poesie - humour
"La cubaine bien roulée," un poème de sir Constance ... et aussi un beau délire du Rotpier !
Viva Cuba ... enfin, pas le régime !
La cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce péché de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abée Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
xxxxxxxx
Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
Image du net
Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!
Le " Chaud mage " , un poème bien déjanté du Rotpier !
Image du net !
Préambule :
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. »
Pierre Desproges
Passer des sciences occultes à la maréchaussée en
faisant un crochet par le chômage et en terminant
par un clin d’œil à Georges Brassens, voila qui n’est
pas banal et c’est à cela que je vous invite.
Rotpier
Le « Chaud mage »,
Cet homme possédait un don,
celui des sciences occultes,
quelqu’un que les femmes consultent
quand rôde un certain Cupidon !
Homme doublé d’un chaud lapin
incapable de rester sage
à la simple vue d’un corsage,
genre Strauss-Kan, Tron ou Baupin !
Très habile et calculateur
avec la gente féminine,
les timides ou les sanguines,
à classer dans les prédateurs !
.
Il sévissait depuis longtemps
malgré les plaintes déposées
par quelques femmes abusées
ce qui devenait inquiétant.
On lui trouva vite un surnom,
le contraire eu été dommage,
il reçu celui de « Chaud mage » :
les roussins ne sont pas si cons !
Partout ils le traquaient en vain
quand une femme policière
lui tendit une souricière
pour pouvoir le coincer enfin !
Il tomba dans le traquenard,
la fliquette était aguichante
et notre religieuse mante
le croqua avant le plumard !
Pour avoir coincé le « Chaud mage »
elle eut vite une promotion
à pole emploi avec mission
de venir à bout du chômage !
Péroraison :
J’entends d’ici les commentaires :
« Rire du chômage est très mal,
ce type-là n’est pas normal,
il ferait bien mieux de se taire ! »
Mais…
Que l’on en rie ou qu’on en pleure,
sa courbe ne changera pas,
alors lâchez-moi les nougats :
j’en ai besoin dans moins d’une heure !
j’ai promis d’aller mettre un cierge
pour inverser ce grand fléau,
ce n’est pas que je sois catho
mais tout est bon quand on gamberge !
.
Après j’irai voir la fliquette
devenue chef à pole emploi,
je lui dirais : « C’est grâce à moi
que tu es là belle brunette ! »
Je me pencherais sur ses courbes
que j’étudierais de très près
avec le plus grand intérêt
… dire non serait être fourbe !
Je ne jouerai pas au « Chaud mage »,
elle tombera dans mes bras
sans chichi et sans embarras
et sans retard à l’allumage !
C’est ainsi que je vois les choses,
c’est mon coté un peu farceur,
un peu brouillon, un peu hâbleur
et frôlant parfois la névrose !
Je m’autorise des délires,
autrefois j’étais trop sérieux,
mais maintenant je me fais vieux
et je me dépêche de rire !
Quand je serais six pieds sous terre,
plus qu’un squelette aux os bien blancs,
je ne rirais plus très souvent :
en bas la vie doit être austère !
Acte de contrition :
Je m’excuse auprès des gendarmes
de les avoir un peu charriés,
qu’ils ne soient pas trop contrariés,
qu’ils n’aillent pas sonner l’alarme !
Par le passé un certain Georges
les a beaucoup plus épinglés
en chantant un certain marché
où des mégères s’entr’égorgent !
.
« Elles leur auraient coupé les choses
mais par bonheur ils en avaient pas ! »
Aujourd’hui pour bien moins que ça
l’ombre d’un grand procès s’impose !
Heureusement les gendarmettes
n’ont pas ce genre d’attributs
et pour aller tout droit au but,
elles en ont de bien plus chouettes !
Et vive la maréchaussée,
les cognes et les argousins,
les nouvelles recrues à seins
… infiniment mieux carrossées !
A Etretat ou ailleurs ! Le poème du jour : " La loi des tas " de ... Rotpier
Remarque :
Photos des dernières vacances mais poème déjà publié !
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
f
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
f
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
f
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
f
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
f
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
f
« Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
f
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame. »
f
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
f
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
f
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
f
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
f
De haut en bas :
bon débarras !
Newton oblige
quelle voltige !
f
Un être tas
à Etretat
chose normale
je le signale !
f
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
f
Pas de témoin
sauf un vieux chien
hochant la tête
la brave bête !
f
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
f
Nota : Tout ceci n'est pas moral bien sûr et je dégage toute responsabilité si quelqu'un venait à copier mon scénario !
Le poème déjanté du jour : " Délire de Sardine, " ... de Rotpier bien sûr !
Premier devoir de vacances et ... je vous assure que je ne me suis pas cogné sur une falaise !
Image du net;
Délire de Sardine,
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais été plus maligne
je n’aurais pas suivi le banc,
j’aurais profité de ma ligne
pour prendre cinq ou six amants !
Un beau maquereau de passage
m’aurait servi de souteneur,
je sais que ce n’est pas très sage
mais j’aime les entrepreneurs !
Avec des raies et des morues
j’aurais monté un syndicat
qui aurait eu pignon sur rue
à Fécamp ou à Etretat.
Aidées par les belles sirènes,
ces piègeuses de matelots,
de lieutenants, de capitaines,
bref de tous ceux qui vont sur l’eau !
Nous aurions créé des franchises
pour les filles dans tous les ports,
un bol d’air en ces temps de crise :
c’est métier de bon rapport !
De quoi damner le pion aux dames
( Celles de Brel à Amsterdam ! )
tout un travail, tout un programme
à graver dans le macadam !
Hommes et femmes politiques
dans leur quête effrénée aux voix,
dans des discours acrobatiques
auraient vanté le plein emploi !
Ils ratissent tout ce qu’ils peuvent,
c’est du travail au grand filet,
ils n’ont pas beaucoup d’idées neuves
et il faut charger le mulet !
Avec en tête la Marine
se prenant un très gros râteau,
elle me sort par les narines,
elle et ses apprentis fachos !
Pas de DSK dans la course
plus grillé qu’un vieil hareng saur,
plus du tout coté à la bourse
et … je n’en dirais pas plus je sors !
Je ne dresserais pas la liste
de tous les autres candidats,
sûr que ce ne serait pas triste :
que de coups bas pour un mandat !
Je ne citerais plus personne
bien que mon cerveau soit fécond
surtout un qui, quand on le sonne
balance des « cass’ toi pauv’ con ! » !
C’est une triste destinée
que de finir dans un gosier,
toute une vie ratatinée,
vraiment pas de quoi pavoiser !
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais eu plus de cervelle
j’aurais évité le chalut,
ma vie aurait été plus belle
mais c’est plié … alors salut !
La sardine
Péroraison :
« Quand une sardine délire
il faut en prendre et en laisser,
il faut entre les lignes lire
sans penser à la rabaisser !
Qui dira un jour la détresse
de la sardine hors de la mer
obligée d’exposer ses fesses
dans une étroite boite en fer ? »
Remarque :
Un abus de Bénédictine
a du me dicter ce fatras,
mieux vaut ça que la scarlatine
ou que de devenir castrat !
Ou que d’entrer en politique
et de devenir un Brutus
ou de parler de sémantique
assis à poil sur un cactus !
Je finirais bien sûr en boite,
pas en métal mais en sapin
que j’espère un peu moins étroite
que les réflexions de certains !
Hors de question que l’on m’expose
là dans mon plus simple appareil,
cela rendrait les gens moroses
de voir un spectacle pareil !
Rotpier
Premier devoir de vacances et ... je vous assure que je ne me suis pas cogné sur une falaise !
Image du net;
Délire de Sardine,
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais été plus maligne
je n’aurais pas suivi le banc,
j’aurais profité de ma ligne
pour prendre cinq ou six amants !
Un beau maquereau de passage
m’aurait servi de souteneur,
je sais que ce n’est pas très sage
mais j’aime les entrepreneurs !
Avec des raies et des morues
j’aurais monté un syndicat
qui aurait eu pignon sur rue
à Fécamp ou à Etretat.
Aidées par les belles sirènes,
ces piègeuses de matelots,
de lieutenants, de capitaines,
bref de tous ceux qui vont sur l’eau !
Nous aurions créé des franchises
pour les filles dans tous les ports,
un bol d’air en ces temps de crise :
c’est métier de bon rapport !
De quoi damner le pion aux dames
( Celles de Brel à Amsterdam ! )
tout un travail, tout un programme
à graver dans le macadam !
Hommes et femmes politiques
dans leur quête effrénée aux voix,
dans des discours acrobatiques
auraient vanté le plein emploi !
Ils ratissent tout ce qu’ils peuvent,
c’est du travail au grand filet,
ils n’ont pas beaucoup d’idées neuves
et il faut charger le mulet !
Avec en tête la Marine
se prenant un très gros râteau,
elle me sort par les narines,
elle et ses apprentis fachos !
Pas de DSK dans la course
plus grillé qu’un vieil hareng saur,
plus du tout coté à la bourse
et … je n’en dirais pas plus je sors !
Je ne dresserais pas la liste
de tous les autres candidats,
sûr que ce ne serait pas triste :
que de coups bas pour un mandat !
Je ne citerais plus personne
bien que mon cerveau soit fécond
surtout un qui, quand on le sonne
balance des « cass’ toi pauv’ con ! » !
C’est une triste destinée
que de finir dans un gosier,
toute une vie ratatinée,
vraiment pas de quoi pavoiser !
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais eu plus de cervelle
j’aurais évité le chalut,
ma vie aurait été plus belle
mais c’est plié … alors salut !
La sardine
Péroraison :
« Quand une sardine délire
il faut en prendre et en laisser,
il faut entre les lignes lire
sans penser à la rabaisser !
Qui dira un jour la détresse
de la sardine hors de la mer
obligée d’exposer ses fesses
dans une étroite boite en fer ? »
Remarque :
Un abus de Bénédictine
a du me dicter ce fatras,
mieux vaut ça que la scarlatine
ou que de devenir castrat !
Ou que d’entrer en politique
et de devenir un Brutus
ou de parler de sémantique
assis à poil sur un cactus !
Je finirais bien sûr en boite,
pas en métal mais en sapin
que j’espère un peu moins étroite
que les réflexions de certains !
Hors de question que l’on m’expose
là dans mon plus simple appareil,
cela rendrait les gens morose
de voir un spectacle pareil !
Rotpier
" Tous mes égards à Saint-Lazare " ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !
Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "
.
Tous mes égards à Saint-Lazare,
Vous allez trouver ça bizarre
que je vous parle de ce saint
mais ce n’est pas du tout malsain :
j’ai des égards pour Saint-Lazare !
Je suis athée, je le déclare,
mais j’y suis venu sur le tard
et je le trouv’ - nom d’un pétard ! –
pas du tout ringard Saint-Lazare !
Je sais bien que je vous égare
de votre train-train quotidien
mais moi j’ai souvent pris le train
sans être hagard à Saint-Lazare !
A force de voir « Saint-Lazare »
sur les panneaux, sur les pap’ lards,
on se dit « y a pas de lézard ! »
il est dans le coin Saint-Lazare !
Appréciait-il les seins Lazare
et aussi les arrière-trains ?
aujourd’hui on en sait trop rien
mais je m’égare sur Saint-Lazare !
Certains coincés, voir snobinards,
diront de moi « c’est un tocard ! »
mais je m’en bats le coquillard :
je n’aime pas les bondieusards !
Allez, je m’en vais dare-dare
avant qu’on me taille un costar
de mécréant ou de bâtard
pour avoir raillé Saint-Lazare !
Je reviendrais un peu plus tard
dans la foule des banlieusards
qui chaque jour sans crier gare
envahit la gare Saint-Lazare !
Car avec eux je suis peinard
à l’arrivée comme au départ,
je déraill’ moins c’est le panard :
vive la gare et Saint-Lazare !
Image du net
Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "
.
Tous mes égards à Saint-Lazare,
Vous allez trouver ça bizarre
que je vous parle de ce saint
mais ce n’est pas du tout malsain :
j’ai des égards pour Saint-Lazare !
Je suis athée, je le déclare,
mais j’y suis venu sur le tard
et je le trouv’ - nom d’un pétard ! –
pas du tout ringard Saint-Lazare !
Je sais bien que je vous égare
de votre train-train quotidien
mais moi j’ai souvent pris le train
sans être hagard à Saint-Lazare !
A force de voir « Saint-Lazare »
sur les panneaux, sur les pap’ lards,
on se dit « y a pas de lézard ! »
il est dans le coin Saint-Lazare !
Appréciait-il les seins Lazare
et aussi les arrière-trains ?
aujourd’hui on en sait trop rien
mais je m’égare sur Saint-Lazare !
Certains coincés, voir snobinards,
diront de moi « c’est un tocard ! »
mais je m’en bats le coquillard :
je n’aime pas les bondieusards !
Allez, je m’en vais dare-dare
avant qu’on me taille un costar
de mécréant ou de bâtard
pour avoir raillé Saint-Lazare !
Je reviendrais un peu plus tard
dans la foule des banlieusards
qui chaque jour sans crier gare
envahit la gare Saint-Lazare !
Car avec eux je suis peinard
à l’arrivée comme au départ,
je déraill’ moins c’est le panard :
vive la gare et Saint-Lazare !
Image du net
Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !
Alors là, en ce moment, j'ai une crise aiguë ! Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange ... et ce n'est pas le pollen !
J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs ... bref, à tout ce qui bouge !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’agacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
En politique c’est la cata
ça sent l’embrouille et le caca !
Un coup à gauche, un coup à droite,
le grand écart à l’extrèm’ droite !
Et que j’oublie tous les acquis
même ceux par le sang conquis !
Les congés payés ?
… Mais ils ont toujours existé !
Les heures supplémentaires majorées ?
… Pareil, on n’est pas des demeurés !
Retenez-moi, retenez moi
ou je vais en exploser trois !
L’histoire ils l’ont bien oubliée,
ils sont prêts à tout avaler,
les grands discours et les promesses
ils sont là qui tendent les fesses
pour mieux se faire … et là c’est dur
pour moi d’éviter la censure !
Et plus c’est gros et plus ça passe
la vaseline, c’est efficace !
Pas remboursée par la sécu
mais faut pas déconner non plus !
Ils y a des gens qui m’hérissent
il serait temps qu’ils atterrissent
mais ils continuent à voler
sans savoir qu’ils vont s’écraser !
Ils suivent leur chef d’escadrille
qui bave et rebave et nazille
( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »
ça me plait bien et je le laisse ! )
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
Les Lazare à l'honneur : "Gare aux Saints Lazare" ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !
.
Série sur ... Saint-Lazare, troisième arrêt : Les quatre Lazare ...
Lazare sortant de son tombeau par Juan de Flandes (1500)
Celui-ci, c'est le Lazare de Bhétanie
Image du net extraite d'un vieux " Salut les copains " de 1968 ...
Gare aux Saints Lazare !
Il y a quatre Saints Lazare
… si l’on ne compte pas la gare !
Mais sans la gare, les Lazare
seraient moins connus c’est notoire !
Ne dites pas que je m’égare,
ne prenez pas cet air hagard,
ne me lancez pas de regard
comme si je parlais bulgare !
J’entends déjà les bondieusards
crier « L’hérétique au placard ! »
mais je ne fais que mon devoir
d’information et sans bobard !*
Le Lazare de Béthanie,
un ami précieux pour Jésus,
ressuscité stricto-sensu,
frère de Marthe et de Marie.
Le Lazare l’Iconographe,
peintre et moine et en plus martyr,
je ne vais pas m’appesantir
il ne signait pas d’autographe !
Le Lazare le confesseur
martyrisé par Théophile,
un empereur très malhabile
qui n’aurait jamais eu ma sœur !
Et le Lazare de Serbie
martyrisé assurément
par de très méchants musulmans
sur un simple coup de lubie !
j’ai fait le tour de mes lascars
alors j’ai droit à mon cigare
avant que je n’aille à la gare
… Montparnasse pour un rencart !
Et vous quitte car il est tard,
hors de question d’être en retard,
les quais sont remplis de loubards
qui me souffleraient mon rencard !
Je sais bien que je désempare
et certains me prêtent une tare,
il y a des gens très barbares
encore plus qu’à Saint-Lazare !
Mais je m’en tap’ le coquillard
qu’ils me traitent de franchouillard
de scribouillard ou de jobard :
j’assume tout et c’est un art !
... Juste pour vous prouvez que je ne raconte pas que des conneries :
Le gendarme du harem : " La nostalgie de l'eunuque " , un poème tout en nuances de ... Rotpier
J'espère que cette histoire, déjà relatée, ne vas pas trop vous la couper ...
Les temps sont durs,
qu'importe les sacrifices,
il faut bien bosser, même si c'est ici :
La nostalgie de l’eunuque,
Il avait fait le sacrifice,
pour diriger un grand harem,
de deux pièces de son service :
celles qui marchent en tandem !
Il était devenu eunuque
et conséquence de ce choix,
une virilité caduque :
ça marche moins bien sans les noix !
On ne peut pas vouloir le beurre,
l’argent du beurre et le beurrier,
il faut savoir choisir sur l’heure :
c’est le lot des aventuriers !
Mais à passer entre les croupes
lestes des femmes du sultan,
sans pouvoir goûter à la soupe
c’est quand même très attristant ! *
Parfois il versait une larme
sur son appareil estropié,
relégué au rang de gendarme
ne pouvant plus prendre son pied.
Il était un peu nostalgique
en les regardant dans leur bol
rempli d’aldéhyde formique :
duo fort mou dans le formol !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
J’entends déjà les cris d’orfraie
des grands coincés du bigoudi,
ceux que le parler vrai effraie
mais qui jouent à touche pipi !
Bien qu’ils soient un peu équivoques,
ces vers ne sont pas incongrus :
juste une ablation de breloques
et pas une affaire de cul !
C’est un poème sans luxure :
pas besoin de gesticuler !
Je ne veux pas que la censure
se mêle de l’émasculer !
Rotpier
* Comme disait Bernard ! ( note de Pierre )
J'espère que cette histoire, déjà relatée, ne vas pas trop vous la couper ...
Les temps sont durs,
qu'importe les sacrifices,
il faut bien bosser, même si c'est ici :
La nostalgie de l’eunuque,
Il avait fait le sacrifice,
pour diriger un grand harem,
de deux pièces de son service :
celles qui marchent en tandem !
Il était devenu eunuque
et conséquence de ce choix,
une virilité caduque :
ça marche moins bien sans les noix !
On ne peut pas vouloir le beurre,
l’argent du beurre et le beurrier,
il faut savoir choisir sur l’heure :
c’est le lot des aventuriers !
Mais à passer entre les croupes
lestes des femmes du sultan,
sans pouvoir goûter à la soupe
c’est quand même très attristant ! *
Parfois il versait une larme
sur son appareil estropié,
relégué au rang de gendarme
ne pouvant plus prendre son pied.
Il était un peu nostalgique
en les regardant dans leur bol
rempli d’aldéhyde formique :
duo fort mou dans le formol !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
J’entends déjà les cris d’orfraie
des grands coincés du bigoudi,
ceux que le parler vrai effraie
mais qui jouent à touche pipi !
Bien qu’ils soient un peu équivoques,
ces vers ne sont pas incongrus :
juste une ablation de breloques
et pas une affaire de cul !
C’est un poème sans luxure :
pas besoin de gesticuler !
Je ne veux pas que la censure
se mêle de l’émasculer !
Rotpier
* Comme disait Bernard ! ( note de Pierre )
Les sonnets du jour pour rendre hommage à un petit polisson : "L’exhibitionniste," Le titi de Bruxelles" et " Invitation," ... de Pierre
Exergue :
Je me dois de préciser à toutes les personnes qui passent me lire que j’ai écrit ces poèmes en hommage au célèbre petit bonhomme de Bruxelles la semaine dernière et que j’ai publié ce billet dans la matinée avant que je ne sois au courant des attentats de Bruxelles. La conjonction des deux relève donc de la plus pure coïncidence.
Néanmoins, je me félicite d’avoir rendu hommage au petit bonhomme, à tous les Bruxellois et par extension à tous nos amis belges.
J’ajouterais, en plagiant quelque peu un autre belge, le plus grand des chanteurs pour moi, Jacques Brel :
« Et il pisse comme je pleure
pour nos amis fidèles
dans la ville de Bruxelles
dans la ville de Bruxelles
dans la ville de Bruxelles … »
L’exhibitionniste,
Je suis un exhibitionniste,
Printemps, été, automne, hiver,
J’ai toujours le zizi à l’air
Mais j’ai très peu d’antagonistes !
Les passants sont très humanistes,
Ils me pardonnent ce travers
Car je ne suis pas un pervers :
Je suis le chouchou des touristes !
Par milliers ils viennent me voir,
Pas question de les décevoir,
Fièrement et sans état d’âme
Je montre mon petit pénis
À tout le monde et même aux dames
… Car je suis le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxx
Le titi de Bruxelles,
Je suis un titi de Bruxelles,
Un peu gavroche à ma façon,
Pas du tout un mauvais garçon
Et dans ce rôle moi j’excelle !
On me tient même la chandelle
… C’est un tantinet polisson !
Mais cela me plait dans le fond
… surtout quand c’est des demoiselles !
La police a un œil sur moi,
On me cajole comme un roi,
On craint fort qu’on ne me kidnappe !
On m’a déjà volé jadis,
Je ne suis pourtant pas le pape
… Simplement le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxxx
Invitation,
Si à Bruxelles vous passez,
Venez me rendre une visite,
Le quartier Saint Jacques j’habite
… la Grand Place est tout à coté !
Vous ne pouvez pas me manquer,
Tout un monde cosmopolite
Me photographie et s’agite
En riant de me voir … pisser !
Je suis à moi seul un symbole
Véhiculant des paraboles
Vantant l’humour des bruxellois !
Cet esprit je le perpétue
Tous les jours c’est un bel exploit
… pour une petite statue !
Pierre Dupuis
Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes !
L’exhibitionniste,
Je suis un exhibitionniste,
Printemps, été, automne, hiver,
J’ai toujours le zizi à l’air
Mais j’ai très peu d’antagonistes !
Les passants sont très humanistes,
Ils me pardonnent ce travers
Car je ne suis pas un pervers :
Je suis le chouchou des touristes !
Par milliers ils viennent me voir,
Pas question de les décevoir,
Fièrement et sans état d’âme
Je montre mon petit pénis
À tout le monde et même aux dames
… Car je suis le Manneken-Pis !
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Le titi de Bruxelles,
Je suis un titi de Bruxelles,
Un peu gavroche à ma façon,
Pas du tout un mauvais garçon
Et dans ce rôle moi j’excelle !
On me tient même la chandelle
… C’est un tantinet polisson !
Mais cela me plait dans le fond
… surtout quand c’est des demoiselles !
La police a un œil sur moi,
On me cajole comme un roi,
On craint fort qu’on ne me kidnappe !
On m’a déjà volé jadis,
Je ne suis pourtant pas le pape
… Simplement le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxxx
Invitation,
Si à Bruxelles vous passez,
Venez me rendre une visite,
Le quartier Saint Jacques j’habite
… la Grand Place est tout à coté !
Vous ne pouvez pas me manquer,
Tout un monde cosmopolite
Me photographie et s’agite
En riant de me voir … pisser !
Je suis à moi seul un symbole
Véhiculant des paraboles
Vantant l’humour des bruxellois !
Cet esprit je le perpétue
Tous les jours c’est un bel exploit
… pour une petite statue !
Pierre Dupuis
Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes !
Journée de la femme ... "Les pépettes" : le poème du jour de ... Pierre !
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Un petit mélange de Pierre et de Rotpier pour célébrer la journée de la femme ...
Un très ancien poème …
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Un p’tit clin d’œil façon princesse
et pas plus haut’ qu’un bout de zan !
Ça joue déjà tout en finesse
une pépette de trois ans !
Une poitrine qui progresse
et qui attir’ les courtisans :
ça se transforme en chasseresse
une pépette de treize ans !
Un peu de stress et de détresse,
des p’tits amis mais pas d’amant :
ça doute un peu mais - sans confesse -
une pépette de seize ans !
Et puis un jour, volent les tresses !
il n’est plus temps le temps d’avant :
ça succombe sous les caresses
une pépett’ de dix huit ans !
Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,
câlins malins très désarmants :
ça réduit bien ton tiroir-caisse
une pépette de trente ans !
Coule le temps, passe tigresse,
tout en douceur, chemin faisant,
ça s’assagit - sauf les diablesses ! -
une pépette avec les ans !
Pierre Dupuis