poesie - humour
Le poème du jour: " Légende nogentaise " par ... Rotpier
Légende nogentaise mais pas que ...
Aimez-vous les récits paillards ?
De temps en temps je m'y adonne
C'est mieux que de sauter la bonne
En jouant à colin-maillard !
Souvent taxé de franchouillard
Rabelais en faisait des tonnes
Décrivant lurons et luronnes
Batifolant dans des souillards.
Hugo Verlaine et Baudelaire
Poètes des plus populaires
Et bien d'autres s'y sont frottés.
Cela fait partie de nos gènes
On n'en sort pas détricoté
Pas plus qu'en manque d'oxygène !
Suite :
Alors partant de ce constat
Je m'y colle pourquoi pas moi ?
Ne faites pas trop de grimaces
Buvez un coup pour que ça passe !
Image du net trafiquée par moi-même !
Légende nogentaise,
Ce récit m'a été conté
Par un très vieil homme du Perche
À qui j'avais tendu la perche
Et glissé deux ou trois billets.
Je menais une enquête sur
Les anciennes maisons de passe
Souvent placée dans des impasses
Où d'autres lieux des plus obscurs.
J'étais à Nogent-le-Rotrou
Petite ville bien connue
Pour son château ses vieilles rues
Et ses chevaux à forts licous.
Le vieux connaissait tout Nogent
Toutes les rues et les ruelles
Sa verve était très naturelle
Un très bon guide assurément.
Passant devant un vieux troquet
Il me désigna une échoppe
Tout en allumant une clope
Il me dit : " C'était un clandé ! "
La taulière parlait patois
Et avait quatre pensionnaires
C'était une rentable affaire
Elle couchait aussi ma foi.
Elle faisait plus d'un quintal
Pour à peine un mètre soixante
De tous côtés très débordante
Craquant à tout-va ses futals !
Elle était experte en amour
Et malgré ses kilos de graisse
Elle maniait avec adresse
Son postérieur et ses seins lourds !
Et bien au-delà du canton
Elle avait une clientèle
Cosmopolite et très fidèle
Pas seulement des michetons !
Des nobliaux et des bourgeois
Des gros marchands et des notaires
Des greffiers et même un vicaire
Qui venait quatre fois par mois !
Beaucoup la trouvaient à leur goût
Contribuant à sa renommée
La matrulle était surnommée
Dans le vieux Nogent " Le gros trou " !
Bien loin de s’en formaliser
Elle riait et laissait dire
À quoi cela sert d’interdire
Ce qui est bien la vérité !
Continuation :
Voilà c'est fait n'en parlons plus
Pour l'instant la session est close,
Mais veuillez noter une chose :
Je n'ai pas usé du mot " cul " !
Je vais recharger mes accus
Pour faire une nouvelle enquête
Ne faites pas " non " de la tête
Vous seriez de fieffés faux-culs !
Rejetez tous les peigne-culs
Tous les coincés du même moule
Pas de sourires en cul de poule
Turlututu chapeau pointu !
Le Rotpier
Le poème du jour : " L'aérostier piégé " de ... Rotpier
Image personnelle ou du net ... je ne sais plus !
Il avait une montgolfière
Achetée à tempérament
Il avait le tempérament
Pour la piloter de première.
Teint buriné allure fière
Aérostier presqu’à plein temps
Toujours à observer les vents
Pour s’envoler dans l’atmosphère.
Trente ans non marié non pacsé
Même pas de petite amie
Quelques revers bien digérés
Sans en faire une maladie.
Mais là il s’était enferré
Le piège s’était refermé.
Continuation :
Le piège était blond et gracile
Des proportions à saliver
Très difficile à esquiver
En plus servi à domicile !
Pas très grande mais très agile
Certainement dur à driver
Tout ce qu’il faut pour captiver
Quitte à sortir de l’évangile !
Pendant le vol regards en douce
Des deux côtés et réguliers
Sans que les autres passagers
Ne s’en aperçoivent et gloussent !
Atterrissage sans secousse
La dernière à se retirer
Lui disant avoir apprécié
Le vol sans l’ombre d’une frousse.
Regrettant quand même une chose
Trop de promiscuité à bord
A bâbord ou bien à tribord
Le bla-bla-bla qui indispose !
« Je le sais et je vous propose
Un vol à deux et sans renfort
Bien sûr si vous êtes d’accord »
Lui dit-il après une pause.
Quelque temps après ils s’envolèrent…
Sur le plancher de la nacelle
Ils s’aimèrent fougueusement
S’envoyant en l’air doublement
Elle n’était pas jouvencelle !
Ils se mirent sans un scrupule
En ménage et cela marcha
Tant et si bien qu’il l’embaucha
Ils engrangèrent du pécule.
Un soir devant le crépuscule
Tout net elle lui annonça :
« Dans six mois tu seras papa
J’avais arrêté la pilule ! »
Épilogue :
Sa grossesse fut naturelle
Sans chichi et presque sans maux
Ils firent tresser un berceau
D’osier en forme de nacelle !
Dans le grand bain dès la naissance
L’enfant ne rêvait que d’envol
Et admirait le self-control
De son papa en pleine aisance.
À trois ans il fit son baptême
De l'air avec papa maman
Battant des mains joyeusement
Le vol se passa sans problème !
Plus tard il reprit l’entreprise
Et lors d’un vol sous un doux vent
Il eut au cœur un pincement
Quand il détailla Marie-Louise.
Le Rotpier
Le poème du jour: " Un, deux, trois … un petit saut dans le Perche ? " de ...Rotpier
Bonjour à toutes et à tous !
Me voilà de retour après de bonnes vacances dans le Perche et je vous rapporte une étrange rencontre que j'ai fait. Je ne vais pas développer plus longtemps: tout est décrit dans cet extravagant poème.
.
Image du net trafiquée par moi-même !
Préambule :
.
Cette aventure s’est passée
Il y a plus ou moins de temps
Une véritable odyssée
Vous le verrez bien en lisant.
Je me méfie de ma mémoire
Qui me joue des tours maintenant
Alors je sors mon écritoire
À clavier naturellement !
C’est une invitation gratuite
Pas pour jouer à chat perché
Allez ne prenez pas la fuite
J’en serais vraiment contrarié.
Un, deux, trois … allez, je vous tends la perche !
Lors de vacances dans le Perche
J’ai croisé un vieux paysan
Qui m’a dit « J’en ai plein le derche
De voir des pékins dans mes champs ! »
Il était taillé en hercule
Et malgré son âge avancé
Hors de question qu’on le bouscule
Sous peine d’être rapiécé !
Il était très fort d’encolure
Poitrine large et bien planté
Sur ses jambes beaucoup d’allure
Très difficile à ébranler !
Il m’a dit « Mon petit bonhomme
J’ t’ai vu rôder vers mes pommiers
Tu ne seras plus autonome
Si tu cherches à me chaparder ! »
« Ce n’est pas moi je vous le jure
C’est peut-être un vague cousin
Un bon à rien une raclure
Recherché par les argousins !
On ne choisit pas sa famille
Lâchez moi vous me faites mal
Et j’ai perdu mes espadrilles
Suspendu comme un animal !
Lâchez donc mon col de chemise
Mes pieds ne touchent plus le sol
J’ai une épaule de démise
De plus vous empestez l’alcool ! »
Il esquissa comme un sourire
Un bref éclair d’humanité
Passa dans ses yeux sans le dire
Je chus avec brutalité.
« Tu le voulais et je te lâche
Je n’ suis pas un mauvais cheval
Si je te revois je me fâche
Et là ça pourrait faire mal ! »
J’ai pris la poudre d’escampette
Au village on m’a rencardé
Sur le personnage et mazette
Ma foi je m’en suis bien tiré !
Certains m’ont dit que dans sa tête
Parfois ça ne tournait pas rond
Quand il retourne sa casquette
Mieux vaut garer ses ailerons !
Il aime bien la controverse
C’est un singulier ronchonneur
Et celui qui essuie l’averse
N’en n’est jamais re-demandeur !
Il est connu dans tout le Perche
Pas par son nom mais son surnom
Il faut dire quand on le cherche :
« Avez-vous vu le Pèr’ Cheron ?
Si quelqu'un lui cherche des noises
Il sort vite fait son fusil
On s'écarte quand on le croise
Pas de blagues ni de lazzi !
Il confectionne ses cartouches
Lui-même avec beaucoup de soin
Des au gros sel pour les manouches
Ou les gars qu’il ne connaît point !
Un rictus collé à la bouche
En pensant au fion du fada
Salé pour avoir sous la douche
Maté celui de sa Martha !
Quand il faut avec des brucelles
Retirer les grains de la peau
Les larmes dans les yeux ruissellent
On reste pour le moins penaud !
Si jamais vos pas vous entraînent
Près de Saint-Victor de Buthon
Évitez donc ce schizophrène
Son grand fusil et son bâton !
Entre Saint Victor et La Loupe
Au tir il rafle tous les prix
Ses proies jamais il ne les loupe
Cochons faisans ou bien perdrix !
Évitez aussi son compère
Qu’on surnomme le Pèr’ Uchet
Ces deux gars-là font bien la paire
Tous deux aussi mal embouchés !
Un jour il cassera sa pipe
En creusant son dernier sillon
Pour l’instant le gaillard s’agrippe
Il est le plus vieux du canton !
Le Rotpier
Images du net
Étonnant non ?
Le poème du jour: " Ah ! Chiche ! ou Hippie pipe pourra ! " de ... Rotpier !
Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.
Le Rotpier
.
Avertissement:
Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...
Pierre
Image du net
Ah ! Chiche !
ou
Hippie pipe pourra !
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
C’est lors d’un voyage au Népal
qu’elle avait pris cette habitude,
petit voyage en altitude
à la recherche du Saint-Graal.
Un petit ami népalais
l’avait initié à la chose,
là-bas la vie y est morose
sauf à fréquenter les palais !
Question de s’envoyer en l’air
elle avait bien d’autres méthodes
que d’escalader la commode
à l’endroit ou bien à l’envers !
Il y a pétard et pétard,
elle en avait un callipyge
qui aurait pu, beauté oblige,
servir de modèle aux beaux-arts !
Elle maîtrisait aussi l’art
dont je tairais pour la censure
le nom évoquant la luxure :
je ne suis pas un vil pendard !
Il y a pendard et pendard,
il faut en prendre la mesure :
pour que flottent les étendards
il faut des mats durs à l’usure !
C’est fou ce que l’Himalaya
peut dégourdir les jeunes filles
à Katmandou les yeux pétillent
que l’on sache ou non les védas.
En redescendant sur Patna
elle avait traversé le Gange,
elle avait tutoyé les anges :
haschich rime avec nirvana.
Elle en gardait un souvenir
tout à la fois précis et vague,
comme un ressac, comme une vague
que l’on n’aurait pas vu venir.
Sans vraiment être une hippie
elle en avait été très proche,
son moi lui avait dit « raccroche
ou tu vas aller au tapis ! »
Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,
elle avait un trou de mémoire,
souvenirs au fond d’une armoire
comme on garde des vieux bouquins.
Elle était rentrée du Népal
et avait repris ses études
mais gardé quelques habitudes
… pas de sevrage trop brutal.
Péroraison :
Elle rêvait que sur le tard
elle irait en pèlerinage
sur les traces de son jeune âge
… de son passé soixante-huitard.
Elle étudierait le sanskrit
pour mieux comprendre les mystères
des ruines et des monastères
au travers des anciens écrits.
En attendant … en attendant,
elle s’offrait de courts voyages
entourée de petits nuages
qu’elle goûtait béatement.
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
Rotpier
Image du net . N'y voir aucune incitation !
Le poème tout feu tout flamme du jour : " La pétroleuse en pétrolette, " de ...Rotpier
Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?
J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !
Image du net
.
Elle aimait bien la mobylette
Qui lui rappelait le bon temps
De sa jeunesse et des amants
Qu’elle menait à la baguette.
En enfourchant sa pétrolette
Elle avait à nouveau vingt ans
Les cuisses et les cheveux au vent
Et elle jouait les starlettes !
.
Bien sûr elle avait une auto
Et un chauffeur en paletot
Elle avait fait une fumeuse
.
Affaire en ruinant un banquier
En lui volant tous ses chéquiers
En professionnelle allumeuse !
.
Continuation :
A cinquante ans et des balais
Elle n’avait pas trop de rides
Ses amours n’étaient pas arides
Elle était restée feu-follet.
.
Elle en profitait sachant bien
Que ses années étaient comptées
Que pour jouer les effrontées
Cela arrivait à la fin.
.
Certains disent qu’elle a trouvé
Un passionné de mobylette
Et qu’elle en a fait la conquête
Et peut-être même enlevé ?
.
Personne ne sait si c’est vrai
Moi j’ai une petite idée
Du gars que la dévergondée
A séduit mais restons discret !
.
Je ne voudrais en aucun cas
Briser une brûlante idylle
Son prénom est peut-être - - - - - ?
Mais moi je ne balance pas !
.
Rotpier
Un très ancien poème : " Conversation de fil en aiguille au pied de la porte " en écho à un billet de Géhèm par : Pierre
Pour faire écho au billet de l’ami Géhèm ( Ô Géhèm, prends garde à toi si tu croises José Bové ! ) qui fait lui-même écho à ceux de Mélanite ( le Rotpier me souffle « on ne sait où ? ») je vous propose un très ancien poème : « Conversation de fil en aiguille au pied de la porte »
Voilà pour aujourd’hui mon écot pour lier les blogs !
Le lien pour le blog de Géhèm où vous trouverez ceux de Mélanite.
http://gehem.over-blog.fr/2023/07/tellement-rare.html
Vous avez tout compris ou je vous réexplique ?
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En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre ! 😉 ) sur la cote d’Albâtre, je vous livre une fadaise d'Etretat !
Image du net car les miennes sont moins nettes !
Conversation entre pochards
à Etretat …
Conversation de fil en Aiguille
au pied de la Porte,
.
- Être clochard à Etretat
est un cauchemar qui me hante :
sur un trottoir tout comme un tas
sans même une toile de tente.
- A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?
Ce n’est pas une idée géante,
viens au pays du pastaga,
là-bas les nuits sont moins glaçantes !
- Si je deviens un jour clochard
autant que ce soit sur ma terre !
Et le calva, pour un pochard,
vaut bien l’anis : faut pas le taire !
Allez buvons près de la porte
et tant pis si dans notre état,
nous ne bafouillons de la sorte
que des fadaises d’êtres tas !
Nous graverons dans le calcaire
des souvenirs de pochetrons,
après nous casserons nos verres
pour ne plus boire qu’au litron !
Les touristes devant nos fresques
en resteront tout interdits,
trouvant cela très pittoresque,
bien supérieur aux graffitis !
Ils chercherons nos signatures
mais nous ne les graverons pas,
pour les générations futures
une belle étude de cas !
Nous resterons des anonymes,
des bienfaiteurs pour d’Etretat,
nous ne seront pas éponymes
et garderons nos galetas !
Et si du haut de la falaise
un jour on fait le grand plongeon,
il n’y aura pas de malaise
au sein de la population.
De nos pauvres vieilles carcasses
les crabes feront un banquet,
leur chair sera un peu plus grasse
au moment de les déguster !
Dans ce pays de grandes tables
où tous les crustacés sont rois
les péquins comme les notables
ravis se lécheront les doigts !
Et les palais fins en alerte
se demanderons bien pourquoi
au fond de leurs bouches expertes
reste comme un goût de calva !
Allez l’ami, allez confrère,
trinquons à ce bel avenir
après tout nos sommes des frères
et nous devons nous soutenir !
Allons gravons sur la falaise
nos états d’âme de buveurs,
le cœur vaillant et l’âme à l’aise
attaquons-nous vite au labeur !
Rotpier
Image bidouillée par le Rotpier !
Le poème du jour: " Elle avait trouvé son créneau, " de ... Rotpier
Image du net !
Elle avait des talons très hauts
Qu’elle portait avec talent
Un mini short vraiment moulant
Seins libres sous son caraco.
Elle jouait les ingénues
Bien sûr personne n’était dupe
Elle était à deux doigts du stupre
Sa position était connue.
Pas encore dans le porno
Tout juste une affaire de temps
Elle avait le tempérament
Et ça lui collait à la peau.
Sa conduite était licencieuse
Et elle sauta la barrière
Elle n’était pas la première
A jongler avec des précieuses.
Elle avait trouvé son créneau
Comme d’autres trouvent le graal
Pratiquant le nu intégral
Et les cadrages vaginaux.
Prenant son pied comme une folle
En dix ans elle fit fortune
Et s’en alla bourrée de thunes
Ouvrir une auberge espagnole.
Elle servit de Madelon
A des garçons à découvert
Trouvant le gîte et le couvert
Et même un coin sous l’édredon.
Elle se prénommait Adèle
J’avais oublié de le dire
Et quand on l’enterra à Vire
Suivirent beaucoup de fidèles.
Pratiquement que des garçons
Des beaux des laids et des moyens
Pas forcément épicuriens
Se souvenant de l’édredon.
Quand le cercueil fut en terre
Ils lancèrent tous une rose
L’ambiance n’était pas morose
Les bigotes étaient amères.
Les commérages allaient bon train
La bile coulait à torrent
Et des lazzis dégoulinants
Salissaient la «Sale catin» !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Les TTDS " et plus ! Par Pierre et Rotpier
Même à la retraite il arrive que l'on soit débordé ( pourtant mon épouse me borde soigneusement tous les soirs ! ) et c'est le cas en ce moment.
Alors, je vais faire une petite pose jusqu'en milieu de semaine prochaine et repartir jusqu'aux vacances de milieu juin comme chaque année !
Je vous laisse avec les TTDS et une pensée mi-figue mi-raisin puisque d'un côté loup-phoque et de l'autre sérieuse.
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Image du net modifiée par Messoins un copain à moi !
Les TTDS
Ces gens-là ne sont pas patients
Ils sont du genre atrabilaire
Ronchonneurs quasi bipolaires
Sans en être vraiment conscients.
Trépignant comme des enfants
Tout prés d'une grosse colère
Puisant dans leur vocabulaire
Des noms d'oiseaux peu ragoûtants.
Vie courante ou sentimentale
Une aménité de crotale
Qui se serait pris la queue dans
Un buisson en prenant la fuite !
Je n'aime pas ces impatients
Que j'épingle en " Tout Tout De Suite " !
Prolongation :
Car: " Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage "
N'est plus au goût du jour vraiment
Monsieur de la Fontaine votre adage
N'est pas dans leur tempérament !
Mal élevés par leurs parents
Excusant leurs enfantillages
Leur conduite de garnement
Comptant sur l'école au passage
Pour corriger leurs errements.
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Pierre Dupuis
.
Remarque importante :
Il ne faut pas confondre les " TTDS " avec les déesses tétées dans le genre d'Hathor qui allaitait le fils divin à Mamissi aussi.
Image du net !
Je tiens, à tort ou à raison, à toujours apporter les précisions que je pense importantes et nécessaires pour bien saisir les choses. Une chose bien saisie est une chose qui reste gravée exactement et longtemps dans les esprits. Inversement, mal comprise, elle reste une épine plantée dans le cortex cérébral et finit par gangrener le raisonnement.
J'appelle cela de l'honnêteté intellectuelle et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Le poème du jour : " Costumes " de ... Rotpier
Image du net !
Costumes,
A l'école c'était la blouse
Que l'on enfilait sans chichi
A l'armée c'était le treillis
Qu'il fallait parfois qu'on recouse.
Lorsque j'ai rejoint les barbouzes
Afin de servir mon pays
J'ai très souvent changé d'habits
Sauf bien sûr pendant les partouzes !
J'ai muselé ma libido
Pour enquêter incognito
Chez des fascistes naturistes.
A poil en costume d'Adam
Tu n'as pas trop l'air d'un touriste
Si t'arrives à rester pendant !
Prolongement :
Plus facile à dire qu'à faire
Quand il faut maîtriser ses sens
Cela va contre le bon sens
Nul besoin que l'on légifère !
Je ne dois la vie qu'au bromure
J'avais ça dans mon sac à dos
J'en mettais dans la gourde à eau
D'un sergent chaud sous la ceinture !
Bien sûr j'ai aussi enfilé
Des costumes très improbables
De gens très peu recommandables
Et j'ai travaillé sans filet !
Pour se déplacer dans Kaboul
Pas de tenue qui te les moule
Pour pouvoir passer à la coule
Un grand turban c'est bien plus cool !
Pour traficoter au Pérou
Un grand poncho ça fait l'affaire
Mais pas du tout en Angleterre
Où tu finis sous les verrous !
Le mot d'ordre c'est s'adapter
À toutes les tenues locales
Du pays où l'on fait escale
Voila avez-vous tout capté ?
Terminaison :
J'ai conservé tous les costumes
Que la vie m'a fait endosser
Le jour où je vais dévisser
Qu'ils soient exposés en posthume.
Avec ceux de tous mes confrères
Barbouzes manipulateurs
Des curés et des bonnes-sœurs
Qui sont pour moi comme des frères !
Un grand musée du grenouillage
Des grandes manipulations
Des fumeux pièges à couillons
Qui ont sévis à tous les âges !
Si l’habit ne fait pas le moine
On passe mieux inaperçu
En vieil épouvantail que nu
Au beau milieu d’un champ d’avoine !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Parlons d’éthique, " ... ne soyons pas chiens ! Signé: Le Rotpier !
Image du net !
Fable en " tique " mais actuelle...
Parlons d’éthique,
D'abord, plantons le décor :
Deux chiens tout bleus fort sympathiques
Conçus lors d'une nuit d'amour
Avec le loup d'un troubadour
Au regard vraiment hypnotique.
Juste un avatar génétique
Une faute de la maman
Pas de quoi en faire un roman
Ni un récit cabalistique.
Qui n'a pas lu le fantastique
Roman " L'appel de la forêt "
Très bêtement condamnerait
Cette fable aux accents antiques !
Développement :
Les deux cabots discutaient tiques
Celles sur le dos de Maya
Une copine de yoga
Aux positions très érotiques !
- Est-ce tes tiques ou bien mes tiques
Qu'elle a chopé notre souris ?
- Je n'en sais rien et pis tant pis
N'en faisons pas un cas d’éthique !
Espérons que ces sales tiques
Crèveront toutes jusqu'au bout
C'est mon vœux pieux épicétout
L'inverse serait dramatique !
La piroplasmose rend étique
Tout décharné en moins de deux
En quelques jours tu deviens vieux
Et c'est la mort systématique !
Mais ...
Allez frangin pas de panique
Je vois la Maya qui attend
C'est qu'elle sent bien le printemps
Ça lui travaille la boutique !
Soyons zen et très pragmatiques
Profitons de l'instant présent
Carpe diem à tous les instants
Libérons nos zygomatiques ! "
Épilogue :
Ainsi fut fait et d'artistiques
Figures du kamasoutra
Pour chiens dignes du cinéma
eurent lieu au grand dam des tiques !
Écrabouillées les fanatiques
Vampires suceuses de sang
Ne formant plus qu’un tas gluant
Infiniment dégeulatique !
Le Rotpier