poesie - humour
Le poème du jour pas fait pour les véganes : "Mieux veau en rire," de ... Rotpier
Je ne vais pas me faire des amis chez les véganes mais tant pis !
Rotpier ... de veau, bien entendu !
Mieux veau en rire,
ou
Coup vache pour le veau,
Veau qui rit
veau qui pleure,
un qui vit
un qui meurt :
litanie
du malheur !
Veau des champs
qui finit
veau de ville
en bouch’rie
en passant,
c’est notoire,
par la case
« abattoir » !
Pas marrant
ce jeu d’oie :
cause aux gens
qui festoient !
Côtelette
dans l’assiette,
et le veau
Marengo !
Têt’ de veau :
que c’est beau !
Le ragoût
quel bon goût,
le rôti
c’est exquis
et le ris
ça nourrit !
Pied de veau :
c’est le pied !
Mais mes pieds
perdent pied,
c’est la faute
à Rotpier !
Ça se barre
au vau-l’eau,
c’est un drôle
d’écheveau !
Un cheval
des chevaux
à cheval
ou à pied
claudiquant :
ils sont bots !
Mon cerveau
a bobo !
Stop !
Il est temps
- j’en conviens ! -
de r’ lever
le niveau :
j’en reviens
à mon veau !
Je ne peux
fair’ d’impair
sur le sort
de sa mère :
C’est très vache
pour la vache :
son petit
en frichtis !
« Mon petit,
tu es beau,
tu seras
un taureau ! »
Patati
patatras
et le v’ la
dans le plat !
Le taureau,
il s’en fout !
Au boulot
pis c’est tout !
Nouveau veau
il le faut,
un travail
des travaux :
« Y en a trois
aujourd’hui
quel boulot
les amis !
Je ne suis
pas Hercule,
mais jamais
je n’ recule,
pas question
de flancher :
si plus bon,
au boucher ! »
Veau qui rit
veau qui pleure,
un qui vit
un qui meurt !
Veau des champs
veau de ville
un méchant
vaudeville
… en les champs !
Pas marrant ?
C’est débile ?
Si c’est ça
pas de bile :
vous léchez
tout tomber !
Oui, mes vers
sont idiots,
de travers
très triviaux !
Je m’amuse
mais ma muse
est confuse
et s’excuse :
« Pardonnez
au Rotpier
son Q.I.
est tout p’tit :
pas plus haut
au bas mot
qu’un demi
cani … veau !
Veau des champs
veau de ville,
tout fumant
sur le gril !
Il est beau
le morceau
allez-y
de facto :
reprenez
un morceau
de p’ tit … veau !
Bon appétit !
Rotpier
Salut les amis !
Le poème du jour et du retour : " La trilogie des gros, " de ... Rotpier !
Les vacances, cela sert :
veuillez noter cette bonne adresse !
La trilogie des gros,
Sonnet 1 :
Elle était experte en cuisine
et pour sa blanquette de veau
on venait des villes voisines
à pied à cheval à vélo !
Mais son allure éléphantine
avec ses cent-quinze kilos
faisait qu’au bal de la marine
faire banquette était son lot.
Pourtant un jour grosse surprise
alors qu’elle était un peu grise
un gars l’invita à danser.
Ils se frottèrent la bedaine
en riant de se la frotter
sans s’occuper du capitaine.
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Sonnet 2 :
De quoi en faire une romance
c’est ce que je fais aujourd’hui
en mettant tout dans la balance
presque deux quintaux et demi !
Vous allez me parler d’outrance
et me traiter de malappris
mais moi je joue la transparence
en défendant les arrondis !
Ils se prénommaient Louise et Serge
ils prirent une belle auberge
qu’ils appelèrent « Les deux gros »
Quand il était dans la marine
c’est lui qui tenait les fourneaux
tout le monde aimait sa cuisine !
xxxxxxxxxxx
Dénouement :
Entre la blanquette de Louise
le turbot de Serge et le bar
les client étaient dans la mouise
quand ils réservaient un peu tard !
Ils ne reçurent pas d’étoile
de la part de chez Michelin
mais ils gagnèrent les « Trois poêles »
du guide « Les petits malins ».
Le dirlo de la grande boite
relégua comme factotum
la responsable maladroite
ayant raté les Bibendum !
Pour se rattraper ils tentèrent
les « deux étoiles » d’un seul coup
mais en cœur ils les refusèrent
en tapant sur leurs grands faitouts !
Entre deux repas ils trouvèrent
le temps de faire deux marmots
l’un taillé comme père et mère
et l’autre comme un haricot !
Le premier aimait la cuisine
et il se colla aux fourneaux
le second aimait sa cousine
qu’il lutinait près du piano !
Après un prompt apprentissage
le rondelet devint cuistot
l’enseigne changea au passage
de nom et devint « Les trois gros » !
Le maigrichon fit le service
avec sa cousine Nina
il n’avait pas perdu le vice
de la peloter ça et là !
Si vous allez un jour à Vannes
pour le travail ou le repos
en voiture ou en caravane
n’allez pas rater « Les trois gros » !
Le Rotpier
Blog en pause ... oui j'ose ! ... par Pierre et le Rotpier
Du 02 septembre à 5H 33 au 23 septembre à 8H 57 environ :
Je pars, je pars quelque part
du coté de …
Chinon !
Là-bas, je boirais du Chinon chinon rien !
Nous retournons, mon épouse et moi à un endroit où nous avons déjà séjourné ... pour les fidèles, rappelez-vous :
.
Image du net
Au pays du grand Rabelais
où la fabulation est reine
et l’absurdité souveraine
le bon mensonge n’est pas laid.
Ce n’est qu’un petit canular
entre le fromage et la pomme
« Le rire est le propre de l’homme »
et contre l’ennui un rempart.
Alors amis rions souvent
cela met du baume à nos peines
cela rend la vie plus sereine
et gomme nos emmerdements !
J’aurais pu c’est bien évident
choisir une toute autre rime
mais Rabelais nous a en prime
pondu le bon mot « excrément » !
Sortons provisions et bouteilles,
mangeons buvons jusqu’à plus tard
on entend mieux bien remplis car :
« Ventre affamé n’a pas d’oreille ! »
xxxxxxxxxxxxxxx
Photo personnelle
Épopée sibylline,
Alors que j’étais en vacances
au gîte du Moulin Giraud
un très beau gîte au bord de l’eau
j’ai nagé dans l’extravagance.
Il faut préciser c’est notoire
afin de bien comprendre tout
que la commune de Panzoult
est fortement chargée d’histoire.
Parmi les abris troglodytes
il en est un particulier
le logis craint ou recherché
d’une sibylle et de ses mythes.
Situé juste au dessus du gîte
- joli poste d’observation ! -
j’avais la fâcheuse impression
d’être espionné par la susdite !
Photo personnelle
.
Pas n’importe quelle sibylle
mais la Sibylle de Panzoult
dont Rabelais citait le trou
et dont l’image m’obnubile !
Si je vous brosse ce contexte
c’est pour que vous compreniez mieux
que vous soyez moins suspicieux
sur la véracité du texte.
Je vais vous relater l’histoire
n’allez surtout pas vous moquer
d’un pauvre barde très marqué
par cette épreuve vexatoire.
xxxxxxxxxxxx
C’est par un soir de pleine lune
que me parvint comme une voix
un murmure étrange ma foi
qui enclencha mon infortune.
« Que fais-tu près de ma demeure ?
Es-tu venu me consulter ?
Tu me parais bien emprunté :
tu es plus mou qu’un quart de beurre !
Viens donc et entre dans ma grotte
je ne vais pas te dévorer
et mon vieux chien a bien mangé
dépêche-toi crotte de crotte ! »
Son antre sentait la fumée
ça bouillait dans un vieux chaudron
une mixture à gros bouillons
n’ayant pas été écumée.
Dans un coin une vielle chouette
dardait sur moi ses yeux tout ronds
de quoi me filer les jetons
heureusement qu’elle était muette !
Sur une paillasse douteuse
un chat pelé se prélassait
autour de son cou un lacet
sa peau était exémateuse !
Le chien qui était une chienne
m’observait de façon bizarre
prêt à entamer la bagarre
dans une ambiance kafkaïenne !
Croassant de façon lugubre
un gros crapaud tout rabougri
à la peau couleur vert-de-gris
bavait de façon insalubre !
Cela faisait de grosses bulles
venant s’écraser au plafond
qui retombaient dans le brouillon
en formant une pellicule !
J’avais une de ces pétoches
je frémissais de toutes parts
tout prêt à souiller mon falzar
… ne riez pas ce serait moche !
Tout en remuant sa mixture
elle me dit : « N’aie donc pas peur
je ne tue pas mes visiteurs
ou rarement je te le jure.
Je te trouve très sympathique
bien que tu sois un peu simplet
c’est cela chez toi qui me plait
dans le fond tu es drôlatique.
Quand Épistémon et Panurge
sont venus pour me consulter
nous nous sommes bien disputés :
pour trois fois rien moi je m’insurge !
Je leur ai montré mon derrière
car ils m’avaient poussé à bout
et quand on me cherche des poux
je sais me faire cavalière !
En raison de ta bonne bouille
tout mon travail sera gratuit
mais ne le dit pas à autrui
ou je te transforme en grenouille !
Donne-moi tes mains que je lise
dans leurs lignes ton avenir
et ne fais pas tous ces soupirs
vraiment tu te ridiculises !
Je vois … je vois … Oh ! Quelle chance
tu vas avoir prochainement
tu peux partir tranquillement
là tu peux me faire confiance !
Tiens trois louis d’or de ma cagnotte
tu vois ça commence déjà
cela ira bien au-delà
car tu as marché dans ma grotte ! »
Me raccompagnant à sa porte
elle m’embrassa goulûment
puis disparut en un instant
sa chouette en tomba raide morte !
Grosse montée d’adrénaline
de quoi me perturber l’esprit
au bout d’un moment j’entrepris
de redescendre la colline.
A peine entamé la descente
j’ai glissé sur je ne sais quoi
dévalé le ravin tout droit
une culbute ahurissante !
J’ai bel et bien fait une chute
mais tout simplement de mon lit
car je rêvais et sapristi
ce rêve était sans parachute !
Il faut préciser que la veille
j’avais un peu trop abusé
d’un chinon pour le moins corsé
une véritable merveille !
Quand on ne tient pas la chopine
mieux vaut y aller très mollo
mais c’est bien meilleur que de l’eau
quand ce n’est pas de la bibine !
Cette histoire rabelaisienne
je me devais de la conter
du doigt n’allez pas me montrer
ou je me jette dans la Vienne !
Comme les moutons de Panurge
bien d’autres viendront s’y jeter
dans un élan d’absurdité
ce sera une grande purge !
Faites en plutôt le partage
plus on est de fous plus on rit
et Rabelais dans ses écrits
nous a légué cet héritage.
La vie n’est pas sans anicroche
amusons-nous tant qu’on le peut
avant que de devenir vieux
et que le moral s’effiloche !
Foin des guerres picrocholines
qu’un petit rien peut déclencher
prenons la vie du bon coté
érigeons ça en discipline !
Merci à Nanie pour la photo !
Les belges ne sont pas des lents ternes !
La fable du jour : " Drame en Afrique, " ou " Le garde-manger des bantous, " de ... Rotpier !
Image du net
Préambule :
Ceci n’est bien sûr qu’une fable
un truc que l’on raconte à table
entre la poire et le fromage
la manquer serait bien dommage !
Drame en Afrique,
ou
Le garde-manger des bantous,
Vous me croirez peut-être ou pas
d’ailleurs moi aussi j’ai un doute
j’ai des frissons dans la moumoute
quand je ne suis pas sûr de moi.
Je tiens cela d’un vieux sorcier
spécialisé dans les légendes
et les bijoux de contrebande
ce qu’il m’a dit m’a vraiment scié !
Cela parle de Paul Anka
ce chanteur à la voix puissante
charmeur de femmes bien pensantes
les mettant dans tous leurs états !
J’espère que vous suivez bien
mes pensées sont souvent obscures
d’ailleurs je vais faire une cure
c’est nécessaire et ô combien !
Mais revenons-en au sujet
hors de question que je m’égare
comme disait le chef de gare
ou à l’école mon surgé !
.
Donc pour le cas de Paul Anka
lors de vacances en Afrique
un évènement dramatique
lui causa beaucoup de tracas.
Des cannibales très méchants
fait bien ancré dans leur nature
avaient décidé la capture
de trois de ses petits enfants.
Ce n’est pas qu’ils avaient très faim
mais ils avaient cette pratique
d’approvisionner leur boutique
pour ne jamais manquer de rien.
Un petit creux et puis basta
on en colle un dans la marmite
et on prépare quelque frites*
pour se faire un petit Anka !
Si vous pensez que je vous baratine :
En cas de doute adressez-vous
au vieux sorcier j’ai son adresse
vous verrez bien que sous ses fesses
il planque toujours un en-cas !
Le Rotpier
Note de l’auteur afin de prendre un peu de hauteur :
* Il peut-être surprenant d’apprendre que ces cannibales mangeaient aussi des frites, mais c’était un missionnaire belge qui leur avait enseigné la pratique avant que de finir dans la marmite. C’était un Père blanc et non un Père vert. Il s’appelait Jeff Roy-Denledo et venait de l’Abbaye Saint-André de Bruges où il était moine bénédictin. Il avait aussi enseigné aux Bantous ( des Mangbetu du Congo belge, des très méchants ) l’art de fabriquer du chocolat noir. Eux y avaient pris goût et trempaient leurs frites dedans ainsi que les doigts de mains et de pieds de leurs victimes avant d'entamer une agréable partie d’osselets le temps de digérer.
Je tenais à apporter ces précisions afin que cette fable ne paraisse pas trop fantaisiste.
" Le vieux con des neiges d’antan, " un poème de Rotpier !
Comme j'ai encore un peu de suite dans les idées ...
Image du net !
Le vieux con des neiges d’antan,
Ce n’était pas très raisonnable
au vu des biceps qu’il avait
sans compter son regard mauvais
de traiter le gars de minable.
Pas plus qu’en douce sous la table
lui décocher sur les mollets
des coups de pied façon mulet
comportement très regrettable !
C’était on ne peut plus idiot
surtout que lui était vieillot
et musclé comme une guimauve.
Comme il ne faisait pas le poids
on le retrouva dans l’alcôve
… sodomisé comme il se doit !
Moralité :
Quand on est vieux et rabougri
on ne cherche pas la bagarre
à des costauds ou alors gare
au fort risque d’être embouti !
Prolongement :
Un comité lui décerna
les palmes de la connerie
il intégra la confrérie
des cons palmés hors mécénat !
Il affronta pour être chef
une sorte d’armoire à glace
qui le remit vite à sa place
et qui l’embourba derechef !
Car …
Comme Brassens le proclamait
« Le temps ne fait rien à l’affaire »
on a beau dire on a beau faire :
le con ne décroche jamais !
Rotpier
Image du net !
Le poème du jour: " Influenceur " de ... Rotpier
Définition du Larousse :
- Personne qui, par sa position sociale, sa notoriété et/ou son exposition médiatique, a un grand pouvoir d’influence sur l’opinion publique, voire sur les décideurs.
- Spécialement Personne qui, en raison de sa popularité et de son expertise dans un domaine donné (mode, par exemple), est capable d’influencer les pratiques de consommation des internautes par les idées qu’elle diffuse sur un blog ou tout autre support interactif (forum, réseau social, etc.).
image du net
Influenceur,
Je voudrais être influenceur
un de ces grands baratineurs
capable de vendre à ta sœur
un jean moulé pour son valseur.
Pour plaire aussi à votre mère
lui balancer quelques chimères
du genre « Savez-vous ma chère
que vous êtes extraordinaire ! »
Être un cador du baratin
pour les paroles un moulin
dès potron-minet et sans frein
de quoi leur mettre le grappin !
Si t’as la mère tu as la fille
c’est un peu comme au jeu de quilles
t’en tomb’ une et l’autre vacille
tu la cueilles comme jonquille !
Je voudrais être influenceur
juste le temps d’avoir ta sœur
car elle a du coté valseur
ce qu’il faut comme amortisseurs !
Dans le fond je reste modeste
juste amoureux c’est manifeste
je ne veux pas qu’on m’admoneste
ou alors un tout petit zeste !
Je ne suis pas fan des médias
pas plus des avés maria
mais pour ta sœur mon petit gars
je ferais bien n’importe quoi !
.
J’irais jusqu’à mettre des cierges
qu’elle soit encore ou plus vierge
même en parler à la concierge
tu vois mon vieux que je gamberge !
Si je ne mets pas le grappin
sur son aguichant popotin
tu peux me croire c’est certain
cela va faire du vilain !
Toutes les nuits je pense à elle
dans mes rêves je l’interpelle
je voudrais lui rouler des pelles
c’est une obsession démentielle !
Alors …
Je m’en vais la coincer ta sœur
n’importe où même à la piscine
elle deviendra la mutine
folle de moi et de bon cœur !
Plus besoin d’être influenceur
pour la conduire au mariage
j’abandonnerais le verbiage
pour m’occuper de son valseur !
Bien sûr tu seras invité
toi et ton copain Amédée
à la démarche chaloupée
vous chanterez « ô gué ô gué ! »
N’espérez pas m’influencer
ma position est claire et nette
vous ne verrez pas ma jaquette
au gré du vent un jour flotter !
Le jour où tu seras toton
même avec un autre giton
qu’il s’appelle Paul ou Gaston
vous serez du grand gueuleton !
La fable du jour : "Ça, c’est le pompon !" de ... Rotpier !
Souvenirs d'une escale à Amsterdam quand je travaillais comme matelot-pêcheur et que je mangeais des frittes, des frites et puis des moules et buvait du vin de Moselle ... c'était le bon temps où je pêchais le hareng et croissais des morues ...
Ô combien de marins, combien de capitaines
Qui sont montés joyeux sur des demi-mondaines,
en sont redescendu complètement fourbus
éreintés et usés et bien souvent tondus !
Vive la marine, la vraie !
Fable
Ça, c’est le pompon !
Un jour j’ai aperçu
et ce à son insu,
dans sa maison cossue,
ma voisine fessue.
Pas le moindre tissu,
terriblement pansue,
bourrelets tant et plus :
un profil de massue !
Il y avait dessus,
collé comme sangsue
- et pas à son insu ! -
une forme bossue !
Un marin tout poilu
et n’ayant pour tenue
qu’un pompon vermoulu
de laine refendue !
A peine descendu,
ma voisine fessue
lui dit « c’est cent écus :
c’est la somme attendue ! »
« Quoi ! Que je sois pendu,
tu es une morue !
Mon cœur est tout fendu :
c’est une triste issue !
Il aurait mieux valu
que j’ignore ta rue,
que je fusse au chalut :
voilà mon point de vue !
Mon amour a vécu,
tu étais ma statue,
montagne de vertu
… mon âme est fort déçue ! »
Sans raquer un écu,
il remit sa tenue,
sourire contenu
et enfila la rue !
Hurlant : « Oh ! Le tordu ! »
ma voisine fessue
en tomba sur le cul :
une arnaque, ça tue !
Moralité :
A cent écus la passe,
ça passe ou bien ça casse,
il ne faut pas pleurer
quand on se fait b - - - - - !
Rotpier
Délire déjà publié mais augmenté !
Le poème du jouir : " Romance en assurance " de ... Pierre et de Rotpier
image du nette bidouillée par moi-même !
Préambule :
A vous de choisir le titre qui vous convient le mieux !
Romance en assurance
ou
Hommages corporels
ou
La franchise est de mise
ou
Autorisation de jouissance
ou
Résiliation de solitude
ou
Signature d’avenant,
Une petite quarantaine
et une réserve certaine
pas aguicheuse pour deux sous :
ni colifichet ni bijoux.
Dans les compagnies d’assurance
l’ambiance flirte avec le rance
ce n’est pas la joie tous les jours
et pas un berceau pour l’amour.
Lui était du genre timide
pas très causant mais pas candide
célibataire et trente cinq ans
n’habitant pas chez ses parents.
Une expérience de la vie
pour tous les deux pas réussie
il leur restait donc en commun
l’espoir de meilleurs lendemains.
.
Il l’avait vite remarquée
et il l’avait même croquée
en douce sur un calepin :
il se défendait en dessin.
Elle avait surpris le manège
un jour en pivotant son siège
elle en avait rien laissé voir
plongeant ses yeux dans un tiroir.
Elle était quand même surprise
ce n’était pas une méprise :
il l’observait incognito
son cœur s’abonna au yoyo.
A son tour à la dérobée
sans être par trop perturbée
elle l’observa et leurs regards
se croisèrent du matin au soir.
Elle fut la première à faire
le premier pas - la belle affaire ! -
en prenant un soir l’ascenseur :
un petit bécot en douceur.
Il lui dit avec assurance :
« Il faut qu’en toute transparence
on signe vite un avenant,
nos relations vont de l’avant ! »
Ils étaient fin mûrs pour la chose
ils étaient tous deux en symbiose
ils franchirent le Rubicon
sous les flèches de Cupidon !
Pierre Dupuis
Enseignement sur la dernière strophe :
Ces formules sont bien usées
si je les ai utilisées
c’est qu’elles peuvent toujours servir
et je n’en ai pas à rougir !
.
Ce qui compte c’est d’être honnête
et de donner la source nette :
il convient de rendre à César
ce qui appartient à César !
Quant à Cupidon et ses flèches
je ne crois pas vendre la mèche
en disant que c’est du bidon
mais je ne suis qu’un vieux barbon !
.
Comme ça y a pas de lézard
ça ne froisse pas Balthazar
et je limite un peu la frime
quand j’allonge mes quelques rimes !
On peu me le servir en vrac
mais comme balançait Chirac :
« Cela m’en touche ( et à la vôtre ! * )
une sans faire bouger l’autre ! »
Voila c’est dit épicétout
et j’ai évité jusqu’au bout
d’utiliser la rime en « ule »
et à fortiori celle en « cule » !
Le Rotpier
* C’était juste pour la rime et le tout sans frime !
Big Ben ... un Big Ben que vous ne connaissez pas ! Un poème haut en couleur de ... Rotpier !
Bonjour à tous !
Je vous remets cette saga ( écrite en 2012 )
ô combien poétique, tournant autour de … Big Ben !
Big Ben,
Préambule :
L’histoire que je vais vous conter, en vers, me vient d’un ami écossais qui la tenait de son grand-père, laquais chez un vieux lord anglais.
Cela se passait dans les années 1880-90, en Angleterre aux alentours de Londres. Est-ce une légende ou bien la vérité dans un pays vénérant encore la royauté, le thé et l’amiral Nelson ?
Je ne saurais vous le dire et me bornerais seulement à vous la rapporter, sans artifice, avec la plus fidèle loyauté. Il vous reviendra ensuite le délicat dilemme de la croire ou pas. Je n’ai pas cherché la rime riche à tout prix et la syntaxe de mes vers est très souvent bancale. Mais mieux vaut encore une rime pauvre qui sonne bien qu’une riche qui pérore, se targue de sa suffisance et se retrouve seule à se pavaner comme cocotte sur trottoir ! Quand à la syntaxe, si je n’ai rien contre, je sais aussi m’en affranchir de temps à autres comme l’on se défait d’un carcan.
Ceci dit, je vous laisse en compagnie de Big Ben et espère que vous n’en sortitez pas trop sonnés !
Rotpier
Image du net
Big Ben,
Il avait un sexe affolant,
il faut dire qu’il était grand
… le gus !
Dans le genre phénoménal
… je parle de son arsenal
et là ce n’est pas un lapsus !
De son état : sonneur de cloche…
Mais…
mieux vaudrait éloigner les gosses
et belle maman qui approche !
Avec son menton en galoche,
de près elle ressemble à Folcoche !
Revenons au gus en question,
à cause de sa profession
( et le tout sans calembredaine ! )
il avait donné un surnom
à son espèce de canon :
Big Ben !
Vous allez dire : « C’est fastoche,
le Rotpier nous prend pour des cloches :
nous ne somm’ pas des abrutis ! »
Mais … moi, je n’ai rien dis !
Toujours est-il que son Big Ben
était un sacré spécimen,
femmes et filles de tout âge
venaient le voir en pel’rinage !
Il y avait une marquise
qui lui trouvait la taille exquise,
exactement proportionnée
à ses deux quintaux bien sonnés !
Elles n’étaient qu’une dizaine
à pouvoir supporter Big Ben
mais il fallait une semaine
pour se remettre des fredaines !
Il rencontra pour son malheur,
un soir maudit de chandeleur,
une comtesse norvégienne
qui ne connaissait pas l’hygiène !
C’était une veuve très riche
qui voulait qu’on l’appell’ « Ma biche »
mais elle avait de la moustache
et se rapprochait de la vache !
Quand elle découvrit Big Ben
elle hurla pis qu’une sirène,
voulant sur le champ l’essayer
quitte à très cher le monnayer !
Devant l’hygiène très douteuse
de la comtesse eczémateuse,
il eut un moment de recul
surtout quant il vit les pustules !
Mais un sonneur gagne très peu,
quand elle lui mit sous les yeux
une bourse remplie d’écus
le pauvre en tomba sur le cul !
Il se dit : « tant pis pour la crasse ! »
et il l’a prit sur la paillasse,
cela dura toute la nuit
et là commença les ennuis !
A traîner n’importe où ses fesses,
elle avait choppé la comtesse,
toutes sortes de maladies
que d’honteuses l’on qualifie !
Malgré deux Ave, trois Pater,
il ne passa pas à travers :
cette femme pourrie de vices
lui refila la syphilis !
Ce fut le déclin de Bing Ben,
à voir il faisait de la peine,
il pendait lamentablement
comme à une cloche un battant !
Un professeur de faculté
essaya bien de le soigner
à grand renfort de sulfamides
mais l’opération fut un bide !
Un jour arriva l’échéance,
c’était en fait couru d’avance :
on eut recours à l’ablation
pour éviter la contagion.
Afin de l’étudier plus tard
lors des colloques sur les dards,
on le plongea dans le formol
additionné de méthanol !
Il fallut un bocal énorme
pour ce phallus vraiment hors normes,
pas moins de trois souffleurs de verre
à cette tâche s’attelèrent !
On mit à poil deux chênes-lièges
- certains crièrent au sacrilège ! -
pour confectionner un bouchon
aux incroyables proportions !
On décréta dix jours de deuil,
les femmes avaient la larme à l’œil,
la comtesse eut droit à l’acide,
le tout maquillé en suicide !
Dans un baquet de vitriol
elles jetèrent la mariole :
il n’en resta que trois pustules
et une moitié de rotule !
Bing Ben, le vrai, sonna dix jours
et les cloches aux alentours
lui répondirent lugubrement :
tintement de glas pour un gland !
Au rez-de-chaussée de la tour,
une pièce à l’abri du jour
fut créée avec un triptyque
pour bien conserver la relique !
En perdant un tel arsenal,
le gus en perdit le moral,
plus question de sonner les cloches
quand on est privé de baloches !
Il travailla dans un harem
pour un sultan dont le problème
était de l’avoir tout petit
… je parle bien sûr du zizi !
Tant de meufs à disposition
prêtes à la fornication
et ne pouvoir presque rien faire
était une horrible galère !
Quand il lui parla de Bing Ben
le sultan eut beaucoup de peine
à le croire et lui demanda
d’aller vérifier sur le tas !
Ils prirent le bateau au Caire,
laissant sur place les mouquères
qui s’empressèrent de trouver
des mamelouks pour forniquer !
En arrivant sur la Tamise,
il exigea qu’on le conduise
voir immédiatement Bing Ben
… pas la tour mais le spécimen !
Quand il vit l’engin si balaise,
il frôla vraiment le malaise :
comment pouvoir imaginer
qu’un truc pareil put exister !
Lui avait pouvoir et fortune
et il aurait donné la lune
pour avoir un tel attribut
plus gros que celui d’un zébu !
Il en perdit tout appétit,
lui qui l’avait vraiment petit,
restant prostré pendant des heures
à ressasser tout son malheur !
Un jour il perdit la raison
et décida de l’ablation
de son appareil génital
qui eut lui aussi un bocal !
On le plaça dans la semaine
tout à coté du gros Bing Ben,
qui ne se moque pas de lui :
pas de lazzi chez les zizis !
A chaque fois que le glas sonne,
même devant deux cent personnes,
ils s’amusent à faire des bulles
sous les yeux des gens incrédules !
Si à Londres vous vous rendez,
hors de question de les manquer,
privez-vous plutôt de la reine
que d’une visite à Bing Ben !
Si vous croyez que je vous berne,
demandez donc à Stéphane Bern
qui connaît tout sur l’Angleterre,
des zizis à Madame Thatcher !
Si cette histoire peu banale
vient à traverser le chenal,
le MI 5 - et ça c’est moche ! –
viendra pour me sonner les cloches !
J’espère bien qu’ils n’auront pas
l’idée de me trancher le bas,
ça me saperait le moral
de voir popol dans un bocal !
Tous les hommes seront d’accord
avec moi car mieux vaut encore
en vieillissant l’avoir fort molle
que de la voir dans le formol !
Sur cette brillante formule
je vous quitte et vous congratule
pour avoir lu sans trop de peine
la longue épopée de Bing Ben !
Rotpier
Nouvelles de dernière minute :
Il parait qu’aux jeux olympiques
ils auraient sorti la relique
à la demande d’ Usain Bolt
qui aurait goûté au formol !
Il s’ rait parti dans la foulée,
plus rapide qu’une fusée,
rejoindre l’équip’ féminine
qui s’entraînait à la piscine.
Elles étaient une douzaine,
il les a prises à la chaîne
devant l’entraîneur médusé
qui a finit par y passer !
Si je peux donner mon avis,
je crois que Lance Amstrong aussi
a du goûter à la formule
après son truc aux testicules !
Pour pouvoir aller aussi vite,
ce n’était pas de l’eau bénite
qu’il devait prendre chaque jour
pour pouvoir rafler ses sept tours !
Epilogue :
Comme j’ai le sens des affaires
et que je sais très bien y faire,
j’organises dans trois semaines
un pèlerinage à Big Ben.
Ce sera un peu comme à Lourdes,
veuillez approchez vos esgourdes :
il suffira de faire un vœu
pour doubler ou tripler du nœud !
A l’aller un seul TGV,
au retour deux aménagés
en gigantesques lupanars
avec pléthore de plumards !
En cas d’absence de miracle,
n’étant pas un parfait oracle,
je vous revendrais du Viagra
pour ne pas rester raplapla !
Ne tardez pas à vous inscrire
avant que la date n’expire,
si vous voulez dans trois semaines
l’avoir aussi gros que Big Ben !
Encarté sur la morale ( je tiens à être en phase avec la politique de moralisation laïque prônée par notre gouvernement )
Au point de vue de la morale,
si jamais le Vatican râle,
je lui dirais tout simplement :
« Fallait pas commencer avant !
Car pour ce qui est de l’arnaque,
c’est vous qui tenez la baraque,
je ne suis qu’un petit larron
vous sur rue vous avez pignon !
C’est un commerce comme un autre
qui marche à coup de patenôtres,
des cars entiers chaque matin
déversent plein de pèlerins !
A Lourdes c’est la grande foire,
le paradis des accessoires,
l’éden des produits dérivés :
très lucrative activité !
Il y en a plein les boutiques,
en bois, en fer ou en plastique,
des surannés et des new-look :
on se croirait vraiment au souk !
Des Saintes Vierges sous la neige,
des chapelets marrons ou beiges,
des crucifix et des missels
et des miracles à la pelle !
Pléiade de photos jaunies
artificiellement vieillies,
des Bernadette Soubirous
encadrée à pendre à un clou !
Et bien sûr la grotte bénie,
des fidèles qui communient,
des malades, des estropiés
en fauteuil ou encore à pied !
Ne m’accusez pas de blasphème,
ne me lancez pas d’anathème,
vous copier est mon seul péché :
pas de querelles de clocher !
Je vous laisse votre domaine,
laissez-moi exploiter Big Ben
que chacun fasse son métier :
les cloches seront bien gardées !
Boutique shop dans un hôtel de Lourdes
Dernière précision :
Je ne dirais rien sur l’Islam
pour ne pas faire de ramdam,
mais comme disait Georges Marchais :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
… Que dites-vous ? … Il est trop tard !
Bon sang, je suis bien trop bavard !
Je suis un peu comme Jack Lang :
je ne sais pas tenir ma langue !
Et puis après tout je m’en fous,
autant que j’aille jusqu’au bout :
l’arme de toute religion,
c’est bien la manipulation !
Rotpier
Le poème du jour tout frais tout chaud : " La clé du problème " de ... Rotpier ... toujours de bon conseil !
.
Image du net
Préambule :
Afin de bien appréhender les données de ce poème assez technique il convient que je vous en donne les clés.
Une clé dynamométrique est un outil qui permet de contrôler le couple de serrage des écrous et des vis afin que ceux-ci soient montés de manière optimale. Quelle que soit la technologie, on peut, à l'usage, classer ces clefs en deux groupes : les clefs à déclenchement qui signalent l'atteinte de la valeur du couple, et celles à lecture directe qui affichent la valeur en cours.
Les clés à déclenchement peuvent être à valeur fixe ou réglables (en général à l'aide d'une bague que l'on positionne sur le couple choisi).
xxxxxxxxxxx
Serrer la vis, oui, mais à quel couple ?
C’est le B.A. BA
ou le B.O. BO du mécano !
La clé du problème,
C’était un brave mécano
qui avait un petit garage
qu’il dirigeait avec courage
selon l’avis de ses rivaux.
Mais sa femme était un chameau
qui n’ôtait pas que son corsage
devant les hommes de passage
pour jouer à la bête à deux dos.
Même en conservant l’esprit souple
il mesurait bien que son couple
battait de l’aile sans espoir.
Une clé dynamométrique
explosa le crâne un beau soir
de l’épouse odieuse et lubrique.
Moralité :
Si dans la vie vous rencontrez
un jour un problème de couple
vous pouvez au choix être souple
ou régler ça à coup de clé.
Un bon coup sur le ciboulot
nul besoin de faire un réglage
tranquillement et sans bâclage :
du solide et du bon boulot.
Si vous n’avez pas sous la main
une clé dynamométrique
un bon marteau ou une brique
feront l’affaire c’est certain.
Chaque profession à son lot
d’objets contendants convenables
il ne serait pas charitable
de faire souffrir les chameaux.
Terminaison :
Quand il passa au tribunal
il bénéficia sans attente
de circonstances atténuantes
et tira cinq ans au pénal.
A sa sortie il racheta
une clé dynamométrique
car les couples en mécanique
sont inhérents au B.A. BA !
Par la suite …
Quand il resserrait des boulons
à la clé dynamométrique
des souvenirs pas sympathiques
lui revenaient à reculons.
Il aurait dû serrer la vis
à cette quasi nymphomane
qui ne tombait jamais en panne
D’allumage coté pubis !
Il avait gaffé c’est certain
quand on lâche par trop la bride
à des femmes genre perfides
elles glissent coté catins !
Mais à quoi bon se repasser
le film autant tourner la page
et s’occuper de son garage
le passé étant le passé !
Quand une cliente semblait
un peu trop lui coller aux basques
il coupait court avant les frasques
refusant un nouveau ticket.
Hors de question de replonger !
Pas de remake à cette pièce,
un congé à l’emporte-pièce :
prenez vos clés et dégagez !