poesie - humour
" Pas de malade à l’Hôpital … sauf un poète peu bancal ! " un poème de vacances de cet animal de Rotpier !
Second devoir de vacances en baie de somme !
Etang donné le lieu, il faut bien se marais ...Non ?
Le Rotpier
Photo de Pierre et bidouillage du Rotpier
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Pas de malade à l’Hôpital
… sauf un poète peu bancal !
C’est du gîte de l’Hôpital,
pas de l’hosto dont je vous cause,
un endroit où le végétal
et l’animal sont en osmose !
Les bois, les marais, les étangs
abritent une nombreuse faune,
dans l’eau, les arbres et les champs,
les animaux sont là qui trônent !
Situé à Longpré-les-corps-saints
village rural de la Somme
où l’on côtoie très peu de saints
ce qui est naturel en somme !
Je suis poète à temps partiel,
cela permet beaucoup de choses,
je parle à la terre et au ciel
et tous les animaux me causent !
Ne me prenez pas pour un fou
si j’aime les vers et les rimes,
ça vaut autre chose après tout :
soyez quelque peu magnanimes !
Voila le décor est planté,
oubliez tout même votre âge,
ne faites pas les étonnés
… même devant un dérapage !
Il faut savoir de temps en temps
oublier le coté austère
de la vie et prendre un moment
pour rire avant d’être sous terre !
Faire parler les animaux
comme Monsieur de La Fontaine
nous permet d’oublier nos maux
et souvent ça en vaut la peine !
Mes pérégrinations m’ont conduit à :
J’ai rencontré un écureuil
qui m’a dit : « T’as pas de noisettes ?
J’ai beau y jeter un coup d’œil,
je n’ai plus rien dans ma musette ! »
Je lui ai dit : « C’est un écueil
pour ta santé d’être en disette,
voila trois sous et un clin d’œil,
fait le plein à la supérette ! »
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Un corbeau noir tout frais ciré
m’a dit : « Bonjour, tous mes hommages,
vous êtes beau à délirer
… vous n’auriez pas un bon fromage ? »
Je me suis quelque peu méfié,
- j’avais entendu ce langage ! -
je lui ai dit sans sourciller :
« Je n’en ai plus, c’est fort dommage ! »
Pas content il s’est envolé
en me larguant sur son passage
une fiente en criant « Olé !
voila pour toi, bon nettoyage ! »
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C’est là que j’ai vu un renard
qui se marrait à perdre haleine,
il m’a dit d’un air goguenard :
« Il est fichu ton pull en laine !
Ce corbeau est un peu jobard
mais pour le largué il s’entraine,
il a gagné à Zanzibar
trois coupes dont une était pleine !
Pleine de quoi, hein mon canard ?
Je te laisse, vas-y sans gêne,
réfléchis, moi j’ai un rencard,
ne vas pas choper la migraine ! »
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J’ai croisé une poule d’eau
promenant sa progéniture,
Monsieur faisait un gros dodo :
pour les poules la vie est dure !
Elle m’a dit : « C’est un macho,
c’est tout à fait dans sa nature,
c’est moi qui fait tout le boulot :
je suis remplie de courbatures !
Là je m’occupe des marmots
mais juste après, je te le jure,
je le plaque prestissimo
ou je lui file du cyanure ! »
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Un col vert qui passait par là
s’est arrêté quelques minutes
il m’a dit : « Ne reste pas là,
ça bouge du coté des huttes !
Bientôt les plombs vont voler bas,
ils vont tirer comme des brutes,
planque tes fesses mon petit gars
si tu n’aimes pas la charcute !
Dans le croupion j’en ai déjà
… tu n’en veux pas je le suppute ?
Barre-toi si tu ne veux pas
en recevoir plein le calbute !
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C’est à la pointe du Hourdel
que j’ai parlé avec un phoque,
il était avec son cheptel
dont trois femelles bien en cloque !
Il m’a dit d’un ton naturel :
« On dirait que cela te choque ?
chez nous rien de sensationnel,
il n’y a là rien d’équivoque !
On se tamponne des missels,
la manif pour tous on s’en moque
et du péché originel
on n’en fait pas tout un colloque ! »
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J’ai entendu rire aux éclats,
c’était une mouette rieuse
qui m’a dit : « N’en fait pas un plat :
je sais, je ne suis pas sérieuse !
Je ris de tout, c’est comme ça,
je suis une grande insoucieuse,
tu devrais faire comme moi
ta vie serait plus harmonieuse ! »
Depuis j’essaie et ça me va,
son aide m’a été précieuse,
je n’en fais pas un postulat
mais je la mets moins en veilleuse !
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Je regardais un émouchet
qui volait de façon étrange
et il s’est mis à décrocher
puis est tombé près d’une grange.
Tout aussitôt je l’ai cherché,
un émouchet n’est pas un ange,
ce serait plutôt un boucher
mais il faut que tout le mond’ mange !
J’ai retrouvé mon émouchet
et sans lui faire de louanges,
j’ai nettoyé son nez bouché :
il n’en avait pas de rechange !
Il m’a dit : « Je suis très touché,
tu m’as sauvé et en échange,
pour réparer tous mes péchés
en végétarien je me change ! »
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J’ai parlé avec un hibou
qui ne trouvait pas la vie chouette,
il avait l’air vraiment à bout
et nous avons fait la causette.
« Ma femme a suivi un voyou,
un grand-duc avec des lunettes,
il lui a donné un cachou
et aussitôt il se l’est faite !
Je vais me mettre la corde au cou,
à vivre je n’ai plus la tête,
tous les grands-ducs sont des ripoux,
des obsédés de la braguette ! »
J’ai tenté de le consoler
en lui disant : « Allez mon pote,
tu n’as plus qu’à reconvoler
avec une petite hulotte ! »
L’image la fait rigoler,
il m’a dit : « Allez, rebelote,
merci je vais aller draguer
… tu n’aurais pas une capote ? »
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J’ai rencontré un chaud lapin
qui courrait après trois lapines,
il m’a dit : « Eh ! Toi le clampin,
on dirait qu’ ça te turlupine ?
Ôte-toi donc de mon chemin
que je rattrape ces coquines
à part DSK et Baupin,
vous êtes un peu de la courtine !
Vous avez plus de baratin
que de beurre sur vos tartines,
mais pour ce qui est du turbin,
elles sont déçues vos copines ! »
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Un pigeon paon s’est approché,
il m’a dit : « Tu as fière allure
avec ton chapeau bien planté
c’est quoi le nom de ton galure ? »
« C’est un australien très branché,
du pur cuir nu et sans doublure,
du buffle très bien écorché :
du bon sous toutes les coutures ! »
« Je voudrais bien te l’emprunter
pour aller draguer ma future,
j’ai bien du mal à l’emballer,
pour la bagatelle elle est dure ! »
« Tiens, le voilà tout frais huilé,
bonne chance à la revoyure,
elle ne va pas résister :
ça va chauffer dans les ramures ! »
Trois jours après il s’est pointé
avec sa belle créature,
elle avait les yeux très cernés :
les pigeons paons sont des pointures !
Il m’a dit : « Merci c’est gagné,
elle est à moi, j’ai su conclure,
ton chapeau m’a très bien aidé :
elle a craqué pour ton galure !
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Un cygne très majestueux
se donnant beaucoup d’importance
m’a dit : « Macron, tu sais mon vieux,
possède une sacrée prestance !
En plus il est très astucieux,
jamais de ma longue existence
je n’ai vu pareil ambitieux :
j’en suis jaloux, j’en ai conscience !
A Versailles sous mille feux,
il fallait voir sa suffisance,
Louis XIV ne faisait pas mieux
… tout du moins à ma connaissance ! »
Je lui ai dit, yeux dans les yeux :
« Nous le gardons sous surveillance,
il se prend pour un demi-dieu
mais qu’il prenne garde à nos lances ! »
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« J’adore Longpré-les-corps-saints ! »
m’a dit une belle sirène,
elle avait un corps et des seins
qu’elle portait comme une reine !
« Allez viens mon petit lapin,
viens donc plonger dans la fontaine,
je ne te fais pas de dessin :
je ne suis pas très puritaine ! »
Bien que je ne sois pas un saint
j’ai beaucoup hésité quand même,
mais j’ai cédé, ça c’est certain,
après tout l’erreur est humaine !
Je ne vous détaillerais rien
même si j’ai un peu la haine :
la belle faisait le tapin
à la barbe de la mondaine !
Le poisson ne me dit plus rien,
quand j’en vois je deviens tout blême,
je change vite de chemin
quand je rencontre une fontaine !
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Ça termine en queue de poisson,
oui c’est ainsi que ça s’arrête,
vous n’aurez pas grands polissons
de quoi vous rincer les mirettes !
Pas de photos, de vidéo,
moi je préfère l’écriture,
j’aime bien assembler les mots
pour raconter mes aventures !
Je sais, ça fait un peu has-been
d’encore aimer prendre la plume,
allez, à la vôtre : chin-chin,
je suis comme ça et j’assume !
Et si vous avez bien aimé
rendez-moi un petit service,
avec vos amis partagez,
ce sera mon seul bénéfice !
Rotpier
Photo de Pierre et bidouillage du Rotpier
" Les dix commandements du ........... pétomane , " : le poème très classe du jour de ... Rotpier !
Allez, j'ai hésité un peu mais je me lâche...
Sans son *
et sans effluve :
mais un poème qui fleure bon la France !
Rotpier
* Ni Dalila ... bien entendu ... pas plus que Dalida !

Image du net
Les dix commandements du pétomane,
Pour amuser les braves gens :
des haricots et du contrôle !
Pas besoin d’être intelligent,
il suffit d’avoir le pet drôle !
Si c’est vers minuit moins le quart,
pas besoin de beaucoup d’idées,
il suffit de faire un pet tard
pour faire rire une assemblée !
Celui dont tu peux être fier,
tu l’avais lâché aux aurores :
ton bon et gros pet tôt d’hier,
ses effluves flottent encore !
Il faut de la vitalité
pour vraiment rester dans la danse,
si tu veux la célébrité :
il faut que des gros pets tu lances !
Il ne faut jamais le rater :
pas de pet qui soit interlope !
Viril et franc pour le lâcher :
alors jamais ton pet n’est lope !
Un pet se doit d’être une horreur,
un petit pet est bien grotesque !
Il faut qu’il soit à ton honneur :
tant mieux si c’est un pet dantesque !
Si jamais on le lâche à l’eau,
il faut que les bulles défilent
et s’éloignent au grand galop :
il faut que ton gros pet d’eau file !
Si les vagues se font énormes
et arrivent chez les chinois :
tant mieux si c’est un pet hors normes,
tant pis si c’est un pet qui noie !
Il est spectacle à lui tout seul !
Un one-man-show ? Moi je dis chiche !
Allez, je te prends pour filleul :
c’est sur scène que le pet niche !
Il faut honorer les anciens,
un jeune pet naît et prospère
sur le tracé de leur chemin :
il faut respecter les pets pères !
Rotpier
Je vous mets un lien pour que vous soyez bien au parfum :
" J'en ris sous cape " ... j'espère que cela fera un tabac ! Un poème-chanson de ... Rotpier !
Allez, je l'ai déjà mis celui-là mais vous allez bien
en reprendre une petite taffe !
Restons gais !
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J’en ris sous cape !
Alors que j’étais à Cuba
en vacanc' avec ma nana,
ell’ m’a laissé - ça désarçonne ! -
tomber pour une belle autochtone !
Là, j’en suis resté sur le cul :
en deux ans quatre fois cocu !
Les femmes étant trop décevantes,
je me suis tourné vers les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
C’est le conseil que m’a donné
un ami, un ancien curé,
qui ne porte plus la soutane
et qui habite à La Havane.
Quand il a quitté son boulot,
il m’a dit : « Les fidèles cass’ trop !
Ils sont obèses et je précise
qu’ils pètent les bancs des églises ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si mon ami est défroqué,
il n’a pas sa cuti viré !
Mais il connaît bien les tapettes
et m’a dit comprendre ma quête :
« Si tu veux fair’ ton trou là-bas
c’est mieux d’être sans poils mon gars !
Si tu veux à tout prix séduire,
tu dois t’épiler à la cire !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu n’es pas grand, t’as le cul bas :
c’est un très bon atout pour toi !
Tu vas les rendrent fous ces folles :
tu va passer à la cass’ role !
Ils vont vite fait t’allumer
tu risques même de fumer !
Tu va passer à la tournante :
ça se pratique chez les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu vas remarquer dans le lot
un mec surnommé Ernesto,
en moins de deux il va te faire
le coup du révolutionnaire !
Pendant qu’il sera dans ton dos
tu tiendras des petits drapeaux !
Une position pas facile
même les années bissextiles !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si tu vois sans son goupillon,
arriver l’abbé Décochon,
un vieux copain de séminaire :
sache qu’il connaît bien l’affaire !
Il est encore un peu curé
mais à cent pour cent bilboquet !
Quand un garçon passe à confesse
il faut qu’il planque bien ses fesses !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Maintenant je vais te quitter
car en France il me faut rentrer
dans le Morbihan, en Bretagne,
j’ai déniché une compagne !
En comptant l’avion et le train,
j’aurais bien six arrêts au moins
car en excluant les pannes,
y a six gares de là à Vannes ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Moralité :
Que l’on soit ici ou là-bas,
qu’on ait le cul haut ou bien bas,
pour éviter d’être maussade
soignons-nous à la rigolade !
Si cette histoir’ fait un tabac
j’espère bien que de Cuba :
je recevrais quelques havanes,
des purs, des vrais, sans cellophane !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Rotpier
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »
Pour les gays ... "C'est cadeau," ! Un poème ... du Rotpier !
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Je ne sortirai pas grandi de ce poème mais si j'en sors indemne, ce sera déjà ça !
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Images du net : Sappho et Janus
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C’est cadeau,
Je voudrais exposer ici
le fruit d’une intense pensée,
certains la diront insensée :
ceux-là ont l’esprit rétréci !
C’est un sujet très délicat
et je vais y mettre la forme
pour que personne ne déforme :
je sais beaucoup d’indélicats !
Tout le monde a un Saint Patron
pour son métier ou ses tendances,
chaque an c’est la fête et la danse
et l’on fait sauter les bouchons !
Puisque les gays ont obtenu
le droit au fait du mariage
il semble utile sans verbiage
qu’ils aient un patron reconnu.
Je propose aux filles Sappho
la belle grecque poétesse
qui penchait à aimer les fesses
féminines … sans porte à faux !
Là, je ne me suis pas foulé
et j’en fais amende honorable,
il me faut donc du mémorable
pour les gars … pas de l’éculé !
Je me dois pour les invertis
que cela sonne bien et rime
allez, j’y vais et je m’exprime :
ça va gratter … moi j’avertis !
Je propose tout net … « Janus » !
Le dieu romain aux deux visages,
voila ce que moi j’envisage
pour les chevaliers de l’anus !
Voila un dieu qui correspond
très bien à leur double facette,
comme dit ma sœur Mauricette :
« C’est lequel qui porte jupon ? » !
Je vais proposer « anusser » *
comme verbe à l’académie,
pour illustrer la sodomie
… tant pis si ça les fait tousser !
Afin de vivre avec leur temps
ils se doivent d’être à la page
en admettant que le pointage
existe depuis très longremps !
Un verbe plus un Saint Patron
n’est-ce point un présent de classe ?
J’offre le tout sans dédicace
et n’en demande pas un rond !
En échange je ne veux rien !
Pas d’intronisation subite :
ce n’est pas un goût qui m’habite :
mon penchant n’est pas uranien !
Je ne suis double qu’en esprit,
qui va du sérieux au loufoque,
mais il n’y a pas d’équivoque :
je reste hétéro à tout prix !
Rotpier
* Pour le cas où l’Académie retiendrait ma proposition, je vous déconseille fortement de conjuguer,en boucle, ce verbe au présent de l‘indicatif : vous en auriez, je le pense, très rapidement plein le - - - ! La la la la !
… Je me sauve à reculons ... on n'est jamais assez prudent !
Marre des politiques ! Le poème du jour : " Un pavé dans la mare, " de Rotpier ! Et pis c'est tout !
Il est important de savoir prendre ses responsabilités et d'agir où et quand on l'a décidé.
Et tant pis si c'est violent !!!
Un pavé dans la mare,
J’en ai assez - oui ! J’en ai marre ! -
plus rien ne va comme je veux.
Je vais mener un tintamarre
qui va éclabousser sérieux !
Que ce soit la gauche ou la droite :
tous bons à rien, tous des charlots !
Langue de bois avec mains moites,
ce sont vraiment des rigolots !
Mais … que dis-tu ? … Prends donc la place !
Ah ! Non merci, moi j’en veux pas !
Je ne veux pas perdre la face
puis passer au mea-culpa !
Je garde ma première idée,
il ne faut pas tourner en rond !
Cette action, je l’ai décidée
et tant pis si je suis un con !
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Chose promise, chose due,
je vais de ce bras le prouver,
je n’ai pas la langue tordue
et … v’ lan ! Le voilà mon pavé !
J’en pouvais plus, j’en avais marre :
le v’ là mon pavé dans la mare !
Et pis c'est tout !
Rotpier
"Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine," ... Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !
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Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !
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Capture personnelle à partit de Google Earth
Avertissement :
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.
Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine,
Il était une fois près de Sablé sur Sarthe,
un château habité par des gens comme il faut,
entouré d’un grand parc où courraient des chevaux,
pas facile à trouver sans avoir une carte.
Des gens bien comme il faut et en plus très honnêtes,
« enfin en apparence ! » éructa un canard
souvent très déchaîné contre les cumulards :
il avait enquêté et tiré la sonnette !
Un canard très spécial entraîné pour la chasse,
un palmipède adroit et des plus débrouillards
capable de tracer même les vieux briscards
afin de les pousser tout au fond de la nasse !
Le châtelain était féru de politique,
de voitures de course et il pilotait bien,
il avait un tracteur pour faire plus terrien :
un homme multicarte à l’esprit très pratique !
Non loin de la demeure, il y avait les moines
d’une grande abbaye chantant du grégorien,
« Cela n’a rien à voir ! » rétorqueront certains,
moi je dis : « Pourquoi pas ? … Vive le patrimoine ! »
D’autant plus que … d’autant plus que …
L’homme était très croyant et allait à l’église
très régulièrement, frisant le calotin,
on pouvait dire aussi qu’il était puritain
jusqu’à ce que dans le tripotage il s’enlise !
Je crois me souvenir - et j’ai bonne mémoire ! -
que quand on a pincé un certain Cahuzac,
un tricheur patenté pris la main dans le sac,
le sieur a applaudi de façon très notoire !
La châtelaine était ma foi fort effacée,
ne se plaisant que dans les mûrs de son château,
faisant des confitures et soignant ses chevaux,
la politique la laissait embarrassée !
Mais pour entretenir une telle demeure,
il faut beaucoup d’argent, cela coûte bonbon,
Il fallut bien trouver beaucoup de picaillons :
sans consolidations les vieux châteaux se meurent !
Alors notre bonhomme embaucha son épouse
et même ses enfants sur des fonds de l’état
pour de vagues travaux sans trop de résultats,
le tout pour faire entrer un maximum de flouze !
A l’heure où je vous parle on ne sait pas encore
ce que les enquêteurs vont trouver en fouillant
dans tout ce pataquès plutôt malodorant,
alors je reviendrai pour cette fable clore !
A la manif pour tous c’est le temps des neuvaines,
des suppliques en chaîne et des cierges brûlés,
de bien vieux procédés pour le moins éculés :
on en est plus au temps des postes à galène !
Je vous dis à bientôt pour la fin de la fable,
patientez un moment, c’est un compte à rebours,
ça caquète déjà fort dans les basses-cours,
attendez quelque peu, vous serez bien affables !
Châtelain, châtelaine aux actions pas très nettes,
sachez que l’on n’est plus au temps des grands seigneurs
et qu’un petit canard peut être égratigneur
sans pour autant finir dans un pot de rillettes !
Image du net, vive les rillettes ... dûment gagnées !
Remerciements :
Remercions le Canard pour sa plume acérée
qui met toujours sa palme aux endroits qui font mal,
beaucoup voudraient couper le cou de l’animal,
nombreux sont ceux qui sont avides de curée !
Allez brave Canard, continue donc ton œuvre,
étrille les tordus, les faux-culs, les tricheurs,
de n’importe quel bord, même les pleurnicheurs
dès lors qu’ils ont usé de coupables manœuvres !
Et n’oublie surtout pas ceux de la fachosphère,
les Le Pen et consorts qui sont autant mouillés
que ceux cités ici, il faut aller fouiller
dans le grand marigot de leurs sombres affaires !
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Conclusion :
Il faudra bien un jour qu’on décerne une palme
à ce lanceur d’alerte efficace et burné
qui depuis plus d’un siècle a su désarçonner
des ô combien puissants magouillant bien au calme !
Pierre Dupuis
Merci le Canard !
Saint Valentin oblige: le poème-dicton et l'acrostiche du jour : " Supplique pour un gros câlin, " de ... Rotpier et de ... Rotpiette !
Image prise sur le net
Le dicton-poème du jour :
A la Saint Valentin
Ma petite poule,
On ne met pas les patins :
On les roule !
Rotpier
L’acrostiche du jour :
Supplique pour un gros câlin,
S ais-tu que, mon petit diablotin :
A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !
I nstant béni pour les gros câlins :
N on ! Pas de travail ce matin !
T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !
V iens ! On reste sous le satin,
A u diable les esprits chagrins,
L es coincés ou les puritains !
E mmène-moi au ciel mon lapin !
N e soit surtout pas mesquin :
T u te donnes à fond mon coquin !
I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,
N i d’excuses : je te veux libertin !
Pour moi seule ! … Attention … Hein !
Ropiette ................... la chérie de Rotpier !
............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer !
Rotpier
Le poème-fable tout frais du jour : "Mon amour de Rocamadour," de ... Rotpier !
Photo du net !
Poème-fable,
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Mon amour de Rocamadour,
Je l’avais croisée au marché
où elle vendait ses légumes,
ses lapins, ses bêtes à plumes
et je m’en étais entiché !
Plus coincé qu’un godemichet
entre un marteau et une enclume,
devant ses très jolis volumes
j’en étais à me consumer !
Alors un ami de toujours
voyant ma mine déconfite
m’a conseillé d’aller voir vite
le sorcier de Rocamadour !
Ce spécialiste de l’amour
était en fait un vieil ermite
au manteau rongé par les mites
et habitant aux alentours !
Moyennant un petit cachet
et du rhum pour soigner son rhume
et aussi un nouveau costume
il m’assura du plein succès !
Agitant des colifichets
comme il est souvent de coutume,
se coiffant d’un chapeau à plumes
il m’entraina vers les rochers.
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Nous arrivâmes essoufflés
en un lieu caché par la brume,
quand devant la grotte nous fûmes
il me dit avec gravité :
« Afin d’être heureux en amour
fait ce que je te dis et vite :
marche tout droit, je t’y invite,
dans la grotte à Rocamadour ! »
Péroraison :
J’y ai marché très franchement
puis j’ai glissé en criant « merde ! »
et j’ai même failli me perdre
sans chance d’amour pour autant :
Entre temps un riche marchand
m’avait soufflé ma dulcinée
en à peine une matinée :
j’étais Gros-Jean comme devant !
Il avait acheté l’étal,
mon amour à la fleur de l’âge
et dans le lot son pucelage
ruinant ainsi mon idéal !
Moralité :
Les voyants sont des charlatans,
ils feraient de bons politiques :
même bagout, même pratiques,
ils ont leur place sur les bancs !
Il ne faut pas être naïf,
en voyance ou en politique
ils emploient toujours la tactique
de l’enfumage* collectif !
* Dans un grand souci de correction, j’ai retenu ce mot plutôt qu’un autre qui rimait avec lui.