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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Poésie quand tu nous tiens ... "Qui a volé la poésie" ... un poème de Pierre

10 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Un très ancien poème ...

 
Poésie qui a volé la poésie
 
Belle image prise sur le net qui va, me semble t-il,
très bien avec ce poème !

 

 

Qui a volé la Poésie ?

 

.

Je cherche en vain : pas un quatrain !

Pas l’ombre d’un alexandrin !

Qui a volé la poésie ?

 

Qui sont ces fous, ces malandrins ?

Si je les prends, je les contrains

à avouer leur hérésie !

 

Elle est malade et pas très bien ?

Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !

Et …… surtout pas d’euthanasie !

 

Confiez-la moi, j’en prendrais soin !

Vois-je en elle un petit chagrin :

je l’habill’rais de fantaisie !

 

Et dans le creux de mes deux mains,

je lui ferais un gros câlin

bien loin de toute hypocrisie !

 

Je la sais libre et un matin

ell’ lorgnera un p’tit vaurien,

voudra partir : oh ! Jalousie !

 

Je la rendrais dans son écrin,

fleur au milieu d’un boulingrin :

je pleurerais… mais c’est la vie !

 

 

                                  Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : " L'aérostier piégé " de ... Rotpier

3 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

Image personnelle ou du net ... je ne sais plus !

 

L’aérostier piégé,

 

Il avait une montgolfière

Achetée à tempérament

Il avait le tempérament

Pour la piloter de première.

 

Teint buriné allure fière

Aérostier presqu’à plein temps

Toujours à observer les vents

Pour s’envoler dans l’atmosphère.

 

Trente ans non marié non pacsé

Même pas de petite amie

Quelques revers bien digérés

 

Sans en faire une maladie.

Mais là il s’était enferré

Le piège s’était refermé.

 

              Continuation :

 

Le piège était blond et gracile

Des proportions à saliver

Très difficile à esquiver

En plus servi à domicile !

 

Pas très grande mais très agile

Certainement dur à driver

Tout ce qu’il faut pour captiver

Quitte à sortir de l’évangile !

 

Pendant le vol regards en douce

Des deux côtés et réguliers

Sans que les autres passagers

Ne s’en aperçoivent et gloussent !

 

Atterrissage sans secousse

La dernière à se retirer

Lui disant avoir apprécié

Le vol sans l’ombre d’une frousse.

 

Regrettant quand même une chose

Trop de promiscuité à bord

A bâbord ou bien à tribord

Le bla-bla-bla qui indispose !

 

« Je le sais et je vous propose

Un vol à deux et sans renfort

Bien sûr si vous êtes d’accord »

Lui dit-il après une pause.

 

     Quelque temps après ils s’envolèrent…

 

Sur le plancher de la nacelle

Ils s’aimèrent fougueusement

S’envoyant en l’air doublement

Elle n’était pas jouvencelle !

 

Ils se mirent sans un scrupule

En ménage et cela marcha

Tant et si bien qu’il l’embaucha

Ils engrangèrent du pécule.

 

Un soir devant le crépuscule

Tout net elle lui annonça :

« Dans six mois tu seras papa

J’avais arrêté la pilule ! »

 

                    Épilogue :

 

Sa grossesse fut naturelle

Sans chichi et presque sans maux

Ils firent tresser un berceau

D’osier en forme de nacelle !

 

Dans le grand bain dès la naissance

L’enfant ne rêvait que d’envol

Et admirait le self-control

De son papa en pleine aisance.

 

À trois ans il fit son baptême

De l'air avec papa maman

Battant des mains joyeusement

Le vol se passa sans problème !

 

Plus tard il reprit l’entreprise

Et lors d’un vol sous un doux vent

Il eut au cœur un pincement

Quand il détailla Marie-Louise.

 

 

                                   Le Rotpier

 

 

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" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre

25 Septembre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Image du net

Préambule :

Il y a un perpétuel combat entre

notre ego et notre moi supérieur. 

L’éternel révolté

ou

Contre la dictature de notre moi supérieur,

Parfois je me dis :

tu devrais faire ceci

tu devrais faire cela

ce que tu as fais n’est pas fameux

tu aurais pu faire beaucoup mieux

et puis ceci

et puis cela.

Bref, ne soyons pas bégueule :

je m’engueule !

Ensuite, je me calme,

je fais front et je me dis :

« Tu es libre mon garçon

tu n’as pas à recevoir de leçons,

voir d’ordres, de ton moi supérieur,

cette entité despotique et tyrannique

se réclamant de la métaphysique !

Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,

me sentant bien dans mon rôle

et je poursuis mon petit bonhomme de chemin

en laissant ce déclencheur de doute

tout estomaqué sur le bord de la route

sans regret ni remords

et je me dis que je n’ai pas tort.

Mais, comme je suis un garçon bien élevé,

je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,

le moindre bras d’honneur

 … pas plus qu’un gros mot

comme me le souffle mon ego !

…Correction ou circonspection ?

                                                                      Pierre Dupuis

 

PS : Déjà publié mais je me bas toujours !

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Le poème du jour: " Un, deux, trois … un petit saut dans le Perche ? " de ...Rotpier

20 Septembre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Bonjour à toutes et à tous !

Me voilà de retour après de bonnes vacances dans le Perche et je vous rapporte une étrange rencontre que j'ai fait. Je ne vais pas développer plus longtemps: tout est décrit dans cet extravagant poème. 

.

Le Pèr' Cheron 2

Image du net trafiquée par moi-même !

Préambule :

.
Cette aventure s’est passée
Il y a plus ou moins de temps
Une véritable odyssée
Vous le verrez bien en lisant.

Je me méfie de ma mémoire
Qui me joue des tours maintenant
Alors je sors mon écritoire
À clavier naturellement !

C’est une invitation gratuite
Pas pour jouer à chat perché
Allez ne prenez pas la fuite
J’en serais vraiment contrarié.

 


Un, deux, trois … allez, je vous tends la perche !


Lors de vacances dans le Perche
J’ai croisé un vieux paysan
Qui m’a dit « J’en ai plein le derche
De voir des pékins dans mes champs ! »

Il était taillé en hercule
Et malgré son âge avancé
Hors de question qu’on le bouscule
Sous peine d’être rapiécé !

Il était très fort d’encolure
Poitrine large et bien planté
Sur ses jambes beaucoup d’allure
Très difficile à ébranler !

Il m’a dit « Mon petit bonhomme
J’ t’ai vu rôder vers mes pommiers
Tu ne seras plus autonome
Si tu cherches à me chaparder ! »

« Ce n’est pas moi je vous le jure
C’est peut-être un vague cousin
Un bon à rien une raclure
Recherché par les argousins !

On ne choisit pas sa famille
Lâchez moi vous me faites mal
Et j’ai perdu mes espadrilles
Suspendu comme un animal !

Lâchez donc mon col de chemise
Mes pieds ne touchent plus le sol
J’ai une épaule de démise
De plus vous empestez l’alcool ! »

Il esquissa comme un sourire
Un bref éclair d’humanité
Passa dans ses yeux sans le dire
Je chus avec brutalité.

« Tu le voulais et je te lâche
Je n’ suis pas un mauvais cheval
Si je te revois je me fâche
Et là ça pourrait faire mal ! »

J’ai pris la poudre d’escampette
Au village on m’a rencardé
Sur le personnage et mazette
Ma foi je m’en suis bien tiré !

Certains m’ont dit que dans sa tête
Parfois ça ne tournait pas rond
Quand il retourne sa casquette
Mieux vaut garer ses ailerons !

Il aime bien la controverse
C’est un singulier ronchonneur
Et celui qui essuie l’averse
N’en n’est jamais re-demandeur !

Il est connu dans tout le Perche
Pas par son nom mais son surnom
Il faut dire quand on le cherche :
« Avez-vous vu le Pèr’ Cheron ?

Si quelqu'un lui cherche des noises
Il sort vite fait son fusil
On s'écarte quand on le croise
Pas de blagues ni de lazzi !

Il confectionne ses cartouches
Lui-même avec beaucoup de soin
Des au gros sel pour les manouches
Ou les gars qu’il ne connaît point !

Un rictus collé à la bouche
En pensant au fion du fada
Salé pour avoir sous la douche
Maté celui de sa Martha !

Quand il faut avec des brucelles
Retirer les grains de la peau
Les larmes dans les yeux ruissellent
On reste pour le moins penaud !

Si jamais vos pas vous entraînent
Près de Saint-Victor de Buthon
Évitez donc ce schizophrène
Son grand fusil et son bâton !

Entre Saint Victor et La Loupe
Au tir il rafle tous les prix
Ses proies jamais il ne les loupe
Cochons faisans ou bien perdrix !

Évitez aussi son compère
Qu’on surnomme le Pèr’ Uchet
Ces deux gars-là font bien la paire
Tous deux aussi mal embouchés !

Un jour il cassera sa pipe
En creusant son dernier sillon
Pour l’instant le gaillard s’agrippe
Il est le plus vieux du canton !

 

                                            Le Rotpier

 

Le Pèr' Cheron

Images du net

Étonnant non ? 

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Le poème décapant du jour : " Les sirènes du populisme, "de ... Pierre

28 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Politique

 


Comme un relent de peste brune

 

image du net !

 

Les sirènes du populisme,

 

D’extrême gauche d’extrême droite

Le populisme est aux aguets

Ses zélateurs sont aux taquets

Ils en ont déjà les mains moites.

 

Même par les portes étroites

Des lieux privés ou des troquets

Avec l’aval de bistroquets

Leurs harangues sont très adroites.

 

Discours parfaitement rodés

Ponctués de refrains bien scandés

En éternelles litanies :

 

« C’est la faute des étrangers

Seuls ennemis de la patrie

Il n’y a qu’à les dégager ! »

 

  Continuation :

 

S’il n’y avait que les balourds

Pour croire à toutes leurs sornettes

Ce serait bien ce serait chouette

Mais ce n’est pas au goût du jour.

 

L’esprit raciste est de retour

Ils l’ont ressorti des tablettes

C’est reparti la chansonnette :

« Faut les virer et pour toujours ! »

 

Avant c’était du bout des lèvres

Qu’ils exprimaient de façon mièvre

Leurs sentiments patriotards.

 

Les formules leur sont fournies

Qu’ils boivent comme du nectar

Avivant leur xénophobie.

 

   Terminaison :

 

D’extrême gauche d’extrême droite

Hommes ou femmes les factieux

S’immiscent dans tous les milieux

Qu’ils gangrènent et qu’ils exploitent.

 

Qu’ils soient châtains qu’elles soient blondes

On s’en tape le coquillart

Ce qui compte c’est le brouillard

Entretenu par leurs facondes.

 

Dans les années trente en Bavière

Un moustachu nommé Hitler

A fait fureur à fait führer

Et a rempli les cimetières.

 

Fini de hurler sous la lune

Il faut dénoncer le danger

Clairement avant de humer

Comme un relent de peste brune !

 

 

                                      Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour: " Ah ! Chiche ! ou Hippie pipe pourra ! " de ... Rotpier !

22 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.

Le Rotpier

.

Avertissement:

Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...

Pierre

 

Image du net

 

Ah ! Chiche !

ou

Hippie pipe pourra !

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

C’est lors d’un voyage au Népal

qu’elle avait pris cette habitude,

petit voyage en altitude

à la recherche du Saint-Graal.

 

 Un petit ami népalais

l’avait initié à la chose,

là-bas la vie y est morose

sauf à fréquenter les palais !

 

Question de s’envoyer en l’air

elle avait bien d’autres méthodes

que d’escalader la commode

à l’endroit ou bien à l’envers !

 

Il y a pétard et pétard,

elle en avait un callipyge

qui aurait pu, beauté oblige,

servir de modèle aux beaux-arts !

 

Elle maîtrisait aussi l’art

dont je tairais pour la censure

le nom évoquant la luxure :

je ne suis pas un vil pendard !

 

Il y a pendard et pendard,

il faut en prendre la mesure :

pour que flottent les étendards

il faut des mats durs à l’usure !

 

C’est fou ce que l’Himalaya

peut dégourdir les jeunes filles

à Katmandou les yeux pétillent

que l’on sache ou non les védas.

 

En redescendant sur Patna

elle avait traversé le Gange,

elle avait tutoyé les anges :

haschich rime avec nirvana.

 

Elle en gardait un souvenir

tout à la fois précis et vague,

comme un ressac, comme une vague

que l’on n’aurait pas vu venir.

 

Sans vraiment être une hippie

elle en avait été très proche,

son moi lui avait dit « raccroche 

ou tu vas aller au tapis ! »

 

Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,

elle avait un trou de mémoire,

souvenirs au fond d’une armoire

comme on garde des vieux bouquins.

 

Elle était rentrée du Népal

et avait repris ses études

mais gardé quelques habitudes

… pas de sevrage trop brutal.

 

         Péroraison :

 

Elle rêvait que sur le tard

elle irait en pèlerinage

sur les traces de son jeune âge

… de son passé soixante-huitard.

 

Elle étudierait le sanskrit

pour mieux comprendre les mystères

des ruines et des monastères

au travers des anciens écrits.

 

En attendant … en attendant,

elle s’offrait de courts voyages

entourée de petits nuages

qu’elle goûtait béatement.

 

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

                 

                                   Rotpier

 

 

Image du net . N'y voir aucune incitation !

 

 

 

 

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Le poème du jour : " Le chien de Poutine " de ... Pierre

7 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie

 

 

Images du net trafiquées par moi-même !
 

Le chien de Poutine,

 

C’était vraiment un très beau chien

À la recherche de caresses

Il remuait la queue sans cesse

Mais il quêtait souvent en vain. 

 

Adepte des airs wagnériens

Son maître manquait de tendresse

Plus porté sur les chasseresses

Que sur son husky sibérien.

 

Quand le chien apprit que son maître

Avait ordonné de commettre

Des crimes et des exactions

 

Contre un pays voisin l’Ukraine

Il entra en contestation

Décidant de briser ses chaînes.

 

      Continuation :

 

Plus de recherche de caresses

Auprès du maître du Kremlin

Il n’était peut-être qu’un chien

Mais il avait rompu sa laisse.

 

Furieux et d’humeur vengeresse

Le tzar s’empara d’un gourdin

Mais le canidé plus malin

Lui planta ses crocs dans la fesse*.

 

Ensuite il fila se cacher

Sachant qu’il serait recherché

Par tous les sbires du despote.

 

On le retrouva au printemps

Dans un sac au fond d’une grotte

Certainement un accident …

 

        Moralité :

 

En Russie et partout ailleurs

Où sévissent des dictateurs

Se rebeller est très risqué

Et on est très vite traqué.

 

Pourtant certains n’hésitent pas

Un matin à franchir le pas

Très peu finissent en héros

La plupart y laisse leur peau.

 

Beaucoup resteront inconnus

Très souvent morts ou détenus

Dans des cachots bien enterrés

Crevant de faim et torturés.

 

 

                              Pierre Dupuis

 

      * ( la gauche )

 

 

 

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Le poème du jour ... écrit il y a longtemps ( 1999 ? ) : " L’hiver indien, " de ... Pierre

1 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

.

On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ... 

.

Un de mes premiers poèmes

écrit dans une période un peu tourmentée…

.

Image du net

 

L’hiver indien,

Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

mon esprit mélangeait les choses :

des faits lointains qui me revenaient avec clarté,

des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

Dans mon crâne-laboratoire

s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.

Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

une très vieille légende indienne,

une  caisse de retraite avec un trou béant,

des voitures incendiées dans la plaine

et un vieillard me ressemblant.

Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

mon crâne-alambic recueillait avec soin

la quintessence de ce magma malsain

d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

La pression montait.

Tout allait exploser, quand…

un rêve jaillit en exutoire.

 Un vieil indien me ressemblant,

tenant deux torches en sautoir

et sous le bras un réservoir,

s’éloignait de son pas pesant.

Dans sa démarche oscillatoire,

on sentait bien sa volonté :

« il fallait en finir ce soir !»

Toute la tribu, sans s’émouvoir,

perdait de vue le vieil indien,

lorsque soudain, dans le lointain,

jaillit le feu libératoire.

Hochant la tête pour tout adieu

la grappe humaine se disloqua,

matérialistes et ambitieux

les jeunes oubliaient déjà.

… Un vieil indien me ressemblant

tenant deux torches en sautoir

s’évaporait dans l’air du soir.

                               Pierre Dupuis

 

Photo pour l'hiver indien

Image composée à partir d'éléments du net

.

Déjà publié !

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Publié depuis Overblog

23 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

 

Petit hommage à un blogopote nommé Géhèm, qui malgré son nom n'est pas du tout OGM ... en principe ! 😃

Lien : http://gehem.over-blog.fr/

.
La passion des sabliers mais pas que,

.

Je connais un garçon habile

Qui dessine des sabliers

Petits ou grands irréguliers

À croire que ça l’obnubile.

.

Pour lui le sable est inutile

Il les remplit pour mystifier

Certains croient qu’il est fou à lier

Mais ceux-là sont des imbéciles.

.

Il suffit de gratter un peu

Ce qui semble être un sac de nœuds

Pour trouver la clé de l’énigme.

.

Tout seul ou encore en tandem

Mais sans hoquet ni borborygme

Ce gars-là s’appelle Géhèm !

.

Prolongation : 

Une autre passion : les lunettes

Pas celles de vue mais de gogues

Où il encastre les binettes

Des charlots ou des démagogues.

 

 

Le nom de son blog nous éclaire

Pour peu qu’on connaisse la suite

« Le temps ne fait rien à l’affaire »

Que les coincés prennent la fuite !

.

Sa culture est très étendue

Là je ne parle pas d’hectares

Ce serait la perche tendue

Pour qu’aussitôt il s’en empare !

.

Il a des revers redoutables

Et peu de trous dans la raquette

De taille à renverser la table

En annonçant : « Le laquais quête ! »

.

Il maîtrise bien les saillies

Je ne parle que des verbales

Il a de bonnes réparties

Champion pour renvoyer la balle ! 

.

Il a un fan-club très fidèle

Il me plait d’en faire partie

Il y a peu de péronnelles

Elles prennent tôt la sortie !

.

Il a beaucoup d’admiratrices

Et elles lui restent fidèles

Ses réparties sont tentatrices

Il connaît toutes les ficelles !

.

Voilà décrit le personnage

Qui possède bien des facettes

Dont expert en déboulonnage

Avec ou sans clé à molette !

 

                               Le Rotpier

 

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Deux de ses oeuvres :

 

Géhèm 1

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Géhèm 2

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Épicétout !

 

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Le poème tout feu tout flamme du jour : " La pétroleuse en pétrolette, " de ...Rotpier

18 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?

J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !

 

La pétroleuse en pétrolette

Image du net

 

La pétroleuse en pétrolette, 

.

Elle aimait bien la mobylette

Qui lui rappelait le bon temps

De sa jeunesse et des amants

Qu’elle menait à la baguette.

 

En enfourchant sa pétrolette

Elle avait à nouveau vingt ans

Les cuisses et les cheveux au vent

Et elle jouait les starlettes !

.

Bien sûr elle avait une auto

Et un chauffeur en paletot

Elle avait fait une fumeuse

.

Affaire en ruinant un banquier

En lui volant tous ses chéquiers

En professionnelle allumeuse !

.

Continuation :

 

A cinquante ans et des balais

Elle n’avait pas trop de rides

Ses amours n’étaient pas arides

Elle était restée feu-follet.

.

Elle en profitait sachant bien

Que ses années étaient comptées

Que pour jouer les effrontées

Cela arrivait à la fin.

.

Certains disent qu’elle a trouvé

Un passionné de mobylette

Et qu’elle en a fait la conquête

Et peut-être même enlevé ?

.

Personne ne sait si c’est vrai

Moi j’ai une petite idée

Du gars que la dévergondée

A séduit mais restons discret !

.

Je ne voudrais en aucun cas

Briser une brûlante idylle

Son prénom est peut-être - - - - - ?

Mais moi je ne balance pas !

 

.

                             Rotpier

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