poesie - humour
Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !
Alors là, en ce moment, j'ai une crise aiguë ! Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange ... et ce n'est pas le pollen !
J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’escagacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
En politique c’est la cata
ça sent l’embrouille et le caca !
Un coup à gauche, un coup à droite,
le grand écart à l’extrèm’ droite !
Et que j’oublie tous les acquis
même ceux par le sang conquis !
Les congés payés ?
… Mais ils ont toujours existé !
Les heures supplémentaires majorées ?
… Pareil, on n’est pas des demeurés !
Retenez-moi, retenez moi
ou je vais en exploser trois !
L’histoire ils l’ont bien oubliée,
ils sont prêts à tout avaler,
les grands discours et les promesses
ils sont là qui tendent les fesses
pour mieux se faire … et là c’est dur
pour moi d’éviter la censure !
Et plus c’est gros et plus ça passe
la vaseline, c’est efficace !
Pas remboursée par la sécu
mais faut pas déconner non plus !
Et pis voila que le Macron
lèche les bottes des curetons
lorgnant sur les voix des cathos :
c'est sûr il n'y a pas photo !
Car les susdits avec Fillion
l'avaient carrément eu dans l'fion!
.
Il y a des gens qui m’hérissent
il serait temps qu’ils atterrissent
mais ils continuent à voler
sans savoir qu’ils vont s’écraser !
Ils suivent leur chef d’escadrille
qui bave et rebave et nazille
( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »
ça me plait bien et je le laisse ! )
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
"Travail sans filet… mais très dérivant," un poème tout frais, tout chaud, de ... Rotpier !
Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !
Image du net
Travail sans filet… mais très dérivant,
J’ai connu un poète gay,
ses rimes étaient monotones
peu profondes et très atones,
on pouvait les passer à gué !
Elles terminaient en « filé »
ou bien en « manche » ou bien en « cule »,
sans évoquer les renoncules,
pas plus que la pêche au filet !
J’ai cessé de le fréquenter
dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,
je me suis enfui sans attendre :
pas question de le contenter !
Si je suis très large d’esprit,
ailleurs je refuse de l’être,
je ne veux pas me laisser mettre
… même si l’on m’offre un bon prix !
Je ne veux pas d’un avenir
du genre Sodome et Gomorrhe,
je ne suis pas un matamore,
je vous somme d’en convenir !
Péroraison rimant avec raison…
Je vous sens assez offusqués,
je ne veux plus que ça dérape
j’arrête là, je me rattrape :
je boycotte la rue du quai !
Mais …
J’ai plus d’une corde à mon arc,
ne me collez pas d’étiquette
j’écris aussi quelques bluettes
que je récite dans les parcs !
Mais de nos jours les amoureux
n’aiment plus guère les poèmes,
ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »
que sur Facebook … les malheureux !
Nous n’avions point besoin d’écran
pour bien maîtriser le tactile
surtout en dessous du textile
… c’était autrement enivrant !
Et nul besoin de logiciel,
ni de satanés de mots de passe,
il n’y avait guère d’impasse
pour aller au septième ciel !
Rien à faire d’applications
pour connaître la marche à suivre,
ni de valider pour poursuivre :
tout se passait à l’intuition !
Bien sûr on finissait à plat
un peu comme les batteries,
c’était la seule analogie
… vous souriez ? … c’est déjà ça !
Mais tout cela c’est du passé,
plus je vieillis, plus je radote,
je me sauve, je m’escamote,
pour éviter de ressasser !
Sans être par trop dépassé
dans mon check-up des points clignotent,
ça sent l’argus et la décote :
j’approche du vieux con cassé !
Le poème du jour: "Vocation très respectable" ou "Vocation Marie-Madeleinesque" par ... Rotpier l'impie ... c'est tout !
Image du net
Vocation très respectable
ou
Vocation Marie-Madeleinesque
Elle n’avait pas sa pareille
Pour attirer tous les garçons,
Les roux, les bruns ou bien les blonds
Dès lors qu’ils montraient leur oseille.
Elle se servait à merveille
De ce que la nature en don
Lui avait offert et pardon :
C’était du beau jusqu’aux oreilles !
Elle aurait pu se marier
Avec un riche roturier
Qui lui avait mis sa fortune
Aux pieds avec supplication,
Elle avait refusé ses thunes
Ayant une autre vocation.
Car…
Elle n’aurait plus été libre
même en prenant moult amants,
juste une question d’équilibre
sur le fil du tempérament.
Pour la chose elle était vaillante
et ce qui était étonnant
c’est qu’elle était vraiment croyante
… un mélange très détonnant.
Certaines se font bonne-sœur
ou missionnaire en centre Afrique,
elle c’était plus prosaïque
elle avait choisi le valseur.
Et à y regarder de près
c’était une œuvre charitable,
une vocation honorable
méritant un très grand respect.
D’un naturel compréhensif
et pour l’égalité sociale
comme pratique commerciale,
elle modulait ses tarifs.
Les pauvres ne payaient que peu,
elle faisait casquer les riches
cela équilibrait l’artiche
et tout le monde était heureux.
Les interrogations que l’on peut se poser …
Aura-t-elle le grand pardon
tout comme Marie-Madeleine
qui jouait les samaritaines
de l’amour avec compassion ?
Faut-il vraiment laver les pieds
pour être reconnue par Rome
comme bienfaitrice des hommes
ou les faire prendre leur pied ?
Il serait vraiment de bon ton
que l’église la canonise,
c’est ce que moi je préconise
sans être un crack du droit canon.
Ce serait une bonne action
à porter au crédit du pape :
qu’il oublie un peu la retape
pour accorder la rédemption.
Sans prétendre égaler Jésus
ni vouloir marcher sur la flotte,
un bon geste et moins de parlote :
allez Saint-Père, un peu de jus !
L’occasion à ne pas manquer
pour rehausser la vieille église
qui au fil des années s’enlise
avec des prêtres détraqués.
Les puritains, les calotins,
vont s’offusquer de ma démarche :
je n’ai pas attendu « En marche »
pour avancer sur ce chemin !
Ma théorie vaut bien la leur
n’étant pas fort en rhétorique
j’utilise la poétique
… le plus souvent en franc-tireur !
« Ça te va bien ! » me dit ma sœur
qui n’est pas du tout carmélite,
bien au contraire et qui milite
pour la liberté des valseurs !
"Rêve équivoque," le poème du jour un peu fou de ... Rotpier
Image du net
Préambule ou Préliminaire ?
( Je pense que préliminaire
est plus adapté au contexte,
quand vous aurez lu tout le texte
vous trancherez dans cette affaire. )
Est-il judicieux d’étaler
ce genre de rêve au grand jour
ou mieux sied-il de détaler
quelque part dans le Mercantour ?
N’ayant pas le pied montagnard
et vomissant les corbillards,
j’ai choisi la première option
qui n’est peut-être que fiction.
Mais qui pourra donc l’affirmer
puisque tout est ambiguïté ?
Note sur le préliminaire :
J’avoue que ce préliminaire
s’affranchit de la prosodie
mais ensuite j’y remédie
… j’ai un penchant pour l’arbitraire !
Rêve équivoque,
Entorse à la moralité ?
… Non ! Juste un rêve un peu équivoque
qui m’a conduit, chose baroque,
à devenir intimité.
Et quand je dis intimité,
je le précise : féminine !
Ce qui prouve et qui entérine
ma propension d’ubiquité.
Je range ma pudicité
et tant pis pour le tintamarre,
il est grand temps que je vous narre
l’épopée sans vulgarité.
En matière d’intimité
j’étais celle avec étamine
d’une fille un peu bécassine
qui s’était laissée assiéger.
Avec beaucoup d’agilité
j’essayais d’éviter l’attaque
d’une main qui menait la traque
en agissant avec doigté.
Mais devant la diversité
des angles pour mener la charge,
je n’avais vraiment plus de marge
et ne pouvais plus résister.
Quand on croule sous les assauts
on peut tenir un temps le siège
mais le vouloir se désagrège
et se rendre n’est pas si sot.
C’était une fatalité,
un scénario couru d’avance,
des Hauts de France à la Provence
s’envolent les virginités !
Alors en toute humilité
j’abandonnais la résistance
et me pliais à la cadence
du jeu avec complicité.
Lorsque je me suis réveillé
couvert de sueur, un peu livide,
tombé au pied de mon lit vide
je compris que j’avais rêvé.
Mais j’avoue sans ambiguïté
avoir beaucoup aimé la chose,
ce genre de métamorphose
est source de félicité !
Freud aurait vite analysé
tous les méandres de ce rêve
et dans une critique brève
il aurait tout élucidé.
Balayant totem et tabou,
usant de la psychanalyse,
pourfendant toutes les bêtises,
il en serait venu à bout.
Il aurait brossé le tableau,
s’appuyant sur ses grands principes
issus du complexe d’Œdipe
qui dérange bien des cerveaux.
Car Sigmund était le champion
de l’interprétation des rêves,
domaine où il était orfèvre,
où il damait à tous le pion !
Surtout pas de méli-mélo
et l’attirance pour la mère
n’a rien à voir avec Mamère
et ses bons amis écolos !
Je sais que c’est très compliqué
mais hors question que je balance
sur Noël une pluie de lances :
d’autres s’en sont déjà chargé !
Mais je m’éloigne du sujet,
je suis vraiment incorrigible
… bavard comme il n’est pas possible,
je vais finir par vous lasser !
Revenons donc à nos moutons,
à trop courir on perd haleine,
on perd le goût des madeleines,
Marcel en aurait des boutons !
.
La recherche du temps perdu
ne conduit qu’à en perdre encore,
l’exercice est énergivore
et néfaste à l’individu !
Je suis prêt à recommencer
et même si mon récit choque
par son coté très équivoque,
évitez de me balancer !
De nos jours ça balance fort
les hashtags tombent comme averse
de manière parfois perverses
… n’allez pas me charger à mort !
Tout le monde à des rêves fous
remplis de grande extravagance,
mais bloqués par la bienséance
peu les racontent jusqu’au bout !
Je suis certain que vous avez
ce genre de rêves en mémoire :
ouvrez les portes de l’armoire
des souvenirs et déballez !
Hors de question d’être jugé,
les rêves ne sont pas passibles
de jugements répréhensibles,
vous ne serez pas fustigés !
Oubliez les cracheurs de fiel,
les coincés des zygomatiques,
les éplucheurs de sémantique,
les pourfendeurs d’existentiel !
Tous ces soi-disant biens pensants,
ces distributeurs de morale
qui chose très paradoxale
s’en dispensent allègrement !
Et si cela peut amuser
ce serait bête de se taire,
sans vraiment être obligataire
l’erreur serait de refuser !
Peut-être allons-nous découvrir
un suppôt du Marquis de Sade
un peu plus dans la cassonade
faisant plus rire que frémir !
N’y aurait-il pas parmi vous
un quelque un ou une quelque une
qui aurait hurlé sous la lune
en imitant un zizi fou ?
Et qui sait si, si libérés,
vos fantasmes les plus bizarres
n’enclencherons pas la bagarre
des éditeurs pour publier !
Allez ne restez pas coincés,
détendez-vous, lâchez les vannes
« Qui ne rit pas, vite se fane ! »
… c’est un adage à méditer !
Péroraison :
Je ne sortirai pas grandi
de ce poème très baroque
que je vous conseille à la croque
… le sel étant déjà fourni !
Rotpier
Coloscopie … késako ? … “Hé ben, mon côlon !” : le poème du jour de Rotpier !
Préambule :
J’ai commis cette douce comptine il y a une vingtaine d’années. Je ne suis donc plus vierge de ce coté-là … il me semblait important de le préciser afin qu’aucune ambiguïté ne puisse ternir ce haut moment de poésie.
Petite conversation …
Image du net
Eh ! ben, mon côlon !
- Je dois subir, on me l’a dit,
une coloscopie !
- Une colos … quoi ?
- Une co…lo…sco…pie !
Oui !
C’est un truc bizarre
qui peut aussi vous arriver !
Rien à voir avec une grosse imitation !
( Colosse-copie ! ) … non !
C’est en fait … une visite intime …
de mon gros intestin !
Mon côlon quoi !
- Hein !
Hé ben, mon colon !
- Comme vous dites !
Pour cela, il faut,
mon toubib me l’a dit tout de go
m’endormir !
Je ne vais pas y couper :
a…nes…thé…sie !
Si !
Et … je vous l’avoue :
cela ne me plaît pas du tout !
Je n’ai jamais, je vous l’assure,
été visité … de ce côté !
Je vous le jure !
Alors, je trouve cela très navrant :
que pendant tout ce temps,
je doive dormir !
Je ne saurais jamais,
l’effet que ça fait
… que d’être visité de ce côté !
Pour une fois que je pouvais essayer
- en tout bien tout honneur ! -
ce que certains appellent le bonheur :
je dormirais !
Avouez, avouez quand même,
que ce n’est pas de veine !
Non ?
Rotpier
"La vieille branche," ... un poème du vieux Pierre !
Image du net trafiquée !
La vieille branche,
Ce matin, j’ai frôlé une branche.
D’une voix compatissante, elle m’a dit :
« alors, ça va ma vieille branche ? »
J’en suis resté interdit !
Qu’une branche parle, passe encore,
mais, qu’elle m’adresse la parole sur se ton,
je dis non, non et non : pas d’accord !
Interloqué, je me suis précipité
devant mon miroir pour vérifier.
Verdict sans appel : des rides à la pelle !
Les yeux dans les yeux,
j’ai interpellé ce traître à tain :
« Dis donc toi ! On se regarde tous les matins,
nous vivons sous le même toit
et tu ne m’as même pas signalé
que je prenais un coup de vieux
… un sérieux coup de vieux ! »
Sans baiser les yeux, il m’a répondu :
« J’ai bien essayé, mais quand tu me regardes
tu ne me vois pas … tu ne te vois pas
… mon vieux ! »
Furieux ! J’étais furieux !
J’ai brisé mon faux jeton de miroir
et suis allé chercher dans une armoire,
ma meilleure scie ! …Si !
Histoire, histoire de faire voir
à cette satanée branche
de quel bois se chauffe une « vieille branche » !
Mais avant même de commencer à la scier
… j’ai glissé !
Une seconde avant de m’écraser,
je l’ai entendue ricaner :
« Tiens, ça fait le quatrième cette année !
Ils vont pouvoir taper le carton, les macchabées !
En attentant … en attendant
de pouvoir jouer aux osselets ! »
Rotpier
Osselets
Os beaux !
Os laids
C’est pas beau !
Os longs
Os courts !
Au secours !
J’ai pas d’ pot !
" Patronyme prémonitoire, " ... le sonnet cerné et sonné du jour de ... Rotpier !
.
Image du net ... la coupe sera-t-elle nette ?
Sonnet cerné de la proue à la poupe…
Préambule :
C’était il y a bien longtemps,
du temps où l’on coupait les têtes
à la hache et pas en cachette
pour impressionner les passants.
Le sonnet :
Patronyme prémonitoire,
Je vais vous relater l’histoire
D’un marin du port de Bordeaux,
Un gars nommé Jules Billot,
Patronyme prémonitoire.
Lors d’une escale en baie de Loire
Il avait rencontré Margot,
Une serveuse de bistro,
Une racoleuse notoire.
Il en tomba amoureux fou
Et il en devint très jaloux :
Il ne supportait plus les passes
Qu’elle faisait sous le manteau
Et un matin dans une impasse
Il la déquilla au couteau.
.
Epilogue :
Le verdict tomba aussitôt :
« Tête coupée en pleine rue
pour le meurtre d’une morue ! »
… court résumé du cas Billot !
Contrecoup :
Pour avoir aligné ces vers
vais-je devoir battre ma coulpe ?
Vais-je devoir pêcher le poulpe
ou la morue en plein hiver ?
Ou bien pour cinquante couverts
accommoder une brandade
avec une noix de muscade
où partir au diable vauvert ?
Quelque part du coté d’Auvers
comme Van Gogh ou bien Cézanne,
boire une dernière tisane
et en finir au révolver ?
Le portrait du Rotpier dressé par ........... Pierre !
Préambule :
Il y a bien longtemps que je voulais vous dresser le portrait du Rotpier : voilà qui va être fait.
C’est un drôle de type que je connais bien et qui, nonobstant quelques bizarreries, et tous comptes faits, n'est pas un mauvais bougre !
Le Rotpier,
Le Rotpier a été
- cela même en hiver ! -
militaire engagé,
barbouze et légionnaire !
Sur tous les continents
il a roulé sa bosse,
défait bien des tirants
en leur cherchant des crosses !
Le repos du guerrier :
c’était les autochtones !
Il aimait à varier (1)
en culbutant les nonnes ! (2)
Son principe adulé
de guerrier au cœur tendre :
« Ne jamais reculer
tant qu’ un - - - reste à prendre ! (3)
Forcé de décrocher
après une patrouille
où il avait choppé
une fameuse schtouille !
C’est en fauteuil roulant
qu’il baroude à l’hospice,
qu’il pince en rigolant
son infirmière aux cuisses !
Le jour du grand départ,
zobi pour les médailles
car ce sacré lascar
a trop été canaille ! (4)
Pierre
1) Le frais aussi !
2) Pas John !
3) Ma grande réserve me contraint aux tirets !
4) Malgré la liaison, il n’est pas pétomane et là, je m’inscris en faux : que nenni ! Par contre, il a très souvent brisé des canailles … si !
Et pis c’est tout ! ... comme dirait le Rotpier !
Le poème du jour : " Revenons aux fondamentaux, ou Et si Pierre Boulle avait vu juste… " de ... Pierre
Comme mardi les chouettes ont causé, aujourd'hui c'est poésie !
Image du net d'une autre planète !
Revenons aux fondamentaux,
ou
Et si Pierre Boulle avait vu juste…
On peut me traiter de vieux schnock
de croulant au trois quarts sénile,
dire que je radote en bloc
et me classer dans les fossiles !
Mais…
Quand je regarde les ados
les doigts crispés autour des touches,
pour faire la bête à deux dos
ils doivent le faire en Bluetooth !
Terminé le contact direct,
exit le branchement physique,
c’est peut-être un peu plus sélect
mais rien ne vaut l’acte basique !
À ce rythme c’est l’extinction
des humains dans quelques années,
terminé la copulation,
vieille technique surannée !
Les singes tout en honorant
leurs guenons de façon classique
rigoleront à pleines dents
en se tamponnant des critiques !
Si Pierre Boulle était vivant
il se taperait sur les cuisses :
bien en avance sur son temps
il avait flairé les prémices !
Péroraison :
Allez bougez-vous les ados,
laissez tomber claviers et touches,
revenez aux fondamentaux
et restez à portée de bouche !
A trop baigner dans le virtuel
on passe à coté de la vie,
en amour pas de logiciel,
pas de volonté asservie !
Décrochez des réseaux sociaux
ces lieux que l’on croit de partage
mais qui sont, bien que conviviaux,
des lieux d’errance et d’engluage !
Le digital est un besoin
mais pas sur des bouts de plastique
et comme Eros je vous enjoins
de vous la jouer plus romantique !
Apprenez sur le bout des doigts
l’art de prodiguer des caresses,
laissez tomber les écrans rois
cherchez d’autres rimes en « esses » !
Il y en a des quantités,
je vous le dis, je le professe,
j’en vois une de qualité
… très orientée… je le confesse !
Je ne vous fais pas de dessin
… par Aphrodite ! Une autre rime !
Je vous l’abandonne à dessein :
je suis quelqu’un de magnanime !
Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst
"La santé par les plantes," ou "Le lexique du guérisseur poète," ... un poème de ... Rotpier
Vous pouvez tout essayer mais rien n'est vraiment garanti !
Image du net
.
La santé par les plantes,
ou
Le lexique augmenté du guérisseur poète,
Il n’avait pas de grands diplômes
mais il connaissait les vertus
des plantes et de leurs arômes
qu’il savait cueillir in situ.
Il tenait cela de sa mère,
elle lui avait tout appris,
certains la tenaient pour sorcière
et la traitaient avec mépris !
Ce n’est qu’avec la maladie
qu’ils la voyaient tout autrement,
oubliant la sorcellerie,
quémandant un médicament.
Le legs hérité de son père
était du coté de l’esprit :
il avait le bon mot prospère
à l’oral ou bien à l’écrit.
Profitant de ces dons uniques,
il avait fait un classement
d’une façon mnémotechnique
des plantes et de traitements.
Et c’est sous forme poétique
- plus facile à mémoriser ! -
de façon ma foi sympathique
qu’il l’avait immortalisé.
C’était en fait un long lexique
qui permettait d’identifier
beaucoup de plantes non toxiques
ayant le pouvoir de soigner.
Je vais tirer la quintessence
- une sorte de pot-pourri ! –
de quelques une des essences
traitées dans son fameux écrit !
J’ai moi-même des connaissances
et m’en vais vous les distiller,
mais prenez-les avec prudence :
il faut se méfier du Rotpier !
Si vous suivez une recette
pour faire pousser les cheveux
et que ça se barre en sucette,
c’est que c’était un coup foireux !
L’anis est bon pour l’intestin
des gros, des grands et des lutins,
quand l’anus est vraiment bouché
feuilles et fleurs il faut mâcher !
Le même anis est bon aussi
pour se faire un tas de grisbi,
c’est ce qu’a compris un lascar,
un p’tit malin nommé Ricard !
Le basilic est important :
c’est un bon antioxydant !
avec lui plus question de rouille
et vous aurez de belles … bouilles !
Le bouleau peut vous requinquer
-pas celui qui s’écrit « o … t » !-
avec sa belle écorce blanche
il assouplit surtout les hanches !
La camomille est bénéfique,
en infusion elle est magique !
Sitôt couché, sitôt dodo :
mais là plus de bête à deux dos !
Les châtaignes sont nutritives,
en plus elles sont gustatives,
pas celles que l’on prend dans le pif
là, c’est plutôt du bourratif !
Le chou est bon pour les douleurs
mais faites bien gaffe aux odeurs !
Pas question de cacher la chose :
vous ne sentirez pas la rose !
Tout plein de vitamines C,
il faut le consommer pressé,
le citron est très bénéfique
et sa couleur est magnifique !
Le tout rouge coquelicot
est bon pour les maux pectoraux,
à la toux vous ferez la nique
et c’est aussi un narcotique !
Cynorrhodon ou gratte-cul
n’empêche pas d’être cocu,
mais il soulage bien des maux :
il faut lui tirer son chapeau !
Avec les graines de fenouil
on soigne tout même les… trouilles !
C’est calmant comme disait Jeanne
qui les dégustait en tisane !
L’iris est excellent pour l’œil,
il aide à supporter les deuils :
il rend bien des veuves joyeuses,
qu’elles soient athées ou bien pieuses !
La lavande soigne le rhume,
il suffit pour ça qu’on la hume !
Un petit coup de snif le soir
et l’on peut ranger son mouchoir !
Le lierre est très bon pour la peau,
on le cueille dans un chapeau,
macéré pendant très longtemps
il rend les gens très attachants !
La menthe est très énergisante
en amour elle est bienfaisante,
elle aide à s’envoyer en l’air
toute la nuit et c’est super !
Les noix sont bonnes pour le stress
que vous ayez ou non des tresses,
bonnes pour le cholestérol
mais très nulles pour la vérole !
Le pavot de Californie
vous donne une mine réjouie,
il fait partie des opiacés
… en plus vous pouvez le fumer !
La pimprenelle prise le jour
est un excitant pour l’amour,
les demoiselles de tout âge
en ressortent sans pucelage !
Les pissenlits sont diurétiques
… allez ne soyez pas septiques !
Si vous en mangez trop pardi :
attention au pipi au lit !
Prenez chaque jour du pourpier
et vous prendrez mieux votre pied,
c’est un bon antioxydant
et vous aurez tout plein d’amants !
Pour avoir une belle peau,
c’est du romarin qu’il vous faut !
Cela attire le marin
et son pompon vous ira bien !
Le rudbeckia est excellent,
tout comme le thé de Ceylan,
à consommer en infusion
pour bien soigner les infections !
Le safran est aphrodisiaque
avec lui vous aurez la niaque !
Si votre mari n’en peut plus
allez voir le voisin du d’ ssus !
La saponaire pour shampoing :
vos cheveux se verront de loin !
Ils seront lisses et brillants,
pour ne pas dire flamboyants !
Otez-vous beaucoup de soucis
en utilisant le souci,
en cataplasme il est très bon
pour calmer les démangeaisons !
Le thym est bon pour votre teint :
c’est garanti et c’est certain !
Mieux vaut choisir le serpolet
qui rend beaux même les très laids !
Si vous prenez de la verveine
votre action ne sera pas vaine,
au jeu vous aurez de la chance
mais en amour … grande prudence !
Et la giroflée à cinq feuilles,
qu’avec douleur la joue recueille,
c’est bon pour la circulation
du sang … avec modération !
C’est très conseillé pour les femmes,
certaines même les réclament,
il faudrait être très vicieux
pour ne pas exaucer leurs vœux !
Rien de tel que la bergamote
pour avoir une jolie motte !
En cataplasme ou à sucer
cela l’empêche de plisser !
Les gays aiment la renoncule
qui rime bien avec … recule !
A Lens ou à Saint-Paul de Vence
c’est cuit si le premier avance !
Le terrain devenant glissant,
je me dois d’arrêter avant
de voir poindre votre méfiance
sur le bien fondé de ma science !
Je ne l’ai pas, bien sûr, infuse,
mais je m’amuse avec ma muse
et si vous chopez des boutons
essayez la fleur de chardon !
C’est un peu comme le gratte-cul
mais cela ne rend pas cocu
… enfin pas plus que d’ordinaire
mais c’est une toute autre affaire !
Image du net: gratte-cul ... mais vous faites ce que vous voulez !