poesie
Poésie quand tu nous tiens ... "Qui a volé la poésie" ... un poème de Pierre
Un très ancien poème ...
Qui a volé la Poésie ?
.
Je cherche en vain : pas un quatrain !
Pas l’ombre d’un alexandrin !
Qui a volé la poésie ?
Qui sont ces fous, ces malandrins ?
Si je les prends, je les contrains
à avouer leur hérésie !
Elle est malade et pas très bien ?
Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !
Et …… surtout pas d’euthanasie !
Confiez-la moi, j’en prendrais soin !
Vois-je en elle un petit chagrin :
je l’habill’rais de fantaisie !
Et dans le creux de mes deux mains,
je lui ferais un gros câlin
bien loin de toute hypocrisie !
Je la sais libre et un matin
ell’ lorgnera un p’tit vaurien,
voudra partir : oh ! Jalousie !
Je la rendrais dans son écrin,
fleur au milieu d’un boulingrin :
je pleurerais… mais c’est la vie !
Le poème du jour : " L'aérostier piégé " de ... Rotpier
Image personnelle ou du net ... je ne sais plus !
Il avait une montgolfière
Achetée à tempérament
Il avait le tempérament
Pour la piloter de première.
Teint buriné allure fière
Aérostier presqu’à plein temps
Toujours à observer les vents
Pour s’envoler dans l’atmosphère.
Trente ans non marié non pacsé
Même pas de petite amie
Quelques revers bien digérés
Sans en faire une maladie.
Mais là il s’était enferré
Le piège s’était refermé.
Continuation :
Le piège était blond et gracile
Des proportions à saliver
Très difficile à esquiver
En plus servi à domicile !
Pas très grande mais très agile
Certainement dur à driver
Tout ce qu’il faut pour captiver
Quitte à sortir de l’évangile !
Pendant le vol regards en douce
Des deux côtés et réguliers
Sans que les autres passagers
Ne s’en aperçoivent et gloussent !
Atterrissage sans secousse
La dernière à se retirer
Lui disant avoir apprécié
Le vol sans l’ombre d’une frousse.
Regrettant quand même une chose
Trop de promiscuité à bord
A bâbord ou bien à tribord
Le bla-bla-bla qui indispose !
« Je le sais et je vous propose
Un vol à deux et sans renfort
Bien sûr si vous êtes d’accord »
Lui dit-il après une pause.
Quelque temps après ils s’envolèrent…
Sur le plancher de la nacelle
Ils s’aimèrent fougueusement
S’envoyant en l’air doublement
Elle n’était pas jouvencelle !
Ils se mirent sans un scrupule
En ménage et cela marcha
Tant et si bien qu’il l’embaucha
Ils engrangèrent du pécule.
Un soir devant le crépuscule
Tout net elle lui annonça :
« Dans six mois tu seras papa
J’avais arrêté la pilule ! »
Épilogue :
Sa grossesse fut naturelle
Sans chichi et presque sans maux
Ils firent tresser un berceau
D’osier en forme de nacelle !
Dans le grand bain dès la naissance
L’enfant ne rêvait que d’envol
Et admirait le self-control
De son papa en pleine aisance.
À trois ans il fit son baptême
De l'air avec papa maman
Battant des mains joyeusement
Le vol se passa sans problème !
Plus tard il reprit l’entreprise
Et lors d’un vol sous un doux vent
Il eut au cœur un pincement
Quand il détailla Marie-Louise.
Le Rotpier
" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre
Image du net
Préambule :
Il y a un perpétuel combat entre
notre ego et notre moi supérieur.
L’éternel révolté
ou
Contre la dictature de notre moi supérieur,
Parfois je me dis :
tu devrais faire ceci
tu devrais faire cela
ce que tu as fais n’est pas fameux
tu aurais pu faire beaucoup mieux
et puis ceci
et puis cela.
Bref, ne soyons pas bégueule :
je m’engueule !
Ensuite, je me calme,
je fais front et je me dis :
« Tu es libre mon garçon
tu n’as pas à recevoir de leçons,
voir d’ordres, de ton moi supérieur,
cette entité despotique et tyrannique
se réclamant de la métaphysique !
Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,
me sentant bien dans mon rôle
et je poursuis mon petit bonhomme de chemin
en laissant ce déclencheur de doute
tout estomaqué sur le bord de la route
sans regret ni remords
et je me dis que je n’ai pas tort.
Mais, comme je suis un garçon bien élevé,
je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,
le moindre bras d’honneur
… pas plus qu’un gros mot
comme me le souffle mon ego !
…Correction ou circonspection ?
PS : Déjà publié mais je me bas toujours !
Le poème du jour: " Un, deux, trois … un petit saut dans le Perche ? " de ...Rotpier
Bonjour à toutes et à tous !
Me voilà de retour après de bonnes vacances dans le Perche et je vous rapporte une étrange rencontre que j'ai fait. Je ne vais pas développer plus longtemps: tout est décrit dans cet extravagant poème.
.
Image du net trafiquée par moi-même !
Préambule :
.
Cette aventure s’est passée
Il y a plus ou moins de temps
Une véritable odyssée
Vous le verrez bien en lisant.
Je me méfie de ma mémoire
Qui me joue des tours maintenant
Alors je sors mon écritoire
À clavier naturellement !
C’est une invitation gratuite
Pas pour jouer à chat perché
Allez ne prenez pas la fuite
J’en serais vraiment contrarié.
Un, deux, trois … allez, je vous tends la perche !
Lors de vacances dans le Perche
J’ai croisé un vieux paysan
Qui m’a dit « J’en ai plein le derche
De voir des pékins dans mes champs ! »
Il était taillé en hercule
Et malgré son âge avancé
Hors de question qu’on le bouscule
Sous peine d’être rapiécé !
Il était très fort d’encolure
Poitrine large et bien planté
Sur ses jambes beaucoup d’allure
Très difficile à ébranler !
Il m’a dit « Mon petit bonhomme
J’ t’ai vu rôder vers mes pommiers
Tu ne seras plus autonome
Si tu cherches à me chaparder ! »
« Ce n’est pas moi je vous le jure
C’est peut-être un vague cousin
Un bon à rien une raclure
Recherché par les argousins !
On ne choisit pas sa famille
Lâchez moi vous me faites mal
Et j’ai perdu mes espadrilles
Suspendu comme un animal !
Lâchez donc mon col de chemise
Mes pieds ne touchent plus le sol
J’ai une épaule de démise
De plus vous empestez l’alcool ! »
Il esquissa comme un sourire
Un bref éclair d’humanité
Passa dans ses yeux sans le dire
Je chus avec brutalité.
« Tu le voulais et je te lâche
Je n’ suis pas un mauvais cheval
Si je te revois je me fâche
Et là ça pourrait faire mal ! »
J’ai pris la poudre d’escampette
Au village on m’a rencardé
Sur le personnage et mazette
Ma foi je m’en suis bien tiré !
Certains m’ont dit que dans sa tête
Parfois ça ne tournait pas rond
Quand il retourne sa casquette
Mieux vaut garer ses ailerons !
Il aime bien la controverse
C’est un singulier ronchonneur
Et celui qui essuie l’averse
N’en n’est jamais re-demandeur !
Il est connu dans tout le Perche
Pas par son nom mais son surnom
Il faut dire quand on le cherche :
« Avez-vous vu le Pèr’ Cheron ?
Si quelqu'un lui cherche des noises
Il sort vite fait son fusil
On s'écarte quand on le croise
Pas de blagues ni de lazzi !
Il confectionne ses cartouches
Lui-même avec beaucoup de soin
Des au gros sel pour les manouches
Ou les gars qu’il ne connaît point !
Un rictus collé à la bouche
En pensant au fion du fada
Salé pour avoir sous la douche
Maté celui de sa Martha !
Quand il faut avec des brucelles
Retirer les grains de la peau
Les larmes dans les yeux ruissellent
On reste pour le moins penaud !
Si jamais vos pas vous entraînent
Près de Saint-Victor de Buthon
Évitez donc ce schizophrène
Son grand fusil et son bâton !
Entre Saint Victor et La Loupe
Au tir il rafle tous les prix
Ses proies jamais il ne les loupe
Cochons faisans ou bien perdrix !
Évitez aussi son compère
Qu’on surnomme le Pèr’ Uchet
Ces deux gars-là font bien la paire
Tous deux aussi mal embouchés !
Un jour il cassera sa pipe
En creusant son dernier sillon
Pour l’instant le gaillard s’agrippe
Il est le plus vieux du canton !
Le Rotpier
Images du net
Étonnant non ?
Le poème décapant du jour : " Les sirènes du populisme, "de ... Pierre
image du net !
Les sirènes du populisme,
D’extrême gauche d’extrême droite
Le populisme est aux aguets
Ses zélateurs sont aux taquets
Ils en ont déjà les mains moites.
Même par les portes étroites
Des lieux privés ou des troquets
Avec l’aval de bistroquets
Leurs harangues sont très adroites.
Discours parfaitement rodés
Ponctués de refrains bien scandés
En éternelles litanies :
« C’est la faute des étrangers
Seuls ennemis de la patrie
Il n’y a qu’à les dégager ! »
Continuation :
S’il n’y avait que les balourds
Pour croire à toutes leurs sornettes
Ce serait bien ce serait chouette
Mais ce n’est pas au goût du jour.
L’esprit raciste est de retour
Ils l’ont ressorti des tablettes
C’est reparti la chansonnette :
« Faut les virer et pour toujours ! »
Avant c’était du bout des lèvres
Qu’ils exprimaient de façon mièvre
Leurs sentiments patriotards.
Les formules leur sont fournies
Qu’ils boivent comme du nectar
Avivant leur xénophobie.
Terminaison :
D’extrême gauche d’extrême droite
Hommes ou femmes les factieux
S’immiscent dans tous les milieux
Qu’ils gangrènent et qu’ils exploitent.
Qu’ils soient châtains qu’elles soient blondes
On s’en tape le coquillart
Ce qui compte c’est le brouillard
Entretenu par leurs facondes.
Dans les années trente en Bavière
Un moustachu nommé Hitler
A fait fureur à fait führer
Et a rempli les cimetières.
Fini de hurler sous la lune
Il faut dénoncer le danger
Clairement avant de humer
Comme un relent de peste brune !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Ah ! Chiche ! ou Hippie pipe pourra ! " de ... Rotpier !
Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.
Le Rotpier
.
Avertissement:
Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...
Pierre
Image du net
Ah ! Chiche !
ou
Hippie pipe pourra !
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
C’est lors d’un voyage au Népal
qu’elle avait pris cette habitude,
petit voyage en altitude
à la recherche du Saint-Graal.
Un petit ami népalais
l’avait initié à la chose,
là-bas la vie y est morose
sauf à fréquenter les palais !
Question de s’envoyer en l’air
elle avait bien d’autres méthodes
que d’escalader la commode
à l’endroit ou bien à l’envers !
Il y a pétard et pétard,
elle en avait un callipyge
qui aurait pu, beauté oblige,
servir de modèle aux beaux-arts !
Elle maîtrisait aussi l’art
dont je tairais pour la censure
le nom évoquant la luxure :
je ne suis pas un vil pendard !
Il y a pendard et pendard,
il faut en prendre la mesure :
pour que flottent les étendards
il faut des mats durs à l’usure !
C’est fou ce que l’Himalaya
peut dégourdir les jeunes filles
à Katmandou les yeux pétillent
que l’on sache ou non les védas.
En redescendant sur Patna
elle avait traversé le Gange,
elle avait tutoyé les anges :
haschich rime avec nirvana.
Elle en gardait un souvenir
tout à la fois précis et vague,
comme un ressac, comme une vague
que l’on n’aurait pas vu venir.
Sans vraiment être une hippie
elle en avait été très proche,
son moi lui avait dit « raccroche
ou tu vas aller au tapis ! »
Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,
elle avait un trou de mémoire,
souvenirs au fond d’une armoire
comme on garde des vieux bouquins.
Elle était rentrée du Népal
et avait repris ses études
mais gardé quelques habitudes
… pas de sevrage trop brutal.
Péroraison :
Elle rêvait que sur le tard
elle irait en pèlerinage
sur les traces de son jeune âge
… de son passé soixante-huitard.
Elle étudierait le sanskrit
pour mieux comprendre les mystères
des ruines et des monastères
au travers des anciens écrits.
En attendant … en attendant,
elle s’offrait de courts voyages
entourée de petits nuages
qu’elle goûtait béatement.
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
Rotpier
Image du net . N'y voir aucune incitation !
Le poème du jour : " Le chien de Poutine " de ... Pierre
Images du net trafiquées par moi-même !
Le chien de Poutine,
C’était vraiment un très beau chien
À la recherche de caresses
Il remuait la queue sans cesse
Mais il quêtait souvent en vain.
Adepte des airs wagnériens
Son maître manquait de tendresse
Plus porté sur les chasseresses
Que sur son husky sibérien.
Quand le chien apprit que son maître
Avait ordonné de commettre
Des crimes et des exactions
Contre un pays voisin l’Ukraine
Il entra en contestation
Décidant de briser ses chaînes.
Continuation :
Plus de recherche de caresses
Auprès du maître du Kremlin
Il n’était peut-être qu’un chien
Mais il avait rompu sa laisse.
Furieux et d’humeur vengeresse
Le tzar s’empara d’un gourdin
Mais le canidé plus malin
Lui planta ses crocs dans la fesse*.
Ensuite il fila se cacher
Sachant qu’il serait recherché
Par tous les sbires du despote.
On le retrouva au printemps
Dans un sac au fond d’une grotte
Certainement un accident …
Moralité :
En Russie et partout ailleurs
Où sévissent des dictateurs
Se rebeller est très risqué
Et on est très vite traqué.
Pourtant certains n’hésitent pas
Un matin à franchir le pas
Très peu finissent en héros
La plupart y laisse leur peau.
Beaucoup resteront inconnus
Très souvent morts ou détenus
Dans des cachots bien enterrés
Crevant de faim et torturés.
Pierre Dupuis
* ( la gauche )
Le poème du jour ... écrit il y a longtemps ( 1999 ? ) : " L’hiver indien, " de ... Pierre
.
On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ...
.
Un de mes premiers poèmes
écrit dans une période un peu tourmentée…
.
L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,
mon esprit mélangeait les choses :
des faits lointains qui me revenaient avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien me ressemblant,
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir !»
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
s’évaporait dans l’air du soir.
Pierre Dupuis
Image composée à partir d'éléments du net
.
Déjà publié !
Publié depuis Overblog
Petit hommage à un blogopote nommé Géhèm, qui malgré son nom n'est pas du tout OGM ... en principe ! 😃
Lien : http://gehem.over-blog.fr/
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Je connais un garçon habile
Qui dessine des sabliers
Petits ou grands irréguliers
À croire que ça l’obnubile.
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Pour lui le sable est inutile
Il les remplit pour mystifier
Certains croient qu’il est fou à lier
Mais ceux-là sont des imbéciles.
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Il suffit de gratter un peu
Ce qui semble être un sac de nœuds
Pour trouver la clé de l’énigme.
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Tout seul ou encore en tandem
Mais sans hoquet ni borborygme
Ce gars-là s’appelle Géhèm !
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Prolongation :
Une autre passion : les lunettes
Pas celles de vue mais de gogues
Où il encastre les binettes
Des charlots ou des démagogues.
Le nom de son blog nous éclaire
Pour peu qu’on connaisse la suite
« Le temps ne fait rien à l’affaire »
Que les coincés prennent la fuite !
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Sa culture est très étendue
Là je ne parle pas d’hectares
Ce serait la perche tendue
Pour qu’aussitôt il s’en empare !
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Il a des revers redoutables
Et peu de trous dans la raquette
De taille à renverser la table
En annonçant : « Le laquais quête ! »
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Il maîtrise bien les saillies
Je ne parle que des verbales
Il a de bonnes réparties
Champion pour renvoyer la balle !
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Il a un fan-club très fidèle
Il me plait d’en faire partie
Il y a peu de péronnelles
Elles prennent tôt la sortie !
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Il a beaucoup d’admiratrices
Et elles lui restent fidèles
Ses réparties sont tentatrices
Il connaît toutes les ficelles !
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Voilà décrit le personnage
Qui possède bien des facettes
Dont expert en déboulonnage
Avec ou sans clé à molette !
Le Rotpier
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Deux de ses oeuvres :
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Le poème tout feu tout flamme du jour : " La pétroleuse en pétrolette, " de ...Rotpier
Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?
J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !
Image du net
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Elle aimait bien la mobylette
Qui lui rappelait le bon temps
De sa jeunesse et des amants
Qu’elle menait à la baguette.
En enfourchant sa pétrolette
Elle avait à nouveau vingt ans
Les cuisses et les cheveux au vent
Et elle jouait les starlettes !
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Bien sûr elle avait une auto
Et un chauffeur en paletot
Elle avait fait une fumeuse
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Affaire en ruinant un banquier
En lui volant tous ses chéquiers
En professionnelle allumeuse !
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Continuation :
A cinquante ans et des balais
Elle n’avait pas trop de rides
Ses amours n’étaient pas arides
Elle était restée feu-follet.
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Elle en profitait sachant bien
Que ses années étaient comptées
Que pour jouer les effrontées
Cela arrivait à la fin.
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Certains disent qu’elle a trouvé
Un passionné de mobylette
Et qu’elle en a fait la conquête
Et peut-être même enlevé ?
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Personne ne sait si c’est vrai
Moi j’ai une petite idée
Du gars que la dévergondée
A séduit mais restons discret !
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Je ne voudrais en aucun cas
Briser une brûlante idylle
Son prénom est peut-être - - - - - ?
Mais moi je ne balance pas !
.
Rotpier