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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" Fantaisie sur la rime riche " : un poème de Pierre revu pour cause d'actualité

18 Janvier 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Version revue pour cause d’actualité !

 

 

Encrier-et-plume.jpg

j

 

      

Fantaisie sur la rime riche,

 

« Pour un budget en équilibre

il faut augmenter les impôts ! »

Me disait un ami félibre

avec qui je buvais un pot !

 

« La rime riche est menacée ! »

N’arrêtait-il pas de crier !

« Ce n’est pas une panacée

Mais moi je rends mon encrier !

 

Mon encrier et puis ma plume :

Ils ne pourront pas me taxer,

Je refuse que l’on me plume,

Ces gens-là sont des désaxés ! »

 

Je lui ai dit : « Mon très cher barde,

Si l’on impose nos poèmes,

Il nous restera nos guimbardes

Pour jouer et dire je t’aime !

 

Mais au vu de ce qu’ils rapportent

Je ne me fais pas de mouron,

Ils pourront frapper à nos portes

Nous ne leur devrons pas un rond ! »

 

Je ne ferais jamais fortune

Avec mes écrits à deux sous !

Je n’aurais pas un tas de thunes,

Ni en dessus, ni en dessous !

 

Mais si j’avais beaucoup d’artiche

Je trouverais très indécent

D’aller en Suisse avec postiche

En jouant les grands innocents !

 

Ou de me barrer en Belgique

comme Obélix Depardieu

qui, encore plus stratégique,

a mis Poutine au rang de Dieu !

 

A tous ceux qui, sans trop de vagues,

sont partis en catimini,

ne dites pas que je divague :

chez moi pas d’embrouillamini !

 

On peut les trouver si l’on cherche,

il suffit de taper des mots

sur un des moteurs de recherche

c’est à la portée d’un marmot !

 

« Exilés fiscaux français liste »

et vous aurez le résultat ! *

C’est une manœuvre simpliste

et là pas question d’omerta !

 

Quand on fait tout son fric en France

On se doit de participer

Aux efforts et à la souffrance

Sans avoir l’air trop constipé !

 

Une contribution en hausse

Et ils parlent de baluchon,

Alors qu’en privé ils se gaussent

Quand ils se croisent chez Fauchon !

 

Comme dit ma sœur Ernestine :

« Il faut une révolution !

Les piques et la guillotine :

Voila la seule solution ! »

 

Oh ! Tout doucement la frangine

ce n’est qu’une affaire de vers,

de rime riche à l’origine

… tu peux ranger ton revolver !

 

 

 

Pierre Dupuis

 

      

* Il suffit de cliquer ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Expatriation_fiscale

Ou ici : http://www.dreuz.info/2012/12/liste-des-minables-exiles-fiscaux-qui-sallonge-chaque-jour/

 

 

 

Observations :

- Un félibre est un poète de langue d’Oc.

- De l’artiche est de l’argent en argot.

- Pour la guimbarde, c’est de l’instrument de musique à bouche dont je parle (rien à voir avec Bill, Monica ou Dominique !)

- Aucune de mes sœurs ne se prénomme Ernestine ! … Ni Arlette d’ailleurs !

 

 

Pierre ou Rotpier : c’est au choix !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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" Les bobotes … à sept lieues de la réalité ! " un poème sociétal de ... Pierre

17 Janvier 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Petite incurtion dans le sociétal ...

 

 

 

Les bobotes

 

Image du net floutée volontairement

 

 

 

Préambule :

 

Une bobote étant une fille de bobos

 

et son pendant masculin étant le bobo !

 

Le caractère des bobotes me semblant plus

 

exacerbé que celui des bobos, ce sont elles

 

qui sont dépeintes dans cet écrit mais il va de soit

 

que cette réflexion s’applique aux deux genres !

 

 

 

Aux bobotes :

 

 

 

 

Les bobotes … à sept lieues de la réalité !

 

 

 

Elles sont pleines d’assurance

 

et ce dès qu’elles sont ados,

 

elles rêvent d’indépendance

 

de voyage et de sac à dos !

 

 

 

Elles rejettent les adultes

 

avec leur morale à la con,

 

mais rêvent, bien qu’elles l’occultent,

 

de l’être ce qui est abscons !

 

 

 

L’argent ce n’est pas un problème :

 

« Les parents c’est bien fait pour ça !

 

Ils sont intégrés au système,

 

manquerait plus qu’on n’en ait pas ! » 

 

 

 

« J’ai droit à une vie privée ! »

 

Ce refrain-là revient souvent,

 

dès que vient la quinzième année

 

et même très souvent avant !

 

 

 

Bien qu’elles soient surconnectées

 

sur nombre de réseaux sociaux,

 

elles sont bien déconnectée

 

de la misère et de ses maux !

 

 

 

Entièrement centrées sur elles

 

elles vivent dans un cocon,

 

leur existence est naturelle :

 

pourquoi se faire du mouron ?

 

 

 

Si pour certaines les études

 

sont source de satisfactions,

 

d’autres parlent de servitude

 

en guise de définition !

 

 

 

Bureau, ordi et une chambre

 

pour travailler dans le confort,

 

dites-leur et elles se cambrent,

 

que d’autres rêvent de leur sort !

 

 

 

Travailler au bout d’une table,

 

avec autour des cris d’enfants,

 

c’est le quotidien détestable

 

d’autres ados fort méritants !

 

 

 

« De ceux-là nous on s’en balance,

 

on a d’autres chats à fouetter !

 

Le matin on se fait violence

 

quand il nous faut se découetter !

 

 

 

On n’a pas le temps de tout faire,

 

les cours, le tchat, Twitter, Facebook

 

et les sorties … c’est la galère !

 

Plus un copain et c’est le souk !

 

 

 

Vous ne pouvez pas nous comprendre,

 

vous avez un lourd handicap :

 

il est bien loin votre âge tendre,

 

vous avez oublié ce cap ! »

 

 

 

Il faudrait presque qu’on les plaigne :

 

« Ce n’est pas marrant d’être ados,

 

agressives comme des teignes

 

et d’avoir tout le monde à dos ! »

 

 

 

S’il faut leur trouver des excuses,

 

plaidons pour un monde un peu fou

 

où les frontières sont confuses,

 

rendant le discernement flou.

 

 

 

Elles ont dès leur prime enfance

 

hérité encore au berceau

 

peu ou prou des inconséquences

 

d’une certaine F. Dolto !

 

 

 

Celle qui est à l’origine

 

de l’enfant roi et de ses maux,

 

de la formidable machine

 

à fabriquer des asociaux !

 

 

 

Comme elles sont loin d’être bêtes

 

elles vont sauter à pieds joints

 

sur l’argument que je leur jette

 

et qui tombe vraiment à point !

 

 

 

Sur un des moteurs de recherche

 

elles vont taper « F. Dolto » !

 

Je leur ai bien tendu la perche

 

mais je la reprendrais bientôt !

 

 

 

La motivation étant grande,

 

elles vont bûcher le sujet

 

et atterriront par la bande

 

sur Didier Pleux et ses pamphlets !

 

 

 

Elles en feront une analyse

 

-  et ce  sans se faire prier ! -

 

et prépareront une exquise

 

intervention pour le dîner !

 

  

 

« Si nous avons ce caractère,

 

vous y avez participé !

 

C’est comme ça, pas de mystère,

 

vous n’aviez qu’à anticiper ! 

 

  

 

Vous nous avez laissé la bride

 

beaucoup trop lâche sur le cou

 

et vous en récoltez des rides :

 

c’est de votre faute après tout ! »

 

 

 

Holà, doucement les bobotes,

 

je ne vous donne pas raison

 

et je vous prie d’en prendre note :

 

que l’on soit bien au diapason !

 

 

 

Pour avoir votre indépendance,

 

vous allez devoir affronter

 

la société sans indulgence

 

sur laquelle il faudra compter !

 

 

 

Et là, qui s’y frotte s’y pique,

 

adieu la magnanimité

 

des parents supportant les piques

 

enrobées d’agressivité !

 

 

 

Vous ferez l’amère expérience

 

et là vous tomberez de haut :

 

fini le temps de l’insouciance,

 

la vie ne fait pas de cadeau !

 

 

 

Dès maintenant forgez vos armes

 

pour pouvoir l’attaquer de front,

 

vous vous éviterez des larmes

 

et des regrets les plus profonds !

 

 

 

Pour ce faire il y a l’école

 

mais il faut bien sûr travailler,

 

laisser tomber les fariboles

 

et s’y plonger sans sourciller !

 

 

 

Vous avez encore la chance

 

de ne pas avoir à bosser

 

pour pouvoir partir en vacances,

 

d’autres le font sans renâcler !

 

 

 

Pour certains c’est encore pire,

 

ils travaillent pour étudier :

 

avoir de l’argent pour s’inscrire,

 

plus les frais de scolarité !

 

 

 

Pour voler de ses propres ailes

 

il faut gagner son propre argent,

 

pour l’instant belles demoiselles

 

… c’est celui de papa, maman !

 

 

 

Tentez une bonne expérience :

 

prenez un job pendant un mois !

 

C’est là que vous prendrez conscience

 

des inconvénients de l’emploi !

 

 

 

Pas besoin d’être un grand oracle :

 

je sais que vous allez hurler !

 

Loin de me porter au pinacle,

 

toutes allez me conspuer !

 

 

 

               Epilogue :

 

Ne jetez pas à la poubelle

 

cet écrit qui peut vous servir

 

à vous rendre un peu moins rebelles

 

prenez le temps de réfléchir !

 

 

 

Un jour viendra, c’est fort probable,

 

vous aurez aussi des ados

 

à la conduite insupportable

 

et vous en aurez plein le dos !

 

 

 

Je sais que vous allez me dire :

 

« Ce n’est pas la veille demain ! »

 

Moi je préfère vous l’écrire :

 

vous l’aurez toujours sous la main !

 

 

 

 

 

                           Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Le marginal," ... un poème très ancien de ... Pierre !

9 Janvier 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 
 
C’est un très vieux poème… 10 ou 12 ans ?
Je n’ai pas encore sauté le pas
… le ferais-je un jour ?
Dieu seul, qui n’existe, pas le sait !
 
 
 
 
 
l
 
La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.
l   
Le marginal,
 
 
 
Je ne ressemble pas au commun des mortels,
 
Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !
 
A cette société plus rien ne me relie,
 
Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.
 
 
 
Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,
 
D'un quelconque système et en bloc je renie,
 
Le fait de me lier à toute troupe unie:
 
Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !
 
 
 
Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne
 
Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "
 
Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,
 
 

Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?
 
Pour imiter la foule afin d'y ressembler,
 
Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?
 
 
                                                                                                     
 
                                                          Pierre Dupuis
 
   
 
photo pour le marginal
Image du net
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Bonne année 2013 ! ... De la part de Pierre et de son complice Rotpier !

31 Décembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

A tous :

 

Voeux 2013

Image du net de Cyril Almeras

http://www.cyrilalmeras.com/cartes-gratuites/cartes-de-voeux-gratuites-bonne-annee.html

 

 

 

Vive l’an 2013 !

 

 

 

Deux mille douze s’en allant,

 

filant à minuit à l’anglaise,

 

ne restons pas les bras ballants

 

et fêtons l’an deux mille treize !

 

 

 

Oublions les soucis latents

 

-  classons-les dans les hypothèses !   -

 

si on se les prend dans les dents,

 

bien sûr nous serons moins à l’aise !

 

 

 

En attendant, en attendant,

 

ménageons une parenthèse :

 

réunissons groupes et clans

 

… très bonne année deux mille treize !

 

 

 

 

                        Pierre et son complice Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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"La bonne samaritaine," : un double sonnet de ... Rotpier !

28 Décembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

C’est l’époque des cadeaux

et comme je ne sais pas mesquin,

je vous offre un double sonnet tout frais !

 

La bonne samaritaine

 

Image du net bidouillée par le Rotpier !

 

 

Doublement sonnet le Rotpier !

 

La bonne samaritaine,

 

Elle avait un petit triangle

qui tenait bien chaud à la main,

Elle avait un petit triangle

qu’elle monnayait en sous-main !

 

J’en connais qui tirait la langue

au sein même de ses copains :

tout à l’opposé d’être exsangues

ils viraient au rouge carmin !

 

Elle en bonne samaritaine

avec une bonté certaine

offrait quelques tours de bonheur

 

à ceux qui n’avait pas de braise

en disant pour les mettre à l’aise :

« Prends, c’est gratis et de bon cœur ! »

 

xxxxxxxxxx

 

Elle avait un petit triangle

et aussi le cœur sur la main,

elle avait un petit triangle

qui ne chômait pas c’est certain !

 

C’est plus pratique qu’un rectangle

pour indiquer le bon chemin,

pas besoin de donner sa langue

au chat … sauf si on le veut bien !

 

Avant que cela ne m’entraîne

sur un chemin scabreux je freine :

il me reste un peu de pudeur !

 

Certains vont s’écrier : « Foutaises !

Il connaît les rimes en « aise » ! »

… Peut-être mais … j’ai mon honneur !

 

 

                                               Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

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"La petite" : un poème de ... Pierre

27 Décembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Pas encore tout à fait vous,

 

pas encore tout à fait moi

 

mais ... ça viendra !

 Un poème très ancien, déja publié, que j'aime beaucoup ... 

 

 

 

Petite fille avec une fleur

 

Image du net modifiée par moi-même

 

 

La petite,

 

La petite ne courait pas

-         ne courait pas vous dis-je !  -

elle dansait !  Elle volait !

Cabri fantastique

comme mu par d’invisibles élastiques !

 

Pour toile de fond,

les couleurs de l’automne.

 

Et le vieux était là qui s’émerveillait

-         un vieux, encore, parfois s’étonne ! -

 

Il ne pouvait plus détacher

ses yeux de la scène :

il était subjugué !

 

La fraîche vigueur de la petite

le laissait songeur.

 

Sa mémoire,

souvent dans le brouillard,

faisait des efforts désespérés

pour retrouver une image éthérée

enfouie, quelque part, au fond de lui.

 

Mais rien ne venait dans cette presque nuit.

 

La petite disparut

et le vieil homme se tassa encore un peu plus.

 

Ce vieil homme,

ce vieil homme, un instant en émoi,

ce vieil homme … c’était moi.

 

 

                                                       Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rapport du Professeur Didier Sicard, Euthanasie, suicide assisté … le poème du jour « La politique de l’autruche » de … Pierre

18 Décembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Préambule :

 

      

« Après cinq mois de réflexion et une dizaine de «débats citoyens», le professeur Didier Sicard rend mardi à François Hollande, un rapport sur la fin de vie qui va orienter et éclairer le débat sur l’épineuse question de l’euthanasie. »

 

  Lien : http://www.liberation.fr/societe/2012/12/18/debat-sur-l-euthanasie-le-suicide-assiste-preconise_868396

 

 

 

Je vous propose, pour illustrer le sujet, un ancien poème écrit en septembre 2003 et que je viens de modifier un peu aujourd'hui.

 

 

 

 

Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.

 

 

 

 

 

Visage-d-homme-ride.jpg

 

Image du net

 

 

 

La politique de l’autruche

 

ou … la tête dans l’urne,

 

 

 

Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent

 

sur mon pauvre visage agité par des tics ;

 

nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :

 

c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !

 

 

 

Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,

 

la couleur de ma peau s’approche du mastic ;

 

dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :

 

« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »

 

 

 

Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,

 

si j’en fais le bilan, le solde est positif ;

 

il ne faut surtout pas aggraver le passif

 

en restant trop longtemps une charge inutile.

 

 

 

Je ne suis plus capable en toute indépendance

 

d’assurer mon départ par un acte discret,

 

il fallait y penser -  c’est mon plus grand regret ! - :

 

il faut savoir trancher avant la décadence !

 

 

 

Il est temps -  oui ! grand temps - de quitter cette terre,

 

je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;

 

je demande à la loi de ne plus me barrer

 

l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !

 

 

 

C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres

 

qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,

 

qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :

 

c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !

 

 

 

Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,

 

mais dans certains pays il ne fait plus frémir :

 

les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,

 

ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !

 

 

 

Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,

 

vous, messieurs les élus, il faut légiférer,

 

nous n’avons plus le temps de toujours différer,

 

il va falloir cesser de jouer aux autruches !

 

 

 

De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !

 

Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?

 

Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur

 

et vous serez alors dignes de nos suffrages !

 

 

 

Il faut rayer d’un trait cette  longue incurie !

 

Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !

 

Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :

 

obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !

 

 

 

Ils pourront mesurer, loin des bondieuseries,

 

ce que c’est qu’un lever à sept heures du matin,

 

au milieu des odeurs et des longs cris sans fin :

 

ils cesseront alors toute clabauderie !

 

 

 

 

                                              Pierre Dupuis                         

 

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Le poème du jour : « Silhouette » de …Pierre

13 Décembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Un très ancien poème :

 

 

 

 

Image floue du net ! … Paradoxe.
 

Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

Silhouette,

 

Loin,

là-bas,

juste un point

… je ne sais pas.

 

Est-ce vraiment elle ?

Ou bien mon pauvre esprit

qui déjà troublé chancelle

et déraisonne dans la nuit ?

 

Et mon cœur qui commence déjà

à s’emballer ! Mais attends donc ! Patience !

Tu ne sais pas si c’est elle … grand bêta !

La réalité n’est pas toujours l’espérance !

 

L’amour est un créateur de mirage … le soir.

Certains prennent forme, mais beaucoup d’autre … miroir !

 

La silhouette se précise, se dessine,

sublime, harmonieuse ,élégante et légère,

empreinte d’une grâce féminine.

Mais … ce n’est pas celle qui m’est chère !

 

Et … que se passe-t-il soudain ?

Pourtant, elle approche encore

mais je la vois moins bien !

Du brouillard… alors ?

 

Peut-être bien

… je ne vois

plus rien

moi.

 

Silhouette,

 

 

 

 

 

Pierre Dupuis

j

 

Image floue du net ! … Paradoxe.
Déjà publié

 

 

 

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L'hiver et le froid revenant ... "Un manteau pour deux," Le poème du jour de ... Pierre

4 Décembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Comme chaque année à la même époque …

 

 

 

 

 

 

Photo du net modifiée

 

Puis, l'hiver vint ...

 

 

 

 

Photo du net modifiée

 

 

 

Un manteau pour deux,

 

 

Quatre bouts de carton,

 

en rempart inutile,

 

sous un froid de saison

 

dans une zone hostile.

 

 

Le croûton racorni

 

la boite de sardines

 

le litron pas fini

 

la vieille gabardine.

 

 

Geignements étouffés

 

du vieux chien en détresse

 

aux poils ébouriffés

 

sous la neige traîtresse.

 

 

La valse des flocons

 

redoublant de cadence

 

et le vent pour de bon

 

qui entre dans la danse.

 

 

Ils sont là, ils sont seuls,

 

l’un se tait l’autre pleure,

 

doucement le linceul

 

épaissit d’heure en heure.

 

 

Tout est calme à présent,

 

tout semble moins féroce.

 

C’est joli, c’est plaisant

 

ce manteau avec bosse.

 

 

Sous un avril radieux

 

ils referont surface,

 

les deux seront taiseux

 

… un rictus à la face.

 

 

Pierre Dupuis

 

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Poésie quand tu nous tiens ... "Qui a volé la poésie" ... un poème de Pierre

29 Novembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un très ancien poème ...

 

poésie
Superbe image prise sur le net qui va, me semble t-il, très bien avec ce poème!

 

 

 

 

 

Qui a volé la Poésie ?

 

Je cherche en vain : pas un quatrain !

Pas l’ombre d’un alexandrin !

Qui a volé la poésie ?

 

Qui sont ces fous, ces malandrins ?

Si je les prends, je les contrains

à avouer leur hérésie !

 

Elle est malade et pas très bien ?

Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !

Et …… surtout pas d’euthanasie !

 

Confiez-la moi, j’en prendrais soin !

Vois-je en elle un petit chagrin :

je l’habill’rais de fantaisie !

 

Et dans le creux de mes deux mains,

je lui ferais un gros câlin

bien loin de toute hypocrisie !

 

Je la sais libre et un matin

ell’ lorgnera un p’tit vaurien,

voudra partir : oh ! Jalousie !

 

Je la rendrais dans son écrin,

fleur au milieu d’un boulingrin :

je pleurerais… mais c’est la vie !

 

 

                                      

 

                                          Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

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