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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

"Prise de position," : le poème du jour de ... Pierre

25 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Dans la vie, il faut bien trancher un jour, on ne peut pas rester éternellement le cul entre deux chaises ou entre deux prie-Dieu. 

 

 

 

Image du net

Prise de position,

Elle avait passé sa jeunesse

entre prières et missels,

auprès des dames patronnesses

la vie manquait un peu de sel !

Mais dans sa tête sans détresse

elle s’éloignait des autels,

il faut dire que coté fesses

commençait un bouillant appel !

Le besoin très pressant d’un homme

- s’y frotter et croquer la pomme ! -

devenait un rêve obsédant !

Elle choisit un partenaire

et franchit le Rubicon dans

… la position du missionnaire !

« Alea jacta est »

Petit clin d’œil à sa jeunesse,

un au revoir au temps des tresses !

Ce fut la seule concession

qu’elle fit à la religion

et ce ne fut que provisoire

sa fibre étant … exploratoire !

                           

                                                             Pierre Dupuis

Image du net

Prise de position,

Elle avait passé sa jeunesse

entre prières et missels,

auprès des dames patronnesses

la vie manquait un peu de sel !

Mais dans sa tête sans détresse

elle s’éloignait des hôtels,

il faut dire que coté fesses

commençait un bouillant appel !

Le besoin très pressant d’un homme

- s’y frotter et croquer la pomme ! -

devenait un rêve obsédant !

Elle choisit un partenaire

et franchit le Rubicon dans

… la position du missionnaire !

« Alea jacta est »

Petit clin d’œil à sa jeunesse,

un au revoir au temps des tresses !

Ce fut la seule concession

qu’elle fit à la religion

et ce ne fut que provisoire

sa fibre étant … exploratoire !

                           Pierre Dupuis

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"Tanguer, tango, Tanguy," ... un poème percutant de ... Pierre

20 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il faut de temps à autre mettre les points sur les "i" même si cela hérisse les poils des uns et des autres! 

 

Tanguer tango Tanguy

Image du net modifiée par moi-même

Aux parents, aux ados et aux enfants,:

L’assistanat parental est le meilleur chemin conduisant à l’assistanat tout court. La vie ne donne que ce qu’on lui arrache et ce n’est pas en restant au paddock que l’on gagne des courses !

 

Tanguer, tango, Tanguy,

Sans gêne et sans complexe ils sont bien agrippés

au foyer familial  - Oh ! les belles sangsues ! –

à vingt cinq ou trente ans ils ne voient pas d’issue

autre que de rester, refusant de riper !

Si vous les questionnez sur leur situation,

des excuses ils en ont, au besoin ils en trouvent :

des portes qui jamais, au grand jamais ne s’ouvrent

… il fallait les pousser ? … Alors là où va-t-on !

Ce sont les mêmes qui n’ont jamais rien fichu,

pas touché un balai ou rangé une chambre

ou seulement deux fois de janvier à décembre,

des musclés de la langue indolents absolus !

La plupart de ceux-là ont un poil dans la main

mais il faut reconnaître et c’est à leur décharge

que ce sont les parents qui les ayant en charge

ne les ont pas formés pours les durs lendemains !

Le cocon familial, quand il est trop douillet,

est une machine à fabriquer la paresse,

on attend tout de lui sans se bouger les fesses

et le poil dans la main commence à bien pousser !

Ne nous y trompons pas - pas de salamalecs ! -

la mini société que forme la famille

doit suivre un règlement - et pas de pacotille ! -

chaque membre à son rôle ou l’on va vers l’échec !

Chacun à son niveau doit avoir son travail,

si ce n’est pas le cas l’assistanat s’installe,

c’est une condition qui est fondamentale :

aux parents de tenir ferme le gouvernail !

Aux Ados, futurs adultes :

Sous peine de finir en assisté social

dans l’incapacité d’être enfin autonome

tout en revendiquant « Je ne suis plus un môme ! »

il faut se secouer très vite c’est crucial !

Les diplômes c’est bien mais ça ne suffit pas,

avoir la niaque en plus c’est ce qui fait la gagne,

la société n’est pas un pays de cocagne

il faut se prendre en main et le tout sans sherpa !

Arrêtez de passer du temps sur les écrans,

ces engins fabriquant des troupeaux de zombies

désociabilisés, bouffés par l’apathie

et aussi motivés que des pantins errants !

Vous avez l’illusion qu’en étant connecté

vous partagez beaucoup mais ce n’est qu’un mirage,

vous êtes seuls en fait, même plus d’entourage

et vous vous retrouvez du coup déconnecté !

Si vous ne voulez pas un jour être groggy

par une rebuffade infime de la vie,

ne vous réfugiez pas à la moindre avarie

derrière vos parents : ne soyez pas Tanguy !

Père grand père et prof, je connais la question,

j’ai étudié cela sous toutes les coutures,

encore plus qu’avant la vie va être dure :

une raison de plus pour vous bouger le fion !

Conclusion :

Voila c’est dit c’est fait, c’est un peu percutant,

mais le danger est là, la menace est réelle,

on ne peut pas toujours faire dans la dentelle

surtout que dans le cas l’enjeu est important !

                                                                              Pierre Dupuis
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Le poème du jour: "Les baveux" de ... Pierre

13 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Préambule :

Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irait comme un gant !

Le proverbe de circonstance :

Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.

 

Les baveux

Image du net

 

Les baveux,

Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu

Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe

Multiplié par deux dans le vers et le verbe

Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !

Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,

Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,

Au niveau du cancan ça frôle le superbe :

De futile au départ cela devient douteux !

Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,

Les langues comme fouet montent la mayonnaise :

L’amalgame devient vraiment diffamateur.

Je dénonce cela  - je sais c’est casse-gueule ! -

pour une fois c’est moi qui serais délateur :

« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »

             Epilogue :

Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe

Pour ne pas déraper comme les sus cités,

Mais je ne doute pas que je vais susciter

Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !

                                                  Pierre Dupuis

Préambule :

Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irai comme un gant !

Le proverbe de circonstance :

Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.

 

Les baveux

Image du net

 

Les baveux,

Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu

Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe

Multiplié par deux dans le vers et le verbe

Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !

Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,

Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,

Au niveau du cancan ça frôle le superbe :

De futile au départ cela devient douteux !

Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,

Les langues comme fouet montent la mayonnaise :

L’amalgame devient vraiment diffamateur.

Je dénonce cela  - je sais c’est casse-gueule ! -

pour une fois c’est moi qui serais délateur :

« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »

             Epilogue :

Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe

Pour ne pas déraper comme les sus cités,

Mais je ne doute pas que je vais susciter

Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !

                                                  Pierre Dupuis
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Grand angle sur le poème du jour : " Objectif : photos ! " de ... Pierre

6 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Attention les amoureux ! En vacances, soyez discrets !

 

Ne bougez plus ......... clic clac !

 
 
 

 

Photo de Jean-François Simon

 

 

Objectif : photos !

Allez-y les mouflons ,

allez-y les linottes

Faites de jolis bonds,

lancez de belles notes !

Nous sommes à l’affût,

en ordre de bataille,

les diaphragmes tendus

et quelque soit la taille !

Protégés du soleil

nos objectifs espionnent,

tous les sens en éveil :

que la photo soit bonne !

Et vous les amoureux,

trouvez bonne cachette,

un cliché sulfureux

peut faire une manchette !

A moins qu’une photo

jamais ne vous dérange,

pour la bête à deux dos :

préférez une grange !

                                              Pierre Dupuis
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La légende du jour : "La sulfureuse légende de Verneiges" de ... Rotpier !

4 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Bonjour à tous !
Comme à la fin du mois je vais retourner en vacance dans la région (  un peu plus bas ! ) pas pour me soigner d'une vilaine maladie mais pour me reposer,  je vous propose de lire ou de relire une légende composée sur place.
Je compte sur vous pour compléter la formule magique !
Si par nécessité vous avez besoin de l’adresse exacte, n’hésitez pas à me la demander !

 Verneiges (1)

Localisation dans la Creuse 

Verneiges (2)

Localisation plus précise avec le nom de la petite rivière: la Verneigette

 ( Propice à un joli contrepet ... qui m'est venu spontanément ! )

 

Vieille maison (la légende de Verneige)

Image du net

A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.

 

La sulfureuse légende de Verneiges

ou

Les propriétés cachées de la Verneigette

          Préambule :

J’ai la faculté de percer

les anciens secrets des campagnes,

des bords de mer et des montagnes :

je me suis longtemps exercé.

Vous allez peut-être tiquer

mais il n’y a pas de mensonge,

tout cela relève du songe

… un songe assez alambiqué !

            La légende :

Il y a longtemps de cela

dans un village de la Creuse

une légende sulfureuse

se fabriqua et s’installa.

Il y avait une maison

où vivait une vieille femme

que l’on aurait jetée aux flammes

sans la moindre des oraisons !

Toutes les femmes alentour

médisaient d’elle après la messe,

sur les marchés et les kermesses

tenant de venimeux discours !

Accusée de jeter des sorts

alors qu’elle était guérisseuse

d’une maladie dite honteuse

qui s’attrapent lors des rapports.

C’était un modeste logis

à deux pas de la Verneigette,

petite rivière sujette

à sortir parfois de son lit.

Son eau claire avait le pouvoir

de soigner la blennorragie,

une très sale maladie

que l’on chope sans le savoir !

Bien d’autres noms lui sont donnés :

chaude lance, pécole ou chtouille,

mais c’est la même qui gratouille

tous ceux qui se font couillonner !

( Pour ménager les puritains

j’ai choisi une rime en « ouille »

sans « C » pour éviter la brouille :

je suis un sage c’est certain ! )

La vieille gardait le secret

car il assurait sa pitance,

tous ses moyens de subsistance

et aussi ses dons aux pauvrets.

Des bourgeois venaient de fort loin,

même des gens de la noblesse,

ce qui prouve que pour les fesses

les barrières n’existent point !

Et pour eux c’était le prix fort

leurs bourses étaient bien garnies

… pas celles là ! Je vous en prie !

Vous allez me causer grand tort !

Pour les pauvres c’était gratuit

ou alors quelques victuailles,

un lapin ou une volaille

ou tout simplement un merci !

Et la vieille ne chômait pas :

souvent il y avait la queue !

Ils avaient tous une peur bleue

de devenir tout raplapla !

Un rituel très bien rôdé :

dans une très grande cuvette

remplie d’eau de la Verneigette

le gars plongeait tout le paquet !

Avec le sablier en main

- surtout pas plus de trois minutes ! -

au son d’une petite flûte

la panoplie prenait son bain !

Ensuite essuyage au plumeau

accompagné d’une formule

que je vous livre sans scrupule :

je sais que vous n’en direz mot !

             La formule :

« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,

soigne celui qui a fauté,

qui par malheur s’est trop frotté

à une fille peu proprette !

Car :

« Trempette dans la Verneigette :

quand on ressort la  - - - - -   - - -   - - - - ! »

        Développement :

( Deux consonnes à permuter

pour compléter ce bel adage

qui glissé dans un bavardage

déclenche un fou rire assuré !

Je vous laisse le déchiffrer,

c’est un contrepet très facile,

il n’est peut-être pas gracile

mais pas non plus des plus soufrés !

Très en avance sur son temps

elle avait, sans effronterie,

l’art de la contrepèterie

qui est souvent très percutant ! )

Vous avez tous les éléments

pour soigner une bonne chtouille

et si un copain se gratouille

aidez-le naturellement !

Une vigoureuse ablution

et c’est reparti de plus belle,

la médecine naturelle

est une bonne solution !

        Et … si l’on voyait plus loin ?

Pourquoi ne pas aller plus loin ?

Pensons à l’essor de la Creuse,

une bonne idée ça se creuse

et ça se peaufine avec soin !

Il se pourrait bien, pourquoi pas,

que les propriétés thermales

de la rivière sur les mâles

soient supérieures au Viagra ?

Verneiges-les-Bains sonne bien,

c’est un nom qui coule de source,

de quoi arrondir bien des bourses :

c’est l’avenir c’est certain !

 

Si jamais l’affaire se fait

n’oubliez pas mon pourcentage,

ce n’est pas du tout un chantage

mais j’ai horreur d’être refait !

J’avais un aïeul à Evaux

qui s’est fait avoir de première :

c’est lui qui a mis en lumière

les propriétés de ses eaux !

Il pensait se les faire en or

mais il était bien trop crédule

et fut la cible de crapules

qui l’ont roulé sans un remords !

Pour avoir l’exclusivité

de cette affaire très juteuse

- un nouvel élan pour la Creuse ! -

contactez-moi sans hésiter !

Pour l’heure je m’en vais tester

les données de mon hypothèse

et si j’en ressors très à l’aise

il sera temps de négocier !

 

 

                                Rotpier

 

Verneigette

Image du net

Bonjour à tous !
Comme à la fin du mois je vais retourner en vacance dans la région (  un peu plus bas ! ) pas pour me soigner d'une vilaine maladie mais pour me reposer,  je vous propose de lire ou de relire une légende composée sur place.
Je compte sur vous pour compléter la formule magique !
Si par nécessité vous avez besoin de l’adresse exacte, n’hésitez pas à me la demander !

 

Vieille maison (la légende de Verneige)

Image du net

A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.

 

La sulfureuse légende de Verneiges

ou

Les propriétés cachées de la Verneigette

          Préambule :

J’ai la faculté de percer

les anciens secrets des campagnes,

des bords de mer et des montagnes :

je me suis longtemps exercé.

Vous allez peut-être tiquer

mais il n’y a pas de mensonge,

tout cela relève du songe

… un songe assez alambiqué !

            La légende :

Il y a longtemps de cela

dans un village de la Creuse

une légende sulfureuse

se fabriqua et s’installa.

Il y avait une maison

où vivait une vieille femme

que l’on aurait jetée aux flammes

sans la moindre des oraisons !

Toutes les femmes alentour

médisaient d’elle après la messe,

sur les marchés et les kermesses

tenant de venimeux discours !

Accusée de jeter des sorts

alors qu’elle était guérisseuse

d’une maladie dite honteuse

qui s’attrapent lors des rapports.

C’était un modeste logis

à deux pas de la Verneigette,

petite rivière sujette

à sortir parfois de son lit.

Son eau claire avait le pouvoir

de soigner la blennorragie,

une très sale maladie

que l’on chope sans le savoir !

Bien d’autres noms lui sont donnés :

chaude lance, pécole ou chtouille,

mais c’est la même qui gratouille

tous ceux qui se font couillonner !

( Pour ménager les puritains

j’ai choisi une rime en « ouille »

sans « C » pour éviter la brouille :

je suis un sage c’est certain ! )

La vieille gardait le secret

car il assurait sa pitance,

tous ses moyens de subsistance

et aussi ses dons aux pauvrets.

Des bourgeois venaient de fort loin,

même des gens de la noblesse,

ce qui prouve que pour les fesses

les barrières n’existent point !

Et pour eux c’était le prix fort

leurs bourses étaient bien garnies

… pas celles là ! Je vous en prie !

Vous allez me causer grand tort !

Pour les pauvres c’était gratuit

ou alors quelques victuailles,

un lapin ou une volaille

ou tout simplement un merci !

Et la vieille ne chômait pas :

souvent il y avait la queue !

Ils avaient tous une peur bleue

de devenir tout raplapla !

Un rituel très bien rôdé :

dans une très grande cuvette

remplie d’eau de la Verneigette

le gars plongeait tout le paquet !

Avec le sablier en main

- surtout pas plus de trois minutes ! -

au son d’une petite flûte

la panoplie prenait son bain !

Ensuite essuyage au plumeau

accompagné d’une formule

que je vous livre sans scrupule :

je sais que vous n’en direz mot !

             La formule :

« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,

soigne celui qui a fauté,

qui par malheur s’est trop frotté

à une fille peu proprette !

Car :

« Trempette dans la Verneigette :

quand on ressort la  - - - - -   - - -   - - - - ! »

        Développement :

( Deux consonnes à permuter

pour compléter ce bel adage

qui glissé dans un bavardage

déclenche un fou rire assuré !

Je vous laisse le déchiffrer,

c’est un contrepet très facile,

il n’est peut-être pas gracile

mais pas non plus des plus soufrés !

Très en avance sur son temps

elle avait, sans effronterie,

l’art de la contrepèterie

qui est souvent très percutant ! )

Vous avez tous les éléments

pour soigner une bonne chtouille

et si un copain se gratouille

aidez-le naturellement !

Une vigoureuse ablution

et c’est reparti de plus belle,

la médecine naturelle

est une bonne solution !

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" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre

27 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 Un poème de 2007 déjà publié ...

 

 " Tout est resté figé,

tout est resté en place ! "

 

 
Photo de Jean-François Simon
 
 
 

Derrière la vieille porte,

Un loquet bricolé

un peu à la va-vite,

pas du tout fignolé :

une invite à visite !

Un peu comme un voleur

j’entrebâille la porte :

une vague lueur

que des ombres déportent

descend de tout en haut,

de l’antique verrière

dont les étroits carreaux

sont mangés par le lierre.

Une odeur de copeaux

un peu moisis domine,

la poussière au repos

agace les narines !

Un oiseau prend son vol

… deux … trois ! Je les dérange !

J’entends aussi au sol

des petits bruits étranges.

Et dans le clair-obscur,

là-bas, quelques yeux brillent !

Les toiles sur les murs

et les poutres fourmillent !

C’est un vrai paradis

pour légions d’araignées

rejoignant leurs abris

dans de larges saignées.

Dans ce vaste local,

des ombres se détachent :

des squelettes bancals

jouant à cache-cache !

L’éclairage manquant,

je retourne à la porte

et tire en grand l’ouvrant

que trois vieux gonds supportent.

Leur grincement râleur

me perce les oreilles :

l’huile, pour leur malheur,

a cessé ses merveilles !

Et … je découvre alors

que la vieille bâtisse

recèle un vrai trésor :

une antre d’ébéniste !

Image prise sur le net

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place !

Un buffet étagé,

juste au milieu, rêvasse.

Il se sent estropié

sans sa belle rosace

qui gît là, à ses pieds,

et n’a jamais prit place !

Les grands squelettes noirs

ne sont que les machines

qui du matin au soir

sentaient bon la résine.

Une scie à ruban

dont la lame rouillée

entoure ses volants

qui semblent verrouillés.

Un gros tas de copeaux

sur la dégauchisseuse,

lui fait comme une peau

épaisse et granuleuse.

Le profil compliqué

du fer de la toupie

attend pour fabriquer

des profils en copie.

La mèche à mortaiser

semble toujours vaillante,

prête à réaliser

son action pénétrante !

Dans le fond l’établi,

de construction solide,

est encombré d’outils

semblants des plus valides !

Des valets, des rabots,

une grande varlope,

des gouges, des ciseaux,

une équerre cyclope.

Un compas d’épaisseur

et puis un autre à verges,

des tampons polisseurs

et une ardoise vierge.

Un pot de brou de noix

et de la cire en boite,

du vernis, un chinois

et aussi de la ouate.

De nombreux gabarits

aux formes travaillées,

de la toile émeri

dans des bandes taillée.

Des chiffons de coton

et d’autres en longue laine,

des pinceaux à poils longs :

au moins une dizaine !

Tout est resté figé,

tout est resté en place.

J’entends un bruit léger

et je fais volte-face !

Des cheveux en chignon

d’une blancheur parfaite,

un corsage en crépon,

pas du tout stupéfaite :

la vielle dame est là

et son pâle sourire :

« - Mon mari n’est plus là,

je voulais vous le dire.

Voilà vingt ans déjà

qu’il dort au cimetière,

mais rien n’a bougé là,

même pas la poussière.

Le vieux buffet attend

sagement sa rosace,

il attendra le temps

que je cède la place.

Peut-être bien qu’après,

un tout jeune ébéniste

tirera un long trait

sur ce silence triste ?

En repartant, Monsieur,

refermez bien la porte,

le loquet est très vieux

… à mon image en sorte. »

                                 

                                                                          Pierre Dupuis

 
 
 
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Prendre son pied ... sans scandale ! Le poème du jour : "Scandale sur le sable !" de ... Rotpier

23 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Ça sent bon le sable chaud mais ... sans légionnaire !

 

 

Photo de Marie Lecorre

 

 

Scandale sur le sable !

Qui donc a pu - c’est un scandale ! -

abandonner ces deux sandales ?

Cela me fait bien mal au cœur,

sans être un vrai enfant de chœur !

Je veux la vérité totale,

même lourde comme tantale !

Est-ce une fille ou un garçon

qui s’est conduit de cett’  façon !

Au plein soleil, elles exhalent

une tristess’   des plus causales !

C’est mon honneur, c’est mon devoir :

je veux absolument savoir !

Je ne pars pas et je m’installe :

ma décision est capitale !

… Ça bouge à coté du buisson

… Ça s’agite et … voilà le son !

Voila … je sais ! C’est de la balle !

La vérité … je la déballe :

Joli bouquet de pieds à poil,

prenant  leur pied : ça c’est au poil !

Il n’y aura pas de scandale :

elle reviendra prendr’  ses sandales !

Toute contente en fredonnant

un petit air en ronronnant !

Mais … et si je me faisais… fleuriste ?

C’est une idée monumentale !

Sûr ! Demain… c’est moi qui l’emballe !

Sur la dune ou au bout du quai,

bibi dressera le bouquet !

 

                                                  Rotpier

 

Ça sent bon le sable chaud mais ... sans légionnaire !

 

 

Photo de Marie Lecorre

 

 

Scandale sur le sable !

Qui donc a pu - c’est un scandale ! -

abandonner ces deux sandales ?

Cela me fait bien mal au cœur,

sans être un vrai enfant de chœur !

Je veux la vérité totale,

même lourde comme tantale !

Est-ce une fille ou un garçon

qui s’est conduit de cett’  façon !

Au plein soleil, elles exhalent

une tristess’   des plus causales !

C’est mon honneur, c’est mon devoir :

je veux absolument savoir !

Je ne pars pas et je m’installe :

ma décision est capitale !

… Ça bouge à coté du buisson

… Ça s’agite et … voilà le son !

Voila … je sais ! C’est de la balle !

La vérité … je la déballe :

Joli bouquet de pieds à poil,

prenant  leur pied : ça c’est au poil !

Il n’y aura pas de scandale :

elle reviendra prendr’  ses sandales !

Toute contente en fredonnant

un petit air en ronronnant !

Mais … et si je me faisais… fleuriste ?

C’est une idée monumentale !

Sûr ! Demain… c’est moi qui l’emballe !

Sur la dune ou au bout du quai,

bibi dressera le bouquet !

 

                                                  Rotpier

 

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"Être philosophe," : le sonnet du jour augmenté de ... Pierre

21 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Le penseur de RodinImage du net

 

Préambule : Les différentes définitions de « philosophe » :

◆Personne qui étudie la philosophie; spécialiste de philosophe.

◆Penseur qui élabore un système de pensée, une doctrine philosophique. Philosophe idéaliste, matérialiste.

◆Personne qui pratique la sagesse.

Dans ce sonnet, je ne m’intéresse qu’au dernier cas mais si les deux premiers se révélaient ne pas l’être lors de l’ultime épreuve, je pense que l’épithète de faussaire leur irait comme un gant. Encore … encore qu’il y ait des marchands de grandeur d’âme qui n’ont pas un seul échantillon sur eux !

 

Être philosophe,

La philosophie est un don,

Elle est en soi, elle est innée,

Elle est un feu de cheminée

Qui toujours produit des brandons.

Ni au clou ni à l’abandon

Elle croit au fil des années,

Enrichie et bien déclinée

Jamais elle ne fait faux bond.

C’est quand vient le bout de la route

Que l’on peut lever tous les doutes :

Notre habit est-il sans accroc ?

Quand on fait face à la camarde

Sans peur ni supplique geignardes :

On échappe au statut d’escroc !

Epilogue :

Fasse que je n’en sois pas un

Quand je serais devant la Parque,

Quand elle me dira « Embarque,

Ici tu ne sers plus à rien ! »

                                                            Pierre Dupuis

 

 

 

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Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !

9 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !

Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !

Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 

Marguerite

image du net

Marguerite,

Elle avait un prénom charmant,

Un de ceux qui ont le mérite

D’aller à quelqu’un comme un gant :

Joli prénom que Marguerite !

Son sourire était désarmant

Quand un homme même émérite

Dans l’art de se faire galant

Prenait des airs de chattemite !

Eu égard à son gagne-pain,

Bien qu’un tantinet polissonne,

Elle n’appartenait à personne .

Sauf pour exercer son turbin 

Elle n’était pas pointilleuse:

Marguerite était effeuilleuse !

.

Marguerite 2

Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

.

L’art de l’effeuillage,

Nul besoin de chauffer la salle

Pour allumer le populo,

alors que son premier pétale

N’était qu’un tout petit chapeau !

.

L’excitation était totale

A la fin de son numéro

Les hommes perdaient les pédales,

Chauffés par son corps brasero !

C’était la queue devant sa loge

Et il fallait qu’on les déloge

au beau milieu des coups de poing !

Ils auraient donné sans limite

Tout leur fric pour un petit coin

Où effeuiller, seul, Marguerite !

                                             Rotpier

 

Voici donc la suite :

 

Hécatombe,

Les vieux tombaient comme des mouches

Victimes de lourds infarctus,

Les yeux révulsés et la bouche

Figée dans un dernier rictus !

Et n’étant point sainte nitouche

Elle soutenait mordicus

Qu’il aurait fallu qu’elle touche

Une prime pour chaque gus !

Tous les régimes de retraite

Auraient du lui signer des traites

Pour l’équilibre des bilans !

En exhibant son pédoncule

Elle régulait les croulants

Mieux qu’une bonne canicule !

xxxxxxxxxxxxx

.

 

       Moralité des trois sonnets :

Des bataillons de Marguerite

envoyés partout chez les vieux,

voila qui aurait le mérite

de réguler les choses au mieux !

Le paradis avant la lettre,

le nirvana sans avatar,

l’éden avant de disparaître,

le Brama-Loke sans pétard !

… Hormis celui de Marguerite

plus concret qu’une religion,

à toucher dans un dernier rite

avant l’ultime convulsion !

Dans un souci égalitaire

moult bataillons d’effeuilleurs :

hors de question que les mémères

partent sans toucher au bonheur !

                                                             Rotpier

 

Marguerite 3

 Image du net

 

Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 A vous de le dire … et pis c’est tout !

 Rotpier …(  de nez à la morale ! )

 

Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !

Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !

Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 

Marguerite

image du net

Marguerite,

Elle avait un prénom charmant,

Un de ceux qui ont le mérite

D’aller à quelqu’un comme un gant :

Joli prénom que Marguerite !

Son sourire était désarmant

Quand un homme même émérite

Dans l’art de se faire galant

Prenait des airs de chattemite !

Eu égard à son gagne-pain,

Bien qu’un tantinet polissonne,

Elle n’appartenait à personne .

Sauf pour exercer son turbin 

Elle n’était pas pointilleuse:

Marguerite était effeuilleuse !

.

Marguerite 2

Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

.

L’art de l’effeuillage,

Nul besoin de chauffer la salle

Pour allumer le populo,

alors que son premier pétale

N’était qu’un tout petit chapeau !

.

L’excitation était totale

A la fin de son numéro

Les hommes perdaient les pédales,

Chauffés par son corps brasero !

C’était la queue devant sa loge

Et il fallait qu’on les déloge

au beau milieu des coups de poing !

Ils auraient donné sans limite

Tout leur fric pour un petit coin

Où effeuiller, seul, Marguerite !

                                             Rotpier

 

Voici donc la suite :

 

Hécatombe,

Les vieux tombaient comme des mouches

Victimes de lourds infarctus,

Les yeux révulsés et la bouche

Figée dans un dernier rictus !

Et n’étant point sainte nitouche

Elle soutenait mordicus

Qu’il aurait fallu qu’elle touche

Une prime pour chaque gus !

Tous les régimes de retraite

Auraient du lui signer des traites

Pour l’équilibre des bilans !

En exhibant son pédoncule

Elle régulait les croulants

Mieux qu’une bonne canicule !

xxxxxxxxxxxxx

.

 

       Moralité des trois sonnets :

Des bataillons de Marguerite

envoyés partout chez les vieux,

voila qui aurait le mérite

de réguler les choses au mieux !

Le paradis avant la lettre,

le nirvana sans avatar,

l’éden avant de disparaître,

le Brama-Loke sans pétard !

… Hormis celui de Marguerite

plus concret qu’une religion,

à toucher dans un dernier rite

avant l’ultime convulsion !

Dans un souci égalitaire

moult bataillons d’effeuilleurs :

hors de question que les mémères

partent sans toucher au bonheur !

                                                             Rotpier

 

Marguerite 3

 Image du net

 

Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 A vous de le dire … et pis c’est tout !

 Rotpier …(  de nez à la morale ! )

 
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"A Guy Môquet " un poème de Pierre en hommage à un grand jeune homme.

1 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.

 Lien :   https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet

 

 

Guy Môquet

Image du net

A Guy Môquet,

Je suis allé dans la carrière

où avec tes vingt-six amis

vous avez chanté la dernière

Marseillaise au nez des nazis.

Vous êtes tombés sous les balles

de ces ignobles assassins

à la volonté animale

de faire souffrir à dessein.

Vous étiez les vint-sept otages

désignés arbitrairement

pour venger sur un coup de rage

la mort d’un de leurs commandants.

Vous aviez déjà connaissance

des méthodes de vos bourreaux

pour juguler la résistance

de ceux qui étaient des héros.

Vous en étiez déjà les frères

arrêtés et puis internés

dans des conditions arbitraires,

pris sur le fait ou dénoncés.

L’emploi des lettres anonymes

en ces temps-là était courant,

moyen avec risques minimes

d’éliminer des tas de gens.

Domaine réservé aux lâches

où l’on dénonce son voisin

pour des rancœurs que l’on remâche

depuis des temps parfois lointains.

Un concurrent ou bien encore

un rival de cœur ou d’argent

et tant pis si l’on collabore :

l’anonymat rend transparent !

La vie dans les camps était dure

et à Choizel pas d’exception,

les barbelés et les clôtures

rendaient ardues les évasions.

Les collabos et la milice,

les cloportes et les salauds

s’étaient ligués et mis en lice

pour vous mener droit aux poteaux.

Un gouvernement à la botte

avec des serviteurs zélés

qui avec les SS fricotent

sans même être manipulés !

Au Mont Valérien et à Nantes

d’autres pour la même raison

ont subi l’inique et sanglante

fin au poteau d’exécution.

Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,

tu avais rejoins tous ceux qui

se battaient sans être économes

dans les réseaux ou les maquis.

En entrant dans la résistance

malgré les risques encourus

tu as rendu gloire à la France

par ton courage et ta vertu.

Ta poignante lettre à ta mère

et le message à tes amis

prouve que devant l’adversaire

tu fus toujours un insoumis.

Exemple parmi les exemples,

malgré ta jeunesse tu as

montré ton courage et ta trempe

en écrivant ces lignes-là.

Des lignes qui tirent des larmes

quand on s’en empreigne vraiment,

des lignes devant servir d'armes

contre tout recommencement.

Si par malheur la barbarie

revenait un jour dans nos murs

par le fait de quelque incurie

envers les droits venus d’obscurs,

Il faudrait que pour la patrie

des « Guy Môquet » aux souffles purs

se lèvent vivement et crient :

« Tous au combat pour le futur ! »

« Que ma mort serve à quelque chose » 

c'est ta dernière volonté :

soyons et restons en osmose

avec ta soif de liberté !

                                       Pierre Dupuis

 

Guy Môquet carrière des fusillés

Image du net

 

Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.

 Lien :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet

 

Guy Môquet

Image du net

A Guy Môquet,

Je suis allé dans la carrière

où avec tes vingt-six amis

vous avez chanté la dernière

Marseillaise au nez des nazis.

Vous êtes tombés sous les balles

de ces ignobles assassins

à la volonté animale

de faire souffrir à dessein.

Vous étiez les vint-huit otages

désignés arbitrairement

pour venger sur un coup de rage

la mort d’un de leurs commandants.

Vous aviez déjà connaissance

des méthodes de vos bourreaux

pour juguler la résistance

de ceux qui étaient des héros.

Vous en étiez déjà les frères

arrêtés et puis internés

dans des conditions arbitraires,

pris sur le fait ou dénoncés.

L’emploi des lettres anonymes

en ces temps-là était courant,

moyen avec risques minimes

d’éliminer des tas de gens.

Domaine réservé aux lâches

où l’on dénonce son voisin

pour des rancœurs que l’on remâche

depuis des temps parfois lointains.

Un concurrent ou bien encore

un rival de cœur ou d’argent

et tant pis si l’on collabore :

l’anonymat rend transparent !

La vie dans les camps était dure

et à Choizel pas d’exception,

les barbelés et les clôtures

rendaient ardues les évasions.

Les collabos et la milice,

les cloportes et les salauds

s’étaient ligués et mis en lice

pour vous mener droit aux poteaux.

Un gouvernement à la botte

avec des serviteurs zélés

qui avec les SS fricotent

sans même être manipulés !

Au Mont Valérien et à Nantes

d’autres pour la même raison

ont subi l’inique et sanglante

fin au poteau d’exécution.

Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,

tu avais rejoins tous ceux qui

se battaient sans être économes

dans les réseaux ou les maquis.

En entrant dans la résistance

malgré les risques encourus

tu as rendu gloire à la France

par ton courage et ta vertu.

Ta poignante lettre à ta mère

et le message à tes amis

prouve que devant l’adversaire

tu fus toujours un insoumis.

Exemple parmi les exemples,

malgré ta jeunesse tu as

montré ton courage et ta trempe

en écrivant ces lignes-là.

Tes lignes qui tirent des larmes

quand on s’en empreigne vraiment

doivent être pour nous des armes

contre tout recommencement.

Si par malheur la barbarie

revenait un jour dans nos murs

par le fait de quelque incurie

envers les droits venus d’obscurs,

Il faudrait que pour la patrie

des « Guy Môquet » aux souffles purs

se lèvent vivement et crient :

« Tous au combat pour le futur ! »

« Que ma mort serve à quelque chose » :

une dernière volonté

qui serait alors en osmose

avec ta soif de liberté !

                                       Pierre Dupuis

Guy Môquet carrière des fusillés

Image du net

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