poesie - humour
Chat alors ! "Qui aime bien ..." Un petit poème animalier qui glisse vers une fable qui glisse elle-même vers ... vous verrez bien ! Signé: Rotpier !
Photos prises par mon épouse !
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La mi-août travaille chattes et matous !
Préambule :
Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)
Il y a matou et matou,
les pelés et les magnifiques,
ceux qui possède vraiment tout
y compris le talent phallique !
Qui aime bien …
Sa réputation était faite,
toutes les chattes du quartier,
dont celle de la sous-préfète,
en convenait bien volontiers !
Sa longue paire de moustaches
avait le don d’émoustiller,
tout comme sa queue en panache
qu’il savait si bien tortiller !
Pas besoin de grand clair de lune
pour entendre les miaulements,
les appels à bonne fortune
des chattes sur les toits brûlants !
Forte montée d’adrénaline
quand après l’heure de minuit,
il offrait à une féline
un voyage au bout de la nuit !
Il y avait file d’attente
pour profiter de ses faveurs,
une prestation éclatante :
c’était un merveilleux trousseur !
Comment étoffer ce poème
limité à l’animalier,
sans trop de risque d’anathème
ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?
Pourrait-on faire un parallèle
entre le félin et l’humain ?
Il faudrait que je m’y atèle
… et je n’attendrais pas demain !
Ce récit est fort transposable
à l’homme et dans le fond j’y tiens,
je pourrais en faire une fable,
je le confirme et le maintiens !
Il me faut donc une morale,
quelque chose qui sonne bien,
une maxime peu banale
… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »
J’entends les cris de quelques prudes,
bien qu’elles ne soit plus beaucoup
à qualifier de turpitudes
le fait de céder aux matous !
L’espèce est devenue très rare
et je le dis sans un bémol :
« Piquons la dernière au curare
et plongeons-là dans le formol ! »
Sur l’étiquette et sur la souche
sera écrit « Dans ce bocal
se trouve une sainte-nitouche
en très bon état général !
C’est une espèce disparue
qui vivait au siècle dernier,
elle avait la langue fourchue
et vivait près des bénitiers ! »
Allô ! … oui … la sous-préfecture ?
L’auteur de ce poème ? C’est bien moi
… Oh !... Elle aime mon écriture ?
… Me parler … oui … j’en reste pantois !
Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?
… Je dois passer par le jardin ?
… Bien sûr Madame la sous-préfète
mes hommages et à demain !
Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,
Il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !
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Bon, ce n’est pas tout ça,
mais il va falloir que je m’entraîne moi !
Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !
Vous saurez un jour, c’est notoire,
comment tout cela se passa :
vous le lirez dans mes mémoires
mais foin de tout prêchi-prêcha !
Rotpier
Le poème du jour, tout frais mais pas très catholique : " Miracle patent et irrécusable, " de ... Rotpier
Image du net trafiquée
Liminaire :
Je ne sortirai pas grandi
de cet écrit blasphématoire
qui va déplaire c’est notoire
à ceux qui croient au paradis.
Si les amis de Bellamy *
ont vent un jour de cette histoire
je n’aurais pas d’échappatoire
ils me cloueront au pilori.
En attendant mes bons amis
sans que ce soit obligatoire
et sans formule incantatoire
parcourez donc ce fol écrit.
Si vous n’aimez pas l’humour noir
laissez tomber cette lecture
n’en cherchez pas la quadrature
ce serait vraiment sans espoir.
-
Ndl : Bellamy qui n’a rien à voir avec Maupassant qui avait, lui, des inclinations plutôt anticléricales et des penchants libidineux qui l’ont conduit à chopper la vérole !
... Ce n’était que quelques mots en passant et rassurez-vous, je n’ai pas de Horla en moi … enfin, je ne crois pas …
Miracle patent et irrécusable,
Bien qu’assumant son handicap
une paralysie des jambes
pour quelqu’un qui était ingambe
il peinait à passer le cap.
Il maniait son fauteuil roulant
avec une très grande adresse
ne ratant jamais une messe
car c’était un fervent croyant.
Il recherchait sur Internet
les lieux propices aux miracles
et il portait au pinacle
un certain endroit c’était net.
Une fontaine ayant servi
autrefois à un monastère
toute auréolée de mystères
selon bon nombre de ravis.
Je ne donnerai pas le lieu
surtout pas l’adresse précise
car je suis quoi que l’on en dise
un homme honnête et très sérieux.
Je ne peux que vous relater
ce qui s’est passé par la suite
car il s’y est rendu très vite
et il était très exalté.
Selon les habitants du cru
on ne comptait plus les miracles
les gens franchissaient les obstacles
pour s’approcher tout près du but.
Même lui en fauteuil roulant
parvint au bord de la fontaine
sans que personne ne comprenne
il s’y balança en hurlant.
Au milieu d’un très grand remous
le fauteuil et lui disparurent
et quand cessèrent les murmures
on n’entendit plus rien du tout.
Tous avaient le regard fixé
sur le chassé-croisé des bulles
dans des postures ridicules
ils étaient comme hypnotisés.
Il fallut pour se ressaisir
plus de trois quart d’heure à la foule
certains avaient perdu la boule
lorsque l’on décida d’agir.
On le remonta raide mort
une bonne heure sous la flotte
généralement cela ôte
la vie même aux gens les plus forts.
Quand on remonta le fauteuil
la foule resta médusée
devant la merveille exposée
tout le monde eu la larme à l’œil.
Cela produit un effet bœuf
et confirma tous les oracles
de la fontaine des miracles :
l’engin avait des pneus tout neufs !
Il y eu des alléluias
et puis une grande lumière
trois grand-mères se prosternèrent
ce fut une vraie fantasia.
Apostille :
Je suis conscient sachez-le bien
que cette histoire est un peu lourde
je n’irais pas la vendre à Lourdes
ils en perdraient tous leur latin.
Et Bernadette Soubirous
se retournerait dans sa châsse
de verre à Nevers quelle poisse
ce ne serait pas de bon goût.
Si je fais une apparition
n’importe où dans le sanctuaire
je serais lynché de première
c’est mon intime conviction.
Je n’y mettrai donc pas les pieds
hors de question qu’on me bousille
le crâne à grands coups de béquille
je persiste et signe Ropier.
Apostille de l’apostille :
Je connais bien quelques escrocs
en dehors de la politique
qui auraient monté en relique
des bouts de pneu sur des velcros.
Ils les auraient sous le manteau
vendus aux pèlerins crédules
plus c’est gros moins c’est ridicule
quand s’est servi sur un plateau.
Prenez le temps de méditer
vous retomberez sur vos pattes
quant à moi je me carapate :
ils doivent déjà me chercher !
Rotpier
Festival de Cannes, le poème du jour : "Le festival de cannes de Zézette," un poème haut en couleur de ... Rotpier + un bonus !
Puisqu'il ouvre aujourd'hui, je vous propose une petite virée au Festival de Cannes !
Donc, je vous offre, mes petits canards, la pensée du jour avec en prime une Zézette très délurée !
La pensée du jour :
Mieux vaut, avec ou sans canne, cancaner à Cannes que d’y canner !
Le poème sur la drôle de Zézette :
.
J’espère bien, avec ce poème haut en couleur
(du rouge et de l’or) décrocher une palme !
Au minimum, la palme-raie !
Le festival de cannes de Zézette,
Un jour sur la croisette
j’ai rencontré Zézette,
entièrement à poil :
c’était très convivial !
Pas du tout complexée,
tout à fait relaxée,
elle exposait son corps
sans le moindre remord !
Elle’ n’était pas bronzée
mais elle était frisée :
son système pileux
frôlait le fabuleux !
Il faut savoir qu’à Lille
rarement on s’épile :
ça flottait de partout
des cheveux aux genoux !
Je connaissais la fille,
une môme gentille,
mais tous les gens d’ici
en étaient ébahis !
Elle entama à Cannes
un festival de cannes :
elle n’en avait que deux
mais s’en servait au mieux !
Une foule en délire
décida de l’élire,
loin de tout le gotha,
la reine des nanas !
Arrachant une palme
à un palmier très calme,
ils lui remirent le prix
du plus velu fri-fri !
De sa belle démarche
elle monta les marches
d’un très grand escabeau :
ce fut vraiment très beau !
Elle en fut très émue
et promit à la rue
de revenir souvent
fêter l’évènement !
Depuis ce jour Zézette
revient sur la croisette
montrer tous ses trésors
et son fri-fri en or !
Car en plus elle est blonde
et vachement gironde,
qu’ils soient flics ou pompiers,
les gars sont à ses pieds !
Rotpier
En bonus :
On y va ?
Je recroisette les doigts !
Aurais-je une palme ?
Festival de cannes à Cannes,
g
Sur le grand tapis rouge
une longue ascension
et des fesses qui bougent :
fais gaffe à ta tension !
b
Corps sculptés à la gouge
des totems ! … Attention !
Des milliers de peaux-rouges
sont en adoration !
b
Robes longues ou courtes :
on devine ou l’on voit !
Ça prolonge ou écourte
b
… ça s’écarte parfois !
Gambettes en arcanes :
vrai festival de cannes !
v
Image du netQuand même plus joli que celui d'en dessous !
Rotpier
Toujours aussi sonnet le Rotpier !
Déjà publié mais enrichi: de nos jours, on s'enrichit comme on peut !
" Épopée jamaïcaine, " le poème déjanté du jour de ... Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier
.
Épopée jamaïcaine,
C’était un type déjanté
qui rêvait de la Jamaïque
d’un caractère prosaïque
et sans conteste tourmenté.
La fumette l’avait tenté
depuis c’était systématique
ça le rendait schizophrénique
et ses rêves était hantés.
Revenaient toujours des chimères
parmi elles celle d’un chien
un molosse jamaïcain
S’attaquant à des vieux pépères
en commençant par les mollets
dès qu’il lui disait : « Bob, mors-les ! »
Apostille :
Pour éclairer votre lanterne
Bob était le surnom du chien
donné par un rastafarien
un fieffé pilier de taverne !
C’est une histoire peu glorieuse
qui finira - nom d’un pétard ! -
par me valoir un peu plus tard
des remontrances injurieuses.
Sans m’aligner sur la comète
et sans vouloir me défiler
j’affirme avant que de filer :
« Je n’ai jamais pris de fumette ! »
Je suis déjà assez fantasque
pas question d’aggraver mon cas
ma femme se fait du tracas
et voudrait que je porte un masque !
Rotpier
Et pis c'est tout pour aujourd'hui !
Le poème délicat du jour ( tout frais: il vient de sortir ! ) : " Poème dissipé, " ou " Ode aux pets, " De ... Rotpier
Préambule :
Je m’en vais vous entretenir
d’une chose peu ragoûtante
je préfère vous prévenir
elle risque d’être odorante !
Cela ne va pas m’ennoblir
c’est une vérité criante
pourtant pas question de mollir
sur cette affaire percutante !
On ne pourra plus me sentir
dans les académies pédantes
où certains sans s’en repentir
en lâchent en étudiant Dante !
Mais …
Vous commencez à vous languir
ça se sent de façon flagrante
allez je commence le tir
quitte à me prendre une soufflante !
Poème dissipé,
ou
Ode aux pets,
Je voulais vous parler des pets
il y en a de toutes sortes
des écrasés avec toupet
des pointus sifflant en cohorte.
Il y a les pets agrippés
qui reste coincés à la porte
et les pets des gens constipés
auxquels il faut prêter main forte.
Les petits pets un peu fripés
à l’effluve malodorante
lâchés sur fond de canapé
par des mémés exubérantes.
Les pets dantesques des pépés
en échappée pétaradante
à déplumer les perroquets
et des bigotes décadentes.
Il y a les émancipés
libres et francs des transformistes
et les pets un peu éclopés
des sociétés d’unijambistes.
Parlons aussi des pets huppés
de ceux qui ont grosse fortune
de ceux qui ont anticipé
toutes les combines à thunes.
Ne pas parler des pets loupés
serait une grave lacune
ceux de Nicole Belloubet
qui ne m’en tiendra pas rancune.
Si Castaner veut m’inculper
que ce ne soit pas pour des prunes
sinon qu’il ferme son clapet
pour rouler des pelles aux brunes !
Mais mon copain qui fait le pet
me souffle : « Tu es sur écoute
tu ne pourras pas y couper
les perdreaux sont déjà en route ! »
Pourtant je veux coûte que coûte
parler du coup des pets dans l’eau
qui font des bulles qui glougloutent
et qui font rire les marmots.
Je sens au-dessus de ma tête
planer un danger j’ai du stress
ça sent mauvais et ça entête
comme les pets de Dame Oclès.
Une femme de Syracuse
qui en lâchait des chapelets
sur ce je m’en vais-je m’excuse
voilà déjà les argoulets.
Je file je me carapate
je n’aime pas ces ripoux laids
qui vont vouloir me faire aux pattes
je ne leur laisse que mes pets.
J’en connais un de longue date
qui est pas mal handicapé
par des problème de prostate
ça le rend pire qu’un roquet !
Puisque j’ai mis Dante au menu
- Oh ! La Divine Comédie ! -
vais-je devoir pour mon salut
entamer une parodie ?
Un poème bien biscornu
ne tenant pas dans un caddie
et provoquant chez les barbus
des crises de tachycardie.
Et si je passe par l’enfer
pour accéder au purgatoire
je pense que chez Lucifer
les gros pets sont obligatoires.
Si je m’en sors j’ai des jokers
et des masques respiratoires
dans les poches de mon imper
je vous raconterais l’histoire.
Je vous dirais comment j’ai fait
pour escalader tous les cercles
pour échapper au feu aux fouets
de tous les démons qui encerclent.
Et comment je suis arrivé
à soulever le gros couvercle
afin de pouvoir m’échapper
demi-cercle par demi-cercle.
Je pars en vous laissant en paix
sans la moindre cacaphonie
je n’aurais pas eu le toupet
de bâtir une symphonie.
Je ne serais pas pétomane
je n’en ai pas la vocation
ce serait pourtant une manne
pour me faire un tas de pognon.
Je n’ai que l’anus d’un profane
pas taillé pour l’exhibition
je sais passer du coq à l’âne
ça c’est dans mes dispositions.
Apostilles à tout vent :
J’ai oublié qu’on me pardonne
je dois être un peu fatigué
de vous parler des pets de nonne
qui sont excellents à croquer.
Il parait même que Lennon
en mangeait trempé dans du thé
que Yoko Ono me pardonne
si je manque un peu de respect.
Je vous salue de mon perron
sans pet carré et sans pet rond
soyez bénis allez en paix
gardez-vous bien des pets épais ! *
Allez en paix et pas en guerre
comme nous le faisions naguère
et que le méchant Belzébuth
n’atteigne en aucun cas son but.
Vous voyez je suis éclectique
je sais tirer sur l’élastique
du coq à l’âne je sais passer
quitte un jour à me ramasser.
Quand je pars sur une odelette
je me dis qu’elle est maigrelette
j’en ajoute à ne plus finir
certains vont jusqu’à m’agonir.
Qu’ils aillent poulets ou poulettes
se faire cuire une omelette
vous sans jamais vous désunir
vous avez tout lu sans faillir !
Je vous en remercie beaucoup
et me retire à pas de loup.
* NDA : Je me dois de porter à votre connaissance, dans un but totalement désintéressé, que Tolstoï avait des pets guère épais. C’était important pour moi d’éclairer votre lanterne, dans une optique clairement affichée de vulgarisation. Mes vers sont totalement gratuits contrairement à ceux d’Afflelou, ce qui n’impacte pas les mutuelles. Je voulais que cela soit bien clair entre-nous.
Je vous en prie, pas de ça ici je vous prie !
"La cubaine bien roulée," un poème-délire du Rotpier !
Préambule :
C’était dans les années 70. En ce temps-là, j’étais chasseur de crocodiles aux îles Caïmans ou l’inverse … j’ai un peu de mal à me ramentevoir.
Toujours est-il qu’ils n’ont pas eu ma peau, ni les crocodiles, ni les caïmans, ni les barbouzes du FBI qui marigotaient du coté de la Baie des Chochons pour organiser un débarquement piloté par Eisenhower en cheville avec la Mafia « Cosa Nostra » de Chicago.
Il était important pour moi de replacer cette histoire dans son contexte original.
Viva Cuba ... enfin, pas le régime ... encore que cela s'améliore un peu !
La cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
.
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce péché de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abbé Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
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Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
Image du net
Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!
Déjà publié sans le préambule, ceux qui l'avaient déjà lu n'avaient peut-être pas tout compris ?
" La valse des anagrammes, " ... un poème-jeu de ... Pierre
Image du net
Préambule :
Je me suis livré à un petit jeu : un mélange d’anagrammes et de rimes. Je vous invite à trouver d’autres strophes sur le même thème … si cela vous « sied » , ça va de soit… qu’on se le « dise » !
La valse des anagrammes,
Voulez-vous jouer avec moi
au petit jeu des anagrammes
certaines pèsent quelques grammes
mais d’autres font vraiment le poids !
Je vais vous en citer plusieurs
je compte sur vous pour la suite
allez, allez je vous invite
à bouger votre postérieur !
Commençons déjà par « couper »
qui donne en anagramme « croupe »
vous voyez bien ça se recoupe
… je ne pouvais pas la louper !
L’anagramme du verbe « aimer »
me conduit tout droit au mot « maire »
et la pilule est bien amère :
le mien est par trop dévoyé !
L’anagramme de « conseiller »
nous dirige droit vers « corneilles »
et aux bâillements quand la veille
il a un peu trop festoyé !
Si l’on décline le mot « chien »
il y a « chiné » « niche » et « Chine »
« cheni » et « niché » ça s’affine
et puis c’est tout c’est déjà bien !
« Prostituée » se transforme en
« pirouettes » ou « tripoteuse »
une analogie très porteuse
vous en conviendrez aisément !
Moult apéro à l’Opéra
conduisent droit à l’ « aspirine »
tout « parisien » qui s’acoquine
ou non avec une nana !
Le petit rat de l’Opéra
et puis ensuite « à bas résille »
tu captes bien ou ça grésille ?
« réalisables » plans ou pas ?
Ne t’en fait pas allez « souris »
il faut « oser » la vie en « rose »
même si ce n’est qu’une pause
avant de sentir le « roussi » !
Allez ne fait pas « attention »
parfois je pars à la « dérive »
« dévier » jusqu’à ce qu’il s’en suive
l’irrésistible « tentation » !
Si vous trouvez un escargot
en enfilant votre « limace »
c’est que la « malice » est en place
moi je vous le dis tout de go !
Cela devient un peu abscons
parfois ma muse est un peu « garce »
cette « Grâce » me fait des farces
et me laisse là comme un con !
Si vous voulez aller plus loin
n’ayez pas le « fion » immobile !
Si l’expression vous horripile
filez sans faire trop de « foin » !
Et maintenant très chers lecteurs
à vous de prendre la « relève »
soyez des excellents élèves :
il faut s’ « élever »… haut les cœurs !
" L'anagramme est facile,
la rime est plus difficile ! "
Image du net !
Salon de l'agriculture oblige, la fable du jour : "Le taureau et le fermier" + un scoop du Rotpier
Remarque préalable :
Dans le cadre d'un retour à l'élevage agricole raisonné et aussi de celui du salon de l'agriculture, il m'a semblé important, pour votre culture, de vous informer de mon appel aux éleveurs français pour un retour aux fondamentaux de la procréation naturelle qui faisait qu'il n'y avait pas de conception sans récréation.
Pour résumer simplement : " Amène-toi Germaine si tu veux la petite graine ! "
Image du net ... pas très nette !
.
Strass et paillettes : oui !
Sperme et paillettes : non !
Image du net
Il est pour moi grand temps
de revenir aux sources,
pour faire des enfants
privilégions les bourses !
Fable
Le taureau et le fermier,
« Arrive un peu ici,
j’ai deux mots à te dire !
Pas du flou, du précis
et ce n’est pas pour rire ! »
C’est ainsi que parla
un taureau en colère,
sans plus de tralala,
à son propriétaire !
« Terminé, ça suffit,
tu me rends ridicule,
tu tires du profit
de mes deux testicules !
Cesse l’exploitation
de ma zone érectile :
plus d’éjaculation
dans un but mercantile !
Mon sperme n’est pas fait
pour finir en paillettes !
Je le veux chaud et frais
et livré par la bête !
De dizaines de veau
je suis, bel et bien père,
mais jamais in vivo
je n’ai connu leurs mères !
J’exige le retour
au travail à l’ancienne !
Moi je veux de l’amour
et que les vaches viennent !
Suppose que tu sois
confronté au problème,
qu’on profite de toi
que jamais tu ne sèmes !
Pas le droit d’approcher
de la belle patronne
et pas plus de toucher
aux fesses de la bonne !
Que tes propres moutards
soit les fruits de pipettes
sans la case plumard
… je vois déjà ta tête !
Voila que tu comprends !
Ouvre donc la barrière,
Marguerite m’attend
tortillant du derrière !
Tu ferais bien aussi
d’aller voir la patronne
et en cas de soucis
rabats-toi sur la bonne ! »
Moralité :
C’est certain, rien ne vaut
la méthode classique :
pour faire des marmots
revenons au basique !
Vive le circuit court
et à bas l'hérésie
des petits sans amour :
vivats pour la saillie !
Reprenons le flambeau
et laissons les paillettes
au fond des congélos
ou pour les jours de fête !
Rotpier
Les scoops du Rotpier
Les dernières nouvelles du salon de l’agriculture :
1er scoop :
En dehors de flatter le cul des vaches, on a vu le Président Macron s’entretenir longuement avec un taureau qui semblait très en colère, mais qui n’avait pas de gilet jaune, n’en ayant certainement pas trouvé un à sa taille.
Lui a-t-il soumis cette revendication ? Nous n’avons pas eu la réponse.
Lorsqu’on l’a interrogé, le taureau n’a même pas bougé la queue, pareil pour le Président. Ni l’un ni l’autre n’ont laissé filtrer d’informations, mais on le subodore très fortement.
Au salon, les supputations vont bon train et les vaches les regardent passer …
2ème scoop :
Nous avons constaté que le Ministre des Collectivités Territoriales et animateur du Grand Débat occasionnellement est passé totalement inaperçu au milieu des vaches. Nous ne doutons pas que nos fidèles lecteurs sauront trouver pourquoi …
Blog en pause pour cause d’agapes et autres ! Meilleurs vœux à toutes et à tous !
Très bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous !
Que nos vœux soient vaillants,
Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères
Je vous souhaite le meilleur
Et pour l’an neuf plein de bonheur
À l’abri de tout arbitraire.
Et comme nous sommes confrères
Je ne peux pas dire consœurs
Pour les dames car sauf erreur
Je blesserais notre grammaire.
Je vous souhaite de l’allant
Pour vos billets pleins de talent
Sans a priori et sans chaîne
Snobant bidule truc et machin
Je vous dis à l’année prochaine
Et trinque à nos talents prochains !
Pierre, plus que Rotpier
C' était juste pour faire la différence entre les deux personnages !
"L’épatant charcutier," : le poème bien gras du jour de ... Rotpier
Image du net
L’épatant charcutier,
Natif de Saint-Jean-Pied-de-Port,
il avait mis le nez dehors
juste le jour du mardi gras
et son visage était ingrat !
Ses copains se moquaient de lui
– ce qui n’était pas très gentil ! –
ils lui disaient en aparté :
« ton pif il est tout épaté ! »
Il s’en plaignit à ses parents,
des gens pas très intelligents !
Après deux jours de réflexion,
son père lui dit : «Mon garçon :
J’y voit un signe du destin :
ton nez épaté c’est très bien !
Tu vas apprendre le métier,
tu feras un bon charcutier ! »
Comme il était un enfant sage
il entra en apprentissage
chez un charcutier dont l’épouse
ne portait rien dessous sa blouse !
Très loin d’être un tas de saindoux,
elle avait de jolis sein doux
et des jambonneaux comme il faut,
très vite il ne fut plus puceau !
Le patron ne se fâcha pas,
chaque fois c’était comme ça,
lui avait la main baladeuse
et s’occupait de ses vendeuses !
C’est dans ces bonnes conditions
qu’il aborda la profession,
il apprit vite le métier :
au C.A.P. il fut premier !
Il entama un tour de France
pour parfaire ses connaissances,
de l’est à l’ouest, du sud au nord
il devint vraiment un cador !
Il se lança dans les concours
du boudin aux topinambours,
des tripes à la tequila,
de l’andouillette au ratafia !
Du saucisson en médaillon
et de la saucisse aux graillons,
du pâté aux macaronis
et des paupiettes aux radis !
Sans compter ses spécialités :
la merguez au vin de curé,
le chorizo de ragondin
et les rognons de marcassin !
C’est lors de l’un de ces concours
qu’il rencontra le grand amour,
son prénom c’était Henriette,
elle était plutôt grassouillette !
Mais bon poids fait bonne mesure,
même avec sa drôle de hure
il la trouva fort à son goût
et tomba vite à ses genoux !
Dès lors il aima follement
sa grasse Henriette du Mans,
une fille de charcutier
dont le père était trépassé.
La maman avait disjoncté,
passant son temps à picoler,
la boutique battait de l’aile
malgré un très grand potentiel !
Il prit l’affaire à bras le corps,
l’Henriette du Mans d’abord !
Si bien qu’il lui fit un enfant
au bout de deux mois seulement !
Ils s’épousèrent sans cantique
et ils reprirent la boutique
qui grâce à sa grande expérience
devint une vraie référence !
Ils connurent le grand bonheur :
l’enfant eut un frère et trois sœurs !
Les clients étaient épatés :
tous avaient le nez épaté !
Sauf la maman… c’était marrant !
Epilogue :
Ainsi se termine l’histoire,
elle est vraie vous pouvez me croire !
J’ai cédé mes droits à Pathé :
ils ont été fort épatés !
L’adaptation a commencé,
dans le rôle du charcutier
ils voudraient avoir Depardieu :
pour le gras on ne fait pas mieux !
Et dans le rôle d’Henriette
ils voudraient une grassouillette
dépassant les cent dix kilos
avec d’énormes jambonneaux !
Si vous connaissez alentour
une vraie bête de concours,
téléphonez donc chez Pathé :
il y a un lot à gagner !
Cinquante kilos de rillettes,
une nuit avec Henriette,
une biture avec Gérard
et cent bouteilles de pinard !
Dépêchez-vous, ça vaut le coup,
c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?
Mais évitez votre belle-mère
… après il faudrait vous la faire !
Remarque :
Certains vont trouver pathétique
de versifier sur le cochon
il y a beaucoup de ronchons
et de coincés en poétique !
Je m’en bas l’œil de leurs critiques
qu’ils se montent le bourrichon
je pars écluser un cruchon
en méprisant ces scolastiques !
Rotpier