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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : "Le dos au mur" ou "Le mauvais coucheur" de ... Pierre + ce blog a eu 9 ans samedi dernier !

26 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Mur 2

 

Image du net !

 

 

Le dos au mur

ou

Le mauvais coucheur,

Je ne suis pas un bon coucheur,

Ma réputation est mauvaise,

Je ramène toujours ma fraise

On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »

Je m’en bas l’œil que ça fait peur !

Pour dénigrer je suis balaise,

Peu d’autres sont aussi à l’aise :

J’ai des envieux dans le secteur !

Un jour j’aurais le dos au mur,

J’y serais acculé c’est sûr 

Par la vindicte populaire !

Mais plus besoin d’être aux aguets,

De me garder de mes arrières

Contre un quelconque foutriquet !

 

                               Pierre Dupuis

 

 

Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !

… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …

 

La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.

 

Le marginal,

Je ne ressemble pas au commun des mortels,

Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !

A cette société plus rien ne me relie,

Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.

Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,

D'un quelconque système et en bloc je renie,

Le fait de me lier à toute troupe unie:

Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !

Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne

Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "

Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,

Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?

Pour imiter la foule afin d'y ressembler,

Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?

                                                          Pierre Dupuis

 

 

photo pour le marginal

Image du net

 

Mur 2

 

Image du net !

 

 

Le dos au mur

ou

Le mauvais coucheur,

Je ne suis pas un bon coucheur,

Ma réputation est mauvaise,

Je ramène toujours ma fraise

On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »

Je m’en bas l’œil que ça fait peur !

Pour dénigrer je suis balaise,

Peu d’autres sont aussi à l’aise :

J’ai des envieux dans le secteur !

Un jour j’aurais le dos au mur,

J’y serais acculé c’est sûr 

Par la vindicte populaire !

Mais plus besoin d’être aux aguets,

De me garder de mes arrières

Contre un quelconque foutriquet !*

 

                               Pierre Dupuis

 

 

Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !

… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …

Nota : Le transfert de mon blog MSN vers WordPress s'est mal passé et j'ai perdu 4 années d'articles, c'est pour cela qu'il ne remonte qu'à juillet 2010 sur cette version !

 

 

La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.

 

Le marginal,

Je ne ressemble pas au commun des mortels,

Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !

A cette société plus rien ne me relie,

Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.

Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,

D'un quelconque système et en bloc je renie,

Le fait de me lier à toute troupe unie:

Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !

Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne

Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "

Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,

Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?

Pour imiter la foule afin d'y ressembler,

Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?

                                                          Pierre Dupuis

 

 

photo pour le marginal

Image du net

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Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre

18 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

La pie de Claude Monet

 

"La pie" tableau de claude Monet

Image du net

 

 

Petit broderie poétique autour du tableau

de Claude Monet : « La pie ».

Un sonnet pour Monet … mais pas que !

            Liminaire :

Elle est un peu comme une intruse

Sur cette toile où le frimas

A posé de façon diffuse

Son empreinte en très grand format.

Pourtant la couleur de ses plumes,

moitié neige, moitié charbon,

lui donne un merveilleux costume

qui fait qu’elle est au diapason !

La pie,

La curieuse est là qui observe

L’homme qui manie les pinceaux,

Elle sera sur le tableau,

Peut-être accroché à l’auberge ?

L’artiste n’a vraiment pas chaud,

Le froid est là qui le submerge,

Ses doigts sont raides comme verge

Avant de passer à l’assaut !

Chaque jour pour lui elle pose,

Même si le froid l’ankylose

C’est un rôle très passionnant !

Dans ce travail hors conformisme

On sent déjà poindre un tournant :

L’amorce de l’impressionnisme !

xxxxxxxxxxx

D’abord refusée au salon*

Pour être trop avant-gardiste,

Cette toile montre le long

Chemin qu’empruntaient les artistes !

Certains mourraient avant d’avoir

Une  quelconque renommée,

Finissant dans le désespoir,

Avec la raison entamée.

Là où Monet a réussit

D’autres n’ont pas eu cette chance :

L’époque des peintres maudits

Disparus dans l’indifférence !

Van Gogh ou Modigliani

Sont morts avant d’être célèbres :

Une fin en catimini,

Ténèbres avant les ténèbres.

                    Pierre Dupuis

 

             * Celui de 1869.

 

 Lien :           http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1

La pie de Claude Monet

 

"La pie" tableau de claude Monet

Image du net

 

Petit broderie poétique autour du tableau

de Claude Monet : « La pie ».

Un sonnet pour Monet … mais pas que !

            Liminaire :

Elle est un peu comme une intruse

Sur cette toile où le frimas

A posé de façon diffuse

Son empreinte en très grand format.

Pourtant la couleur de ses plumes,

moitié neige, moitié charbon,

lui donne un merveilleux costume

qui fait qu’elle est au diapason !

La pie,

La curieuse est là qui observe

L’homme qui manie les pinceaux,

Elle sera sur le tableau,

Peut-être accroché à l’auberge ?

L’artiste n’a vraiment pas chaud,

Le froid est là qui le submerge,

Ses doigts sont raides comme verge

Avant de passer à l’assaut !

Chaque jour pour lui elle pose,

Même si le froid l’ankylose

C’est un rôle très passionnant !

Dans ce travail hors conformisme

On sent déjà poindre un tournant :

L’amorce de l’impressionnisme !

xxxxxxxxxxx

D’abord refusée au salon*

Pour être trop avant-gardiste,

Cette toile montre le long

Chemin qu’empruntaient les artistes !

Certains mourraient avant d’avoir

Une  quelconque renommée,

Finissant dans le désespoir,

Avec la raison entamée.

Là où Monet a réussit

D’autres n’ont pas eu cette chance :

L’époque des peintres maudits

Disparus dans l’indifférence !

Van Gogh ou Modigliani

Sont morts avant d’être célèbres :

Une fin en catimini,

Ténèbres avant les ténèbres.

                    Pierre Dupuis

 

 

             * Celui de 1869.

 Lien :              http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1

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Festival de Cannes, le poème du jour: "Festival de cannes à Cannes," ... de ... Rotpier !

14 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

On y va ?

Je recroisette les doigts !

Aurais-je une palme ?

Image du net

Festival de cannes à Cannes,

g

Sur le grand tapis rouge

une longue ascension

et des fesses qui bougent :

fais gaffe à ta tension !

b

Corps sculptés à la gouge

des totems ! … Attention !

Des milliers de peaux-rouges

sont en adoration !

b

Robes longues ou courtes :

on devine ou l’on voit !

Ça prolonge ou écourte

b

… ça s’écarte parfois !

Gambettes en arcanes :

vrai festival de cannes !

v

Image du net
 
 
 

Quand même plus joli que celui d'en dessous !

 

Festival de Cannes

 

 

Rotpier

Toujours aussi sonnet le Rotpier !

 

Déjà publié mais enrichi: de nos jours, en s'enrichit comme on peut ! 

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Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !

6 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Vous avez tué, torturé, violé,

volé, mais vous vous êtes confessés :

allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !

Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,

vous serez sanctifiés !

 
 
 

Sur une superbe photo de Marie Lecorre :

Confession peu banale

d’un vieux … confessionnal !

Si je suis tout en bois,

je ne suis pas de bois !

Je vous dirais ma foi

que j’ai perdu la foi !

Abritant en confesses

de drôles de bougresses

oscillant en souplesse

entre messes et fesses :

J’ai fini - je le dis ! -

par être très instruit

sur les grands interdits

touchant au bigoudi !

Ah ! j’en ai vu passer

quelques uns de curés !

Célibat enduré

ou bien lit partagé !

Dame de compagnie,

simple bonne ou amie ?

carrément bonne amie,

dans le lit endormie !

Presbytère occupé

par rejetons d’abbé :

pas généralité

… pas non plus rareté !

Des bouffeuses d’hosties

hantant les sacristies,

oeillades garanties

pour de fines parties !

« Mon mari est absent

pour un travail pressant :

le lit est bien trop grand

et je m’ennuie dedans ! »

Et voilà - rebelote ! -

l’ aquicheus’ de calotte

mini jup’ ras de motte

avec ou sans culotte !

Mais les péchés de cœur

sont pour moi des liqueurs

quand j’entends les horreurs

de certains dits - d’honneur ! -

Le cul a ses faiblesses

et quand les mains caressent

d’un peu trop près les tresses

ça glisse vite aux fesses !

De tout ça j’en rigole :

ce n’est que gaudriole !

Ce qui vraiment m’affole

c’est les types qui violent !

Venez tous les pécheurs !

Venez tous les tricheurs

Venez les débaucheurs

et aussi les violeurs !

Venez en ribambelle,

la repentance est belle !

Quelques soient les gamelles :

virginité nouvelle !

Venez tous les banquiers,

tous les grands financiers,

les plumeurs d’ouvriers :

vous serez pardonnés !

Venez les politiques,

c’est le coté pratique :

promesses mirifiques

et … pas d’autocritique !

Venez les malfaiteurs,

venez les dictateurs,

tous les exécuteurs,

les bourreaux, les tueurs !

Venez en ribambelle

la repentance est belle !

Deux sous dans la coupelle

et la vie éternelle !

Deux pater, trois avé

« merci Monsieur l’ curé,

ça va mieux vous savez

depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

Allez, à la prochaine,

ma croyance est certaine,

je viendrai en neuvaine :

c’est vraiment une aubaine ! »

Et moi tous ces aveux

me rendent cafardeux

et plus d’un jour sur deux

je me foutrais le feu !

Les flammes seraient belles,

terminé les chapelles,

les vieilles, les nouvelles

qui poussent en kyrielles !

Toutes les religions

accordent le pardon

sur simple invocation

et repentir bidon !

Halte à l’hypocrisie !

Halte aux fautes blanchies !

A bas les homélies

et autres conneries !

Je voudrais m’immoler

pour que le monde entier

arrête de prier

des dieux tous inventés !

Pour certains bien pratique

pour asseoir leurs boutiques

qu’elles soient politiques

ou des plus mercatiques !

Les sermons orientés,

les versets détournés,

les peuples abusés

par des prêcheurs roués !

Je n’en peux plus de vivre,

de tout ça j’en suis ivre

je veux qu’on me délivre :

je veux fermer le livre !

Le seul dieu : c’est la loi,

que l’on soit humble ou roi !

C’est à ce prix, je crois,

que reviendra ma foi

en … les hommes !

 

                                        Pierre Dupuis

 Déjà publié !

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" Les raboteurs de parquet," : un poème de ... Pierre d'après le tableau de Gustave Caillebotte

4 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Je vous propose aujourd’hui un poème écrit à partir du tableau de Gustave Caillebotte : « Les raboteurs de parquet »

 Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Raboteurs_de_parquet

 

 

 

Les raboteurs de parquet de Gustave Caillebotte

Image du net

Liminaire :

 Et ça rabote et ça rabote

Sous l’œil expert de Caillebotte

Qui mémorise les détails

De ces compagnons de travail.

.

Les raboteurs de parquet,

A genoux couverts de sueur,

torses nus sur corps athlétiques,

longs bras aux muscles élastiques,

ils s’activent les raboteurs.

Outils tranchants comme rasoirs

manipulés de main de maître,

que ce soit du chêne ou du hêtre

le parquet geint sous les racloirs !

De brut et rugueux au départ

il devient de plus en plus lisse,

bientôt sur lui les outils glissent :

il devient plan comme billard !

Dans la pièce flotte une odeur,

un composé âcre et hybride

de sueur et de bois acide

ne gênant pas les travailleurs.

.

D’un naturel plutôt taiseux,

les conversations sont très rares,

leur besogne les accapare :

ils gardent leur souffle pour eux.

Du vin est à portée de main,

ils en partagent les bouteilles,

pas un nectar de bonne treille

mais du gros rouge à fort tanin !

La chaleur et les gros efforts

font que parfois ils en abusent,

la fin de journée est confuse :

le travail avance moins fort !

Le lendemain ils seront là

prêts à recommencer leur tâche

douze heures par jour, sans relâche,

pas loin d’un travail de forçat !

Les genoux le dos et les bras,

le soir, ne sont plus que brûlures,

ce n’est pas une sinécure

que ce travail la tête en bas.

Quand la tâche est menée à bien

 et que l’on voit le parquet lisse,

on dit : « c’est un travail d’artiste

ces hommes sont des magiciens ! »

Ils repartiront autre part,

d’autres demeures les attendent,

on ne manque pas de commandes

quand on maîtrise à fond son art !

A jamais immortalisés

par le pinceau de Caillebotte

ils sont toujours là qui rabotent

le geste lent et maîtrisé.

                                               Pierre Dupuis

 

Les raboteurs de parquet de Gustave Caillebotte

Image du net

Liminaire :

 Et ça rabote et ça rabote

Sous l’œil expert de Caillebotte

Qui mémorise les détails

De ces compagnons de travail.

Les raboteurs de parquet,

A genoux couverts de sueur,

torses nus sur corps athlétiques,

longs bras aux muscles élastiques,

ils s’activent les raboteurs.

Outils tranchants comme rasoirs

manipulés de main de maître,

que ce soit du chêne ou du hêtre

le parquet geint sous les racloirs !

De brut et rugueux au départ

il devient de plus en plus lisse,

bientôt sur lui les outils glissent :

il devient plan comme billard !

Dans la pièce flotte une odeur,

un composé âcre et hybride

de sueur et de bois acide

ne gênant pas les travailleurs.

.

D’un naturel plutôt taiseux,

les conversations sont très rares,

leur besogne les accapare :

ils gardent leur souffle pour eux.

Du vin est à portée de main

et ils partagent les bouteilles,

pas un nectar de bonne treille

mais un gros rouge à fort tanin !

La chaleur et les gros efforts

font que parfois ils en abusent,

la fin de journée est confuse :

le travail avance moins fort !

Le lendemain ils seront là

prêts à recommencer leur tâche

douze heures par jour et sans relâche

pas loin d’un travail de forçat !

Les genoux le dos et les bras,

le soir, ne sont plus que brûlures,

ce n’est pas une sinécure

que ce travail la tête en bas.

Quand la tâche est menée à bien

 et que l’on voit le parquet lisse,

on dit : « c’est un travail d’artiste

ces hommes sont des magiciens ! »

Ils repartiront autre part,

d’autres demeures les attendent,

on ne manque pas de commandes

quand on maîtrise à fond son art !

A jamais immortalisés

par le pinceau de Caillebotte

ils sont toujours là qui rabotent

le geste lent et maîtrisé.

                                               Pierre Dupuis
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Etretat ou être tas, il faut choisir ! Les poème du jour de Pierre et de … Rotpier !

28 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Deux poèmes au choix déjà publiés !

 ... Vous pouvez voter !

 

Pierre et Rotpier  ... Docteur Jekyll et Mister Hyde

 en quelque sorte !

 

 Docteur Jekyll et Mister Hyde

  Images du net

 

 

 

Poème de Pierre :

 

Etretat

Superbe photo de Marie ... merci à elle !

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… début ou fin ?... Trou de mémoire.

Une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ?-  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

Sur un hoquet  des plus amers

mon pauvre amour a pris la porte,

il est parti finir en mer,

c’est là que les vents les emportent.

Sur un abysse ou un haut-fond

se trouve un très grand cimetière

où les amours qui se défont

entrent dans une ère glacière.

                                      Pierre Dupuis

Poème de Rotpier :

Et de fil en aiguille

quand on n’est pas gentille

on finit tout en bas :

on devient être tas !

Falaise d'Etretat
Image du net

 

La loi des tas

ou

Avec la complicité de Newton

ou

L’art d’occire Constance,

Chute de meuf

et je suis veuf !

J’étais sa chose

et ça repose !

Tout au début

 ben … moi j’ai bu !

Oh ! Quelles cuites

j’ai pris de suite !

Un peu plus tard

même un pétard !

Quelle bombance

quand j’y repense !

Le tout discret,

tout en secret !

Loin de la ville :

j’ suis pas débile !

Au quotidien,

le mec très bien :

deuil de Constance

de circonstance !

« Pour moi c’est dur

soyez-en sûr,

j’ai de la peine,

ma vie se traîne.

Je prie les cieux

mon bon monsieur ,

paix à son âme

ma bonne dame. »

C’était un soir,

il faisait noir,

j’étais à l’aise

sur la falaise.

Mes yeux de chat

voyaient en bas

une marée

fort déchaînée.

J’ai profité

en vérité

de la vue basse

de la bécasse !

Un croche-pied

très bien placé

et une chute

sans parachute !

De haut en bas :

bon débarras !

Newton oblige

quelle voltige !

Un être tas

à Etretat

chose normale

je le signale !

Bien éclaté

sur les rochers,

son corps en loques

qui se disloque !

Pas de témoin

sauf un vieux chien

hochant la tête

la brave bête !

Un scénario

bien comme il faut :

joli montage

et … l’héritage !

                               Rotpier

Image du net

Quand la physique donne

 un petit coup de main :

merci  Monsieur Newton

car vous le valez bien !

Et pis c'est tout !  Non mais ! 

 

 

Juste pour raviver les souvenirs de Bernadette qui était sur place ( en haut de la falaise ! ) il y a peu de temps !

Deux poèmes au choix déjà publiés !  ... Vous pouvez voter !

 

Pierre et Rotpier  ... Docteur Jekyll et Mister Hyde

 en quelque sorte !

 

 Docteur Jekyll et Mister Hyde

  Images du net

 

 

 

Poème de Pierre :

 

Etretat

Superbe photo de Marie ... merci à elle !

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… début ou fin ?... Trou de mémoire.

Une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ?-  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

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( Suite ! ) Les sonnets du jour : "Je pars en croisade" , "A cheval sur mon idéal" et "Tel un nouveau don Quichotte" de ... Rotpier le chevalier fêlé ! ( suite ! )

23 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Nota :

 Pour une question pratique de consultation ultérieure, donc pour éviter le retour à l’article précédent, je le remets en tête. J’ajoute simplement les nouveaux sonnets d’une autre couleur.

 

Pas trop saucissonnée mon explication ? ( Il y en a six pas si sots … que cela … je l’espère ! )

 

 

Adoubement de chevalier

image du net

 

Que les amoureux de la langue

française m’adoubent …

Je pars en croisade !

Certains voudraient  - je les abhorre ! -

S’attaquer à notre français,

Le simplifier jusqu’à l’excès

Moi je dis « non ! » car je l’adore !

Je mets mes bras en sémaphore

Pour alerter sur ce forfait,

Rejoignez-moi, oui c’est parfait :

Approchez donc les matamores !

Venez nous allons vous couper

Vite fait l’herbe sous le pied

Et si vous vous entêtez j’ose

Je vous le dis droit dans les yeux

Nous vous couperons autre chose

Cachez tout ce qui va par deux !

                                      Rotpier

 

Chevalier

Image du net

 

A cheval sur mon idéal,

Je trouverais mon idéal

En servant notre belle langue

Je saurais être son féal :

Ses ennemis seront exsangues !

Et s’il faut que je les étrangle,

Je le ferai, c’est viscéral,

Jusqu’à ce que leur raison tangue :

Je ne suis pas sentimental !

Et si dans la meute de chiens

Se cache un académicien,

Qu’il sorte vite son épée !

Au lieu de faire un long discours,

Qu’il conforte mon épopée

Ou bien que comme un lâche il court !

                                      Rotpier

 

Don Quichotte Pierre

Image du net + petit montage !

 

Tel un nouveau don Quichotte,

Et tel un nouveau don Quichotte

Je mènerai par monts par vaux

Des combats à tous les niveaux

Pour que notre langue ait la cote !

Que personne ne m’asticote

Ou bien je le coupe en morceaux

Et je les balance aux pourceaux

Qui en feront belle ribote !

Voilà le décor est planté

Et si un quidam est tenté

De me défier sous la coupole,

Qu’il se taise pauvre manant,

Le combat sera sans parole : 

 Qu’il ferme son moulin avant !

                                      Rotpier

 Don Quichotte Pierre (2)Image du net + petit montage ! 

 

Et si la folie me gagne …

Bien calé sur ma rossinante

Applaudi par Anne Hidalgo

J’irai du grand Paris à Nantes

Quitte à en revenir dingo !

Ma volonté déterminante

Sera d’occire les gogos

Voulant de façon consternante

Toucher aux mots… même à l’argot !

J’embrocherais ces tartignoles

Ou je leur mettrai des torgnoles

De façon à les rebuter !

Notre langue est beaucoup trop belle,

Hors de question de l’amputer

Ou bien je leur trousse un libelle !

                                      Rotpier

 

Pierre en prison

Image du net + petit montage ! 

 

La fin de l’épopée,

Si je suis encore vivant

Après cette longue épopée

J’irai vers le soleil levant

Pour retrouver ma dulcinée.

Et si elle a pris un amant

Pour combler ses longues journées

J’empalerai le malfaisant

Avec le pic de cheminée !

Puis j’irai chez les argousins

Pour me rendre au petit matin,

J’implorerai les fonctionnaires,

Certains ne sont pas trop idiots,

Pour avoir de gros dictionnaires

Pour finir entouré de mots !

                                      Rotpier

 

Squelette avec des livres

Image du net + petit montage ! 

 

Ultimes tentatives,

J’écrirai de longues suppliques

Que j’enverrai à tous les dieux,

Ce n’est pas que je crois en eux,

Je n’ai pas la fibre utopique !

Des compliments dithyrambiques

A sortir des larmes des yeux,

Je sais mentir quand je le veux

Mais bien moins que les politiques !

Quant à ceux-là, n’en parlons pas,

S’il ne s’agit pas de mandats

Ils ne bougeront pas d’un pouce !

Enfin usé par tous mes maux

Je rendrais l’âme sans secousse

Sous l’œil mouillé de mes chers mots !

 

                                      Rotpier

 

 

Adoubement de chevalier

image du net

 

Que les amoureux de la langue

française m’adoubent …

Je pars en croisade !

Certains voudraient  - je les abhorre ! -

S’attaquer à notre français,

Le simplifier jusqu’à l’excès

Moi je dis « non ! » car je l’adore !

Je mets mes bras en sémaphore

Pour alerter sur ce forfait,

Rejoignez-moi, oui c’est parfait :

Approchez donc les matamores !

Venez nous allons vous couper

Vite fait l’herbe sous le pied

Et si vous vous entêtez j’ose

Je vous le dis droit dans les yeux

Nous vous couperons autre chose

Cachez tout ce qui va par deux !

                                      Rotpier

 

Chevalier

Image du net

 

A cheval sur mon idéal,

Je trouverais mon idéal

En servant notre belle langue

Je saurais être son féal :

Ses ennemis seront exsangues !

Et s’il faut que je les étrangle,

Je le ferai, c’est viscéral,

Jusqu’à ce que leur raison tangue :

Je ne suis pas sentimental !

Et si dans la meute de chiens

Se cache un académicien,

Qu’il sorte vite son épée !

Au lieu de faire un long discours,

Qu’il conforte mon épopée

Ou bien que comme un lâche il court !

                                      Rotpier

 

Don Quichotte Pierre

Image du net + petit montage !

 

Tel un nouveau don Quichotte,

Et tel un nouveau don Quichotte

Je mènerai par monts par vaux

Des combats à tous les niveaux

Pour que notre langue ait la cote !

Que personne ne m’asticote

Ou bien je le coupe en morceaux

Et je les balance aux pourceaux

Qui en feront belle ribote !

Voilà le décor est planté

Et si un quidam est tenté

De me défier sous la coupole,

Qu’il se taise pauvre manant,

Le combat sera sans parole : 

 Qu’il ferme son moulin avant !

                                      Rotpier

La suite jeudi prochain ! ... Si vous le voulez bien !

 
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Le poème du jour : "Défaillance," de ... Pierre

16 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Un poème ancien, écrit en 2007 ...  je crois … à moins que ma mémoire ne défaille … 

 

Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...

  

 Image pour Défaillance

  

Défaillance,

Il bruine dans mon cœur

comme il pleut sur la faille ;

pourquoi cette rancœur

qui fait qu’un cœur défaille.

Hier encore ici,

mais revers de médaille,

plus personne aujourd’hui

et mon cœur qui déraille.

Dans les yeux ce crachin

augmentant la grisaille

et le bout du chemin

et l’ultime broussaille.

La chute sans rappel

parallèle à l’entaille,

les rochers en scalpel

et mon cœur en tenailles.

Pour vivre maintenant

je ne suis plus de taille,

je plane en attendant

 d’être au pied de la faille.

                                               Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour : "L’ergoteur," de ... Rotpier !

14 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

L’ergoteur,

Un peu poète et ergoteur,

C’est ce qui me caractérise,

Un tout petit rien me défrise

Et je deviens très pinailleur !

Bien des gens le pensent d’ailleurs

Quand je m’arrête en temps de crise

Sur un détail, une bêtise

Et que je joue les emmerdeurs !

Je tiens à enfoncer le clou :

Ma plume serait chiffonnée

D’employer « entre chien et loups » 

Pour un début de matinée !

Je souffle aux académiciens

D’employer « entre loups et chiens » !

               Et je précise :

C’est une question de logique,

Juste une histoire de tempo,

Je suis sans peur et sans repos

A cheval sur la rhétorique !

Et si cela coupait la chique

A certains coincés du stylo

Et qu’ils me traitent de charlot

Et bien je leur ferais la nique !

.

Ou je leur jetterai mon gant :

Je déteste les arrogants,

Je les affronterai en joute !

C’est mon coté théoricien,

Je persiste signe et rajoute :

Au matin entre loups et chiens !

 

                                Rotpier

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

L’ergoteur,

Un peu poète et ergoteur,

C’est ce qui me caractérise,

Un tout petit rien me défrise

Et je deviens très pinailleur !

Bien des gens le pensent d’ailleurs

Quand je m’arrête en temps de crise

Sur un détail, une bêtise

Et que je joue les emmerdeurs !

Je tiens à enfoncer le clou :

Ma plume serait chiffonnée

D’employer « entre chien et loups » 

Pour un début de matinée !

Je souffle aux académiciens

D’employer « entre loups et chiens » !

               Et je précise :

C’est une question de logique,

Juste une histoire de tempo,

Je suis sans peur et sans repos

A cheval sur la rhétorique !

Et si cela coupait la chique

A certains coincés du stylo

Et qu’ils me traitent de charlot

Et bien je leur ferais la nique !

.

Ou je leur jetterai mon gant :

Je déteste les arrogants,

Je les affronterai en joute !

C’est mon coté théoricien,

Je persiste signe et rajoute :

Au matin entre loups et chiens !

 

                                Rotpier

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

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"La dame et le vieux miroir," ... un poème très ancien de Pierre

2 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop,  je l'espère !

Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint

et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.

PS:   ( Le Rotpier parlerait de tarte tatin mais c'est un malotru ce gars-là et il ne faut pas trop l'écouter: il est lui-même parfois très atteint ! )

 

 

 

Photo du net

La dame et le vieux miroir,

C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.

Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle

Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent

Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.

Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,

Ce qui renforce encore une impression d’oracle :

«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?

-  Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "

Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?

La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;

La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos

Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».

« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :

Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »

 

Epilogue :

 La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.

                                                                  Pierre Dupuis

 

 

Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop,  je l'espère !

Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint

et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.

PS:   ( Le Rotpier parlerait de tarte tatin mais c'est un malotru ce gars-là et il ne faut pas trop l'écouter: il est lui-même parfois très atteint ! )

 

 

 

Photo du net

La dame et le vieux miroir,

C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.

Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle

Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent

Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.

Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,

Ce qui renforce encore une impression d’oracle :

«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?

-  Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "

Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?

La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;

La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos

Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».

« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :

Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »

 

Epilogue :

 La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.

                                                                  Pierre Dupuis
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