poesie - humour
En rideau : un poème de ... zoro !!!
En rideau,
Oh !
Eau,
eau de haut,
eau d’en haut
écran d’eau.
Dos à dos,
muraille et rideau d’eau
lignes tirées au cordeau.
… V’ la qu’ ma muse s’en bat l’ dos !
et qu’ j’ai l’air d’un lourdaud !
Sur ces vers tout crados
je m’enfuis, sac à dos,
plus plié que Casimodo,
plus nigaud qu’un bardot
un peu moins que Bardot
mais bon …
ce n’est pas un cadeau !
Oh ! Oh !
Faut qu’ je prenne un pseudo
moi !
heu … signé … Zorro !
Zorro
Déjà publié !
Petite réponse à mon ami J.C. que j’ai ! …. de … Rotpier !
De la plume de Jean-Claude :
Petit passage à vide et blogoïte aiguë
Qui revient plus souvent au fil du temps qui passe
Comme si l'encrier débordant de ciguë
N'accouchait que de mots empoisonnés qui lassent
Pareils à des mots sots cratères d'illusions
Mots aristos fanés gisant dans leur plate ombre
De ces mots si usés que même zen au fond
Ils dérangent l'esprit gisant sous ses décombres
Cette pause s'impose et la plume propose
Que pendant quelques temps elle ferme le bec
Afin que l'encrier qui vraiment l'indispose
Fasse que plus ultra devienne enfin c'est nec !
De la plume de Rotpier ( ou de l’ami Pierrot ! ) :
Philosophe et ami, je goûte tes paroles
Au travers de tes vers, qui cachent quelques pairs.
Moi, je le jure ici, sur ma prime vérole :
« J.C. nous reviendra sans nous faire d’impair ! »
Evitant les écueils, déjouant Messaline,
Il reviendra plus fort et nous l’applaudirons
A moins que le coquin ne trouve une Agrippine*
qui fermement l’agrippe et nous fasse marron !
* Ce qui à cet endroit peut-être très douloureux !
* J’espère que ce ne sera pas une Agrippine mexicaine !
Et pis c’est tout !
Le Rotpier
Reste la classe ... et puis voila ! Un poème de frère Rotpier: " Dernière élégance "
Dernière élégance,
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
Frère Rotpier
Le poème du jour: " Changement d'horizon " de ... Rotpier
Changement d’horizon,
Mais … qu’est-ce qui se passe ?
Je ne reconnais plus mon horizon !
Où sont donc les deux jolis petits monts
entre lesquels, d’habitude, je me prélasse
… avec délectation !
Ça par exemple ! C’est un peu fort !
J’appréciais mon petit confort,
certes, un peu ballotté, mais bien au sec
et me voila trempé comme du varech !
Vais-je devoir me mettre
… à la natation ?
Un peu « forêt tropicale » le coin !
Très humide et luxuriant à point !
Mais … pas mal non plus ! … ce coté grève !
Je vous l’avoue … du bout des lèvres :
bénédiction !
Petit coup d’oeil … façon travelling !
Je suis en phase, tout en feeling !
Pile-poil à l’heure : c’est du timing !
C’est chouette - très chouette ! -
cette inversion
pour … un cordon de string !
Votre méprise - je le proclame ! -
me charme et me ravit.
Oh ! Oui ! Recommencez demain madame,
soyez sympa, laissez-vous faire
… je vous en prie !
J’espère aussi que mon ami,
le petit voile triangulaire,
le petit voile mini mini,
ne s’ennuie pas trop à l’arrière !
Rotpier
Coup de foudre pour Alice ! Le poème du jour : " Constat acide " de ... Rotpier qui plaide pour ... Saint Pierre !
Préambule :
Un soir d’orage ( Oh ! Désespoir après le fromage ! ) la foudre a grillé, en partie, mon Alice Box !
J’étais sur le point de tout débrancher quand j’ai entendu une claquement sec et que j’ai vu - de mes yeux vu ! - les voyants de ma box s’éteindre lentement en une longue agonie.
Le lendemain, elle ne s’est pas allumée et j’ai cru que tout était fichu ! Mais, au bout de deux heures - miracle ! - elle est repartie, mais sans le téléphone ! Plus de téléphone gratis !
Depuis, elle fonctionne quand elle en a envie … des caprices de femme quoi !
A part cela, j’attends une nouvelle Box promise sous les 48h
depuis le vendredi 17 avril !
La seule consolation que j’ai pu avoir, c’est que cela m’a inspiré le chef-d’œuvre que je vous soumets et qui restera, je l’espère, dans les bacs à annales et que l’on pourra encore déguster très longtemps sans qu’il ne prenne un petit goût de bouchon !
A la vôtre amis lecteurs, que ce soit avec un petit coup de cid ou avec un petit coup de pinard !
Rotpier et son copain Pierre ( qui est presque un saint … si ! )
Voici donc le chef-d'oeuvre en question !
Constat acide,
Orage et plus d’espoir ! Ma box est bien finie !
Un éclair fulgurant lui a ôté la vie !
J’étais là et j’ai vu ses beaux yeux vaciller,
j’ai aussi entendu ses entrailles griller !
Je n’ai pas eu le temps et depuis je soupire,
de faire quelque chose avant qu’elle n’expire !
Je veille en sanglotant sur son pauvre corps froid,
j’entrevois l’avenir avec un grand effroi !
Alice était dedans et doit être brûlée,
plus qu’un tas de charbon et son âme envolée !
Je ne reverrai plus ses cheveux - Ô malheur ! -
onduler sous le vent en faisant mon bonheur !
Un signe du destin ? Je le crois et confesse :
car elle avait déjà, pour sûr, le feu aux fesses !
Sa robe très légère aurait pu s’y frotter,
s’enflammant tout d’un coup, pas le temps de l’ôter !
Nouvelle Jeanne d’Arc au bûcher de la toile,
on verra très bientôt, dans le ciel, son étoile !
Mais lui connaissant un tempérament de feu,
je suppute déjà et je m’inquiète un peu !
A genoux je l’implore : « Alice, soit très sage !
Ne va pas commencer à ouvrir ton corsage !
Normalement là-haut, il n’y a que des saints,
ne va pas les damner en découvrant les tiens !
Si le désir te prend - Oh ! Chaude Walkyrie ! –
de provoquer quelqu’un pour une gâterie,
ne va pas à la porte aguicher le gardien,
il n’est pas là pour ça : ce serait cornélien !
Oh ! Je t’en prie,
je t’en supplie,
les deux genoux à terre :
Ne met pas le bordel, écoute ma prière :
ne va pas enflammer la barbe de Saint Pierre !
Rotpier
et son complice Pierre
Ah! Cuba et ses bienfaits ! Le poème du jour: " La cubaine bien roulée " de ... Rotpier
La cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce pécher de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abée Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
xxxxxxxx
Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
Image du net
Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!
Le tatami et le petit ami d'Annie, un poème de Rotpier sur lequel, le temps n'aura pas de prise: " Annie et le tatami "
Annie et le tatami,
Son petit ami,
sur un tatami,
faisait du judo !
La petite Annie
- belle anatomie,
joli bas du dos ! -
… se dit :
« Moi, petite Annie
pourquoi donc ici
ferais-je rideau ? »
Et elle lui dit :
« Mon petit ami,
ce soir à minuit,
pas de gros dodo !
Nous venons ici
sur le tatami :
ce s’ ra rigolo ! »
Son petit ami
lui dit : « ma chérie,
quelle libido !
C’est juré promis,
ce soir à minuit,
ce sera bingo ! »
Le combat promis
ne fut pas remis
et il fut très chaud !
Pour le tatami,
bien caler Annie
fut un vrai cadeau !
En catimini :
un guili-guili
juste au bas du dos !
Le dos fut surpris,
pas du tout Annie
qui aima sitôt !
« Je te remercie
gentil tatami
pour ce beau cadeau !
Nous serons amis,
ami pour la vie
sans aucun accroc !
Tout petit ami
te sera soumis
sans aucun veto !
Et si tu dis oui,
il m’aura au lit
un mois de facto !
… Peut-être deux si
c’est un dégourdi
du petit oiseau !
Rotpier
I mage du net inversée ( une prise de Rotpier ! )
Il n'est point sûr que les conseils d'un vieux con siéent toujours ! Le poème du jour : " Prenez garde jeune fille " de ... Pierre
Prodiguer des conseils est un exercice des plus hasardeux. ... Raison de plus pour ne les donner que quand on vous les demande expressément!
Le poème du jour: " La môme sans trop de classe, " de ... Rotpier
La môme sans trop de classe,
Elle n’avait pas trop de classe,
elle était toujours au milieu,
passant de brunette à blondasse :
elle se teignait les cheveux !
Elle n’avait pas trop de classe,
elle était toujours au milieu,
pas idiote mais pas finasse :
cela se voyait dans ses yeux !
Elle n’avait pas trop de classe,
elle était toujours au milieu,
en hauts talons ou en godasses :
ce n’était vraiment guère mieux !
Elle n’avait pas trop de classe,
sauf à se placer au milieu,
c’est là quelle était efficace,
qu’elle rendait les gars heureux !
Elle n’avait pas trop de classe,
mais au milieu : rien que du feu !
Pas besoin d’être très loquace:
pas de discours et vite au pieu !
Au petit jeu « passe et repasse »
c’est ce qui se faisait de mieux :
toute première de la classe :
les autres n’étaient qu’au milieu !
Rotpier
La puce, le chien et le chat,............ tiens, ça m' gratte ! Une fable du Rotpier !
Fable :
La puce, le chien et le chat,
Sur le cul d’un chien,
une puce, bien dans sa peau,
faisait consciencieusement son boulot :
piquer, piquer et repiquer encore
sur le milieu et sur les bords !
Ce qui énervait au plus haut point
… le chien !
Il l’interpella de vive façon :
« - Oh ! Eh ! Toi !
Tu vas me le lâcher le croupion
… ou quoi ? »
Stupéfaite, la petite bête
mit un certain temps à réaliser
que c’était bien elle … l’interpellée !
Ne se démontant pas,
repiquant sauvagement encore une fois,
elle répondit tout de go
à son garde-manger de cabot :
« -Tu es chien et je suis puce,
nous avons été créés
pour que je te suce !
Le monde est ainsi fait :
ne prends pas cet air abruti et stupéfait ! »
Le cabot, penaud,
ne pipa plus mot !
Un chat qui passait par là,
un chat de bon aloi, ma foi,
réfléchit et se dit :
« - C’est pourtant vrai
ce qu’elle dit … l’emmerdeuse !
Si le bon dieu existe,
c’est lui qui a tout conçu !
Et la puce et le chien et son cul !
Il a tout organisé,
tout sorti de sa liste :
ce ne doit pas être un type triste !
Avoir créé un chien, son cul
mit une puce dessus
et lui avoir refilé comme mission
… de lui bouffer le croupion !
Ce n’est pas, ma foi,
de l’improvisation !
Je ne connais pas ce type là,
mais quand on voit ça,
on peut dire sans trop de risque d’erreur
que le bonhomme doit être
… un sacré déconneur !
Rotpier