poesie - humour
Le poème du jour tout frais tout chaud : " La clé du problème " de ... Rotpier ... toujours de bon conseil !
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Image du net
Préambule :
Afin de bien appréhender les données de ce poème assez technique il convient que je vous en donne les clés.
Une clé dynamométrique est un outil qui permet de contrôler le couple de serrage des écrous et des vis afin que ceux-ci soient montés de manière optimale. Quelle que soit la technologie, on peut, à l'usage, classer ces clefs en deux groupes : les clefs à déclenchement qui signalent l'atteinte de la valeur du couple, et celles à lecture directe qui affichent la valeur en cours.
Les clés à déclenchement peuvent être à valeur fixe ou réglables (en général à l'aide d'une bague que l'on positionne sur le couple choisi).
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Serrer la vis, oui, mais à quel couple ?
C’est le B.A. BA
ou le B.O. BO du mécano !
La clé du problème,
C’était un brave mécano
qui avait un petit garage
qu’il dirigeait avec courage
selon l’avis de ses rivaux.
Mais sa femme était un chameau
qui n’ôtait pas que son corsage
devant les hommes de passage
pour jouer à la bête à deux dos.
Même en conservant l’esprit souple
il mesurait bien que son couple
battait de l’aile sans espoir.
Une clé dynamométrique
explosa le crâne un beau soir
de l’épouse odieuse et lubrique.
Moralité :
Si dans la vie vous rencontrez
un jour un problème de couple
vous pouvez au choix être souple
ou régler ça à coup de clé.
Un bon coup sur le ciboulot
nul besoin de faire un réglage
tranquillement et sans bâclage :
du solide et du bon boulot.
Si vous n’avez pas sous la main
une clé dynamométrique
un bon marteau ou une brique
feront l’affaire c’est certain.
Chaque profession à son lot
d’objets contendants convenables
il ne serait pas charitable
de faire souffrir les chameaux.
Terminaison :
Quand il passa au tribunal
il bénéficia sans attente
de circonstances atténuantes
et tira cinq ans au pénal.
A sa sortie il racheta
une clé dynamométrique
car les couples en mécanique
sont inhérents au B.A. BA !
Par la suite …
Quand il resserrait des boulons
à la clé dynamométrique
des souvenirs pas sympathiques
lui revenaient à reculons.
Il aurait dû serrer la vis
à cette quasi nymphomane
qui ne tombait jamais en panne
D’allumage coté pubis !
Il avait gaffé c’est certain
quand on lâche par trop la bride
à des femmes genre perfides
elles glissent coté catins !
Mais à quoi bon se repasser
le film autant tourner la page
et s’occuper de son garage
le passé étant le passé !
Quand une cliente semblait
un peu trop lui coller aux basques
il coupait court avant les frasques
refusant un nouveau ticket.
Hors de question de replonger !
Pas de remake à cette pièce,
un congé à l’emporte-pièce :
prenez vos clés et dégagez !
Le poème du jour un peu déjanté : " Le mistigri aigri, " de ... Rotpier !
Je ne sais pas si chat va vous plaire mais il est tout frais ! J'en vois déjà qui souris même s'il est à rat des pâquerettes !
Nota: Excusez-moi pour les fôtes d'aurtaugraffe !
Le mistigri aigri,
C’était un chat presque tout gris
désabusé et très aigri
qui ne chassait plus les souris
il en était très amoindri.
Il était triste et rabougri
passant son temps sous les lambris
à jouer avec des amis
au tarot ou au mistigri.
Il avait pourtant un gri-gri
un tout usé et vert-de-gris
avec des plumes de perdrix
offert par son maître chéri.
Un maître féru de sanskrit
qui traduisait des manuscrits
venus d’Inde par le ferry
et qui parlaient de Jésus-Christ.
Un maître mort d’un panaris
vilain choppé à Bhiwandi
et mal soigné par un toubib
très maladroit du bistouri.
Depuis ce temps le mistigri
avait un peu perdu l’esprit
son regard s’était assombri
il ressemblait à un zombi.
Il n’avait plus jamais souri
était la risée des souris
il décida un vendredi
de se jeter sous un taxi.
Le chauffeur un ancien marquis
embrigadé chez les nazis
l’écrasa avec un mépris
à écœurer même un yéti !
Il n’en resta que des débris
sanguinolents et aplatis
façon tranche de salami
et étalés comme un tapis.
J’aimais franchement ce chat gris
alors je bois et je suis gris
beurré comme il n’est pas permis
et j’écris des amphigouris !
Ne me traitez pas de débris
j’ai étranglé mon canari
qui me sifflait : « T’es cuit ! T’es cuit ! »
faut pas me chercher des ennuis !
Je l’ai mangé hier-midi
avec du riz carnaroli
ça change bien des raviolis
ou de l’éternel surimi !
Le tout arrosé au chianti
en souvenir du mistigri
qui a rejoint le paradis
des chats plus ou moins aplatis.
J’ai récupéré son gri-gri
que je tripote jour et nuit
pour que le chauffeur de taxi
finisse un jour au pilori !
Ou au carcan mains et cou pris
resserré petit à petit
par un bourreau très averti
et aimant les chats lui aussi !
Je suis d’un naturel gentil
mais j’ai horreur des vieux marquis
qui au lieu d’aller au maquis
ont pris le parti des nazis !
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Le poème du jour : " Les mitrons, la boulangère et son insensé 100 C, " de ... Rotpier !
Image bidouillée par le Rotpier !
Les mitrons, la boulangère et son insensé 100 C,
Ils entraient très tôt au fournil
à seize ans juste après l’école
la patronne jouait du cil
et n’avait pas la fesse molle.
Coté poitrine un bon 100 C
peinait à contenir sa gorge
cela peut paraître insensé
sauf si vous vous appelez Georges.
Georges était un de ses clients
qui venait chercher ses baguettes
quand le patron était absent
c’était un as de la braguette !
La boulangère aimait beaucoup
se faire prendre à la hussarde
et pour bien assurer le coup
elle se mettait en cuissarde !
Elle aimait les jeunes mitrons
et peu lui importait leur âge
derrière le dos du patron
c’était le grand dépucelage !
Entre la maie et le pétrin
elle coinçait les réfractaires
elle y allait avec entrain
et ça finissait par leur plaire !
Ils ne perdaient jamais la main
c’était toujours du pétrissage :
fesses ou pain croissants ou seins
demandent un bon malaxage !
Apprendre à faire du bon pain
et s’initier aux galipettes
ce n’est pas du perlimpinpin
mais de la formation complète !
Un ministre la décora
pour avoir bien servi la France
elle fut fière et arbora
la distinction avec prestance.
Dans un discours très élogieux
il encensa l’apprentissage
en disant que c’était un lieu
de formation et de partage !
Sur son corsage bien rempli
il épingla une médaille
en jetant un coup d’œil ravi
aux pare-chocs de belle taille !
Un coup de cil bien appuyé
l’invita au grand inventaire
il revint trois fois en juillet
pour vérifier … pourquoi le taire ?
Le patron lui se demandait
pourquoi il gagnait tant aux courses
souvent il y réfléchissait
tout en se gratouillant les bourses !
Un mari trompé est souvent
cela fait partie des légendes
le dernier à être au courant
qu’on marche sur ses plates-bandes !
Les villageois se gardaient bien
de lui confier son infortune
de peur d’être privés de pains
et d’être cons comme la lune !
Ils avaient gardé souvenir
d’Aurélie et de Pomponette
ils craignaient beaucoup de finir
sans pain pour saucer l’omelette !
La boulangère et son 100 C
entretenaient les commérages
au Café du Cochon Grillé
on en faisait grand étalage !
C’était il y a soixante ans
il n’y avait pas de Smartphone
et les gens pour passer le temps
aimaient les histoires cochonnes !
Et ils en rajoutaient un peu
sans que cela fut nécessaire :
elle se tapait ses neveux
l’incorrigible boulangère !
Les grenouilles de bénitier
assuraient même qu’à confesse
elles auraient vu le curé
s’occuper de ses rondes fesses !
Mais ces privées de goupillon
ces femmes folles de la messe
jalousaient jusqu’à l’abjection
l’impénitente pécheresse !
En d’autres temps ces viragos
l’auraient bel et bien lapidée
sans jugement et tout de go
bigotes aux faces ridées !
Moralité :
« Apprentissage et pétrissage
sont les mamelles de la France
et quand elles font du 100 C
il convient de les encenser !
Cela mérite une médaille
à la mesure de la taille
des arguments mis en avant
pour assurer l’enseignement !
Des gros Roberts pour l’orthographe
des gros roberts que l’on dégrafe
c’est un ensemble performant
pour former des adolescents !
Le Ministre en place à la Poste
fit éditer un timbre-poste
mettant en avant ses appâts
tout le monde se l’arracha !
Elle savait telle Marianne
offrir cette abondante manne
méritant sûr le Panthéon
mais des jalouses dirent non !
Rotpier
Le poème du jour ... enfin, le délire du jour : "Histoire himalayenne " de ... Rotpier !
Préambule :
Heureux celui qui mène une vie bien rangée et qui ne voyage qu’au gré des récits des autres : c’est moins risqué et plus reposant …
L’adage du jour :
« Les doudous de Katmandou, c’est sucré comme du roudoudou sur le dessus comme sous le dessous mais qui s’y fie est fou ! »
Image du net
Cette histoire atteint des sommets
que certains n’atteindront jamais,
c’est pourtant la vérité pure
je vous le dis, je vous le jure.
Pas la moindre trace de bluff,
tout commença en soixante neuf
quand pour me faire un peu de beurre
je me fis routard avant l’heure…
Ne soyez pas dubitatifs,
même un peu tiré par les tifs
ce scénario est fort plausible :
au Rotpier rien n’est impossible !
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Histoire himalayenne
ou
Ne boudons pas les bouddhas,
Lors d’un voyage à Katmandou
j’ai rencontré une doudou,
une pure et belle autochtone,
une fille pas monotone !
Elle m’a dit : « Il se fait tard,
viens chez moi fumer un pétard ! »
le sien, moulé dessous sa robe
empêchait que je me dérobe !
« Moi je m’appelle Anna Purna,
je vends de la marihuana,
tous les deux on peut faire affaire,
tu m’as l’air de savoir y faire !
Je connais ton nom, c’est Rotpier
et si tu veux prendre ton pied
je te ferais une remise,
tu ne perdras pas ta chemise !
Tu m’as l’air d’un sacré client,
plutôt dans le genre ruffian
truand ou alors mercenaire
… peut-être un ancien légionnaire ?
Tiens, comme tu me plais beaucoup
tu ne raqueras pas un sou,
rien du tout, pas une roupie :
je vais devenir ta groupie ! »
Impossible de dire non
à ce véritable canon
qui m’implorait que je l’honore :
vous comprenez, je subodore ?
Je la suivis dans sa maison,
sitôt passé le paillasson
elle se déshabilla vite
prise d’une rage subite !
Elle était belle de partout
et ses nénés pas laids du tout
avaient la couleur de l’opale
tout comme son petit nez pâle !
Je sais que vous voudriez bien
- ne niez pas bande de vauriens ! -
que je vous détaille la scène
mais je ne fais pas dans l’obscène !
Vous n’aurez rien de croustillant !
Sous la gégène ou le carcan,
je ne me mettrais pas à table
et mon choix est inébranlable !
Ce sera de l’édulcoré,
pas la peine de m’implorer :
ce fut une nuit fantastique
effleurant l’état extatique !
C’est au matin, pauvre de moi
que je me suis réveillé roi
des cons de toute la planète :
la belle avait fait place nette !
Plus de papiers, plus de pognon
( planqués dans mon gros ceinturon ! )
même plus mon automatique :
il ne me restait que ma chique !
( Pas étonnant qu’elle m’ait dit :
« Mets-toi à poil, ô mon chéri,
ôte donc ta grosse ceinture
tu vas me coller des gerçures ! » )
Un jean et un polo douteux,
des pompes au cuir très miteux :
triste état pour une barbouze,
restait à marcher dans la bouse !
Je m’étais foutu par orgueil
le grand Brahmapoutre dans l’œil
en prenant la fille du Gange
pour une déesse ou un ange !
Une vache passant par là
me fit cadeau d’un très gros tas,
de quoi booster vraiment la chance :
j’y mis le pied avec conscience !
Le proverbe se vérifia,
- merci mon dieu, alléluia ! -
en butant dans une palette
je découvris une mallette !
Elle était bourrée de biftons
- jamais vu autant de pognon ! -
ça sentait la mafia locale,
je me suis dit : « choppe et détale ! »
Je me suis resapé à neuf,
j’ai évité toutes le meufs,
j’ai pris l’avion pour l’Inde proche
sans rencontrer une anicroche !
Arrivé à Chandernagor,
dans ce très grand aéroport,
j’ai croisé un unijambiste
qui s’avéra sage bouddhiste.
Je lui proposais de l’aider
vu qu’il était handicapé,
il fut très touché par la chose :
j’entamais ma métamorphose !
Il m’a dit : « Je suis un bouddha,
emmène-moi à Calcutta,
je t’apprendrais avec passion
la profonde méditation. »
Il faut croire que j’étais doué
- il en était tout éberlué ! -
je suis devenu un vieux sage :
j’ai bel et bien tourné la page.
Maintenant je lis le sanskrit,
à croire que c’était écrit,
je consulte de vieux ouvrages
dont un sur le libertinage !
Il s’agit du Kama-Sutra,
une étude nec plus ultra
sur les positions amoureuses
dont bon nombre sont très scabreuses !
Je suis sage mais pas de bois,
alors de temps en temps ma foi,
oubliant la métaphysique
j’opte pour des travaux pratiques !
J’ai très grande réputation
et les filles de la région
veulent me servir de cobaye :
c’est le revers de la médaille !
Tous les jours devant la maison,
des femmes perdant la raison
prient pour que je les initie
à diverses acrobaties !
Je dois faire une sélection,
dans la plus grande abnégation,
de celles qui auront la chance
de goûter à une séance !
Et j’ai vu arriver un jour
la doudou m’ayant joué le tour
qu’au début vous avez pu lire,
qui venait pour se faire élire !
Du haut de ma grande bonté,
je lui ai dit « tu peux monter,
je suis sage et je te pardonne
car en amour tu es très bonne ! »
Pour satisfaire ses désirs
j’ai été forcé de choisir :
on ne peut pas, je le professe,
s’occuper d’une armée de fesses !
Je traduis le Kama-Sutra
en ayant soin pour chaque cas
d’expérimenter les figures :
ce n’est pas une sinécure !
On fait ça consciencieusement
pour éviter les accidents
à ceux qui auraient la folie
de tenter tout ça sans poulie !
Nos travaux sont très reconnus
par des savants qui sont venus
de tous les coins de la planète
nous observer à la lorgnette !
Certains n’en ont pas cru leurs yeux,
on a du évacuer des vieux
… il faut dire que ma favorite
c’est vraiment de la dynamite !
Nous serions et c’est naturel
sur la liste des prix Nobel
en physique des corps instables :
c’est du lourd et du respectable !
On a même eu un bataillon
de vieux potes de la légion
… ils en avaient la bave aux lèvres :
sale temps en vue pour les chèvres !
Ils sont repartis en chantant
un vieux refrain de dans le temps
dont je mets ici les paroles
ne croyez pas que je rigole :
« Tiens, tiens, voila du bouddha
voila du bouddha
voila du bouddha !
Du bon, du bout, du bon bouddha,
nous on en veut, on en aura ! »
Je pourrais bien sûr continuer
mais vous pourriez me conspuer
aussi vous ne saurez la suite
que si un jour l’envie m’habite.
En attendant n’oubliez pas
d’acquérir mon Kama-Sutra :
terminé la vie terne et rance
mais prenez bien une assurance !
Jouer à la bête à deux dos
en tentant le double salto
sans se rompre une ou deux vertèbres
exclue que l’on fasse le zèbre !
C’est une question de mental
et pour éviter l’hôpital
suivez mes conseils à la lettre :
je me ferais mentor et maître !
Il faut de la concentration
bien avant et pendant l’action,
le septième ciel se mérite
… à l’entraînement tout de suite !
Au début mettez un filet
en chanvre tressé népalais
pour ne pas finir aux urgences
à poil et en toute indécence !
Rotpier
Image du net bidouillée ... par le Rotpier
Egalité des sexes : pas toujours facile à mettre en place … par … Rotpier
La parité, c'est bien en politique, mais à la maison, parfois c'est compliqué à appliquer ...
Il y a des moments dans la vie où il faut
quand même bien recadrer les choses
et où il est nécessaire de remettre en avant
son statut de mâle dominant !
Sinon, où va-t-on ?
Image du net
Il faut quand même fierté garder… non ?
Dis … tu crois que le tonton
il la saute encore la tata ?
Je voudrais bien le voir sur le tas !
Et leur fils, le Léon,
… il ne serait pas un peu tata des fois ?
En tous cas, chez lui ça ne tourne pas rond !
Et ta cousine,
la grande bécassine,
elle n’aurait pas une copine ?
On ne la voit jamais avec un mec !
… si ça se trouve elle roule à sec !
C’est pas pour critiquer
mais je me pose des questions :
c’est pas tout net astiqué
le genre de situation !
Tiens, ce matin,
pour changer de conversation,
j’ai croisé le voisin,
tu sais le gros con avec son abruti de chien
eh bien … ils ne s’arrangent pas les crétins !
… Ni le maître, ni le chien !
Faut dire qu’avec la bonne femme
qu’ils ont à la maison,
tous comptes faits, je les plains !
Une vraie vie de chien … tous les deux !
C’est pas rien !
Et le proprio,
avec sa grosse bagnole
et sa tête de maquereau !
Il se tape la bignole
et la gonzesse du haut,
la pétasse à chapeau !
Sûr qu’il va se la chopper la vérole
ou la chtouille espagnole !
Et pis ta sœur ?
Elle va venir encore longtemps ta sœur
avec son abruti de prince charmant ?
Prince charmant de mes deux oui !
Il est aussi débile que bigleux !
Quoi ?… Il fait presque deux mètres ?
Heu… oui ! Et en plus il fait du karaté l’empaffé !
Même si je ne suis pas d’accord
je ne peux pas le foutre dehors !
En plus … en plus il te reluque
le trou duc !
Là, il faut que je trouve un truc !
… Oui ?... Quoi ?... Les poubelles ?
… Quoi ! La ferme et va aux poubelles !
Ouais ! Ouais !… j’y vais aux poubelles !
Ça m’ détendra les poubelles !
J’ les descends les poubelles !
Et pis en plus, je ne vais pas me gêner
pour cracher sur le paillasson
de la gonzesse du second
qui me traite de pauvre con !
Même qu’en bouchant le judas
je pisserais peut-être sur sa porte … en bas !
Et même encore que si je croise le proprio
qui monte chez la pétasse du haut,
je lui ferais un pied de nez … dans l’ dos !
Faudrait pas me prendre pour un couillon !
Il faut quand même fierté garder … non ?
Qui c'est le patron ?
Rotpier
Et pis c'est tout !
Le poème du jour : " Revenons aux fondamentaux, ou Et si Pierre Boulle avait vu juste… " de ... Pierre
Non, non! Rassurez-vous: je n'ai pas encore perdu la boule ... d'autres peut-être ?
Ados aux smartphones ou accros aux smartphones ... c'est pareil !
Image bidouillée du net !
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Image du net d'une autre planète !
Revenons aux fondamentaux,
ou
Et si Pierre Boulle avait vu juste…
On peut me traiter de vieux schnock
de croulant au trois quarts sénile,
dire que je radote en bloc
et me classer dans les fossiles !
Mais…
Quand je regarde les ados
les doigts crispés autour des touches,
pour faire la bête à deux dos
ils doivent le faire en Bluetooth !
Terminé le contact direct,
exit le branchement physique,
c’est peut-être un peu plus sélect
mais rien ne vaut l’acte basique !
À ce rythme c’est l’extinction
des humains dans quelques années,
terminé la copulation,
vieille technique surannée !
Les singes tout en honorant
leurs guenons de façon classique
rigoleront à pleines dents
en se tamponnant des critiques !
Si Pierre Boulle était vivant
il se taperait sur les cuisses :
bien en avance sur son temps
il avait flairé les prémices !
Péroraison :
Allez bougez-vous les ados,
laissez tomber claviers et touches,
revenez aux fondamentaux
et restez à portée de bouche !
A trop baigner dans le virtuel
on passe à coté de la vie,
en amour pas de logiciel,
pas de volonté asservie !
Décrochez des réseaux sociaux
ces lieux que l’on croit de partage
mais qui sont, bien que conviviaux,
des lieux d’errance et d’engluage !
Le digital est un besoin
mais pas sur des bouts de plastique
et comme Eros je vous enjoins
de vous la jouer plus romantique !
Apprenez sur le bout des doigts
l’art de prodiguer des caresses,
laissez tomber les écrans rois
cherchez d’autres rimes en « esses » !
Il y en a des quantités,
je vous le dis, je le professe,
j’en vois une de qualité
… très orientée… je le confesse !
Je ne vous fais pas de dessin
… par Aphrodite ! Une autre rime !
Je vous l’abandonne à dessein :
je suis quelqu’un de magnanime !
Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst
Reste la classe ... et puis voila ! Un poème de Rotpier: " Dernière élégance "
Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius, évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
Rotpier
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Les élections municipales se profilent à l’horizon.
Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »
" A l’endroit ou bien à l’envers, " ou " Lorsque le délire de la tarte t’atteint, " ... un poème un peu leste de ... Rotpier
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L’hôtel Tatin
A l’endroit ou bien à l’envers,
ou
Lorsque le délire de la tarte t’atteint,
Dans les années mille neuf cent
dans un joli bourg de Sologne
des hommes faisaient sans vergogne
des rêves fous et indécents.
Ils rêvaient de feuille à l’envers
avec deux jolies jeunes femmes
les sœurs Tatin tout feu tout flamme
printemps été automne hiver.
C’était à Lamotte-Beuvron
haut lieu des rendez-vous de chasse
au gibier d’eau à la bécasse
des fortunés et des barons.
Sans compter les hommes du cru
qui côtoyaient toute l’année
les deux sœurs joliment tournée
en rêvant au fruit défendu.
A l’endroit ou bien à l’envers
ils auraient bien croqué la pomme
on ne reste pas gentilhomme
quand on peut mettre le couvert.
Ils avaient percé le secret
visant la tarte renversée
aux pommes caramélisée
mais ils savaient rester discrets.
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Ils se voyaient bien appliquer
aux deux sœurs la même tactique
un tantinet acrobatique :
bien empoigner et renverser.
Tarte Tatin ou sœurs Tatin
une seule et même recette
pour le gâteau ou les sœurettes :
on retourne et c’est le festin.
Véritable menu de roi
craquantes et appétissantes
étaient-elles toujours partantes
à l’envers ou bien à l’endroit ?
Péroraison :
C’est le mythe des sœurs Tatin
entre vérité et folklore
mais que jamais tu n’édulcores
lorsque le fantasme t’atteint.
Mais tout conte mis de coté
étaient-elles jolies ou tartes
celles qui servaient à la carte
le célèbre dessert sucré ?
Si elles ont eu des amants
sont-elles restée terre-à-terre
en pratiquant le missionnaire
qui manque beaucoup de piquant.
Qui pourra nous le dire, qui ?
étaient-elles chaudes ou froides ?
D’un caractère ouvert ou roide ?
Il ne l’a pas dit Curnonsky ! (1)
A-t-il lui-même vérifié ?
En a-t-il parlé à Vaudable ? (2)
Ont-ils eu des propos pendables ?
Tout cela reste à clarifier.
Rotpier
1) Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, né à Angers le 12 octobre 1872 et mort à Paris le 22 juillet 1956 (à 83 ans), est un gastronome, humoriste et critique culinaire français, surnommé « le prince des gastronomes ».
Souce : Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky
2) Louis Vaudable : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vaudable
Les sœurs Tatin
... Bon appétit !
Chat alors ! "Qui aime bien ..." Un petit poème animalier qui glisse vers une fable qui glisse elle-même vers ... vous verrez bien ! Signé: Rotpier !
Photos prises par mon épouse !
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La mi-août travaille chattes et matous !
Préambule :
Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)
Il y a matou et matou,
les pelés et les magnifiques,
ceux qui possède vraiment tout
y compris le talent phallique !
Qui aime bien …
Sa réputation était faite,
toutes les chattes du quartier,
dont celle de la sous-préfète,
en convenait bien volontiers !
Sa longue paire de moustaches
avait le don d’émoustiller,
tout comme sa queue en panache
qu’il savait si bien tortiller !
Pas besoin de grand clair de lune
pour entendre les miaulements,
les appels à bonne fortune
des chattes sur les toits brûlants !
Forte montée d’adrénaline
quand après l’heure de minuit,
il offrait à une féline
un voyage au bout de la nuit !
Il y avait file d’attente
pour profiter de ses faveurs,
une prestation éclatante :
c’était un merveilleux trousseur !
Comment étoffer ce poème
limité à l’animalier,
sans trop de risque d’anathème
ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?
Pourrait-on faire un parallèle
entre le félin et l’humain ?
Il faudrait que je m’y atèle
… et je n’attendrais pas demain !
Ce récit est fort transposable
à l’homme et dans le fond j’y tiens,
je pourrais en faire une fable,
je le confirme et le maintiens !
Il me faut donc une morale,
quelque chose qui sonne bien,
une maxime peu banale
… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »
J’entends les cris de quelques prudes,
bien qu’elles ne soit plus beaucoup
à qualifier de turpitudes
le fait de céder aux matous !
L’espèce est devenue très rare
et je le dis sans un bémol :
« Piquons la dernière au curare
et plongeons-là dans le formol ! »
Sur l’étiquette et sur la souche
sera écrit « Dans ce bocal
se trouve une sainte-nitouche
en très bon état général !
C’est une espèce disparue
qui vivait au siècle dernier,
elle avait la langue fourchue
et vivait près des bénitiers ! »
Allô ! … oui … la sous-préfecture ?
L’auteur de ce poème ? C’est bien moi
… Oh !... Elle aime mon écriture ?
… Me parler … oui … j’en reste pantois !
Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?
… Je dois passer par le jardin ?
… Bien sûr Madame la sous-préfète
mes hommages et à demain !
Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,
Il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !
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Bon, ce n’est pas tout ça,
mais il va falloir que je m’entraîne moi !
Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !
Vous saurez un jour, c’est notoire,
comment tout cela se passa :
vous le lirez dans mes mémoires
mais foin de tout prêchi-prêcha !
Rotpier