poesie - humour
Le poème du jouir : " Romance en assurance " de ... Pierre et de Rotpier
image du nette bidouillée par moi-même !
Préambule :
A vous de choisir le titre qui vous convient le mieux !
Romance en assurance
ou
Hommages corporels
ou
La franchise est de mise
ou
Autorisation de jouissance
ou
Résiliation de solitude
ou
Signature d’avenant,
Une petite quarantaine
et une réserve certaine
pas aguicheuse pour deux sous :
ni colifichet ni bijoux.
Dans les compagnies d’assurance
l’ambiance flirte avec le rance
ce n’est pas la joie tous les jours
et pas un berceau pour l’amour.
Lui était du genre timide
pas très causant mais pas candide
célibataire et trente cinq ans
n’habitant pas chez ses parents.
Une expérience de la vie
pour tous les deux pas réussie
il leur restait donc en commun
l’espoir de meilleurs lendemains.
.
Il l’avait vite remarquée
et il l’avait même croquée
en douce sur un calepin :
il se défendait en dessin.
Elle avait surpris le manège
un jour en pivotant son siège
elle en avait rien laissé voir
plongeant ses yeux dans un tiroir.
Elle était quand même surprise
ce n’était pas une méprise :
il l’observait incognito
son cœur s’abonna au yoyo.
A son tour à la dérobée
sans être par trop perturbée
elle l’observa et leurs regards
se croisèrent du matin au soir.
Elle fut la première à faire
le premier pas - la belle affaire ! -
en prenant un soir l’ascenseur :
un petit bécot en douceur.
Il lui dit avec assurance :
« Il faut qu’en toute transparence
on signe vite un avenant,
nos relations vont de l’avant ! »
Ils étaient fin mûrs pour la chose
ils étaient tous deux en symbiose
ils franchirent le Rubicon
sous les flèches de Cupidon !
Pierre Dupuis
Enseignement sur la dernière strophe :
Ces formules sont bien usées
si je les ai utilisées
c’est qu’elles peuvent toujours servir
et je n’en ai pas à rougir !
.
Ce qui compte c’est d’être honnête
et de donner la source nette :
il convient de rendre à César
ce qui appartient à César !
Quant à Cupidon et ses flèches
je ne crois pas vendre la mèche
en disant que c’est du bidon
mais je ne suis qu’un vieux barbon !
.
Comme ça y a pas de lézard
ça ne froisse pas Balthazar
et je limite un peu la frime
quand j’allonge mes quelques rimes !
On peu me le servir en vrac
mais comme balançait Chirac :
« Cela m’en touche ( et à la vôtre ! * )
une sans faire bouger l’autre ! »
Voila c’est dit épicétout
et j’ai évité jusqu’au bout
d’utiliser la rime en « ule »
et à fortiori celle en « cule » !
Le Rotpier
* C’était juste pour la rime et le tout sans frime !
Big Ben ... un Big Ben que vous ne connaissez pas ! Un poème haut en couleur de ... Rotpier !
Bonjour à tous !
Je vous remets cette saga ( écrite en 2012 )
ô combien poétique, tournant autour de … Big Ben !
Big Ben,
Préambule :
L’histoire que je vais vous conter, en vers, me vient d’un ami écossais qui la tenait de son grand-père, laquais chez un vieux lord anglais.
Cela se passait dans les années 1880-90, en Angleterre aux alentours de Londres. Est-ce une légende ou bien la vérité dans un pays vénérant encore la royauté, le thé et l’amiral Nelson ?
Je ne saurais vous le dire et me bornerais seulement à vous la rapporter, sans artifice, avec la plus fidèle loyauté. Il vous reviendra ensuite le délicat dilemme de la croire ou pas. Je n’ai pas cherché la rime riche à tout prix et la syntaxe de mes vers est très souvent bancale. Mais mieux vaut encore une rime pauvre qui sonne bien qu’une riche qui pérore, se targue de sa suffisance et se retrouve seule à se pavaner comme cocotte sur trottoir ! Quand à la syntaxe, si je n’ai rien contre, je sais aussi m’en affranchir de temps à autres comme l’on se défait d’un carcan.
Ceci dit, je vous laisse en compagnie de Big Ben et espère que vous n’en sortitez pas trop sonnés !
Rotpier
Image du net
Big Ben,
Il avait un sexe affolant,
il faut dire qu’il était grand
… le gus !
Dans le genre phénoménal
… je parle de son arsenal
et là ce n’est pas un lapsus !
De son état : sonneur de cloche…
Mais…
mieux vaudrait éloigner les gosses
et belle maman qui approche !
Avec son menton en galoche,
de près elle ressemble à Folcoche !
Revenons au gus en question,
à cause de sa profession
( et le tout sans calembredaine ! )
il avait donné un surnom
à son espèce de canon :
Big Ben !
Vous allez dire : « C’est fastoche,
le Rotpier nous prend pour des cloches :
nous ne somm’ pas des abrutis ! »
Mais … moi, je n’ai rien dis !
Toujours est-il que son Big Ben
était un sacré spécimen,
femmes et filles de tout âge
venaient le voir en pel’rinage !
Il y avait une marquise
qui lui trouvait la taille exquise,
exactement proportionnée
à ses deux quintaux bien sonnés !
Elles n’étaient qu’une dizaine
à pouvoir supporter Big Ben
mais il fallait une semaine
pour se remettre des fredaines !
Il rencontra pour son malheur,
un soir maudit de chandeleur,
une comtesse norvégienne
qui ne connaissait pas l’hygiène !
C’était une veuve très riche
qui voulait qu’on l’appell’ « Ma biche »
mais elle avait de la moustache
et se rapprochait de la vache !
Quand elle découvrit Big Ben
elle hurla pis qu’une sirène,
voulant sur le champ l’essayer
quitte à très cher le monnayer !
Devant l’hygiène très douteuse
de la comtesse eczémateuse,
il eut un moment de recul
surtout quant il vit les pustules !
Mais un sonneur gagne très peu,
quand elle lui mit sous les yeux
une bourse remplie d’écus
le pauvre en tomba sur le cul !
Il se dit : « tant pis pour la crasse ! »
et il l’a prit sur la paillasse,
cela dura toute la nuit
et là commença les ennuis !
A traîner n’importe où ses fesses,
elle avait choppé la comtesse,
toutes sortes de maladies
que d’honteuses l’on qualifie !
Malgré deux Ave, trois Pater,
il ne passa pas à travers :
cette femme pourrie de vices
lui refila la syphilis !
Ce fut le déclin de Bing Ben,
à voir il faisait de la peine,
il pendait lamentablement
comme à une cloche un battant !
Un professeur de faculté
essaya bien de le soigner
à grand renfort de sulfamides
mais l’opération fut un bide !
Un jour arriva l’échéance,
c’était en fait couru d’avance :
on eut recours à l’ablation
pour éviter la contagion.
Afin de l’étudier plus tard
lors des colloques sur les dards,
on le plongea dans le formol
additionné de méthanol !
Il fallut un bocal énorme
pour ce phallus vraiment hors normes,
pas moins de trois souffleurs de verre
à cette tâche s’attelèrent !
On mit à poil deux chênes-lièges
- certains crièrent au sacrilège ! -
pour confectionner un bouchon
aux incroyables proportions !
On décréta dix jours de deuil,
les femmes avaient la larme à l’œil,
la comtesse eut droit à l’acide,
le tout maquillé en suicide !
Dans un baquet de vitriol
elles jetèrent la mariole :
il n’en resta que trois pustules
et une moitié de rotule !
Bing Ben, le vrai, sonna dix jours
et les cloches aux alentours
lui répondirent lugubrement :
tintement de glas pour un gland !
Au rez-de-chaussée de la tour,
une pièce à l’abri du jour
fut créée avec un triptyque
pour bien conserver la relique !
En perdant un tel arsenal,
le gus en perdit le moral,
plus question de sonner les cloches
quand on est privé de baloches !
Il travailla dans un harem
pour un sultan dont le problème
était de l’avoir tout petit
… je parle bien sûr du zizi !
Tant de meufs à disposition
prêtes à la fornication
et ne pouvoir presque rien faire
était une horrible galère !
Quand il lui parla de Bing Ben
le sultan eut beaucoup de peine
à le croire et lui demanda
d’aller vérifier sur le tas !
Ils prirent le bateau au Caire,
laissant sur place les mouquères
qui s’empressèrent de trouver
des mamelouks pour forniquer !
En arrivant sur la Tamise,
il exigea qu’on le conduise
voir immédiatement Bing Ben
… pas la tour mais le spécimen !
Quand il vit l’engin si balaise,
il frôla vraiment le malaise :
comment pouvoir imaginer
qu’un truc pareil put exister !
Lui avait pouvoir et fortune
et il aurait donné la lune
pour avoir un tel attribut
plus gros que celui d’un zébu !
Il en perdit tout appétit,
lui qui l’avait vraiment petit,
restant prostré pendant des heures
à ressasser tout son malheur !
Un jour il perdit la raison
et décida de l’ablation
de son appareil génital
qui eut lui aussi un bocal !
On le plaça dans la semaine
tout à coté du gros Bing Ben,
qui ne se moque pas de lui :
pas de lazzi chez les zizis !
A chaque fois que le glas sonne,
même devant deux cent personnes,
ils s’amusent à faire des bulles
sous les yeux des gens incrédules !
Si à Londres vous vous rendez,
hors de question de les manquer,
privez-vous plutôt de la reine
que d’une visite à Bing Ben !
Si vous croyez que je vous berne,
demandez donc à Stéphane Bern
qui connaît tout sur l’Angleterre,
des zizis à Madame Thatcher !
Si cette histoire peu banale
vient à traverser le chenal,
le MI 5 - et ça c’est moche ! –
viendra pour me sonner les cloches !
J’espère bien qu’ils n’auront pas
l’idée de me trancher le bas,
ça me saperait le moral
de voir popol dans un bocal !
Tous les hommes seront d’accord
avec moi car mieux vaut encore
en vieillissant l’avoir fort molle
que de la voir dans le formol !
Sur cette brillante formule
je vous quitte et vous congratule
pour avoir lu sans trop de peine
la longue épopée de Bing Ben !
Rotpier
Nouvelles de dernière minute :
Il parait qu’aux jeux olympiques
ils auraient sorti la relique
à la demande d’ Usain Bolt
qui aurait goûté au formol !
Il s’ rait parti dans la foulée,
plus rapide qu’une fusée,
rejoindre l’équip’ féminine
qui s’entraînait à la piscine.
Elles étaient une douzaine,
il les a prises à la chaîne
devant l’entraîneur médusé
qui a finit par y passer !
Si je peux donner mon avis,
je crois que Lance Amstrong aussi
a du goûter à la formule
après son truc aux testicules !
Pour pouvoir aller aussi vite,
ce n’était pas de l’eau bénite
qu’il devait prendre chaque jour
pour pouvoir rafler ses sept tours !
Epilogue :
Comme j’ai le sens des affaires
et que je sais très bien y faire,
j’organises dans trois semaines
un pèlerinage à Big Ben.
Ce sera un peu comme à Lourdes,
veuillez approchez vos esgourdes :
il suffira de faire un vœu
pour doubler ou tripler du nœud !
A l’aller un seul TGV,
au retour deux aménagés
en gigantesques lupanars
avec pléthore de plumards !
En cas d’absence de miracle,
n’étant pas un parfait oracle,
je vous revendrais du Viagra
pour ne pas rester raplapla !
Ne tardez pas à vous inscrire
avant que la date n’expire,
si vous voulez dans trois semaines
l’avoir aussi gros que Big Ben !
Encarté sur la morale ( je tiens à être en phase avec la politique de moralisation laïque prônée par notre gouvernement )
Au point de vue de la morale,
si jamais le Vatican râle,
je lui dirais tout simplement :
« Fallait pas commencer avant !
Car pour ce qui est de l’arnaque,
c’est vous qui tenez la baraque,
je ne suis qu’un petit larron
vous sur rue vous avez pignon !
C’est un commerce comme un autre
qui marche à coup de patenôtres,
des cars entiers chaque matin
déversent plein de pèlerins !
A Lourdes c’est la grande foire,
le paradis des accessoires,
l’éden des produits dérivés :
très lucrative activité !
Il y en a plein les boutiques,
en bois, en fer ou en plastique,
des surannés et des new-look :
on se croirait vraiment au souk !
Des Saintes Vierges sous la neige,
des chapelets marrons ou beiges,
des crucifix et des missels
et des miracles à la pelle !
Pléiade de photos jaunies
artificiellement vieillies,
des Bernadette Soubirous
encadrée à pendre à un clou !
Et bien sûr la grotte bénie,
des fidèles qui communient,
des malades, des estropiés
en fauteuil ou encore à pied !
Ne m’accusez pas de blasphème,
ne me lancez pas d’anathème,
vous copier est mon seul péché :
pas de querelles de clocher !
Je vous laisse votre domaine,
laissez-moi exploiter Big Ben
que chacun fasse son métier :
les cloches seront bien gardées !
Boutique shop dans un hôtel de Lourdes
Dernière précision :
Je ne dirais rien sur l’Islam
pour ne pas faire de ramdam,
mais comme disait Georges Marchais :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
… Que dites-vous ? … Il est trop tard !
Bon sang, je suis bien trop bavard !
Je suis un peu comme Jack Lang :
je ne sais pas tenir ma langue !
Et puis après tout je m’en fous,
autant que j’aille jusqu’au bout :
l’arme de toute religion,
c’est bien la manipulation !
Rotpier
Le poème du jour tout frais tout chaud : " La clé du problème " de ... Rotpier ... toujours de bon conseil !
.
Image du net
Préambule :
Afin de bien appréhender les données de ce poème assez technique il convient que je vous en donne les clés.
Une clé dynamométrique est un outil qui permet de contrôler le couple de serrage des écrous et des vis afin que ceux-ci soient montés de manière optimale. Quelle que soit la technologie, on peut, à l'usage, classer ces clefs en deux groupes : les clefs à déclenchement qui signalent l'atteinte de la valeur du couple, et celles à lecture directe qui affichent la valeur en cours.
Les clés à déclenchement peuvent être à valeur fixe ou réglables (en général à l'aide d'une bague que l'on positionne sur le couple choisi).
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Serrer la vis, oui, mais à quel couple ?
C’est le B.A. BA
ou le B.O. BO du mécano !
La clé du problème,
C’était un brave mécano
qui avait un petit garage
qu’il dirigeait avec courage
selon l’avis de ses rivaux.
Mais sa femme était un chameau
qui n’ôtait pas que son corsage
devant les hommes de passage
pour jouer à la bête à deux dos.
Même en conservant l’esprit souple
il mesurait bien que son couple
battait de l’aile sans espoir.
Une clé dynamométrique
explosa le crâne un beau soir
de l’épouse odieuse et lubrique.
Moralité :
Si dans la vie vous rencontrez
un jour un problème de couple
vous pouvez au choix être souple
ou régler ça à coup de clé.
Un bon coup sur le ciboulot
nul besoin de faire un réglage
tranquillement et sans bâclage :
du solide et du bon boulot.
Si vous n’avez pas sous la main
une clé dynamométrique
un bon marteau ou une brique
feront l’affaire c’est certain.
Chaque profession à son lot
d’objets contendants convenables
il ne serait pas charitable
de faire souffrir les chameaux.
Terminaison :
Quand il passa au tribunal
il bénéficia sans attente
de circonstances atténuantes
et tira cinq ans au pénal.
A sa sortie il racheta
une clé dynamométrique
car les couples en mécanique
sont inhérents au B.A. BA !
Par la suite …
Quand il resserrait des boulons
à la clé dynamométrique
des souvenirs pas sympathiques
lui revenaient à reculons.
Il aurait dû serrer la vis
à cette quasi nymphomane
qui ne tombait jamais en panne
D’allumage coté pubis !
Il avait gaffé c’est certain
quand on lâche par trop la bride
à des femmes genre perfides
elles glissent coté catins !
Mais à quoi bon se repasser
le film autant tourner la page
et s’occuper de son garage
le passé étant le passé !
Quand une cliente semblait
un peu trop lui coller aux basques
il coupait court avant les frasques
refusant un nouveau ticket.
Hors de question de replonger !
Pas de remake à cette pièce,
un congé à l’emporte-pièce :
prenez vos clés et dégagez !
Le poème du jour un peu déjanté : " Le mistigri aigri, " de ... Rotpier !
Je ne sais pas si chat va vous plaire mais il est tout frais ! J'en vois déjà qui souris même s'il est à rat des pâquerettes !
Nota: Excusez-moi pour les fôtes d'aurtaugraffe !
Le mistigri aigri,
C’était un chat presque tout gris
désabusé et très aigri
qui ne chassait plus les souris
il en était très amoindri.
Il était triste et rabougri
passant son temps sous les lambris
à jouer avec des amis
au tarot ou au mistigri.
Il avait pourtant un gri-gri
un tout usé et vert-de-gris
avec des plumes de perdrix
offert par son maître chéri.
Un maître féru de sanskrit
qui traduisait des manuscrits
venus d’Inde par le ferry
et qui parlaient de Jésus-Christ.
Un maître mort d’un panaris
vilain choppé à Bhiwandi
et mal soigné par un toubib
très maladroit du bistouri.
Depuis ce temps le mistigri
avait un peu perdu l’esprit
son regard s’était assombri
il ressemblait à un zombi.
Il n’avait plus jamais souri
était la risée des souris
il décida un vendredi
de se jeter sous un taxi.
Le chauffeur un ancien marquis
embrigadé chez les nazis
l’écrasa avec un mépris
à écœurer même un yéti !
Il n’en resta que des débris
sanguinolents et aplatis
façon tranche de salami
et étalés comme un tapis.
J’aimais franchement ce chat gris
alors je bois et je suis gris
beurré comme il n’est pas permis
et j’écris des amphigouris !
Ne me traitez pas de débris
j’ai étranglé mon canari
qui me sifflait : « T’es cuit ! T’es cuit ! »
faut pas me chercher des ennuis !
Je l’ai mangé hier-midi
avec du riz carnaroli
ça change bien des raviolis
ou de l’éternel surimi !
Le tout arrosé au chianti
en souvenir du mistigri
qui a rejoint le paradis
des chats plus ou moins aplatis.
J’ai récupéré son gri-gri
que je tripote jour et nuit
pour que le chauffeur de taxi
finisse un jour au pilori !
Ou au carcan mains et cou pris
resserré petit à petit
par un bourreau très averti
et aimant les chats lui aussi !
Je suis d’un naturel gentil
mais j’ai horreur des vieux marquis
qui au lieu d’aller au maquis
ont pris le parti des nazis !
.
Le poème du jour : " Les mitrons, la boulangère et son insensé 100 C, " de ... Rotpier !
Image bidouillée par le Rotpier !
Les mitrons, la boulangère et son insensé 100 C,
Ils entraient très tôt au fournil
à seize ans juste après l’école
la patronne jouait du cil
et n’avait pas la fesse molle.
Coté poitrine un bon 100 C
peinait à contenir sa gorge
cela peut paraître insensé
sauf si vous vous appelez Georges.
Georges était un de ses clients
qui venait chercher ses baguettes
quand le patron était absent
c’était un as de la braguette !
La boulangère aimait beaucoup
se faire prendre à la hussarde
et pour bien assurer le coup
elle se mettait en cuissarde !
Elle aimait les jeunes mitrons
et peu lui importait leur âge
derrière le dos du patron
c’était le grand dépucelage !
Entre la maie et le pétrin
elle coinçait les réfractaires
elle y allait avec entrain
et ça finissait par leur plaire !
Ils ne perdaient jamais la main
c’était toujours du pétrissage :
fesses ou pain croissants ou seins
demandent un bon malaxage !
Apprendre à faire du bon pain
et s’initier aux galipettes
ce n’est pas du perlimpinpin
mais de la formation complète !
Un ministre la décora
pour avoir bien servi la France
elle fut fière et arbora
la distinction avec prestance.
Dans un discours très élogieux
il encensa l’apprentissage
en disant que c’était un lieu
de formation et de partage !
Sur son corsage bien rempli
il épingla une médaille
en jetant un coup d’œil ravi
aux pare-chocs de belle taille !
Un coup de cil bien appuyé
l’invita au grand inventaire
il revint trois fois en juillet
pour vérifier … pourquoi le taire ?
Le patron lui se demandait
pourquoi il gagnait tant aux courses
souvent il y réfléchissait
tout en se gratouillant les bourses !
Un mari trompé est souvent
cela fait partie des légendes
le dernier à être au courant
qu’on marche sur ses plates-bandes !
Les villageois se gardaient bien
de lui confier son infortune
de peur d’être privés de pains
et d’être cons comme la lune !
Ils avaient gardé souvenir
d’Aurélie et de Pomponette
ils craignaient beaucoup de finir
sans pain pour saucer l’omelette !
La boulangère et son 100 C
entretenaient les commérages
au Café du Cochon Grillé
on en faisait grand étalage !
C’était il y a soixante ans
il n’y avait pas de Smartphone
et les gens pour passer le temps
aimaient les histoires cochonnes !
Et ils en rajoutaient un peu
sans que cela fut nécessaire :
elle se tapait ses neveux
l’incorrigible boulangère !
Les grenouilles de bénitier
assuraient même qu’à confesse
elles auraient vu le curé
s’occuper de ses rondes fesses !
Mais ces privées de goupillon
ces femmes folles de la messe
jalousaient jusqu’à l’abjection
l’impénitente pécheresse !
En d’autres temps ces viragos
l’auraient bel et bien lapidée
sans jugement et tout de go
bigotes aux faces ridées !
Moralité :
« Apprentissage et pétrissage
sont les mamelles de la France
et quand elles font du 100 C
il convient de les encenser !
Cela mérite une médaille
à la mesure de la taille
des arguments mis en avant
pour assurer l’enseignement !
Des gros Roberts pour l’orthographe
des gros roberts que l’on dégrafe
c’est un ensemble performant
pour former des adolescents !
Le Ministre en place à la Poste
fit éditer un timbre-poste
mettant en avant ses appâts
tout le monde se l’arracha !
Elle savait telle Marianne
offrir cette abondante manne
méritant sûr le Panthéon
mais des jalouses dirent non !
Rotpier
Le poème du jour ... enfin, le délire du jour : "Histoire himalayenne " de ... Rotpier !
Préambule :
Heureux celui qui mène une vie bien rangée et qui ne voyage qu’au gré des récits des autres : c’est moins risqué et plus reposant …
L’adage du jour :
« Les doudous de Katmandou, c’est sucré comme du roudoudou sur le dessus comme sous le dessous mais qui s’y fie est fou ! »
Image du net
Cette histoire atteint des sommets
que certains n’atteindront jamais,
c’est pourtant la vérité pure
je vous le dis, je vous le jure.
Pas la moindre trace de bluff,
tout commença en soixante neuf
quand pour me faire un peu de beurre
je me fis routard avant l’heure…
Ne soyez pas dubitatifs,
même un peu tiré par les tifs
ce scénario est fort plausible :
au Rotpier rien n’est impossible !
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Histoire himalayenne
ou
Ne boudons pas les bouddhas,
Lors d’un voyage à Katmandou
j’ai rencontré une doudou,
une pure et belle autochtone,
une fille pas monotone !
Elle m’a dit : « Il se fait tard,
viens chez moi fumer un pétard ! »
le sien, moulé dessous sa robe
empêchait que je me dérobe !
« Moi je m’appelle Anna Purna,
je vends de la marihuana,
tous les deux on peut faire affaire,
tu m’as l’air de savoir y faire !
Je connais ton nom, c’est Rotpier
et si tu veux prendre ton pied
je te ferais une remise,
tu ne perdras pas ta chemise !
Tu m’as l’air d’un sacré client,
plutôt dans le genre ruffian
truand ou alors mercenaire
… peut-être un ancien légionnaire ?
Tiens, comme tu me plais beaucoup
tu ne raqueras pas un sou,
rien du tout, pas une roupie :
je vais devenir ta groupie ! »
Impossible de dire non
à ce véritable canon
qui m’implorait que je l’honore :
vous comprenez, je subodore ?
Je la suivis dans sa maison,
sitôt passé le paillasson
elle se déshabilla vite
prise d’une rage subite !
Elle était belle de partout
et ses nénés pas laids du tout
avaient la couleur de l’opale
tout comme son petit nez pâle !
Je sais que vous voudriez bien
- ne niez pas bande de vauriens ! -
que je vous détaille la scène
mais je ne fais pas dans l’obscène !
Vous n’aurez rien de croustillant !
Sous la gégène ou le carcan,
je ne me mettrais pas à table
et mon choix est inébranlable !
Ce sera de l’édulcoré,
pas la peine de m’implorer :
ce fut une nuit fantastique
effleurant l’état extatique !
C’est au matin, pauvre de moi
que je me suis réveillé roi
des cons de toute la planète :
la belle avait fait place nette !
Plus de papiers, plus de pognon
( planqués dans mon gros ceinturon ! )
même plus mon automatique :
il ne me restait que ma chique !
( Pas étonnant qu’elle m’ait dit :
« Mets-toi à poil, ô mon chéri,
ôte donc ta grosse ceinture
tu vas me coller des gerçures ! » )
Un jean et un polo douteux,
des pompes au cuir très miteux :
triste état pour une barbouze,
restait à marcher dans la bouse !
Je m’étais foutu par orgueil
le grand Brahmapoutre dans l’œil
en prenant la fille du Gange
pour une déesse ou un ange !
Une vache passant par là
me fit cadeau d’un très gros tas,
de quoi booster vraiment la chance :
j’y mis le pied avec conscience !
Le proverbe se vérifia,
- merci mon dieu, alléluia ! -
en butant dans une palette
je découvris une mallette !
Elle était bourrée de biftons
- jamais vu autant de pognon ! -
ça sentait la mafia locale,
je me suis dit : « choppe et détale ! »
Je me suis resapé à neuf,
j’ai évité toutes le meufs,
j’ai pris l’avion pour l’Inde proche
sans rencontrer une anicroche !
Arrivé à Chandernagor,
dans ce très grand aéroport,
j’ai croisé un unijambiste
qui s’avéra sage bouddhiste.
Je lui proposais de l’aider
vu qu’il était handicapé,
il fut très touché par la chose :
j’entamais ma métamorphose !
Il m’a dit : « Je suis un bouddha,
emmène-moi à Calcutta,
je t’apprendrais avec passion
la profonde méditation. »
Il faut croire que j’étais doué
- il en était tout éberlué ! -
je suis devenu un vieux sage :
j’ai bel et bien tourné la page.
Maintenant je lis le sanskrit,
à croire que c’était écrit,
je consulte de vieux ouvrages
dont un sur le libertinage !
Il s’agit du Kama-Sutra,
une étude nec plus ultra
sur les positions amoureuses
dont bon nombre sont très scabreuses !
Je suis sage mais pas de bois,
alors de temps en temps ma foi,
oubliant la métaphysique
j’opte pour des travaux pratiques !
J’ai très grande réputation
et les filles de la région
veulent me servir de cobaye :
c’est le revers de la médaille !
Tous les jours devant la maison,
des femmes perdant la raison
prient pour que je les initie
à diverses acrobaties !
Je dois faire une sélection,
dans la plus grande abnégation,
de celles qui auront la chance
de goûter à une séance !
Et j’ai vu arriver un jour
la doudou m’ayant joué le tour
qu’au début vous avez pu lire,
qui venait pour se faire élire !
Du haut de ma grande bonté,
je lui ai dit « tu peux monter,
je suis sage et je te pardonne
car en amour tu es très bonne ! »
Pour satisfaire ses désirs
j’ai été forcé de choisir :
on ne peut pas, je le professe,
s’occuper d’une armée de fesses !
Je traduis le Kama-Sutra
en ayant soin pour chaque cas
d’expérimenter les figures :
ce n’est pas une sinécure !
On fait ça consciencieusement
pour éviter les accidents
à ceux qui auraient la folie
de tenter tout ça sans poulie !
Nos travaux sont très reconnus
par des savants qui sont venus
de tous les coins de la planète
nous observer à la lorgnette !
Certains n’en ont pas cru leurs yeux,
on a du évacuer des vieux
… il faut dire que ma favorite
c’est vraiment de la dynamite !
Nous serions et c’est naturel
sur la liste des prix Nobel
en physique des corps instables :
c’est du lourd et du respectable !
On a même eu un bataillon
de vieux potes de la légion
… ils en avaient la bave aux lèvres :
sale temps en vue pour les chèvres !
Ils sont repartis en chantant
un vieux refrain de dans le temps
dont je mets ici les paroles
ne croyez pas que je rigole :
« Tiens, tiens, voila du bouddha
voila du bouddha
voila du bouddha !
Du bon, du bout, du bon bouddha,
nous on en veut, on en aura ! »
Je pourrais bien sûr continuer
mais vous pourriez me conspuer
aussi vous ne saurez la suite
que si un jour l’envie m’habite.
En attendant n’oubliez pas
d’acquérir mon Kama-Sutra :
terminé la vie terne et rance
mais prenez bien une assurance !
Jouer à la bête à deux dos
en tentant le double salto
sans se rompre une ou deux vertèbres
exclue que l’on fasse le zèbre !
C’est une question de mental
et pour éviter l’hôpital
suivez mes conseils à la lettre :
je me ferais mentor et maître !
Il faut de la concentration
bien avant et pendant l’action,
le septième ciel se mérite
… à l’entraînement tout de suite !
Au début mettez un filet
en chanvre tressé népalais
pour ne pas finir aux urgences
à poil et en toute indécence !
Rotpier
Image du net bidouillée ... par le Rotpier
Egalité des sexes : pas toujours facile à mettre en place … par … Rotpier
La parité, c'est bien en politique, mais à la maison, parfois c'est compliqué à appliquer ...
Il y a des moments dans la vie où il faut
quand même bien recadrer les choses
et où il est nécessaire de remettre en avant
son statut de mâle dominant !
Sinon, où va-t-on ?
Image du net
Il faut quand même fierté garder… non ?
Dis … tu crois que le tonton
il la saute encore la tata ?
Je voudrais bien le voir sur le tas !
Et leur fils, le Léon,
… il ne serait pas un peu tata des fois ?
En tous cas, chez lui ça ne tourne pas rond !
Et ta cousine,
la grande bécassine,
elle n’aurait pas une copine ?
On ne la voit jamais avec un mec !
… si ça se trouve elle roule à sec !
C’est pas pour critiquer
mais je me pose des questions :
c’est pas tout net astiqué
le genre de situation !
Tiens, ce matin,
pour changer de conversation,
j’ai croisé le voisin,
tu sais le gros con avec son abruti de chien
eh bien … ils ne s’arrangent pas les crétins !
… Ni le maître, ni le chien !
Faut dire qu’avec la bonne femme
qu’ils ont à la maison,
tous comptes faits, je les plains !
Une vraie vie de chien … tous les deux !
C’est pas rien !
Et le proprio,
avec sa grosse bagnole
et sa tête de maquereau !
Il se tape la bignole
et la gonzesse du haut,
la pétasse à chapeau !
Sûr qu’il va se la chopper la vérole
ou la chtouille espagnole !
Et pis ta sœur ?
Elle va venir encore longtemps ta sœur
avec son abruti de prince charmant ?
Prince charmant de mes deux oui !
Il est aussi débile que bigleux !
Quoi ?… Il fait presque deux mètres ?
Heu… oui ! Et en plus il fait du karaté l’empaffé !
Même si je ne suis pas d’accord
je ne peux pas le foutre dehors !
En plus … en plus il te reluque
le trou duc !
Là, il faut que je trouve un truc !
… Oui ?... Quoi ?... Les poubelles ?
… Quoi ! La ferme et va aux poubelles !
Ouais ! Ouais !… j’y vais aux poubelles !
Ça m’ détendra les poubelles !
J’ les descends les poubelles !
Et pis en plus, je ne vais pas me gêner
pour cracher sur le paillasson
de la gonzesse du second
qui me traite de pauvre con !
Même qu’en bouchant le judas
je pisserais peut-être sur sa porte … en bas !
Et même encore que si je croise le proprio
qui monte chez la pétasse du haut,
je lui ferais un pied de nez … dans l’ dos !
Faudrait pas me prendre pour un couillon !
Il faut quand même fierté garder … non ?
Qui c'est le patron ?
Rotpier
Et pis c'est tout !
Le poème du jour : " Revenons aux fondamentaux, ou Et si Pierre Boulle avait vu juste… " de ... Pierre
Non, non! Rassurez-vous: je n'ai pas encore perdu la boule ... d'autres peut-être ?
Ados aux smartphones ou accros aux smartphones ... c'est pareil !
Image bidouillée du net !
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Image du net d'une autre planète !
Revenons aux fondamentaux,
ou
Et si Pierre Boulle avait vu juste…
On peut me traiter de vieux schnock
de croulant au trois quarts sénile,
dire que je radote en bloc
et me classer dans les fossiles !
Mais…
Quand je regarde les ados
les doigts crispés autour des touches,
pour faire la bête à deux dos
ils doivent le faire en Bluetooth !
Terminé le contact direct,
exit le branchement physique,
c’est peut-être un peu plus sélect
mais rien ne vaut l’acte basique !
À ce rythme c’est l’extinction
des humains dans quelques années,
terminé la copulation,
vieille technique surannée !
Les singes tout en honorant
leurs guenons de façon classique
rigoleront à pleines dents
en se tamponnant des critiques !
Si Pierre Boulle était vivant
il se taperait sur les cuisses :
bien en avance sur son temps
il avait flairé les prémices !
Péroraison :
Allez bougez-vous les ados,
laissez tomber claviers et touches,
revenez aux fondamentaux
et restez à portée de bouche !
A trop baigner dans le virtuel
on passe à coté de la vie,
en amour pas de logiciel,
pas de volonté asservie !
Décrochez des réseaux sociaux
ces lieux que l’on croit de partage
mais qui sont, bien que conviviaux,
des lieux d’errance et d’engluage !
Le digital est un besoin
mais pas sur des bouts de plastique
et comme Eros je vous enjoins
de vous la jouer plus romantique !
Apprenez sur le bout des doigts
l’art de prodiguer des caresses,
laissez tomber les écrans rois
cherchez d’autres rimes en « esses » !
Il y en a des quantités,
je vous le dis, je le professe,
j’en vois une de qualité
… très orientée… je le confesse !
Je ne vous fais pas de dessin
… par Aphrodite ! Une autre rime !
Je vous l’abandonne à dessein :
je suis quelqu’un de magnanime !
Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst
Reste la classe ... et puis voila ! Un poème de Rotpier: " Dernière élégance "
Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius, évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
Rotpier
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Les élections municipales se profilent à l’horizon.
Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »