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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie - humour

Le poème du jour: " Légende nogentaise " par ... Rotpier

16 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Légende nogentaise mais pas que ...



Aimez-vous les récits paillards ?
De temps en temps je m'y adonne
C'est mieux que de sauter la bonne
En jouant à colin-maillard !

Souvent taxé de franchouillard
Rabelais en faisait des tonnes
Décrivant lurons et luronnes
Batifolant dans des souillards.


Hugo Verlaine et Baudelaire
Poètes des plus populaires
Et bien d'autres s'y sont frottés.

Cela fait partie de nos gènes
On n'en sort pas détricoté

Pas plus qu'en manque d'oxygène !


         Suite :

Alors partant de ce constat
Je m'y colle pourquoi pas moi ?
Ne faites pas trop de grimaces
Buvez un coup pour que ça passe !

 

Légende nogentaise

Image du net trafiquée par moi-même ! 

 

Légende nogentaise,

Ce récit m'a été conté
Par un très vieil homme du Perche
À qui j'avais tendu la perche
Et glissé deux ou trois billets.

Je menais une enquête sur
Les anciennes maisons de passe
Souvent placée dans des impasses
Où d'autres lieux des plus obscurs.

J'étais à Nogent-le-Rotrou
Petite ville bien connue
Pour son château ses vieilles rues
Et ses chevaux à forts licous.

Le vieux connaissait tout Nogent
Toutes les rues et les ruelles
Sa verve était très naturelle
Un très bon guide assurément.

Passant devant un vieux troquet
Il me désigna une échoppe
Tout en allumant une clope
Il me dit : " C'était un clandé ! "

La taulière parlait patois
Et avait quatre pensionnaires
C'était une rentable affaire
Elle couchait aussi ma foi.

Elle faisait plus d'un quintal
Pour à peine un mètre soixante
De tous côtés très débordante
Craquant à tout-va ses futals !

Elle était experte en amour
Et malgré ses kilos de graisse
Elle maniait avec adresse
Son postérieur et ses seins lourds !

Et bien au-delà du canton
Elle avait une clientèle
Cosmopolite et très fidèle
Pas seulement des michetons !

Des nobliaux et des bourgeois
Des gros marchands et des notaires
Des greffiers et même un vicaire
Qui venait quatre fois par mois !

Beaucoup la trouvaient à leur goût
Contribuant à sa renommée
La matrulle était surnommée
Dans le vieux Nogent " Le gros trou " !

Bien loin de s’en formaliser
Elle riait et laissait dire
À quoi cela sert d’interdire
Ce qui est bien la vérité !



          Continuation :

Voilà c'est fait n'en parlons plus
Pour l'instant la session est close,
Mais veuillez noter une chose :
Je n'ai pas usé du mot " cul " !

Je vais recharger mes accus
Pour faire une nouvelle enquête
Ne faites pas " non " de la tête
Vous seriez de fieffés faux-culs !

Rejetez tous les peigne-culs
Tous les coincés du même moule
Pas de sourires en cul de poule
Turlututu chapeau pointu !


                                     Le Rotpier

 

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Le poème du jour : " L'aérostier piégé " de ... Rotpier

3 Octobre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

Image personnelle ou du net ... je ne sais plus !

 

L’aérostier piégé,

 

Il avait une montgolfière

Achetée à tempérament

Il avait le tempérament

Pour la piloter de première.

 

Teint buriné allure fière

Aérostier presqu’à plein temps

Toujours à observer les vents

Pour s’envoler dans l’atmosphère.

 

Trente ans non marié non pacsé

Même pas de petite amie

Quelques revers bien digérés

 

Sans en faire une maladie.

Mais là il s’était enferré

Le piège s’était refermé.

 

              Continuation :

 

Le piège était blond et gracile

Des proportions à saliver

Très difficile à esquiver

En plus servi à domicile !

 

Pas très grande mais très agile

Certainement dur à driver

Tout ce qu’il faut pour captiver

Quitte à sortir de l’évangile !

 

Pendant le vol regards en douce

Des deux côtés et réguliers

Sans que les autres passagers

Ne s’en aperçoivent et gloussent !

 

Atterrissage sans secousse

La dernière à se retirer

Lui disant avoir apprécié

Le vol sans l’ombre d’une frousse.

 

Regrettant quand même une chose

Trop de promiscuité à bord

A bâbord ou bien à tribord

Le bla-bla-bla qui indispose !

 

« Je le sais et je vous propose

Un vol à deux et sans renfort

Bien sûr si vous êtes d’accord »

Lui dit-il après une pause.

 

     Quelque temps après ils s’envolèrent…

 

Sur le plancher de la nacelle

Ils s’aimèrent fougueusement

S’envoyant en l’air doublement

Elle n’était pas jouvencelle !

 

Ils se mirent sans un scrupule

En ménage et cela marcha

Tant et si bien qu’il l’embaucha

Ils engrangèrent du pécule.

 

Un soir devant le crépuscule

Tout net elle lui annonça :

« Dans six mois tu seras papa

J’avais arrêté la pilule ! »

 

                    Épilogue :

 

Sa grossesse fut naturelle

Sans chichi et presque sans maux

Ils firent tresser un berceau

D’osier en forme de nacelle !

 

Dans le grand bain dès la naissance

L’enfant ne rêvait que d’envol

Et admirait le self-control

De son papa en pleine aisance.

 

À trois ans il fit son baptême

De l'air avec papa maman

Battant des mains joyeusement

Le vol se passa sans problème !

 

Plus tard il reprit l’entreprise

Et lors d’un vol sous un doux vent

Il eut au cœur un pincement

Quand il détailla Marie-Louise.

 

 

                                   Le Rotpier

 

 

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Le poème du jour: " Un, deux, trois … un petit saut dans le Perche ? " de ...Rotpier

20 Septembre 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Bonjour à toutes et à tous !

Me voilà de retour après de bonnes vacances dans le Perche et je vous rapporte une étrange rencontre que j'ai fait. Je ne vais pas développer plus longtemps: tout est décrit dans cet extravagant poème. 

.

Le Pèr' Cheron 2

Image du net trafiquée par moi-même !

Préambule :

.
Cette aventure s’est passée
Il y a plus ou moins de temps
Une véritable odyssée
Vous le verrez bien en lisant.

Je me méfie de ma mémoire
Qui me joue des tours maintenant
Alors je sors mon écritoire
À clavier naturellement !

C’est une invitation gratuite
Pas pour jouer à chat perché
Allez ne prenez pas la fuite
J’en serais vraiment contrarié.

 


Un, deux, trois … allez, je vous tends la perche !


Lors de vacances dans le Perche
J’ai croisé un vieux paysan
Qui m’a dit « J’en ai plein le derche
De voir des pékins dans mes champs ! »

Il était taillé en hercule
Et malgré son âge avancé
Hors de question qu’on le bouscule
Sous peine d’être rapiécé !

Il était très fort d’encolure
Poitrine large et bien planté
Sur ses jambes beaucoup d’allure
Très difficile à ébranler !

Il m’a dit « Mon petit bonhomme
J’ t’ai vu rôder vers mes pommiers
Tu ne seras plus autonome
Si tu cherches à me chaparder ! »

« Ce n’est pas moi je vous le jure
C’est peut-être un vague cousin
Un bon à rien une raclure
Recherché par les argousins !

On ne choisit pas sa famille
Lâchez moi vous me faites mal
Et j’ai perdu mes espadrilles
Suspendu comme un animal !

Lâchez donc mon col de chemise
Mes pieds ne touchent plus le sol
J’ai une épaule de démise
De plus vous empestez l’alcool ! »

Il esquissa comme un sourire
Un bref éclair d’humanité
Passa dans ses yeux sans le dire
Je chus avec brutalité.

« Tu le voulais et je te lâche
Je n’ suis pas un mauvais cheval
Si je te revois je me fâche
Et là ça pourrait faire mal ! »

J’ai pris la poudre d’escampette
Au village on m’a rencardé
Sur le personnage et mazette
Ma foi je m’en suis bien tiré !

Certains m’ont dit que dans sa tête
Parfois ça ne tournait pas rond
Quand il retourne sa casquette
Mieux vaut garer ses ailerons !

Il aime bien la controverse
C’est un singulier ronchonneur
Et celui qui essuie l’averse
N’en n’est jamais re-demandeur !

Il est connu dans tout le Perche
Pas par son nom mais son surnom
Il faut dire quand on le cherche :
« Avez-vous vu le Pèr’ Cheron ?

Si quelqu'un lui cherche des noises
Il sort vite fait son fusil
On s'écarte quand on le croise
Pas de blagues ni de lazzi !

Il confectionne ses cartouches
Lui-même avec beaucoup de soin
Des au gros sel pour les manouches
Ou les gars qu’il ne connaît point !

Un rictus collé à la bouche
En pensant au fion du fada
Salé pour avoir sous la douche
Maté celui de sa Martha !

Quand il faut avec des brucelles
Retirer les grains de la peau
Les larmes dans les yeux ruissellent
On reste pour le moins penaud !

Si jamais vos pas vous entraînent
Près de Saint-Victor de Buthon
Évitez donc ce schizophrène
Son grand fusil et son bâton !

Entre Saint Victor et La Loupe
Au tir il rafle tous les prix
Ses proies jamais il ne les loupe
Cochons faisans ou bien perdrix !

Évitez aussi son compère
Qu’on surnomme le Pèr’ Uchet
Ces deux gars-là font bien la paire
Tous deux aussi mal embouchés !

Un jour il cassera sa pipe
En creusant son dernier sillon
Pour l’instant le gaillard s’agrippe
Il est le plus vieux du canton !

 

                                            Le Rotpier

 

Le Pèr' Cheron

Images du net

Étonnant non ? 

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Le poème du jour: " Ah ! Chiche ! ou Hippie pipe pourra ! " de ... Rotpier !

22 Août 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.

Le Rotpier

.

Avertissement:

Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...

Pierre

 

Image du net

 

Ah ! Chiche !

ou

Hippie pipe pourra !

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

C’est lors d’un voyage au Népal

qu’elle avait pris cette habitude,

petit voyage en altitude

à la recherche du Saint-Graal.

 

 Un petit ami népalais

l’avait initié à la chose,

là-bas la vie y est morose

sauf à fréquenter les palais !

 

Question de s’envoyer en l’air

elle avait bien d’autres méthodes

que d’escalader la commode

à l’endroit ou bien à l’envers !

 

Il y a pétard et pétard,

elle en avait un callipyge

qui aurait pu, beauté oblige,

servir de modèle aux beaux-arts !

 

Elle maîtrisait aussi l’art

dont je tairais pour la censure

le nom évoquant la luxure :

je ne suis pas un vil pendard !

 

Il y a pendard et pendard,

il faut en prendre la mesure :

pour que flottent les étendards

il faut des mats durs à l’usure !

 

C’est fou ce que l’Himalaya

peut dégourdir les jeunes filles

à Katmandou les yeux pétillent

que l’on sache ou non les védas.

 

En redescendant sur Patna

elle avait traversé le Gange,

elle avait tutoyé les anges :

haschich rime avec nirvana.

 

Elle en gardait un souvenir

tout à la fois précis et vague,

comme un ressac, comme une vague

que l’on n’aurait pas vu venir.

 

Sans vraiment être une hippie

elle en avait été très proche,

son moi lui avait dit « raccroche 

ou tu vas aller au tapis ! »

 

Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,

elle avait un trou de mémoire,

souvenirs au fond d’une armoire

comme on garde des vieux bouquins.

 

Elle était rentrée du Népal

et avait repris ses études

mais gardé quelques habitudes

… pas de sevrage trop brutal.

 

         Péroraison :

 

Elle rêvait que sur le tard

elle irait en pèlerinage

sur les traces de son jeune âge

… de son passé soixante-huitard.

 

Elle étudierait le sanskrit

pour mieux comprendre les mystères

des ruines et des monastères

au travers des anciens écrits.

 

En attendant … en attendant,

elle s’offrait de courts voyages

entourée de petits nuages

qu’elle goûtait béatement.

 

Elle avait la fibre écolo

d’où un doux penchant pour le chanvre,

elle en consommait dans sa chambre

en corrigeant de la philo.

 

                 

                                   Rotpier

 

 

Image du net . N'y voir aucune incitation !

 

 

 

 

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Le poème tout feu tout flamme du jour : " La pétroleuse en pétrolette, " de ...Rotpier

18 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?

J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !

 

La pétroleuse en pétrolette

Image du net

 

La pétroleuse en pétrolette, 

.

Elle aimait bien la mobylette

Qui lui rappelait le bon temps

De sa jeunesse et des amants

Qu’elle menait à la baguette.

 

En enfourchant sa pétrolette

Elle avait à nouveau vingt ans

Les cuisses et les cheveux au vent

Et elle jouait les starlettes !

.

Bien sûr elle avait une auto

Et un chauffeur en paletot

Elle avait fait une fumeuse

.

Affaire en ruinant un banquier

En lui volant tous ses chéquiers

En professionnelle allumeuse !

.

Continuation :

 

A cinquante ans et des balais

Elle n’avait pas trop de rides

Ses amours n’étaient pas arides

Elle était restée feu-follet.

.

Elle en profitait sachant bien

Que ses années étaient comptées

Que pour jouer les effrontées

Cela arrivait à la fin.

.

Certains disent qu’elle a trouvé

Un passionné de mobylette

Et qu’elle en a fait la conquête

Et peut-être même enlevé ?

.

Personne ne sait si c’est vrai

Moi j’ai une petite idée

Du gars que la dévergondée

A séduit mais restons discret !

.

Je ne voudrais en aucun cas

Briser une brûlante idylle

Son prénom est peut-être - - - - - ?

Mais moi je ne balance pas !

 

.

                             Rotpier

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Un très ancien poème : " Conversation de fil en aiguille au pied de la porte " en écho à un billet de Géhèm par : Pierre

11 Juillet 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Pour faire écho au billet de l’ami Géhèm ( Ô Géhèm, prends garde à toi si tu croises José Bové ! ) qui fait lui-même écho à ceux de Mélanite ( le Rotpier me souffle «  on ne sait où ? ») je vous propose un très ancien poème : « Conversation de fil en aiguille au pied de la porte »

Voilà pour aujourd’hui mon écot pour lier les blogs !

Le lien pour le blog de Géhèm où vous trouverez ceux de Mélanite.

http://gehem.over-blog.fr/2023/07/tellement-rare.html

Vous avez tout compris ou je vous réexplique ?

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En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre ! 😉 ) sur la cote d’Albâtre,  je vous livre une fadaise d'Etretat !

 

Falaise d'Etretat

Image du net car les miennes sont moins nettes !

Conversation entre pochards

à Etretat …

 

Conversation de fil en Aiguille

au pied de la Porte,

.

-         Être clochard à Etretat

est un cauchemar qui me hante :

sur un trottoir tout comme un tas

sans même une toile de tente.

-         A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?

Ce n’est pas une idée géante,

viens au pays du pastaga,

là-bas les nuits sont moins glaçantes !

-         Si je deviens un jour clochard

autant que ce soit sur ma terre !

Et le calva, pour un pochard,

vaut bien l’anis : faut pas le taire !

Allez buvons près de la porte

et tant pis si dans notre état,

nous ne bafouillons de la sorte

que des fadaises d’êtres tas !

Nous graverons dans le calcaire

des souvenirs de pochetrons,

après nous casserons nos verres

pour ne plus boire qu’au litron !

Les touristes devant nos fresques

en resteront tout interdits,

trouvant cela très pittoresque,

bien supérieur aux graffitis !

Ils chercherons nos signatures

mais nous ne les graverons pas,

pour les générations futures

une belle étude de cas !

Nous resterons des anonymes,

des bienfaiteurs pour d’Etretat,

nous ne seront pas éponymes

et garderons nos galetas !

Et si du haut de la falaise

un jour on fait le grand plongeon,

il n’y aura pas de malaise

au sein de la population.

De nos pauvres vieilles carcasses

les crabes feront un banquet,

leur chair sera un peu plus grasse

au moment de les déguster !

Dans ce pays de grandes tables

où tous les crustacés sont rois

les péquins comme les notables

ravis se lécheront les doigts !

Et les palais fins en alerte

se demanderons bien pourquoi

au fond de leurs bouches expertes

reste comme un goût de calva !

Allez l’ami, allez confrère,

trinquons à ce bel avenir

après tout nos sommes des frères

et nous devons nous soutenir !

 

Allons gravons sur la falaise

nos états d’âme de buveurs,

le cœur vaillant et l’âme à l’aise 

attaquons-nous vite au labeur !

                                 

                                                Rotpier

 

Pierre en crabe

Image bidouillée par le Rotpier !

 

 

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Le poème du jour: " Elle avait trouvé son créneau, " de ... Rotpier

6 Juin 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Auberge espagnole

Image du net !

 

Elle avait trouvé son créneau,

 

Elle avait des talons très hauts

Qu’elle portait avec talent

Un mini short vraiment moulant

Seins libres sous son caraco.

 

Elle jouait les ingénues

Bien sûr personne n’était dupe

Elle était à deux doigts du stupre

Sa position était connue.

 

Pas encore dans le porno

Tout juste une affaire de temps

Elle avait le tempérament

Et ça lui collait à la peau.

 

Sa conduite était licencieuse

Et elle sauta la barrière

Elle n’était pas la première

A jongler avec des précieuses.

 

Elle avait trouvé son créneau

Comme d’autres trouvent le graal

Pratiquant le nu intégral

Et les cadrages vaginaux.

 

Prenant son pied comme une folle

En dix ans elle fit fortune

Et s’en alla bourrée de thunes

Ouvrir une auberge espagnole.

 

Elle servit de Madelon

A des garçons à découvert

Trouvant le gîte et le couvert

Et même un coin sous l’édredon.

 

Elle se prénommait Adèle

J’avais oublié de le dire

Et quand on l’enterra à Vire

Suivirent beaucoup de fidèles.

 

Pratiquement que des garçons

Des beaux des laids et des moyens

Pas forcément épicuriens

Se souvenant de l’édredon.

 

Quand le cercueil fut en terre

Ils lancèrent tous une rose

L’ambiance n’était pas morose

Les bigotes étaient amères.

 

Les commérages allaient bon train

La bile coulait à torrent

Et des lazzis dégoulinants

Salissaient la «Sale catin» !

 

 

 

                                      Le Rotpier

 

 

 

 

 

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Le poème du jour : " Les TTDS " et plus ! Par Pierre et Rotpier

3 Mai 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Pensées, #Poésie, #Poésie - humour

 

Même à la retraite il arrive que l'on soit débordé ( pourtant mon épouse me borde soigneusement tous les soirs ! ) et c'est le cas en ce moment.

Alors, je vais faire une petite pose jusqu'en milieu de semaine prochaine et repartir jusqu'aux vacances de milieu juin comme chaque année ! 

Je vous laisse avec les TTDS et une pensée mi-figue mi-raisin puisque d'un côté loup-phoque et de l'autre sérieuse.

Pierre ou le Rotpier, c'est au choix.

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personne en colère

Image du net modifiée par Messoins un copain à moi !

 

Les TTDS

 

Ces gens-là ne sont pas patients

Ils sont du genre atrabilaire

Ronchonneurs quasi bipolaires

Sans en être vraiment conscients.

 

Trépignant comme des enfants

Tout prés d'une grosse colère

Puisant dans leur vocabulaire

Des noms d'oiseaux peu ragoûtants.

 

Vie courante ou sentimentale

Une aménité de crotale

Qui se serait pris la queue dans

 

Un buisson en prenant la fuite !

Je n'aime pas ces impatients

Que j'épingle en " Tout Tout De Suite " !

Prolongation :

 

Car: " Patience et longueur de temps

Font plus que force ni que rage "

N'est plus au goût du jour vraiment

Monsieur de la Fontaine votre adage

N'est pas dans leur tempérament !

 

Mal élevés par leurs parents

Excusant leurs enfantillages

Leur conduite de garnement

Comptant sur l'école au passage

Pour corriger leurs errements.

                         .                   

                                                    Pierre Dupuis

.

Remarque importante :

Il ne faut pas confondre les " TTDS " avec les déesses tétées dans le genre d'Hathor qui allaitait le fils divin à Mamissi aussi. 

 

Déesse athor

Image du net !

Je tiens, à tort ou à raison, à toujours apporter les précisions que je pense importantes et nécessaires pour bien saisir les choses. Une chose bien saisie est une chose qui reste gravée exactement et longtemps dans les esprits. Inversement, mal comprise, elle reste une épine plantée dans le cortex cérébral et finit par gangrener le raisonnement.

J'appelle cela de l'honnêteté intellectuelle et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.

Pierre ou Rotpier, c’est au choix !
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Le poème du jour : " Costumes " de ... Rotpier

24 Avril 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour


 

Scarecrow in a Wheatfield

Image du net !

 

Costumes,

 

A l'école c'était la blouse

Que l'on enfilait sans chichi

A l'armée c'était le treillis

Qu'il fallait parfois qu'on recouse.

 

Lorsque j'ai rejoint les barbouzes

Afin de servir mon pays

J'ai très souvent changé d'habits

Sauf bien sûr pendant les partouzes !

 

J'ai muselé ma libido

Pour enquêter incognito

Chez des fascistes naturistes.

 

A poil en costume d'Adam

Tu n'as pas trop l'air d'un touriste

Si t'arrives à rester pendant !

 

     Prolongement :

 

Plus facile à dire qu'à faire

Quand il faut maîtriser ses sens

Cela va contre le bon sens

Nul besoin que l'on légifère !

 

Je ne dois la vie qu'au bromure

J'avais ça dans mon sac à dos

J'en mettais dans la gourde à eau

D'un sergent chaud sous la ceinture !

 

Bien sûr j'ai aussi enfilé

Des costumes très improbables

De gens très peu recommandables

Et j'ai travaillé sans filet !

 

Pour se déplacer dans Kaboul

Pas de tenue qui te les moule

Pour pouvoir passer à la coule

Un grand turban c'est bien plus cool !

 

Pour traficoter au Pérou

Un grand poncho ça fait l'affaire

Mais pas du tout en Angleterre

Où tu finis sous les verrous !

 

Le mot d'ordre c'est s'adapter

À toutes les tenues locales

Du pays où l'on fait escale

Voila avez-vous tout capté ?

 

    Terminaison :

 

J'ai conservé tous les costumes

Que la vie m'a fait endosser

Le jour où je vais dévisser

Qu'ils soient exposés en posthume.

 

Avec ceux de tous mes confrères

Barbouzes manipulateurs

Des curés et des bonnes-sœurs

Qui sont pour moi comme des frères !

 

Un grand musée du grenouillage

Des grandes manipulations

Des fumeux pièges à couillons

Qui ont sévis à tous les âges !

 

Si l’habit ne fait pas le moine

On passe mieux inaperçu

En vieil épouvantail que nu

Au beau milieu d’un champ d’avoine !

 

 

 

                                                      Le Rotpier

 

 

 

 

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Le poème du jour : " Parlons d’éthique, " ... ne soyons pas chiens ! Signé: Le Rotpier !

11 Avril 2023 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Tiques

Image du net !

 

Fable en " tique " mais actuelle...

 

Parlons d’éthique,

D'abord, plantons le décor :


Deux chiens tout bleus fort sympathiques
Conçus lors d'une nuit d'amour
Avec le loup d'un troubadour
Au regard vraiment hypnotique.

Juste un avatar génétique
Une faute de la maman
Pas de quoi en faire un roman
Ni un récit cabalistique.

Qui n'a pas lu le fantastique
Roman " L'appel de la forêt "
Très bêtement condamnerait
Cette fable aux accents antiques !

 

    Développement :


Les deux cabots discutaient tiques
Celles sur le dos de Maya
Une copine de yoga
Aux positions très érotiques !

- Est-ce tes tiques ou bien mes tiques
Qu'elle a chopé notre souris ?
- Je n'en sais rien et pis tant pis
N'en faisons pas un cas d’éthique !

Espérons que ces sales tiques
Crèveront toutes jusqu'au bout
C'est mon vœux pieux épicétout
L'inverse serait dramatique !

La piroplasmose rend étique
Tout décharné en moins de deux
En quelques jours tu deviens vieux
Et c'est la mort systématique !

 

       Mais ...

 

Allez frangin pas de panique
Je vois la Maya qui attend
C'est qu'elle sent bien le printemps
Ça lui travaille la boutique !

Soyons zen et très pragmatiques
Profitons de l'instant présent
Carpe diem à tous les instants
Libérons nos zygomatiques ! "

 

       Épilogue :


Ainsi fut fait et d'artistiques
Figures du kamasoutra
Pour chiens dignes du cinéma
eurent lieu au grand dam des tiques !

 

Écrabouillées les fanatiques

 Vampires suceuses de sang

Ne formant plus qu’un tas gluant

Infiniment dégeulatique !

                                   

                              Le Rotpier

 

 

 

 

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