poesie
Le poème du jour : "Le dos au mur" ou "Le mauvais coucheur" de ... Pierre + ce blog a eu 9 ans samedi dernier !
Image du net !
Le dos au mur
ou
Le mauvais coucheur,
Je ne suis pas un bon coucheur,
Ma réputation est mauvaise,
Je ramène toujours ma fraise
On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »
Je m’en bas l’œil que ça fait peur !
Pour dénigrer je suis balaise,
Peu d’autres sont aussi à l’aise :
J’ai des envieux dans le secteur !
Un jour j’aurais le dos au mur,
J’y serais acculé c’est sûr
Par la vindicte populaire !
Mais plus besoin d’être aux aguets,
De me garder de mes arrières
Contre un quelconque foutriquet !
Pierre Dupuis
Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !
… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …
La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.
Le marginal,
Je ne ressemble pas au commun des mortels,
Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !
A cette société plus rien ne me relie,
Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.
Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,
D'un quelconque système et en bloc je renie,
Le fait de me lier à toute troupe unie:
Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !
Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne
Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "
Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,
Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?
Pour imiter la foule afin d'y ressembler,
Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?
Pierre Dupuis
Image du net
Image du net !
Le dos au mur
ou
Le mauvais coucheur,
Je ne suis pas un bon coucheur,
Ma réputation est mauvaise,
Je ramène toujours ma fraise
On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »
Je m’en bas l’œil que ça fait peur !
Pour dénigrer je suis balaise,
Peu d’autres sont aussi à l’aise :
J’ai des envieux dans le secteur !
Un jour j’aurais le dos au mur,
J’y serais acculé c’est sûr
Par la vindicte populaire !
Mais plus besoin d’être aux aguets,
De me garder de mes arrières
Contre un quelconque foutriquet !*
Pierre Dupuis
Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !
… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …
Nota : Le transfert de mon blog MSN vers WordPress s'est mal passé et j'ai perdu 4 années d'articles, c'est pour cela qu'il ne remonte qu'à juillet 2010 sur cette version !
La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.
Le marginal,
Je ne ressemble pas au commun des mortels,
Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !
A cette société plus rien ne me relie,
Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.
Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,
D'un quelconque système et en bloc je renie,
Le fait de me lier à toute troupe unie:
Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !
Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne
Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "
Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,
Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?
Pour imiter la foule afin d'y ressembler,
Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?
Pierre Dupuis
Image du net
Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre
"La pie" tableau de claude Monet
Image du net
Petit broderie poétique autour du tableau
de Claude Monet : « La pie ».
Un sonnet pour Monet … mais pas que !
Liminaire :
Elle est un peu comme une intruse
Sur cette toile où le frimas
A posé de façon diffuse
Son empreinte en très grand format.
Pourtant la couleur de ses plumes,
moitié neige, moitié charbon,
lui donne un merveilleux costume
qui fait qu’elle est au diapason !
La pie,
La curieuse est là qui observe
L’homme qui manie les pinceaux,
Elle sera sur le tableau,
Peut-être accroché à l’auberge ?
L’artiste n’a vraiment pas chaud,
Le froid est là qui le submerge,
Ses doigts sont raides comme verge
Avant de passer à l’assaut !
Chaque jour pour lui elle pose,
Même si le froid l’ankylose
C’est un rôle très passionnant !
Dans ce travail hors conformisme
On sent déjà poindre un tournant :
L’amorce de l’impressionnisme !
xxxxxxxxxxx
D’abord refusée au salon*
Pour être trop avant-gardiste,
Cette toile montre le long
Chemin qu’empruntaient les artistes !
Certains mourraient avant d’avoir
Une quelconque renommée,
Finissant dans le désespoir,
Avec la raison entamée.
Là où Monet a réussit
D’autres n’ont pas eu cette chance :
L’époque des peintres maudits
Disparus dans l’indifférence !
Van Gogh ou Modigliani
Sont morts avant d’être célèbres :
Une fin en catimini,
Ténèbres avant les ténèbres.
Pierre Dupuis
* Celui de 1869.
"La pie" tableau de claude Monet
Image du net
Petit broderie poétique autour du tableau
de Claude Monet : « La pie ».
Un sonnet pour Monet … mais pas que !
Liminaire :
Elle est un peu comme une intruse
Sur cette toile où le frimas
A posé de façon diffuse
Son empreinte en très grand format.
Pourtant la couleur de ses plumes,
moitié neige, moitié charbon,
lui donne un merveilleux costume
qui fait qu’elle est au diapason !
La pie,
La curieuse est là qui observe
L’homme qui manie les pinceaux,
Elle sera sur le tableau,
Peut-être accroché à l’auberge ?
L’artiste n’a vraiment pas chaud,
Le froid est là qui le submerge,
Ses doigts sont raides comme verge
Avant de passer à l’assaut !
Chaque jour pour lui elle pose,
Même si le froid l’ankylose
C’est un rôle très passionnant !
Dans ce travail hors conformisme
On sent déjà poindre un tournant :
L’amorce de l’impressionnisme !
xxxxxxxxxxx
D’abord refusée au salon*
Pour être trop avant-gardiste,
Cette toile montre le long
Chemin qu’empruntaient les artistes !
Certains mourraient avant d’avoir
Une quelconque renommée,
Finissant dans le désespoir,
Avec la raison entamée.
Là où Monet a réussit
D’autres n’ont pas eu cette chance :
L’époque des peintres maudits
Disparus dans l’indifférence !
Van Gogh ou Modigliani
Sont morts avant d’être célèbres :
Une fin en catimini,
Ténèbres avant les ténèbres.
Pierre Dupuis
* Celui de 1869.
Lien : http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1
Festival de Cannes, le poème du jour: "Festival de cannes à Cannes," ... de ... Rotpier !
On y va ?
Je recroisette les doigts !
Aurais-je une palme ?
Image du net
Festival de cannes à Cannes,
g
Sur le grand tapis rouge
une longue ascension
et des fesses qui bougent :
fais gaffe à ta tension !
b
Corps sculptés à la gouge
des totems ! … Attention !
Des milliers de peaux-rouges
sont en adoration !
b
Robes longues ou courtes :
on devine ou l’on voit !
Ça prolonge ou écourte
b
… ça s’écarte parfois !
Gambettes en arcanes :
vrai festival de cannes !
v
Image du netConfessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !
Vous avez tué, torturé, violé,
volé, mais vous vous êtes confessés :
allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !
Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,
vous serez sanctifiés !
Sur une superbe photo de Marie Lecorre :
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
" Les raboteurs de parquet," : un poème de ... Pierre d'après le tableau de Gustave Caillebotte
Je vous propose aujourd’hui un poème écrit à partir du tableau de Gustave Caillebotte : « Les raboteurs de parquet »
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Raboteurs_de_parquet
Image du net
Liminaire :
Et ça rabote et ça rabote
Sous l’œil expert de Caillebotte
Qui mémorise les détails
De ces compagnons de travail.
.
Les raboteurs de parquet,
A genoux couverts de sueur,
torses nus sur corps athlétiques,
longs bras aux muscles élastiques,
ils s’activent les raboteurs.
Outils tranchants comme rasoirs
manipulés de main de maître,
que ce soit du chêne ou du hêtre
le parquet geint sous les racloirs !
De brut et rugueux au départ
il devient de plus en plus lisse,
bientôt sur lui les outils glissent :
il devient plan comme billard !
Dans la pièce flotte une odeur,
un composé âcre et hybride
de sueur et de bois acide
ne gênant pas les travailleurs.
.
D’un naturel plutôt taiseux,
les conversations sont très rares,
leur besogne les accapare :
ils gardent leur souffle pour eux.
Du vin est à portée de main,
ils en partagent les bouteilles,
pas un nectar de bonne treille
mais du gros rouge à fort tanin !
La chaleur et les gros efforts
font que parfois ils en abusent,
la fin de journée est confuse :
le travail avance moins fort !
Le lendemain ils seront là
prêts à recommencer leur tâche
douze heures par jour, sans relâche,
pas loin d’un travail de forçat !
Les genoux le dos et les bras,
le soir, ne sont plus que brûlures,
ce n’est pas une sinécure
que ce travail la tête en bas.
Quand la tâche est menée à bien
et que l’on voit le parquet lisse,
on dit : « c’est un travail d’artiste
ces hommes sont des magiciens ! »
Ils repartiront autre part,
d’autres demeures les attendent,
on ne manque pas de commandes
quand on maîtrise à fond son art !
A jamais immortalisés
par le pinceau de Caillebotte
ils sont toujours là qui rabotent
le geste lent et maîtrisé.
Image du net
Liminaire :
Et ça rabote et ça rabote
Sous l’œil expert de Caillebotte
Qui mémorise les détails
De ces compagnons de travail.
Les raboteurs de parquet,
A genoux couverts de sueur,
torses nus sur corps athlétiques,
longs bras aux muscles élastiques,
ils s’activent les raboteurs.
Outils tranchants comme rasoirs
manipulés de main de maître,
que ce soit du chêne ou du hêtre
le parquet geint sous les racloirs !
De brut et rugueux au départ
il devient de plus en plus lisse,
bientôt sur lui les outils glissent :
il devient plan comme billard !
Dans la pièce flotte une odeur,
un composé âcre et hybride
de sueur et de bois acide
ne gênant pas les travailleurs.
.
D’un naturel plutôt taiseux,
les conversations sont très rares,
leur besogne les accapare :
ils gardent leur souffle pour eux.
Du vin est à portée de main
et ils partagent les bouteilles,
pas un nectar de bonne treille
mais un gros rouge à fort tanin !
La chaleur et les gros efforts
font que parfois ils en abusent,
la fin de journée est confuse :
le travail avance moins fort !
Le lendemain ils seront là
prêts à recommencer leur tâche
douze heures par jour et sans relâche
pas loin d’un travail de forçat !
Les genoux le dos et les bras,
le soir, ne sont plus que brûlures,
ce n’est pas une sinécure
que ce travail la tête en bas.
Quand la tâche est menée à bien
et que l’on voit le parquet lisse,
on dit : « c’est un travail d’artiste
ces hommes sont des magiciens ! »
Ils repartiront autre part,
d’autres demeures les attendent,
on ne manque pas de commandes
quand on maîtrise à fond son art !
A jamais immortalisés
par le pinceau de Caillebotte
ils sont toujours là qui rabotent
le geste lent et maîtrisé.
Etretat ou être tas, il faut choisir ! Les poème du jour de Pierre et de … Rotpier !
Deux poèmes au choix déjà publiés !
... Vous pouvez voter !
Pierre et Rotpier ... Docteur Jekyll et Mister Hyde
en quelque sorte !
Images du net
Poème de Pierre :
Superbe photo de Marie ... merci à elle !
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… début ou fin ?... Trou de mémoire.
Une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ?- j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
mon pauvre amour a pris la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
entrent dans une ère glacière.
Pierre Dupuis
Poème de Rotpier :
Et de fil en aiguille
quand on n’est pas gentille
on finit tout en bas :
on devient être tas !
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
« Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame. »
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
De haut en bas :
bon débarras !
Newton oblige
quelle voltige !
Un être tas
à Etretat
chose normale
je le signale !
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
Pas de témoin
sauf un vieux chien
hochant la tête
la brave bête !
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
Rotpier
Quand la physique donne
un petit coup de main :
merci Monsieur Newton
car vous le valez bien !
Et pis c'est tout ! Non mais !
Juste pour raviver les souvenirs de Bernadette qui était sur place ( en haut de la falaise ! ) il y a peu de temps !
Deux poèmes au choix déjà publiés ! ... Vous pouvez voter !
Pierre et Rotpier ... Docteur Jekyll et Mister Hyde
en quelque sorte !
Images du net
Poème de Pierre :
Superbe photo de Marie ... merci à elle !
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… début ou fin ?... Trou de mémoire.
Une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ?- j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
( Suite ! ) Les sonnets du jour : "Je pars en croisade" , "A cheval sur mon idéal" et "Tel un nouveau don Quichotte" de ... Rotpier le chevalier fêlé ! ( suite ! )
Nota :
Pour une question pratique de consultation ultérieure, donc pour éviter le retour à l’article précédent, je le remets en tête. J’ajoute simplement les nouveaux sonnets d’une autre couleur.
Pas trop saucissonnée mon explication ? ( Il y en a six pas si sots … que cela … je l’espère ! )
image du net
Que les amoureux de la langue
française m’adoubent …
Je pars en croisade !
Certains voudraient - je les abhorre ! -
S’attaquer à notre français,
Le simplifier jusqu’à l’excès
Moi je dis « non ! » car je l’adore !
Je mets mes bras en sémaphore
Pour alerter sur ce forfait,
Rejoignez-moi, oui c’est parfait :
Approchez donc les matamores !
Venez nous allons vous couper
Vite fait l’herbe sous le pied
Et si vous vous entêtez j’ose
Je vous le dis droit dans les yeux
Nous vous couperons autre chose
Cachez tout ce qui va par deux !
Rotpier
Image du net
A cheval sur mon idéal,
Je trouverais mon idéal
En servant notre belle langue
Je saurais être son féal :
Ses ennemis seront exsangues !
Et s’il faut que je les étrangle,
Je le ferai, c’est viscéral,
Jusqu’à ce que leur raison tangue :
Je ne suis pas sentimental !
Et si dans la meute de chiens
Se cache un académicien,
Qu’il sorte vite son épée !
Au lieu de faire un long discours,
Qu’il conforte mon épopée
Ou bien que comme un lâche il court !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Tel un nouveau don Quichotte,
Et tel un nouveau don Quichotte
Je mènerai par monts par vaux
Des combats à tous les niveaux
Pour que notre langue ait la cote !
Que personne ne m’asticote
Ou bien je le coupe en morceaux
Et je les balance aux pourceaux
Qui en feront belle ribote !
Voilà le décor est planté
Et si un quidam est tenté
De me défier sous la coupole,
Qu’il se taise pauvre manant,
Le combat sera sans parole :
Qu’il ferme son moulin avant !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Et si la folie me gagne …
Bien calé sur ma rossinante
Applaudi par Anne Hidalgo
J’irai du grand Paris à Nantes
Quitte à en revenir dingo !
Ma volonté déterminante
Sera d’occire les gogos
Voulant de façon consternante
Toucher aux mots… même à l’argot !
J’embrocherais ces tartignoles
Ou je leur mettrai des torgnoles
De façon à les rebuter !
Notre langue est beaucoup trop belle,
Hors de question de l’amputer
Ou bien je leur trousse un libelle !
Rotpier
Image du net + petit montage !
La fin de l’épopée,
Si je suis encore vivant
Après cette longue épopée
J’irai vers le soleil levant
Pour retrouver ma dulcinée.
Et si elle a pris un amant
Pour combler ses longues journées
J’empalerai le malfaisant
Avec le pic de cheminée !
Puis j’irai chez les argousins
Pour me rendre au petit matin,
J’implorerai les fonctionnaires,
Certains ne sont pas trop idiots,
Pour avoir de gros dictionnaires
Pour finir entouré de mots !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Ultimes tentatives,
J’écrirai de longues suppliques
Que j’enverrai à tous les dieux,
Ce n’est pas que je crois en eux,
Je n’ai pas la fibre utopique !
Des compliments dithyrambiques
A sortir des larmes des yeux,
Je sais mentir quand je le veux
Mais bien moins que les politiques !
Quant à ceux-là, n’en parlons pas,
S’il ne s’agit pas de mandats
Ils ne bougeront pas d’un pouce !
Enfin usé par tous mes maux
Je rendrais l’âme sans secousse
Sous l’œil mouillé de mes chers mots !
Rotpier
image du net
Que les amoureux de la langue
française m’adoubent …
Je pars en croisade !
Certains voudraient - je les abhorre ! -
S’attaquer à notre français,
Le simplifier jusqu’à l’excès
Moi je dis « non ! » car je l’adore !
Je mets mes bras en sémaphore
Pour alerter sur ce forfait,
Rejoignez-moi, oui c’est parfait :
Approchez donc les matamores !
Venez nous allons vous couper
Vite fait l’herbe sous le pied
Et si vous vous entêtez j’ose
Je vous le dis droit dans les yeux
Nous vous couperons autre chose
Cachez tout ce qui va par deux !
Rotpier
Image du net
A cheval sur mon idéal,
Je trouverais mon idéal
En servant notre belle langue
Je saurais être son féal :
Ses ennemis seront exsangues !
Et s’il faut que je les étrangle,
Je le ferai, c’est viscéral,
Jusqu’à ce que leur raison tangue :
Je ne suis pas sentimental !
Et si dans la meute de chiens
Se cache un académicien,
Qu’il sorte vite son épée !
Au lieu de faire un long discours,
Qu’il conforte mon épopée
Ou bien que comme un lâche il court !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Tel un nouveau don Quichotte,
Et tel un nouveau don Quichotte
Je mènerai par monts par vaux
Des combats à tous les niveaux
Pour que notre langue ait la cote !
Que personne ne m’asticote
Ou bien je le coupe en morceaux
Et je les balance aux pourceaux
Qui en feront belle ribote !
Voilà le décor est planté
Et si un quidam est tenté
De me défier sous la coupole,
Qu’il se taise pauvre manant,
Le combat sera sans parole :
Qu’il ferme son moulin avant !
Rotpier
La suite jeudi prochain ! ... Si vous le voulez bien !
Le poème du jour : "Défaillance," de ... Pierre
Un poème ancien, écrit en 2007 ... je crois … à moins que ma mémoire ne défaille …
Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...
Défaillance,
Il bruine dans mon cœur
comme il pleut sur la faille ;
pourquoi cette rancœur
qui fait qu’un cœur défaille.
Hier encore ici,
mais revers de médaille,
plus personne aujourd’hui
et mon cœur qui déraille.
Dans les yeux ce crachin
augmentant la grisaille
et le bout du chemin
et l’ultime broussaille.
La chute sans rappel
parallèle à l’entaille,
les rochers en scalpel
et mon cœur en tenailles.
Pour vivre maintenant
je ne suis plus de taille,
je plane en attendant
d’être au pied de la faille.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "L’ergoteur," de ... Rotpier !
Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !
Image du net bidouillée par le Rotpier
L’ergoteur,
Un peu poète et ergoteur,
C’est ce qui me caractérise,
Un tout petit rien me défrise
Et je deviens très pinailleur !
Bien des gens le pensent d’ailleurs
Quand je m’arrête en temps de crise
Sur un détail, une bêtise
Et que je joue les emmerdeurs !
Je tiens à enfoncer le clou :
Ma plume serait chiffonnée
D’employer « entre chien et loups »
Pour un début de matinée !
Je souffle aux académiciens
D’employer « entre loups et chiens » !
Et je précise :
C’est une question de logique,
Juste une histoire de tempo,
Je suis sans peur et sans repos
A cheval sur la rhétorique !
Et si cela coupait la chique
A certains coincés du stylo
Et qu’ils me traitent de charlot
Et bien je leur ferais la nique !
.
Ou je leur jetterai mon gant :
Je déteste les arrogants,
Je les affronterai en joute !
C’est mon coté théoricien,
Je persiste signe et rajoute :
Au matin entre loups et chiens !
Rotpier
Image du net bidouillée par le Rotpier
Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !
Image du net bidouillée par le Rotpier
L’ergoteur,
Un peu poète et ergoteur,
C’est ce qui me caractérise,
Un tout petit rien me défrise
Et je deviens très pinailleur !
Bien des gens le pensent d’ailleurs
Quand je m’arrête en temps de crise
Sur un détail, une bêtise
Et que je joue les emmerdeurs !
Je tiens à enfoncer le clou :
Ma plume serait chiffonnée
D’employer « entre chien et loups »
Pour un début de matinée !
Je souffle aux académiciens
D’employer « entre loups et chiens » !
Et je précise :
C’est une question de logique,
Juste une histoire de tempo,
Je suis sans peur et sans repos
A cheval sur la rhétorique !
Et si cela coupait la chique
A certains coincés du stylo
Et qu’ils me traitent de charlot
Et bien je leur ferais la nique !
.
Ou je leur jetterai mon gant :
Je déteste les arrogants,
Je les affronterai en joute !
C’est mon coté théoricien,
Je persiste signe et rajoute :
Au matin entre loups et chiens !
Rotpier
Image du net bidouillée par le Rotpier
"La dame et le vieux miroir," ... un poème très ancien de Pierre
Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop, je l'espère !
Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint
et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.
Photo du net
La dame et le vieux miroir,
C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.
Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle
Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent
Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.
Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,
Ce qui renforce encore une impression d’oracle :
«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?
- Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "
Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?
La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;
La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos
Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».
« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :
Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »
Epilogue :
La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.
Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop, je l'espère !
Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint
et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.
Photo du net
La dame et le vieux miroir,
C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.
Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle
Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent
Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.
Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,
Ce qui renforce encore une impression d’oracle :
«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?
- Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "
Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?
La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;
La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos
Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».
« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :
Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »
Epilogue :