poesie - humour
Le poème du jour qui fait son poids : " Barbara et la barbe à papa " de ... Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Barbara et la barbe à papa,
Elle s'appelait Barbara
Elle aimait la barbe à papa
Cent-vingt kilos et du diabète
Et tout qui partait en sucette !
Les garçons même les plus laids
À son approche s'enfuyaient
En voyant son derrière énorme
Bien au-delà de toute norme !
Pourtant un jour un zigoto
Lui dit malgré tous tes kilos
Tu as une jolie frimousse
Viens par ici que je te trousse !
Je peux résorber ton surpoids
Et ton diabétique oui crois-moi
En balayant ta dépendance
Au sucre et à la déchéance !
Même si je n'en ai pas l'air
J'ai passé six ans cher Wagner
Les explosifs et les grenades
Je manie ça comme un malade !
J'ai laissé tomber les Wagner
Ils me tapaient trop sur les nerfs
Lécheurs de bottes de Poutine
Générateurs d'hémoglobine !
Le roi de la barbe à papa
Celui qui t'a fait ce coup là
Va tirer une de ces frittes
Quand je vais le mettre en orbite !
Je vais le piéger au Semtex
Et lui faire péter le cortex
J'enverrai aussi sa machine
Planer au dessus de la Chine !
En attendant ma Barbara
Viens ici au creux de mes bras
Je vais m'appliquer pour te faire
Le fameux coup du mercenaire !
Tous les jours la bête à deux dos
Et tu vas perdre tes kilos
Et les montées d'adrénaline
Valent largement l'insuline !
En plus se sera du boni
Pour la sécu c'est garanti
Terminé toutes les piqûres
Tu as devant toi ton Mercure !
Tu seras ma belle Vénus
Je t'aimerai avec tonus
Je serai ton dieu je le jure
Accepte-moi je t'en conjure !
Je grimperai comme un démon
Sur ta plastique et sur ton mont
Tu perdras tes kilos très vite
Ce sera une réussite !
Rotpier
Le poème-devinette du jour : " DFC " ... du Rotpier !
DFC,
Son surnom était DFC
Un raccourci plein de justesse
Qui lui collait très bien aux fesses
Bien qu'il fût assez épicé !
Dans le fond pas si déplacé
Pour qui connaissait la bougresse
Chafouine rusée et traîtresse
A l'arrière-train prononcé !
Pas de quoi en faire une icône
C'eût été vraiment incongru
Un hommage très mal venu
Aux adeptes du silicone !
Voilà le décor est planté :
A quoi correspond DFC !
Continuation :
Faites fonctionner vos méninges
Vous repousserez Alzheimer
L'enverrez au diable vauvert
Ou se faire voir chez les singes !
Encore que ces braves bêtes
N'aient rien fait pour mériter ça
Mais les rimes ça vient ça va
Allez ne faites pas la tête !
Ne cherchez pas d'échappatoire
Occupez-vous de DFC
Ou d'un coup de pied bien placé
Je vous remets en trajectoire !
Le Rotpier
Réponse à lire dans une glace :
Épicétout !
Le poème-fable du jour : " Jean de Nadette, " de Pierre ou Rotpier : c'est au choix !
Image du net !
Préambule :
La légende qui suit vient de Bretagne et non de Bigorre, encore qu'elle se termine de drôle de façon. Mais celles et ceux qui me connaissent savent bien que je suis un drôle de pèlerin.
Jean de Nadette,
De toute petite noblesse
Peu fortuné mais fier breton
Il portait son drôle de nom :
Jean de Nadette sans faiblesse.
Nom venant d'un petit estuaire
Un aber comme on dit là-bas
Nadette n'étant pas ma foi
Très répandu dans les annuaires.
Il courait souvent la campagne
Avec son chien nommé Biroux
Un grand épagneul blanc et roux
Qu'il préférait à des compagnes !
Un chien est toujours plus fidèle
Qu'une femme répétait-il
Un axiome pas très subtil
Mais qu'il défendait en rebelle !
Il allait jusqu'à la bagarre
Pour étayer son énoncé
Ce qui n'était pas très censé
Mais pas non plus une vraie tare !
Un jour de grosse échauffourée
Il ramassa un mauvais coup
Tout juste à la base du cou :
La mort lui paya sa tournée !
Blessé en voulant le défendre
Son chien Biroux mourût aussi
En vaillant et fidèle ami
Ce qui valait mieux à tout prendre.
Quand vint l'heure des funérailles
Conformément à ses souhaits
On l'enterra avec respect
Avec son chien sous la pierraille.
Lui d'abord et puis son chien roux
Ce fut un instant déchirant
A le voir enseveli dans
L'aber Nadette sous Biroux.
L'endroit ne devint pas sacré
Telle la grotte de Massabielle
Où se pressent en ribambelle
Les pèlerins et les curés !
Seuls quelques habitants du cru
Perpétuent la belle légende
En déposant quelques offrandes
Et parfois même des écus !
Ça porte chance paraît-il
Il suffit simplement d'y croire
Il n'y a rien d'obligatoire
C'est comme ça ainsi soit-il !
Péroraison :
On va encore me taxer
de vil païen ou d’agnostique
De tirer trop sur l’élastique
Ou pire d’être désaxé !
Mais à tout prendre j'aime mieux
écrire des choses légères
Que de voir sur des étagères
Moult colifichets religieux !
Vendus avec salamalecs
Par des boutiquiers mercantiles
Aux airs adipeux et serviles
Prêts à accepter des kopecks !
Si jamais Jésus existait
Il expulserait pour l'exemple
Tous ces maudits marchands du temple
A coup de lance ou de balai !
Si Poutine passait par là
Pour aller envahir la grotte
Il se ferait lécher les bottes
Et la Marine serait là !
Terminaison :
Oui je sais c'est plus fort que moi
Quand je m'attaque à une histoire
Je brode pour mon auditoire
Et certains en restent pantois !
Mais je m'en fiche car je sais
Que d'autres sous cape rigolent
Se bidonnent voir se gondolent
Et c'est bien cela qui me plait !
Le poème tout frais tout frit du jour : " Le gentleman caramboleur, " ... par le Rotpier qui vous salue bien !
image du net !
Avertissement :
C'est un poème un peu bancal aux rimes peu orthodoxes voir pas très catholiques, certains diront même gauloises et poivrées, mais je m'en moque : je suis athée !
Le gentleman caramboleur
Ce jour là il faisait très frais
Et la pelisse sur son frac
Ne l'empêchait pas d'avoir froid
Pendant qu'il faisait son fric-frac.
Soudain il entendit un bruit
Comme une sorte de frou-frou
Pas gênée et le regard flou
Une belle femme surgit.
Il vit à travers son p' tit froc
De tissus transparent le fruit
Défendu qu'on appel' fri-fri
qui n’était pas du toc du tout !
Il laissa tomber son fric-frac
Et s'occupa d'elle sans frein
" D'abord l'amour après le fric ! "
Universel et bon refrain !
Aux yeux elle n'avait pas froid
Je me répète c'est ainsi
Mais à côté de son fri-fri
Ce n'était rien je vous le dis !
Elle prit son pied tout à trac
Puis l'aida à remplir son sac
En lui disant du tac au tac :
" Vivement ton prochain fric-frac !
Mon vieux mari bourré de fric
À tout son matériel en vrac
Plus bon pour le moindre crac-crac
Tu es vraiment tombé à pic ! "
Continuation :
Ce petit écrit est le fruit
D'une imagination sans frein
" Un torchon ! " diront les aigris
Avec des yeux de merlan frit !
L'invective me laisse froid
Mais moins que les cœurs rabougris
Des pauvres esprits rétrécis
Statufiés devant un fri-fri !
Moult cathos dans ces débris
Qui auraient condamné Jeanne d' Arc
Comme Cauchon ce sale exarque
A ce qu’elle ait le fri-fri frit !
Le Rotpier
Image du net, je n'étais pas libre ce jour-là !
Le poème du jour : "Souvenirs d'Indonésie" ou "Le conte des mille et une nuits est servi" du Rotpier
Image en provenance du net !
Souvenirs d'Indonésie
Ou
Le conte des mille et une nuits est servi
En visitant l'Indonésie
Un peu au nord de Jakarta
Dans un village il m'arriva
Une péripétie inouïe.
Ce ne serait pas charitable
De vous cacher la vérité
Et en toute sincérité
Je vais mettre tout sur la table.
J'ai rencontré un personnage
Digne des mille et une nuits
Un thaumaturge très instruit
Le verbe était son apanage.
Turban serré et grande barbe
Mains inquiétantes et pieds nus
Regard perçant mettant à nu
Mâchouillant un bout de rhubarbe.
On l'appelait dans son village
Sans savoir pourquoi Salomon
Du sabbat dans son cabanon
Avec des sorcières volages ?
- Que veux tu de moi petit homme ?
Tu n'as pas l'air très malin
Tu fais plutôt genre crétin
Sûr que tu n'es pas un surhomme !
- On m'a assuré au village
Que tu avais de grands pouvoirs
Alors je suis venu pour voir :
J'aime les gens en décalage.
Dis-toi bien qui si tu m'épates
Cette bourse sera à toi
Tu pourras avoir sous ton toit
Des filles parmi les plus bahts !
Un sourire éclaira sa face
Il m'entraîna dans la forêt
En me disant tout guilleret :
- Tu peux déjà sortir tes liasses !
Au beau milieu d'une clairière
Un grand animal fabuleux
Dardait sur nous de beaux yeux bleus
Tout en agitant son derrière !
Attaquant une fourmilière
Il s'attabla pour un repas
Qui dura dura et dura
Pour le moins deux heures entières !
Fourmilier d'allure spéciale
Un tapir ou un tamanoir
Avec dans le dos deux battoirs
Conçus pour des sorties spatiales !
Tout à fait l'égal de Pégase
Dont le père Poséidon
Lui avait octroyé le don
D'être léger comme la gaze!
Sur un ordre du thaumaturge
Il vint à nous et l'on monta
Sur son dos il nous emporta
Hors de question que je m'insurge !
C'était un voyage de rêve
Évènement mirobolant
Calé sur le tapir volant
J'avais un grand sourire aux lèvres.
Nous avons fait un long voyage
Visité de nombreux pays
Sous mes regards ébahis
De l'envol à l’atterrissage.
Continuation :
Extraordinaire aventure
Dites-le avec moi en chœur
... Mais je vois à vos airs moqueurs
Que vous doutez de ma droiture !
Si vous ne voulez pas me croire
Je m'en bas l'œil allègrement
Tout ça n'est pas du boniment
J'ai l'écrit très jaculatoire !
Si vous me cherchez des histoires
Je repars en tapir volant
J'éteins les lumières en passant
Vous laissant seuls dans la nuit noire !
Ce sera votre pénitence
Pour m'avoir pris pour un maboul
Alors que je suis un gars cool
Qui ne fait qu'aligner des stances !
Péroraison :
Ceux qui ne croient plus aux poètes
Ont perdu leur âme d’enfant
Ils sont à plaindre assurément
leur jeunesse est aux oubliettes.
Ils vieillissent beaucoup plus vite
Deviennent chafouins et aigris
Ils voient tout en noir ou en gris
Et la tristesse les habite.
Ils ont déjà passé la porte
Ils sont là mais ne le sont plus
Déjà classés dans les surplus
Avant que la mort les emporte.
Le Rotpier
Le poème du jour qui sent bon l'iode: " Duel sur le sable, " ... du Rotpier !
Fable augmentée…
Duel sur le sable,
ou
Les deux palourdes, le beau couteau,
le vieux crabe et le miracle,
Deux palourdes au cœur léger
Étaient tombées folle amoureuses
D'un couteau qu'elles avaient jugé
Beau comme un dieu les malheureuses !
Tout à fait à couteau tiré
Et toutes les deux bagarreuses
Décidées à se déchirer
Lors d'une lutte vigoureuse.
Elles avaient choisi le roi
Un vieux crabe aux pinces puissantes
Pour qu'il arbitre le combat
L'atmosphère était angoissante.
Le duel fut acrimonieux
Elles y laissèrent leurs yeux.
Et il en résulta :
Le vieux crabe s'en approcha
Et avec ses terribles pinces
Se permettant le fait du prince
Il les broya et les mangea !
.
Sans même un zeste de citron
Sans la moindre délicatesse
Empreinte de la brute épaisse
Puis s’en alla à reculons.
xxxxxxxxxxxxxx
Continuation :
Tout au fond du Gave de Pau
Si ça regorgeait de palourdes
Du côté de Pau où de Lourdes
J'en remplirai mon grand chapeau.
Comme je suis assez farceur
J'en glisserai dans les piscines
Pour que les ouailles vaticinent :
" C'est un miracle du Seigneur ! "
Bien sûr je me ferai lyncher
Par des croyants à coups de triques
Ils ne sont pas tous empathiques
Mais au moins j'aurai rigolé !
Nul besoin de m'excommunier
L'église n'est plus ma demeure
Et si c'est demain que je meure
Ne prévenez pas d'aumônier !
Offrez-moi juste un bon festin
De fruits de mer dont des palourdes
Sur la côte plutôt qu'à Lourdes
Je me méfie des pèlerins !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Notre cerveau est une éponge, " ... du Rotpier
Quant est-il du mien ? ... Mystère et boule de gomme !
Compile d'images du net !
Notre cerveau est une éponge,
Notre cerveau est une éponge
c’est très bizarre quand on y songe
tout ce qui passe à sa portée
est tout aussitôt absorbé !
Déluge ou gouttes d’information
peu importe pour lui il stocke
de façon tout à fait ad hoc :
une grande compilation !
Pour les gouttes fraîches et claires
il les stocke sans intercalaire
quand elles sont par trop boueuses
il les met dans sa lessiveuse.
Tranquillement elles décantent
des tours et des tours de tocante
des jours des mois ou des années
selon la boue à décanter !
Il ne garde que le dessus
éliminant les résidus
il faut bien faire de la place
éliminer toutes les crasses !
Quand il ne peut plus absorber
limite à ne pas dépasser
sous peine de finir noyé
il faut à tout prix qu’il s’épanche
souvent ça sort en avalanche !
Pressé pressé et repressé
il peut de nouveau absorber
il se refait une santé
il plonge il plonge et il replonge
et il redevient une éponge
ne pensant qu’à se saturer !
Parfois il rêve de la mer
quand il éponge trop d’amer
il rêve de fonds sous-marins
où du monde il ne saurait rien
bercé par des courants très doux
oubliant tracas et courroux.
Un retour à la vie basique
dans les océans pacifiques
vivant et se reproduisant
sans s’occuper de l’air du temps.
Retour à la vie animale
car une éponge même banale
est un être des plus vivants
tantôt papa tantôt maman
tantôt les deux assurément
qui aurait tout à fait sa place
chez le LGBT c’est classe !
Mais je m’éloigne du sujet
mon cerveau vient de m’alerter
je lui ai donné trop de mou
ce n’est pas du tout à son goût
mais je m’en fous et contrefous
c’est comme ça épicétout !
La prochaine fois mes amis
je vous parlerais c’est promis
de mon foie qui quand on y songe
n’est pas bien loin d’être une éponge !
Si j’avais autant de talent
que le merveilleux Francis Ponge
je broderais sur les éponges
un écrit pur et sans rallonge
comme celui qu’il fit sur l’huître
hélas je ne suis qu’un bélitre !
Je vais finir ce n’est pas gai
comme le héros d’Hemingway
vieil homme entraîné sur la mer
ressassant son passé amer
à moins que je croise un matin
un marlin bon samaritain
qui me remette bien à flot
bien à l’abri des cachalots
et des cohortes de salauds
qui me prennent pour un charlot !
Qu’en pensez-vous mes bons amis
ai-je une chance de survie
ou bien dois-je me résigner
à finir un jour harponné ?
Allez cette fois je vous quitte
pour effeuiller la marguerite
et si jamais c’est : « Pas du tout »
qu’elle m’autorise à boire un coup
je la trempe dans de l’essence
je n’ai plus beaucoup de patience
et mon briquet à amadou
fera le reste épicétout !
Qu’elle s’occupe des amoureux
qu’ils soient beaux ou bien boutonneux
j’en ai vraiment rien à cirer
c’est clair et net et bien carré !
D’ailleurs il faut être débile
pour confier le sort d’une idylle
à une fleur sans panache
qui se laisse bouffer par les vaches !
Moralité :
N’effeuillez pas la marguerite
elle est menteuse et hypocrite
ses prédictions sont du pipeau
faites-lui sur le champ la peau !
Si un jour une vous invite
à l’effeuiller prenez la fuite
mais juste avant piétinez-là
comme un vulgaire cancrelat !
Image du net
" Le Thalis comme terrain de chasse, " un poème tout frais, tout chaud et très chaud du ... Rotpier !
Avertissement :
Toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé ne peut relever qu'un pur hasard !
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Image du net
.
Le Thalis comme terrain de chasse,
Elle avait choisi le Thalis
comme unique terrain de chasse
elle avait la classe et l’audace
des amazones de jadis !
Elle avait été élue Miss
Nord Pas de Calais à Béthune
et elle s’était fait des thunes
sans trop se casser le coccyx !
Elle avait amassé du fric
en jouant les demi-mondaines
elle avait un beau bas de laine
et habitait un quartier chic !
Elle avait plumé des pigeons
qu’ils soient banquiers ou bien notaires
gros rentiers ou hommes d’affaire :
l’important c’était le pognon !
Mais les vieux c’était bien fini
elle voulait de la chair fraîche
elle avait encore la pêche
sur la moquette ou dans un lit !
Elle allait jusqu’à Amsterdam
juste pour faire une conquête
elle aimait les choses bien faites
mais elle détestait l’édam !
Elle était bien connue des flics
de la sûreté ferroviaire
qui la laissaient gentiment faire
tout en faisant des pronostics !
Elle s’en était fait plusieurs
comme ça elle était tranquille
avec elle ils étaient dociles
et ne pensaient qu’à son valseur.
Elle avait la réputation
d’être une solide gagnante
aucune défaite flagrante
parmi les nombreux micheton !
Elle avait gagné des surnoms :
« L’aguicheuse » ou « Belle de somme »
« L’insatiable croqueuse d’hommes »
elle s’en battait le chignon !
A Amsterdam le long du port
elle en avait pêché un autre
sans prière ni patenôtre
celui de « La gougar du nord » !
Celui-là lui plaisait beaucoup
car elle se sentait féline
lors des montées d’adrénaline
quand elle préparait un coup !
Vers cinquante ans elle arrêta
tranquillement tout en souplesse
au niveau histoires de fesses
elle avait atteint son quota !
Elle acheta à un prix fort
un bel appart rue de Maubeuge
pour suivre chaque jour heureuse
les trains s’en allant vers le nord.
Quand elle voyait un Thalis
s’ébranler vers les Hauts de France
elle entrait doucement en transe
et bâtissait des synopsis.
Les yeux fermés dans son fauteuil
elles revivait ses audaces
ses agissement de chaudasse
comme on dit du coté d’Auteuil !
Elle refusa sans détour
les avances d’un chef de gare
qui officiait à Saint-Lazare
le nord restait son grand amour !
Elle s’éteignit à Paris
mais fut enterrée à Zuydcotte
pour elle la chaude cocotte
c’était un coin de paradis !
Le Rotpier *
* Qui a fréquenté pendant 3 ans la Gare du Nord
sans y croiser cette cougar !
.
Image du net bidouillée par le Rotpier !
" Le jeune abbé et Lucie, la succube, " un poème traitant du célibat des prêtes, de ... Rotpier le réformiste !
Le poème infernal du jour
tout chaud sorti de chez le satanique Rotpier !
Image du net: une succube bien ronde ... c'est carré !
Prologue :
Je m’en vais vous conter l’histoire
de la tentation d’un abbé
où le diable cria « victoire ! »
et dieu « il m’a bien entubé ! »
Il connaissait bien la diablesse :
elle venait se confesser
chaque dimanche avant la messe,
il en était embarrassé !
C’était des histoires de fesses
qu’elle déballait à dessein,
comptant bien sur une faiblesse
de l’abbé un jour pour ses seins !
Poitrine pleine de promesses
qu’elle lui mettait sous le nez
et ses yeux remplis de détresse
en étaient tout congestionnés !
Il essayait avec mollesse
d’arriver à se dégager
de cette Lucie chasseresse
qui voulait voir l’abbé céder !
La succube avec allégresse
arriva un jour à ses fins
et elle devint sa maîtresse
à la grande joie du malin !
Et c’est ainsi qu’il succomba
mais sans quitter son ministère :
seule la soutane tomba
sur les pavés du presbytère !
Tout ce que l’abbé regretta
c’est d’avoir retardé l’affaire
et il chanta l’alléluia,
laissant la belle Lucie faire !
Epilogue :
Le bon dieu étant bon joueur
se dit « J’ai perdu la partie,
Lucifer a été meilleur :
c’est un canon cette Lucie ! »
S’il continue à l’employer
je vais devoir fermer boutique,
tous mes prêtes vont y passer,
il me faut changer de tactique !
Je vais devoir sans restriction
autoriser le mariage,
valider la fornication
si je veux rester à la page !
Mes curés ne sont pas de bois
et comme ils ne sont pas eunuques,
je me dois de changer mes lois
qui sont devenues bien caduques !
Pareil pour les sœurs des couvents,
elles seront en minijupes
et je ferais souffler le vent
pour que mes curés s’en occupent !
Je m’en vais ouvrir sur Facebook
une agence matrimoniale,
quelque chose de très new-look,
pour les curés et les moniales !
Il faut à tout prix évoluer
si l’on veut rester dans la course,
il ne faut pas sous-évaluer
les problèmes liés aux bourses !
Le Rotpier
La fable un peu cavalière du jour: " Le cordonnier en reconversion, " ... de Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Fable :
Le cordonnier en reconversion,
Son grand-père était cordonnier
son père avait repris l’échoppe
mais même en étant philanthrope
lui dû poser son tablier.
N’ayant plus rien à réparer
plus de souliers plus de bottines
venant du Vietnam ou de Chine
à peine usés sitôt jetés.
Il lui fallut se recycler
mais le choix n’était pas facile
intelligent ou imbécile
ça relève du coup de dés.
Hors de question d’aller pointer
au bureau de l’ANPE
il avait en horreur les queues
il était sûr de s’en tirer.
Car il avait de gros atouts
s’il n’était pas un vrai colosse
par contre il était très beau gosse
et avait pas mal de bagout.
Un copain un mec rigolo
lui dit pour la plaisanterie
essaie donc la galanterie :
tu peux devenir gigolo !
Après avoir bien rigolé
il se dit qu’après tout l’affaire
promettait d’être argentifère
alors il se laissa tenter.
En peu de temps il assura
il se fit une clientèle
de dames et de demoiselles
et il se forgea une aura.
Plus de souliers à réparer
mais il maîtrisait les galoches
avec les belles et les moches
qui avaient de quoi le payer !
Elles se battaient pour l’avoir
surenchère sur surenchère
un jour la femme d’un notaire
vendit un splendide sautoir.
Cela fit beaucoup jaboter
chez les messieurs et chez les dames :
vendre un sautoir sans états d’âme
rien que pour se faire sauter !
Un jour il croisa un émir
qui était de façon patente
homo et pas que sous sa tente
et qui frétillait de désir !
Il lui proposa un pont d’or
qui mit fin à sa résilience :
balayé le cas de conscience
et il passa au corps à corps !
L’expérience le dégoûta
comme il avait fortune faite
il entassa dans sa musette
tout son pognon et se barra.
Sur les conseils d’un marabout
il s’installa dans une hutte
quelque part du coté des chutes
du Zambèze et devint gourou.
Comme il se sentait isolé
il rechercha une compagne
dans ce pays peu de cocagne
il trouva une chimpanzé.
Bon ce n’était pas le Pérou
mais elle était très amoureuse
même un peu trop accapareuse
car elle le suivait partout !
Leurs rapports étaient langoureux
sous leur hutte en paille tressée
loin de toute arrière pensée
l’ex-cordonnier était heureux !