
même des gens de la noblesse,
ce qui prouve que pour les fesses
les barrières n’existent point !
Et pour eux c’était le prix fort
leurs bourses étaient bien garnies
… pas celles là ! Je vous en prie !
Vous allez me causer grand tort !
Pour les pauvres c’était gratuit
ou alors quelques victuailles,
un lapin ou une volaille
ou tout simplement un merci !
Et la vieille ne chômait pas :
souvent il y avait la queue !
Ils avaient tous une peur bleue
de devenir tout raplapla !
Un rituel très bien rôdé :
dans une très grande cuvette
remplie d’eau de la Verneigette
le gars plongeait tout le paquet !
Avec le sablier en main
- surtout pas plus de trois minutes ! -
au son d’une petite flûte
la panoplie prenait son bain !
Ensuite essuyage au plumeau
accompagné d’une formule
que je vous livre sans scrupule :
je sais que vous n’en direz mot !
« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,
soigne celui qui a fauté,
qui par malheur s’est trop frotté
à une fille peu proprette !
Car :
« Trempette dans la Verneigette :
quand on ressort la - - - - - - - - - - - - ! »
( Deux consonnes à permuter
pour compléter ce bel adage
qui glissé dans un bavardage
déclenche un fou rire assuré !
Je vous laisse le déchiffrer,
c’est un contrepet très facile,
il n’est peut-être pas gracile
mais pas non plus des plus soufrés !
Très en avance sur son temps
elle avait, sans effronterie,
l’art de la contrepèterie
qui est souvent très percutant ! )
Vous avez tous les éléments
pour soigner une bonne chtouille
et si un copain se gratouille
aidez-le naturellement !
Une vigoureuse ablution
et c’est reparti de plus belle,
la médecine naturelle
est une bonne solution !
Pourquoi ne pas aller plus loin ?
Pensons à l’essor de la Creuse,
une bonne idée ça se creuse
et ça se peaufine avec soin !
Il se pourrait bien, pourquoi pas,
que les propriétés thermales
de la rivière sur les mâles
soient supérieures au Viagra ?
Verneiges-les-Bains sonne bien,
c’est un nom qui coule de source,
de quoi arrondir bien des bourses :
c’est l’avenir c’est certain !
Si jamais l’affaire se fait
n’oubliez pas mon pourcentage,
ce n’est pas du tout un chantage
mais j’ai horreur d’être refait !
J’avais un aïeul à Evaux
qui s’est fait avoir de première :
c’est lui qui a mis en lumière
les propriétés de ses eaux !
Il pensait se les faire en or
mais il était bien trop crédule
et fut la cible de crapules
qui l’ont roulé sans un remords !
Pour avoir l’exclusivité
de cette affaire très juteuse
- un nouvel élan pour la Creuse ! -
contactez-moi sans hésiter !
Pour l’heure je m’en vais tester
les données de mon hypothèse
et si j’en ressors très à l’aise
il sera temps de négocier !
Rotpier
Image du net
Image du net
A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.
La sulfureuse légende de Verneiges
ou
Les propriétés cachées de la Verneigette
J’ai la faculté de percer
les anciens secrets des campagnes,
des bords de mer et des montagnes :
je me suis longtemps exercé.
Vous allez peut-être tiquer
mais il n’y a pas de mensonge,
tout cela relève du songe
… un songe assez alambiqué !
Il y a longtemps de cela
dans un village de la Creuse
une légende sulfureuse
se fabriqua et s’installa.
Il y avait une maison
où vivait une vieille femme
que l’on aurait jetée aux flammes
sans la moindre des oraisons !
Toutes les femmes alentour
médisaient d’elle après la messe,
sur les marchés et les kermesses
tenant de venimeux discours !
Accusée de jeter des sorts
alors qu’elle était guérisseuse
d’une maladie dite honteuse
qui s’attrapent lors des rapports.
C’était un modeste logis
à deux pas de la Verneigette,
petite rivière sujette
à sortir parfois de son lit.
Son eau claire avait le pouvoir
de soigner la blennorragie,
une très sale maladie
que l’on chope sans le savoir !
Bien d’autres noms lui sont donnés :
chaude lance, pécole ou chtouille,
mais c’est la même qui gratouille
tous ceux qui se font couillonner !
( Pour ménager les puritains
j’ai choisi une rime en « ouille »
sans « C » pour éviter la brouille :
je suis un sage c’est certain ! )
La vieille gardait le secret
car il assurait sa pitance,
tous ses moyens de subsistance
et aussi ses dons aux pauvrets.
Des bourgeois venaient de fort loin,
même des gens de la noblesse,
ce qui prouve que pour les fesses
les barrières n’existent point !
Et pour eux c’était le prix fort
leurs bourses étaient bien garnies
… pas celles là ! Je vous en prie !
Vous allez me causer grand tort !
Pour les pauvres c’était gratuit
ou alors quelques victuailles,
un lapin ou une volaille
ou tout simplement un merci !
Et la vieille ne chômait pas :
souvent il y avait la queue !
Ils avaient tous une peur bleue
de devenir tout raplapla !
Un rituel très bien rôdé :
dans une très grande cuvette
remplie d’eau de la Verneigette
le gars plongeait tout le paquet !
Avec le sablier en main
- surtout pas plus de trois minutes ! -
au son d’une petite flûte
la panoplie prenait son bain !
Ensuite essuyage au plumeau
accompagné d’une formule
que je vous livre sans scrupule :
je sais que vous n’en direz mot !
« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,
soigne celui qui a fauté,
qui par malheur s’est trop frotté
à une fille peu proprette !
Car :
« Trempette dans la Verneigette :
quand on ressort la - - - - - - - - - - - - ! »
( Deux consonnes à permuter
pour compléter ce bel adage
qui glissé dans un bavardage
déclenche un fou rire assuré !
Je vous laisse le déchiffrer,
c’est un contrepet très facile,
il n’est peut-être pas gracile
mais pas non plus des plus soufrés !
Très en avance sur son temps
elle avait, sans effronterie,
l’art de la contrepèterie
qui est souvent très percutant ! )
Vous avez tous les éléments
pour soigner une bonne chtouille
et si un copain se gratouille
aidez-le naturellement !
Une vigoureuse ablution
et c’est reparti de plus belle,
la médecine naturelle
est une bonne solution !
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
Un poème de 2007 déjà publié ...
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis
Prendre son pied ... sans scandale ! Le poème du jour : "Scandale sur le sable !" de ... Rotpier
Ça sent bon le sable chaud mais ... sans légionnaire !
Photo de Marie Lecorre
Scandale sur le sable !
Qui donc a pu - c’est un scandale ! -
abandonner ces deux sandales ?
Cela me fait bien mal au cœur,
sans être un vrai enfant de chœur !
Je veux la vérité totale,
même lourde comme tantale !
Est-ce une fille ou un garçon
qui s’est conduit de cett’ façon !
Au plein soleil, elles exhalent
une tristess’ des plus causales !
C’est mon honneur, c’est mon devoir :
je veux absolument savoir !
Je ne pars pas et je m’installe :
ma décision est capitale !
… Ça bouge à coté du buisson
… Ça s’agite et … voilà le son !
Voila … je sais ! C’est de la balle !
La vérité … je la déballe :
Joli bouquet de pieds à poil,
prenant leur pied : ça c’est au poil !
Il n’y aura pas de scandale :
elle reviendra prendr’ ses sandales !
Toute contente en fredonnant
un petit air en ronronnant !
Mais … et si je me faisais… fleuriste ?
C’est une idée monumentale !
Sûr ! Demain… c’est moi qui l’emballe !
Sur la dune ou au bout du quai,
bibi dressera le bouquet !
Rotpier
Ça sent bon le sable chaud mais ... sans légionnaire !
Photo de Marie Lecorre
Scandale sur le sable !
Qui donc a pu - c’est un scandale ! -
abandonner ces deux sandales ?
Cela me fait bien mal au cœur,
sans être un vrai enfant de chœur !
Je veux la vérité totale,
même lourde comme tantale !
Est-ce une fille ou un garçon
qui s’est conduit de cett’ façon !
Au plein soleil, elles exhalent
une tristess’ des plus causales !
C’est mon honneur, c’est mon devoir :
je veux absolument savoir !
Je ne pars pas et je m’installe :
ma décision est capitale !
… Ça bouge à coté du buisson
… Ça s’agite et … voilà le son !
Voila … je sais ! C’est de la balle !
La vérité … je la déballe :
Joli bouquet de pieds à poil,
prenant leur pied : ça c’est au poil !
Il n’y aura pas de scandale :
elle reviendra prendr’ ses sandales !
Toute contente en fredonnant
un petit air en ronronnant !
Mais … et si je me faisais… fleuriste ?
C’est une idée monumentale !
Sûr ! Demain… c’est moi qui l’emballe !
Sur la dune ou au bout du quai,
bibi dressera le bouquet !
Rotpier
"Être philosophe," : le sonnet du jour augmenté de ... Pierre
Préambule : Les différentes définitions de « philosophe » :
◆Personne qui étudie la philosophie; spécialiste de philosophe.
◆Penseur qui élabore un système de pensée, une doctrine philosophique. Philosophe idéaliste, matérialiste.
◆Personne qui pratique la sagesse.
Dans ce sonnet, je ne m’intéresse qu’au dernier cas mais si les deux premiers se révélaient ne pas l’être lors de l’ultime épreuve, je pense que l’épithète de faussaire leur irait comme un gant. Encore … encore qu’il y ait des marchands de grandeur d’âme qui n’ont pas un seul échantillon sur eux !
Être philosophe,
La philosophie est un don,
Elle est en soi, elle est innée,
Elle est un feu de cheminée
Qui toujours produit des brandons.
Ni au clou ni à l’abandon
Elle croit au fil des années,
Enrichie et bien déclinée
Jamais elle ne fait faux bond.
C’est quand vient le bout de la route
Que l’on peut lever tous les doutes :
Notre habit est-il sans accroc ?
Quand on fait face à la camarde
Sans peur ni supplique geignardes :
On échappe au statut d’escroc !
Epilogue :
Fasse que je n’en sois pas un
Quand je serais devant la Parque,
Quand elle me dira « Embarque,
Ici tu ne sers plus à rien ! »
Pierre Dupuis
Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !
Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !
Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !
Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse:
Marguerite était effeuilleuse !
.
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
.
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
.
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Voici donc la suite :
Hécatombe,
Les vieux tombaient comme des mouches
Victimes de lourds infarctus,
Les yeux révulsés et la bouche
Figée dans un dernier rictus !
Et n’étant point sainte nitouche
Elle soutenait mordicus
Qu’il aurait fallu qu’elle touche
Une prime pour chaque gus !
Tous les régimes de retraite
Auraient du lui signer des traites
Pour l’équilibre des bilans !
En exhibant son pédoncule
Elle régulait les croulants
Mieux qu’une bonne canicule !
xxxxxxxxxxxxx
.
Moralité des trois sonnets :
Des bataillons de Marguerite
envoyés partout chez les vieux,
voila qui aurait le mérite
de réguler les choses au mieux !
Le paradis avant la lettre,
le nirvana sans avatar,
l’éden avant de disparaître,
le Brama-Loke sans pétard !
… Hormis celui de Marguerite
plus concret qu’une religion,
à toucher dans un dernier rite
avant l’ultime convulsion !
Dans un souci égalitaire
moult bataillons d’effeuilleurs :
hors de question que les mémères
partent sans toucher au bonheur !
Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
A vous de le dire … et pis c’est tout !
Rotpier …( de nez à la morale ! )
Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !
Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !
Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse:
Marguerite était effeuilleuse !
.
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
.
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
.
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Voici donc la suite :
Hécatombe,
Les vieux tombaient comme des mouches
Victimes de lourds infarctus,
Les yeux révulsés et la bouche
Figée dans un dernier rictus !
Et n’étant point sainte nitouche
Elle soutenait mordicus
Qu’il aurait fallu qu’elle touche
Une prime pour chaque gus !
Tous les régimes de retraite
Auraient du lui signer des traites
Pour l’équilibre des bilans !
En exhibant son pédoncule
Elle régulait les croulants
Mieux qu’une bonne canicule !
xxxxxxxxxxxxx
.
Moralité des trois sonnets :
Des bataillons de Marguerite
envoyés partout chez les vieux,
voila qui aurait le mérite
de réguler les choses au mieux !
Le paradis avant la lettre,
le nirvana sans avatar,
l’éden avant de disparaître,
le Brama-Loke sans pétard !
… Hormis celui de Marguerite
plus concret qu’une religion,
à toucher dans un dernier rite
avant l’ultime convulsion !
Dans un souci égalitaire
moult bataillons d’effeuilleurs :
hors de question que les mémères
partent sans toucher au bonheur !
Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
A vous de le dire … et pis c’est tout !
Rotpier …( de nez à la morale ! )
"A Guy Môquet " un poème de Pierre en hommage à un grand jeune homme.
Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet
Image du net
A Guy Môquet,
Je suis allé dans la carrière
où avec tes vingt-six amis
vous avez chanté la dernière
Marseillaise au nez des nazis.
Vous êtes tombés sous les balles
de ces ignobles assassins
à la volonté animale
de faire souffrir à dessein.
Vous étiez les vint-sept otages
désignés arbitrairement
pour venger sur un coup de rage
la mort d’un de leurs commandants.
Vous aviez déjà connaissance
des méthodes de vos bourreaux
pour juguler la résistance
de ceux qui étaient des héros.
Vous en étiez déjà les frères
arrêtés et puis internés
dans des conditions arbitraires,
pris sur le fait ou dénoncés.
L’emploi des lettres anonymes
en ces temps-là était courant,
moyen avec risques minimes
d’éliminer des tas de gens.
Domaine réservé aux lâches
où l’on dénonce son voisin
pour des rancœurs que l’on remâche
depuis des temps parfois lointains.
Un concurrent ou bien encore
un rival de cœur ou d’argent
et tant pis si l’on collabore :
l’anonymat rend transparent !
La vie dans les camps était dure
et à Choizel pas d’exception,
les barbelés et les clôtures
rendaient ardues les évasions.
Les collabos et la milice,
les cloportes et les salauds
s’étaient ligués et mis en lice
pour vous mener droit aux poteaux.
Un gouvernement à la botte
avec des serviteurs zélés
qui avec les SS fricotent
sans même être manipulés !
Au Mont Valérien et à Nantes
d’autres pour la même raison
ont subi l’inique et sanglante
fin au poteau d’exécution.
Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,
tu avais rejoins tous ceux qui
se battaient sans être économes
dans les réseaux ou les maquis.
En entrant dans la résistance
malgré les risques encourus
tu as rendu gloire à la France
par ton courage et ta vertu.
Ta poignante lettre à ta mère
et le message à tes amis
prouve que devant l’adversaire
tu fus toujours un insoumis.
Exemple parmi les exemples,
malgré ta jeunesse tu as
montré ton courage et ta trempe
en écrivant ces lignes-là.
Des lignes qui tirent des larmes
quand on s’en empreigne vraiment,
des lignes devant servir d'armes
contre tout recommencement.
Si par malheur la barbarie
revenait un jour dans nos murs
par le fait de quelque incurie
envers les droits venus d’obscurs,
Il faudrait que pour la patrie
des « Guy Môquet » aux souffles purs
se lèvent vivement et crient :
« Tous au combat pour le futur ! »
« Que ma mort serve à quelque chose »
c'est ta dernière volonté :
soyons et restons en osmose
avec ta soif de liberté !
Pierre Dupuis
Image du net
Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet
Image du net
A Guy Môquet,
Je suis allé dans la carrière
où avec tes vingt-six amis
vous avez chanté la dernière
Marseillaise au nez des nazis.
Vous êtes tombés sous les balles
de ces ignobles assassins
à la volonté animale
de faire souffrir à dessein.
Vous étiez les vint-huit otages
désignés arbitrairement
pour venger sur un coup de rage
la mort d’un de leurs commandants.
Vous aviez déjà connaissance
des méthodes de vos bourreaux
pour juguler la résistance
de ceux qui étaient des héros.
Vous en étiez déjà les frères
arrêtés et puis internés
dans des conditions arbitraires,
pris sur le fait ou dénoncés.
L’emploi des lettres anonymes
en ces temps-là était courant,
moyen avec risques minimes
d’éliminer des tas de gens.
Domaine réservé aux lâches
où l’on dénonce son voisin
pour des rancœurs que l’on remâche
depuis des temps parfois lointains.
Un concurrent ou bien encore
un rival de cœur ou d’argent
et tant pis si l’on collabore :
l’anonymat rend transparent !
La vie dans les camps était dure
et à Choizel pas d’exception,
les barbelés et les clôtures
rendaient ardues les évasions.
Les collabos et la milice,
les cloportes et les salauds
s’étaient ligués et mis en lice
pour vous mener droit aux poteaux.
Un gouvernement à la botte
avec des serviteurs zélés
qui avec les SS fricotent
sans même être manipulés !
Au Mont Valérien et à Nantes
d’autres pour la même raison
ont subi l’inique et sanglante
fin au poteau d’exécution.
Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,
tu avais rejoins tous ceux qui
se battaient sans être économes
dans les réseaux ou les maquis.
En entrant dans la résistance
malgré les risques encourus
tu as rendu gloire à la France
par ton courage et ta vertu.
Ta poignante lettre à ta mère
et le message à tes amis
prouve que devant l’adversaire
tu fus toujours un insoumis.
Exemple parmi les exemples,
malgré ta jeunesse tu as
montré ton courage et ta trempe
en écrivant ces lignes-là.
Tes lignes qui tirent des larmes
quand on s’en empreigne vraiment
doivent être pour nous des armes
contre tout recommencement.
Si par malheur la barbarie
revenait un jour dans nos murs
par le fait de quelque incurie
envers les droits venus d’obscurs,
Il faudrait que pour la patrie
des « Guy Môquet » aux souffles purs
se lèvent vivement et crient :
« Tous au combat pour le futur ! »
« Que ma mort serve à quelque chose » :
une dernière volonté
qui serait alors en osmose
avec ta soif de liberté !
Pierre Dupuis
Image du net