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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Curé pédophile : Dieu doit être jugé pour complicité aggravée ! Le poème du jour : «Tu le diras un jour … » de … Pierre

19 Juillet 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Prêtre pédophile :

http://www.directmatin.fr/article/50488 

 

Puisque Dieu sait tout, voit tout et peut tout,

il doit être jugé pour complicité aggravée.

 

Poème déjà publié au moins trois fois, mais je le remettrais chaque fois que l’actualité remettra en lumière ce genre d’acte et ce genre d’individu.

 

Pierre

 

 

Image du net modifiée par moi-même

 

 



Tu le diras un jour,

 

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !

 

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos !

Et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

 

Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

 

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

 

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

 

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

 

                                                   Pierre Dupuis

 

 

 

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Euthanasie, le poème du jour « La politique de l’autruche » : un poème de Pierre

17 Juillet 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 
Parce qu’aujourd’hui quelques signes
indiquent que cela peut évoluer,
 
même si le nom reste encore un peu tabou …
  
Poème écrit en 2003
 
 
 

Le 08 septembre 2003

 

Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.

l
    
 
  

Image du net

 

La politique de l’autruche

ou … la tête dans l’urne,

 

Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent

sur mon pauvre visage agité par des tics ;

nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :

c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !

 

Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,

la couleur de ma peau s’approche du mastic ;

dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :

« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »

 

Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,

si j’en fais le bilan, le solde est positif ;

il ne faut surtout pas aggraver le passif

en restant trop longtemps une charge inutile.

 

Je ne suis plus capable en toute indépendance

d’assurer mon départ par un acte discret,

il fallait y penser -  c’est mon plus grand regret ! - :

il faut savoir trancher avant la décadence !

 

Il est temps -  oui ! grand temps - de quitter cette terre,

je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;

je demande à la loi de ne plus me barrer

l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !

 

C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres

qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,

qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :

c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !

 

Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,

mais dans certains pays il ne fait plus frémir :

les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,

ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !

 

Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,

vous, messieurs les élus, il faut légiférer,

il est passé le temps de toujours différer

il va falloir cesser de jouer les autruches !

 

De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !

Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?

Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur

et vous serez alors dignes de nos suffrages !

 

Arrêtez d’esquiver au nom de la Patrie !

Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !

Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :

obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !

 

 

                                                Pierre Dupuis 

 

                        


 
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La rafle du Vél d'Hiv', un poème de ... Pierre

16 Juillet 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Ignorer ou méconnaître l’histoire

 

c’est se couper d’une partie importante

 

de sa faculté d’analyse.

 

 

                                                                          Pierre

 

 

 

 

Pour l’anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv’

 

  

 

Selon certains, ce n’est qu’un détail

 

d’un détail de l’histoire.

 

  

 

  

Image du net

 

 

 

 

La rafle,

 

 

 

« Police ! Ouvrez et préparez

 

juste une petite valise,

 

vous allez devoir voyager,

 

c’est au Vél’ d’Hiv’ qu’on centralise.

 

 

 

C’est seulement pour travailler,

 

n’ayez pas peur, pas de hantise,

 

Monsieur Bousquet nous a chargé

 

de cette mission très précise. »

 

 

 

Sept milliers d’âmes dans un four,

 

un seul point d’eau, sans nourriture

 

et cela a duré cinq jours.

 

 

 

Ils ont payé la forfaiture

 

de ceux aux ordres de Vichy

 

qui rampaient aux pieds des nazis !

 

 

 

                                                                           Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

Image du net

 

 

Je ne suis pas un fan absolu de Madona,

mais j’aime bien le retour de boomerang

pour le père et la fille Le Pen !

 

Un petit clic sur le lien !

 

http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/07/15/madonna-defie-marine-le-pen-le-fn-va-porter-plainte-233865

l

 

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" La main " : Un poème très ancien de ... Pierre

14 Juin 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Poème très ancien ( 1999 ? )

 

 

" A force de discours et de maintes caresses

- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -

Je parvins à calmer sa profonde détresse :

Je partageais alors sa terrible pâleur."

 

 

Montage Pierre

 

La main,

 

 

Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -

Assis sur une table enduite de couleurs,

Récupérant un peu d’une classe impossible,

Je vis le tableau noir partager ma douleur !

 

 

La craie courrait sans fin, par une main guidée,

Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !

D’une pâleur extrême, assurément vidée

Du sang dont une goutte échappait vers le bas.

 

Le chapelet des mots - une langue inconnue -

S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement

Je comprenais le sens des phrases contenues

Dans ce message étrange écrit si clairement.

 

 

Je m’en vais essayer de vous donner lecture

- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -

De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !

Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !

 

 

La main - d’autorité - me pris alors en charge

en pointant son index sur un ordinateur

Qui afficha de suite en écran extra large

Une image incroyable : un plan fascinateur !

 

 

Je reconnus, malgré la façade noircie,

Le profil évident du Lycée Aragon

Qui avait dû subir un très grave incendie,

une porte battait, pendant à un seul gond.

 

 

Un bruit de fond montait et je vis une bande

Déboucher en hurlant de derrière un muret,

Des propos venimeux rythmaient la sarabande :

« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »

 

 

On pouvait reconnaître en tête de la horde,

Les clones de certains du fond de nos paniers

Qui nous posent problème en refusant tout ordre :

Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !

 

 

Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées

Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,

Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,

Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.

 

 

La main vint à placer - je ne vis pas de suite -

Son index tremblant à un endroit précis :

Tout en bas du brasier, une forme réduite

Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.

 

 

La main comme une folle agita ses phalanges,

Son cri désespéré me vrilla les tympans

Et je la vis pleurer, libérant un mélange

Composé pour moitié, de larmes et de sang !

 

 

Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,

De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :

La peur de formuler des propos imbéciles,

Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?

 

 

A force de discours et de maintes caresses

- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -

Je parvins à calmer sa profonde détresse :

Je partageais alors sa terrible pâleur.

Le message était clair et l’avenir bien sombre.
Elle avait, il est sûr, renoncer à surseoir
L’annonce du futur : l’annonce des décombres.
En me serrant la main, elle me dit « bonsoir ! »

 

 

Le tableau s’effaça, supprimant le message.

L’ordinateur se tut, son écran devint noir.

Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage

et je fus avalé par un grand entonnoir.

 

 

                                                           Pierre Dupuis

 

 

 

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Maigrir sans s'aigrir ! Régimes alimentaires: les grands gourous, d'Australie ou non, sont sur le pont … un pont d’or !

7 Juin 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Attention !

 

... Je balance du lourd !

 

 

 

 

 

 

 

Pratiquement tout le monde

 

se fait avoir avec les régimes !

 

… C’est alimentaire mon cher Watson !

 

 

 

 

 

Toutes les images proviennent du net !

 

 

 

 

 

 

 

 

La dictature des régimes,

 

 

 

Tu as le moral à zéro,

 

Ton IMC est hors limite !

 

Sergent Garcia plus que Zorro :

 

toujours un œil sur la marmite !

 

 

 

Tu ne rentres plus dans tes jeans,

 

plus Maïté que Marilyne ! 

 

Jour et nuit tu traînes ton spleen

 

tes kilos et ta gélatine !

 

 

 

Là, vous êtes le pain béni

 

des grands charlatans des régimes,

 

les rois de l’embrouillamini

 

ceux qui surfent sur les déprimes !

 

 

 

Difficile d’y échapper :

 

la dictature est bien en place !

 

Comment éviter d’être happés,

 

comment peut-on y faire face ?

 

 

 

Ils ont flairé le bon filon :

 

médecins et filous prospèrent !

 

Les premiers comme les seconds

 

possèdent le sens des affaires !

 

 

 

A coup de pub et de gros sous

 

et de promesses d’embellie,

 

ils deviennent des grands gourous

 

… pas seulement en Australie !

 

 

 

Cela commence par :

 

 

 

« Eh ! Tu te fais du bedon,

 

il faudrait penser au régime !

 

Laisse donc tomber les lardons :

 

ton profil n’est plus bellissime ! »

 

 

 

« Tu as les fesses en chamallow

 

et des bourrelés à la taille !

 

Pour ta ligne c’est Waterloo :

 

maintenant tous les mecs se taillent ! »

 

 

 

Et là :

 

 

 

Que tu sois fille ou bien garçon,

 

tu te regardes dans la glace,

 

plus à poil qu’un colimaçon

 

et là, du coup, ton sang se glace !

 

 

 

Tu n’avais pas fait attention

 

à l’aiguille de la balance,

 

pas de grande révolution :

 

la graisse a beaucoup de patience !

 

 

 

Mais d’un coup ça te saute aux yeux :

 

tu as augmenté de volume !

 

Ton corps est beaucoup moins gracieux :

 

ta sveltesse est plus que posthume !

 

 

 

Joli durillon de comptoir,

 

poignées d’amour bien préhensibles !

 

Tu fais bien plier le plongeoir

 

… heureusement qu’il est flexible !

 

 

 

 

« Mais c’est terrible ! Oh ! Quelle horreur !

 

J’ai le moral qui se délite !

 

C’est sans la moindre ombre d’erreur

 

une attaque de cellulite ! »

 

 

 

Alors :

 

 

 

C’est la ruée sur le clavier :

 

« régime » tapé sur Google !

 

Il y a des liens par milliers

 

et ça devient très casse-gueule !

 

 

 

Le marché doit être juteux :

 

sur la place il y a du monde !

 

Vingt mille entrées … c’est fabuleux :

 

la recherche est plus des fécondes !

 

 

 

Les noms que l’on trouve en avant

 

sur cette interminable liste :

 

docteur Cohen, docteur Dukan,

 

deux des éminents spécialistes !

 

 

 

Si l’on remonte dans le temps

 

on en rencontre une flopée :

 

belle tribu de charlatans

 

chantant la même mélopée !

 

 

 

Judy Mazel, Herman Taller :

 

l’un joue les fruits, l’autre les graisses !

 

Ma pauvre sœur de quoi t’as l’air

 

… dès que c’est fini tu engraisses !

 

 

 

Soupe pour Marguerite Dambrot :

 

la soupe aux choux et pas une autre !

 

Du coté des grands cérébraux :

 

le yin, le yang, vous ferez vôtres !

 

 

 

Groupe sanguin pour d’Amato :

 

chaque groupe a sa nourriture !

 

Et là tu maigris aussitôt

 

… après c’est la déconfiture !

 

 

 

Pour Montignac, bien dissocier

 

les glucides et les lipides !

 

Vous voyez ce n’est pas sorcier :

 

il sera tout plat votre bide !

 

 

 

Tu peux choisir les Weigt Watchers

 

si tu aimes les assemblées,

 

mais ça te coûtera plus cher :

 

la somme peut être doublée !

 

 

 

 Revenons-en aux deux premiers :

 

Dukan, Cohen qui sont en guerre :

 

passages d’armes coutumiers

 

qui n’étonnent vraiment plus guère !

 

 

 

Pour Dukan c’est sans discussion :

 

uniquement des protéines !

 

C’est bien la seule solution :

 

il le confirme et l’entérine !

 

 

 

Pour Cohen, très logiquement,

 

ça va vers l’hypocalorique :

 

et là tu la sautes vraiment,

 

tu tournes comme une bourrique !

 

 

 

Mais tous régimes confondus,

 

quand on regarde les sondages,

 

on sait que les kilos perdus

 

reviennent vite à l’abordage !

 

 

 

Plus de quatre vingt dix pour cent

 

des gens qui croyaient au miracle,

 

en ont été pour leur argent

 

encaissé par les grands oracles !

 

 

 

Moralité :

 

 

 

Il ne faut surtout pas rêver :

 

maigrir sans effort est un leurre !

 

Il faut accepter d’en baver

 

un minimum et pas qu’une heure !

 

 

 

Si tu veux perdre des kilos,

 

il faut te remuer les fesses !

 

N’écoute pas tous ces charlots

 

qui font grossir leurs tiroirs-caisses !

 

 

 

En mangeant raisonnablement

 

et en faisant de l’exercice,

 

tu peux maigrir durablement

 

sans être taxé de jocrisse !

 

 

 

        

 

                             Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ils reviennent en force ... les coquelicots ! Le chaud poème du jour: "Trésor coquelicot," de ... Pierre

31 Mai 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

 

images du net !

 

 



 

 

Trésor coquelicot,

 

Jupe légère et froufroutante,

corsage ouvert en calicot,

la belle est belle et envoûtante

avec ses joues coquelicot !

 

Cheveux au vent et mèches folles

bouche à poser mille bécots

et un sourire qui affole

sur ses lèvres coquelicot !

 

Très réactive à touche-touche :

acquiescement sans quiproquo

pour se faire une fraîche couche

au milieu des coquelicots !

 

La peau à nu  -  adieu corsage ! -

corps velouté comme abricot

de jolis seins pas du tout sages

aux mamelons coquelicot.

 

Et pour finir  -  pourquoi le taire ? -

jupe en drapeau presque aussitôt

libérant enfin le mystère

d’un doux trésor coquelicot !

 

Et là une pressante envie

d’y déposer de chauds bécots

et de profiter de la vie

au milieu des coquelicots !

 

Et pour bannir toute indécence,

sur la scène : glisse rideau !

Aller plus loin serait licence :

on en reste aux coquelicots !

 

                                          Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

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Le poème du jour : "Spirale," de ... Pierre !

30 Mai 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Image de Marie ... je crois me souvenir ...

 

 

Spirale,

 

Selon le sens où tu la prends,

elle te hisse ou bien te broie ;

elle t’apprend, te désapprend,

dans les deux cas, toi, tu tournoies.

 

La tête en l’air, la tête en bas :

C’est là toute la différence !

C’est jour de fête ou de combat,

le goût sucré ou le goût rance !

 

Tout un symbole en un cliché :

toute l’image de la vie !

De bas en haut, prime moitié,

de haut en bas, l’autre asservie.

 

Rester en haut le plus longtemps,

est un pari, est un challenge !

Sachant qu’il est compté le temps

dès que tu es sorti des langes !

 

Plus tu restes de temps perché

et plus belle est ton existence,

mais un jour il faut décrocher :

tu descends où tu te balances !

             

              Pierre Dupuis

 

 

 

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" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre

29 Mai 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Au suivant ...
Image du net modifiée par Pierre

 

 

 

 

Cortège,

 

En cortège derrière

le dernier qui s’en va,

que tu sois Paul ou Pierre

tu y penses déjà :

 

… « Le prochain … c’est moi ? »

 

 

 

Doucement tu chemines

et l’ombre des cyprès,

voyant que tu rumines

t’enveloppe de près

 

murmurant : « C’est possible mon gars ! »

 

 

 

Et soudain tu frissonnes,

tu presses un peu le pas,

tu rejoins la colonne

évitant le faux-pas

 

et tu te dis :

 

« J’ai encore le temps

… le temps de ne pas être devant. »

 

 

Pourtant …

pourtant ... tu sens

... tu sens

que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !

 

 

 

 

 

 

                                                  Pierre Dupuis

 

 

i

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"L’hiver indien," l'un de mes premiers poème (1999 ? ) ... Pierre

16 Mai 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Un de mes premiers poèmes

 

écrit dans une période un peu tourmentée…

 

.

 

 

Image du net

 

 

 

 

 

L’hiver indien,

 

 

 

Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

 

mon esprit mélange les choses :

 

des faits lointains qui me reviennent avec clarté,

 

des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

 

des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

 

Dans mon crâne-laboratoire

 

s’effectue la lente et profonde alchimie de tout cela.

 

 

 

Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

 

une très vieille légende indienne,

 

une  caisse de retraite avec un trou béant,

 

des voitures incendiées dans la plaine

 

et un vieillard me ressemblant.

 

 

 

Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

 

mon crâne-alambic recueillait avec soin

 

la quintessence de ce magma malsain

 

d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

 

La pression montait.

 

Tout allait exploser, quand…

 

un rêve jaillit en exutoire.

 

 

 

 Un vieil indien me ressemblant,

 

tenant deux torches en sautoir

 

et sous le bras un réservoir,

 

s’éloignait de son pas pesant.

 

Dans sa démarche oscillatoire,

 

on sentait bien sa volonté :

 

« il fallait en finir ce soir !»

 

 

 

Toute la tribu, sans s’émouvoir,

 

perdait de vue le vieil indien,

 

lorsque soudain, dans le lointain,

 

jaillit le feu libératoire.

 

Hochant la tête pour tout adieu

 

la grappe humaine se disloqua,

 

matérialistes et ambitieux

 

les jeunes oubliaient déjà.

 

 

 

… Un vieil indien me ressemblant

 

tenant deux torches en sautoir

 

s’évaporait dans l’air du soir.

 

 

 

 

                               Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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" La femme chatte " : le poème du jour de ... Pierre

3 Mai 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

... " Des griffes assassines

à vous trancher le lard " ...

 

 

Image du net

 

 

A Louis-Ferdinand

 

 

La femme chatte,

 

Elle était très câline,

ronronnant avec art :

rôle de Messaline

méritant un oscar !

 

Le plein d’adrénaline

au moment du rencard :

dessous de percaline

tout de suite au placard !

 

Et que je te décline,

devant des yeux hagards

se léchant les babines,

des trésors sans remparts !

 

Une chair opaline

réclamant sans retard

caresses libertines

et prouesses plus tard !

 

Des griffes assassines

à vous trancher le lard :

un flot d’hémoglobine

avant le corbillard !

 

Femme chatte sauvage

au dur regard qui luit :

un dangereux voyage

jusqu’au bout de la nuit !

 

Composition très fine :

le frisson à son prix !

Mais sans être mesquine :

pas de mort à crédit !

 

 

 

                                                       Pierre Dupuis

 

 

l

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