poesie
Poème de Noël: "Le vieux monsieur," ... Un peu d'amour dans un monde en crise ... par Pierre
Le cadre ? Détroit hier ou Sochaux peut-être demain ?
Image du net
Le vieux monsieur,
Le sapin en plastique
de récupération
est plutôt squelettique :
maigre constitution !
La guirlande électrique,
seule décoration,
est en état critique :
il faut faire attention !
Mais pour eux peu importe
c’est vraiment merveilleux :
dès le bord de la porte
ils n’en croient pas leurs yeux !
Il est loin d’être riche
mais il fait de son mieux,
il n’a pas de barbiche
bien que déjà très vieux !
Les quelques friandises
qu’il tient entre ses mains
seront vraiment exquises
pour les pauvres gamins !
La ville était prospère,
c’est fini aujourd’hui :
partout c’est la misère
le chômage et l’ennui.
Les gosses dans les rues
ou les vieux ateliers,
monstrueuses verrues
gangrenant le quartier.
Situation critique
s’aggravant chaque jour,
où la problématique
est de porter secours.
Lui a connu la ville
au temps de sa splendeur,
c’était l’automobile
qui faisait sa grandeur.
Kyrielle de commerces
aux étals surchargés
que la crise perverse
a peu à peu rongé.
Il est resté sur place
dans sa vieille maison
tentant de faire face
sans perdre la raison.
Il ne voit plus grand chose
et ses pas sont bien lourds,
avant « ici repose »
il offre un peu d’amour.
Pierre Dupuis
Poème déjà publié,
repris et augmenté !
Joyeux Noël à tous ! ... Par ... Pierre et Rotpier !
A tous :
Image du net
Joyeux Noël !
Je vous souhaite à tous un excellent Noël
Que vous soyez chrétien ou autre: peu importe !
Ce qui compte c’est de savoir ouvrir la porte
À toutes les idées qui ne sont pas de fiel !
Les religions ne sont souvent que des tremplins
Qu’utilisent certains, assoiffés de puissance,
Ils les détournent en prônant l’intolérance,
Exacerbant la haine et la peur du prochain !
Quand on fait le bilan des exterminations
Menées au nom des dieux on devient vite impie !
Croire à un changement est peut-être utopie
Mais le fait d’essayer n’est pas aberration !
Pierre Dupuis
Il parle bien le Pierre ! Moi, je ne sais pas faire mais je vous souhaite aussi un excellent Noël !
Allez quand même faire un petit tour à une messe de minuit, on y rencontre des vieilles bigotes qui sont des femmes folles de la messe. Ont-elles des prothèses qui s’affaissent ? Moi, je ne sais pas, mais l’abbé le saura en confesse demain : c’est toujours lui qui a le choix dans la date !
Le Rotpier
l
Image du net
"Haute couture de l'esprit" ... un poème de Pierre
Un très ancien poème sans aucune retouche
... sauf la présentation !
Image du net : exquise esquisse de Christian Lacroix
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut !
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Pierre Dupuis
Image du net
Made in France ... l'acrostiche "Made in France" de ... Pierre
Nota :
Terminaison du 3ème vers : « appareiller ». Du verbe « appareiller » : disposer avec harmonie des pierres ou des briques dans un ouvrage de maçonnerie.
La fabrication de cet acrostiche a été plutôt rapide : 2H00 pour le brouillon, raturages et démoulage compris !
Il est fort possible que je le reprenne un jour pour le modifier. Dans ce cas, je ne manquerais pas de vous en faire profiter : le « Made in France » se doit d’être accompagné d’un SAV irréprochable !
Pierre
"Triangle d’or," : isocèle ou pas, on s'en fiche ! Ce qui compte c'est : la couleur !
Triangle d’or,
C’était une authentique blonde,
pouvant sur le champ le prouver !
Silhouette des plus girondes
troublant et faisant saliver !
Absolument pas pudibonde :
conduite à faire disjoncter,
des paquets de gars à la ronde
qui ne rêvait que de monter !
Que de monter en altitude,
les instruments : grillés, foutus !
S’aventurer dans l’inconnu
de son triangle des Bermudes !
Un triangle tout ourlé d’or :
paradis pour petite mort !
Pierre Dupuis
Non ! vous n'aurez pas d'autres images !
Déjà publié !
j
Kalachnikov, caïds de banlieues et petits pois dans la tête ... Par ... Pierre !
Jusqu’où cela ira-t-il ?
Comment régler ce fléau,
Très très difficile de le dire.
Image du net
Image du net
Le gros problème avec ce genre d’individus, c’est qu’il est très ardu de les combattre en respectant, à la lettre, les lois de nos pays civilisés. Ils le savent et s’en délectent, organisant au besoin des émeutes dans les quartiers en utilisant les plus jeunes, manipulables à souhait.
Pierre
" Ils voulaient être libres " : un poème de Pierre en hommage à ces vaillants combattants
Pourquoi, pour quelles raisons,
tait ont la plupart des hommages
rendus à ces vaillants combattants ?
Dressons-leur des couronnes de lauriers !
Qu’ils vivent libres à l’abri de toute entrave.
Pierre
I
mage du net
A ces jeunes, fiers et vaillants combattants, même si souvent, ils ont la tête près du bonnet même sans en avoir.
Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. Qu’ils soient sûrs de notre entière reconnaissance.
Ils voulaient être libres,
Ils avaient l’arrogance
des très jeunes guerriers,
l’esprit d’indépendance
des cueilleurs de lauriers.
Ils avaient la vaillance
de ces aventuriers
pour qui la résistance
est un fait coutumier.
Trépignant d’impatience
sous le tissu geôlier,
malmené en conscience
sous assauts obusiers.
Commando qui s’élance
sous regards affolés,
bondissants fers de lances
déjà aréolés.
Ils voulaient être libres
- libres ! - vous comprenez !
Avant qu’une main vibre
pour les emprisonner.
Toujours en équilibre
sur le torse bombé,
ils voulaient être libres
avant que de tomber.
Pierre Dupuis
Image du net: tableau d'Edouard Manet !
"Tu le diras un jour …" : quand l'actualité rejoint le poème ... de Pierre
Un ancien poème en relation avec
le procès du frère Pierre-Etienne Albert
de la communauté des Béatitudes
Image du net modifiée par mes soins
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos !
Et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
Un poème de 2007 déjà publié ...
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis
"Triple A" ou "Quand les vautours entrent dans la danse" par ... Pierre
Image du net
Ami entends-tu le vol noir des vautours sur nos plaines ?
L'agence de notation Moody's :
il y a du vautour dans l’air !
Et … des pigeons sur le pavé !
( Montage par mes soins à partir d’images du net )
Triple A,
ou
Quand les vautours entrent dans la danse,
Ah ! Ah ! Ah ! Font-ils en cœur
les grands maîtres de la finance,
quand ils assoient leur dominance
à l’image des bookmakers !
Les agences de notation
sont à leurs pieds, sont à leurs bottes :
de vilains canards qui barbotent
dans la grand mare du pognon !
Elles ne peuvent qu’obéir
car ce sont eux qui les font vivre
par les chiffres qu’elles leur livrent,
hors de question de les trahir !
Sur commande de ces vautours
tous les pays ont une note
et dès qu’un seul voyant clignote
c’est l’hallali et sans détour !
Le triple A ou c’est fichu
et la spéculation commence,
les vautours entrent dans la danse
et leurs ongles sont très crochus !
Malheur aux pays dégradés
enfin … surtout aux basses classes,
les hautes ont la couenne grasse
et des buffets achalandés !
Les premiers os dans le désert
ne sont jamais des os de riches,
même pas ceux de leurs caniches,
je le dis sans être disert !
Mais il se pourrait bien un jour
que lassés de se faire tondre
les peuples se mettent à fondre
sur les aires de ces vautours !
Tordre des cous, les déplumer
- juste retour de manivelle ! -
pour une finance nouvelle
ne cherchant plus à nous plumer !
L’histoire est là pour le prouver,
pas besoin de don de voyance
pour prévoir qu’à brève échéance
cela ne peut que s’enflammer !
Encore quelques privations,
encore un peu plus dans la merde,
c’est quand on n’a plus rien à perdre
que l’on entre en révolution !
Pierre Dupuis