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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : "Le gîte de Verneiges," ... de ... Pierre

18 Juillet 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Je profite d’un petit moment de répit pour vous mettre un second devoir de vacances … beaucoup plus sérieux que la légende de Verneiges !

 

 

 

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Photo de moi-même

 

 

 

 

Le gîte de Verneiges,

 

 

 

Il existe un endroit en Creuse

 

- dans le nord-est, soyons précis ! -

 

où la nature généreuse

 

est un vrai remède aux soucis !

 

 

 

Niché dans le pays Combraille,

 

c’est un lieu calme et reposant :

 

jamais personne ici ne braille

 

ce qui serait fort déplaisant !

 

 

 

La faune aquatique est muette,

 

les oiseaux chantent à plaisir,

 

fort bien graissée la girouette

 

obéit au vent à ravir !

 

 

 

De loin en loin dans les prairies

 

parviennent quelques meuglements,

 

pour des oreilles averties,

 

aussi quelques hennissements.

 

 

 

Si pour vous le bruit de la ville

 

est indispensable … fuyez !

 

Ici tout est calme et tranquille,

 

vous allez sûr vous ennuyer !

 

 

 

Mais si vous aimez la campagne,

 

les arbres, les prairies et l’eau,

 

l’endroit sera votre cocagne

 

… il l’est déjà pour les oiseaux !

 

 

 

C’est un chalet très sympathique

 

qui fait face à un bel étang

 

où la palette chromatique

 

se reflète en fonction du temps.

 

 

 

Un endroit de villégiature

 

où l’on oublie les embarras,

 

un bijou en pleine nature

 

qui vaut sont pesant de carats !

 

 

 

Ne craignez surtout pas de piège,

 

louez ce gîte situé

 

sur la commune de Verneiges

 

car là, l’air n’est pas pollué !

 

 

 

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Photo de moi-même

 

 

 

 

 

 

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Blog en pause pour cause vacances du ... Rotpier !!!

20 Juin 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Avis de vacances !
Chers ami(e)s et internautes,
Ce blog ne sera plus alimenté pendant 2 semaines 1/2 :
il va donc maigrir !
Le Rotpier sera en vacances dans la Creuse entre :
;
Montluçon
Montluçon( image du net )

et

 

Guéret
Guéret ( image du net )
     
Je vous laisse avec un peu de lecture:
Le " Robinson pris au piège " de Pierre,
bien que l'on soit un jeudi et non un vendredi !

 

 

 

Pour ceux qui ne le connaisse pas ou bien pour ceux
qui veulent le relire pendant mon absence sur la toile ...

Attention ! C'est assez long !
Si vous avez le temps allez-y
... sinon, revenez à un autre moment !
.
;
Photo pour robinson pris au piège
Image prise sur le net
 
 
 
;

Robinson pris au piège,

;

 

Depuis trois ans déjà, je vivais sur cette île ;

robinson volontaire et toujours décidé

à ne plus retourner dans des milieux futiles

générateurs, pour moi, d’avenir oxydé.

 

J’avais fait table rase, en me coupant du monde,

de toutes relations comportant des humains

et je m’affranchissais doucement d’une blonde

que j’avais bien longtemps supplié des deux mains.

 

J’arrivais à un âge où la philosophie

se trouve au fond de soi - oublié tous les cours ! -

bien qu’étant convaincu que leur sérigraphie

imprègne à tout jamais, les écrits, les discours.

 

Je passais tout mon temps en longues promenades,

sur des grèves de rêve aux sables éblouissants ;

je savais sur cette île une unique peuplade

dont le village était sur un autre versant.

 

Je ne les connaissais que du bout des jumelles.

Ils vivaient simplement et avaient sous la main

de quoi boire et manger de façon naturelle ;

j’évitais à tout prix de croiser leur chemin.

 

Me savaient-ils ici ?

 

En y réfléchissant, il semblait peu probable

que des centaines d’yeux ne m’aient pas découvert,

car, même en y veillant, mes traces sur le sable

s’ajoutaient tous les jours à des signes divers.

 

Pourquoi m’évitaient-ils ? Je ne savais le dire

et ce n’aurait été que des supputations :

quand on n’en sait pas plus on devrait s’interdire

de donner des avis risquant l’aberration !

.

J’ai toujours détesté les « si cela se trouve … »

les « il se pourrait que … » et autres locutions

qui n’ont pour autre but - c’est ce que je réprouve ! -

que de donner à boire aux soûles discussions !

 

Ce point de vue aussi, avait pesé lourd

dans mon choix d’exil volontaire.

;

 

Dans ce fait avéré d’ignorance tacite,

le temps coulait tranquille et pourtant un matin,

l’espace d’un regard, tout bascula très vite :

mon vœu de rester seul se trouva fort atteint !

 

Alors que je pêchais des poissons de rivage,

je sentis un regard se poser sur mes reins.

J’excluais tout de suite un animal sauvage :

trois ans de solitude affûtent les instincts !

 

Mon regard balaya les rochers de la rive,

arrondis par le sable emporté par le vent,

sa longue silhouette aux chauds reflets de cuivre

éclipsait la beauté des rayons du levant.

 

Elle avait au poignet deux fines cordelettes

- un costume à vrai dire extrêmement ténu ! -

et si l’on exceptait cinq à six gouttelettes,

les rochers arrondis paraissaient bien moins nus !

 

Miracle de la nature,

la communion des formes confinait au sublime :

;

 

Assemblage parfait de courbes harmonieuses !

Un décor à lever des légions de pinceaux,

à faire se signer des bigotes furieuses,

à jeter dans les lits des milliers de puceaux !

 

Acceptant sans ciller mon intime inventaire,

elle avança vers moi, me montrant qu’elle aussi

se passait volontiers de protocole austère,

provoquant sans façon le plus chaud des lacis !

 

Abjurant sur-le-champ mon vœu de solitude,

je laissais libre cours à mes mâles instincts :

un tremblement de chairs de grande magnitude

agita nos deux corps dans le petit matin.

 

Pas besoin de parler en telle circonstance,

car la langue en amour - le langage s’entend ! -

n’est pas un élément de très grande importance :

on se comprend toujours dès lors que l’on s’étend !

 

Quand le calme revint, nos regards se croisèrent

- sans s’occuper de moi, sans prendre mon avis ! -

et sans mal apparent, ses yeux aux miens parlèrent

en cet instant ouaté du désir assouvi.

 

Je ne compris pas tout de leur conciliabule

- c’est un fait avéré : les yeux ont leurs secrets ! -

sur le fil du regard, en adroits funambules,

se croisent les serments dans des ballets discrets !

 

Au terme de l’échange, en guise d’amulette,

elle prit mon poignet pour y glisser du sien,

regard devenu grave, une des cordelettes

avec l’habileté d’un parfait magicien !

 

D’un léger coup de rein l’impeccable plastique

de son corps onduleux s’étira vers le haut.

Les rayons du soleil par effet chromatique

s’amusaient à changer la couleur de sa peau.

 

Silhouette irréelle, elle s’évanouit.

.

 

Je restais étourdi, sans bouger sur le sable.

Ce n’était pas un rêve … un cauchemar non plus ;

je ne m’accusais pas … quoiqu’un peu responsable,

de cet acte réflexe en aucun cas voulu.

 

Je conquis l’amitié des poissons de rivage

en revenant souvent, m’abstenant de pêcher,

tout du moins dans ce sens, car la beauté sauvage

y revenait aussi : pourquoi l’en empêcher ?

 

Elle arrivait toujours en costume identique,

en guise de discours, me montrant son poignet.

J’avais depuis longtemps appris la mimétique :

les cordelettes-liens nous servaient de signet !

 

Spectateurs assidus de nos folles étreintes,

les oiseaux de bordure acquiesçaient à grands cris !

Ajoutons à cela nos rires et nos plaintes

et la plage héritait d’un vrai charivari !

 

Cependant … quelques fausses notes

venaient troubler le bel ordre établi.

.

 

Il arrivait parfois qu’une semaine entière

je ne la visse pas : où était-elle alors ?

Cette interrogation n’étant pas la première,

je m’aperçus du piège et je sentis ses mors !

 

Trop tard pour m’arracher : la prise était solide !

Mélange de regrets, de plaisirs, de soupirs,

mes sentiments hachés, parfois, frôlaient le vide :

je rêvassais sans cesse au lieu de déguerpir !

 

Un jour elle arriva plus tard que de coutume.

Je ne l’espérais plus et allais m’éloigner,

je relevais de suite un détail de costume :

Eve brune intégrale y compris le poignet !

 

Ce détail mis à part, rien ne changea de suite

dans le ballet rodé de nos ardents ébats,

se donnant sans tabou, repoussant les limites,

elle assumait son rôle en ces vaillants combats.

;

C’est après le repos - que toute joute implique -

que vint le changement. Quand, désir éloquent,

du tremblement de chairs, je voulus la réplique,

elle se déroba me laissant paniquant.

 

Un long moment passa - parenthèse immobile -

puis elle se leva me montrant son poignet ;

je compris à l’instant : d’un geste malhabile,

je lui rendis son lien puis courus m’éloigner.

 

Combien de temps errais-je en suivant le rivage,

à ressasser la chose, à chercher la raison ?

Autant qu’il en fallait pour le grand lessivage

de mon morne cerveau parlant de trahison.

 

Je ne demandais rien que de vivre en ermite,

de savourer la paix jusqu’à mon dernier jour ;

pourquoi donc accepter un cadeau-dynamite

quand on sait qu’il explose en vous broyant toujours !

 

Ce qui prouve que l’homme a bien faible mémoire,

regobant l’hameçon garni du même appât :

il hisse sa bêtise en tare expiatoire

et même les poissons ne s’y reprennent pas !

 

Vidé de toute force et le cerveau en friche,

je m’écroulais sur place et d’un coup m’endormis.

La nuit fut écran noir - pas de rêve à l’affiche ! -

d’une désolation comme il n’est pas permis.

 

La lune me veilla, naufragé sur le sable.

La fraîcheur matinale activa tous mes sens ;

Je me surpris calmé, tout à fait responsable,

abandonnant la grève … allant à contresens.

 

Avec grande douceur, les vagues m’accueillirent

et comme mon cerveau, mon corps se purifia.

Equilibre parfait, sans jamais tressaillir,

je goûtais les bienfaits de ce bonheur médiat.

 

La mer ayant comprit ma grande lassitude,

se referma sur moi, m’accueillant sans façon.

Fossoyeuse efficace en toute latitude,

elle connaissait l’homme et savait sa chanson.

 

Il me restait encore un soupçon de croyance :

que mon âme et mon corps pouvaient se séparer !

Je prenais cette option - était-ce clairvoyance ? -

au point où j’en étais, autant m’en emparer !

 

Je mourus sans souffrir : ce ne fut que justice !

Mon corps entre deux eaux flottait élégamment,

un courant l’entraîna sur le bord d’un abysse

qui faillit l’avaler définitivement !

 

Une main secourable empêcha sa descente,

le prenant par la main comme on prend un enfant.

J’assistais à la scène et réserve décente,

je restais en retrait tout en les observant.

 

Quand il tourna la tête et qu’il vit la sirène,

mon corps se démena comme étant possédé :

tout ! - et même finir rongé par les murènes ! -

plutôt que de céder à l’appât dénudé !

 

Il avait avalé déjà bien trop d’arêtes :

pas question de goûter à la femme poisson !

Il sacrifia sa main d’une façon secrète

et plongea sans regrets dans l’abîme sans fond.

 

Je me retrouvais seul, alors pourquoi poursuivre

ma quête de bonheur sans pouvoir y goûter ?

Une âme sans son corps n’a plus raison de vivre,

je disparus d’un coup dans un remous bleuté.

 

 

 

.

 

                                                                                 Pierre Dupuis
 
.
Merci de m'avoir lu jusqu'à la fin !

 

 

 

 

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Effet papillon : une autre version ! Le poème du jour " Métamorphose " de ... Pierre !

18 Juin 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Je viens de retrouver le résultat d'un autre effet papillon que j'avais décrit il y a quelques temps ..............


Photo prise sur le net


J’étais en ce temps là, un explorateur des plus novices mais j’avais déjà la fibre aventurière.



Métamorphose,

Elle avait, sans secret,

un joli petit bouton rose

sur le nez !

Elle avait, en secret,

deux jolis petits boutons roses

aux bouts de ses nénés !

Et moi, plus tout à fait un saint,

j’avais obtenu un blanc-seing :

j’avais le droit

de m’amuser avec les trois

… les trois à la fois !

Trois petits boutons roses

c’est bien !

Pourtant … pourtant cela devient

un peu énervant à la fin !

Alors, passant à autre chose,

j’entrepris de faire l’inventaire

de tout ce qui pouvait être rose.

Et, pourquoi le taire,

j’ai découvert

une délicate,

une merveilleuse,

une somptueuse

variété de rose !

Rose, qu’aucun papillon

n’avait jamais butiné.

Alors, instinctivement,

innocemment polisson,

je m’appliquais avec délectation

à ma métamorphose :

je devins … papillon !

                              Pierre Dupuis

 

 

 

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Coloquintes : " Amours coupables … au jardin ou ... comment naquirent les coloquintes, " un poème de Rotpier le jardinier !

13 Juin 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

C'est le printemps
et c'est le moment de les repiquer !
 
.
Image du net !
.
Bon, d'accord, il y en a plus que 8, mais
vous n'allez pas en faire une jaunisse quand même !
 
 
.

Parce qu’il y a bien une raison

pour que les coloquintes soient si biscornues !

 

;

Petit montage du Rotpier !
Bon, là, le compte y est !
 
.

 

Amours coupables … au jardin

ou … comment naquirent les coloquintes,

.

 

Un beau matin dans un jardin

qui s’éveillait sous la rosée,

un cornichon très très coquin

fit une cour des plus osée !

.

 

Le baratin de ce gredin

s’adressait à une citrouille

de très jeune âge, au nez mutin

mais innocente: oh! la fripouille !

.

 

La belle avait la peau satin,

des yeux luisants, quant à la taille,

lui, mesurait douze fois moins

et … c’était là toute la faille !

;

 

Mais en amour, c’est bien connu,

la raison n’a que peu de place !

De leurs ébats très saugrenus,

il en est resté une trace :

.

 

 

Un beau matin dans le jardin,

la belle qui était enceinte

donna le jour à huit bambins

tout biscornus : des coloquintes !

 

 

                                       

                                     Rotpier

 

.

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Poésie, le poème du jour : "Heureux qui comme cul lisse," ... un poème de Joachim ... euh ... non ! de ... Rotpier

11 Juin 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Nota :

Je le repasse une fois par an … cela ne fait pas un pli !

Laissez moi votre avis en  … coulisse !

 

 

Prenez Joachim et Pierre

… du Bellay et Ronsard, bien sûr !

Prenez « Heureux qui comme Ulysse » du premier,

pour la forme et « Mignonne allons voir si la rose »

du second, pour l’esprit et vous obtenez la synthèse :

« Heureux qui comme cul lisse » de … Rotpier !

 

Un peu sonnet quand même le gars ... non ?

 

 

 

 

 

.

 

Montage du Rotpier

... enfin ... bidouillage du Rotpier !

 

 

 

 

Heureux qui comme cul lisse,

 

 

 

Bien heureux le cul lisse avide de voyages

qui s’affranchit du joug de sa lourde toison

et qui s'offre aux regards bien plus que de raison,

se prêtant aux plaisirs de nombreux essayages.

 

 

Qu’il en profite à fond, en ville ou au village,

dans les champs, dans les bois, à la belle saison

ou bien sous l’édredon à la défeuillaison :

il aura moins d’attrait quand il prendra de l’âge.

 

 

Même en gardant toujours son coté audacieux,

il aura plus de mal à attirer les yeux.

Les rides seront là sur sa peau moins affine

 

 

qui faisait que les gars en perdaient leur latin

devenant pour le coup presque tous chauds lapins

et le faisaient reluire autant que pierre fine !

 

 

 

                                                                                                  

                                                    Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour : "Souffleur de vers" de ... Pierre

4 Juin 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Souffleur de vers

 

Image du net

 

 

 

Souffleur de vers,

 

J’aime jouer avec les mots,

je les prends et je les assemble

et certains vont si bien ensemble

qu’ils brillent comme des émaux !

 

Pour peu que je sois inspiré,

je les dispose en un bel ordre

« Allez mes beaux : pas de désordre ! »

et ils le font sans soupirer !

 

Quand je les ai bien à ma main,

j’attends le clin d’œil de ma muse

et dès que je l’aie je m’amuse

sans attendre le lendemain !

 

Si jamais ils sont de travers,

je les ordonne et les aligne

impeccablement sur des lignes

qui peu à peu deviennent vers !

 

Je cherche à garder les meilleurs,

j’en ajoute ou bien j’en supprime

jusqu’à ce que l’ensemble rime :

parfois je suis très pinailleur !

 

Si l’un d’eux marche à cloche-pied,

je le repère et l’apostrophe,

je le soigne au sein de sa strophe

pour qu’il ne soit plus estropié !

Puis vient le moment excitant

où règne une grande harmonie,

où disparaît toute atonie

et ils s’élancent en chantant !

 

Uniquement a capella,

j’ignore tout de la musique,

ce serait pourtant fantastique

de leur faire ce cadeau-là !

 

En attendant ils sont heureux

de chanter et de vivre ensemble,

jamais ils ne se désassemblent

à l’image des amoureux !

 

Je ne suis qu’un petit rimeur,

un pisse-copie de la strophe,

mais loin d’être une catastrophe

cela suffit à mon bonheur !

 

J’écris du poème à trois sous

et si certains en valent quatre,

je ne descends pas quatre à quatre

pour allez le crier partout !

 

Printemps, été, automne, hiver,

je les offre à qui veut les lire

je les donne à qui veux les dire :

je ne suis qu’un souffleur de vers !

 

                                         

                                         Pierre Dupuis

 

                  Post-scriptum :

 

Si malgré mon application

vous trouviez une anomalie,

soyez amène je vous prie :

soufflez-moi votre suggestion !

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème un peu sonnet du jour : "Obligé de sonnet deux fois !" et ... même une troisième ! Le tout par ... Rotpier !

30 Mai 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Ivrogne 2

 

Image du net

 

 

Obligé de sonnet deux fois !

 

Je n’étais pas très emballé

Par cette injonction de ma muse,

Je lui ai dit : « Si ça t’amuse,

Tu n’as plus qu’à t’y atteler ! »

 

Au regard qu’elle m’a roulé,

Je me suis dit : Oh ! Triple buse

Ça va chauffer dans la cambuse

Si tu cherches à te défiler ! »

 

Elle a exigé en despote,

en restant droite dans ses bottes,

Que je bâtisse deux sonnets

 

Avec des rimes identiques.

Je me suis mis aux ballonnets

De blanc cassis dans cette optique !

 

xxxxxxxxxxxxx

 

Verre pour vers, j’ai étalé

Sur papier de façon diffuse,

Ma raison devenant confuse,

Ces strophes sans trop m’affaler !

 

Ne pouvant plus rien avaler,

Je lui ai dit « Là, je refuse 

D’aller plus loin car tu abuses,

Je tiens à te le signaler ! »

 

J’avais l’estomac en compote,

Encore pire que mon pote

Lulu qui dès potron-minet

 

Se beurre de façon drastique !

J’ai terminé mes deux sonnets

En écriture automatique !

 

Cela a bien marché ma foi,

j’ai sonnet encore une fois !

 

Au bout de vingt deux blanc cassis,

Alors que j’étais très malade,

Je me suis porté l’estocade

En me mettant au cannabis !

 

J’ai déliré un synopsis

Avec des scènes égrillardes,

des étreintes plus que gaillardes :

Un vrai festival de pubis !

 

Quand j’ai refait un peu surface

Et pour ne pas perdre la face,

J’ai mis tout cela noir sur blanc

 

Et je l’ai donner à ma muse !

Elle en est tombée sur le flanc

Et depuis c’est moi qui l’abuse !

 

Non, mais !

 

                                Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

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Manif pour tous ... "Manif pour tous ... mes g' noux !" Le poème-complainte engagé du jour de ... Pierre

23 Mai 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Il faudrait être aveugle pour ne pas s’apercevoir de la récupération politique du désarroi des catholiques face au mariage gay. Que les catholiques modérés en prennent pleinement conscience et s’éloigne de ce mouvement qui commence à ne pas sentir bon du tout.

 

 

Pierre Dupuis

 

 

 

Sur l’air de : « La complainte de Mandrin »

 

et … je veux vous entendre chanter !

 

 

Mandrin Louis

 

Image du net

 

 

 

Manif pour tous … mes g’ noux !

 

 

 

Je ne suis pas homo

 

faut pas me prendre au mot

 

mais moi je les soutiens

 

je les soutiens vous m’entendez

 

mais moi je les soutiens

 

pour emmerder Boutin !

 

 

 

Pour fair’ bonne mesure

 

j’ajoute sans rature

 

que c’est du mêm’  tonneau

 

du mêm’  tonneau vous m’entendez

 

que c’est du mêm’  tonneau

 

pour la Frigid’ Barjot !

 

 

 

Je n’oublie pas la bourge

 

la Béatrice Bourges

 

cell’ du Printemps Francais

 

Printemps Français vous m’entendez

 

cell’ du Printemps Français

 

les nouveaux Versaillais !

 

 

 

 

J’emmerde aussi peuchère

 

Madam’ de la Rochère

 

et Xavier Bongibauld

 

le Bongibauld vous m’entendez

 

et Xavier Bongibauld

 

celui qui tient l’ micro !

 

 

 

Je n’ai pas plus d’égard

 

pour le Gilbert Collard

 

cet avocat facho

 

oui ce facho vous m’entendez

 

cet avocat facho

 

qui sent le collabo ! 

 

 

 

C’est pareil pour Copé

 

qui pour en profiter

 

tire bien les ficelles

 

bien les ficelles vous m’entendez

 

tire bien les ficelles

 

et pour ça il excelle !

 

 

 

Manif pour tous c’est bien

 

mais y a pas qu’ des chrétiens

 

ça sent le postulat

 

le postulat vous m’entendez

 

ça sent le postulat

 

« Maréchal nous voila ! »

 

 

 

Ça pue l’extrême droite

 

et tous ceux qui l’exploite

 

et comm’  le dit Gertrude

 

le dit Gertrude vous m’entendez

 

et comm’  le dit Gertrude

 

ça a l’odeur du GUD !

 

 

 

Quant au Front National

 

là ce n’est pas banal

 

la Marine Le Pen

 

oui la Le Pen vous m’entendez

 

la Marine Le Pen

 

semble bien à la peine !

 

 

 

Ça vote les homos

 

faut pas s’ les mettre à dos

 

car dans cett’ position

 

cett’ position vous m’entendez

 

car dans cett’ position

 

faut protéger son fion !

 

 

 

Alors ell’  botte en touche

 

et en sainte nitouche

 

elle envoie au charbon

 

oui au charbon vous m’entendez

 

elle envoie au charbon

 

sa nièce Marion !

 

 

 

Qui a de bons copains

 

pour le GUD Edouard Klein

 

et pour le skin la belle

 

le skin la belle vous m’entendez

 

et pour le skin la belle

 

fricote avec Coquelle !

 

 

 

Quand je vois ces leaders

 

surtout pas de candeur

 

j’ invit’  les catholiques

 

 les catholiques vous m’entendez

 

j’ invit’  les catholiques

 

à quitter la boutique !

 

  

 

 

Sortir de ce guêpier

 

serait à glorifier

 

il faut faire scission

 

faire scission vous m’entendez

 

il faut faire scission

 

c’est la seul’ solution !

 

 

 

Tomber serait très triste

 

sous le joug intégriste

 

qui ne tolère rien

 

tolère rien vous m’entendez

 

qui ne tolère rien

 

n’est pas un bon chrétien !

 

 

 

Le mariage gay

 

d’autres pays l’on fait

 

et pas de raz d’ marée

 

de raz d’ marée vous m’entendez

 

et pas de raz d’ marée

 

arrêtez la curée !

 

 

 

Reprenez vos esprits

 

et par le Saint-Esprit

 

ne suivez pas ces gens

 

non pas ces gens vous m’entendez

 

ne suivez pas ces gens

 

ils ne sent’  pas l’encens !

 

 

 

Ce sont des extrémistes

 

et des opportunistes

 

qui vous ont bien doublé

 

oui bien doublé vous m’entendez

 

qui vous ont bien doublé

 

Laissez-les donc tomber !

 

 

 

 

Je ne suis pas homo

faut pas me prendre au mot

mais j’aime mon prochain

oui mon prochain vous m’entendez

mais j’aime mon prochain

comm’  le doit tout chrétien !

 

Mais j’aime mon prochain

et je n' suis pas chrétien !

 

 

 

                          Pierre Dupuis

 

 

 

 

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Brocanteurs, brocantes et foires à tout ... le long poème du jour: "Le broc," de ... Pierre

21 Mai 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Je suis un visiteur assidu des brocantes, foires à tout, vide greniers, réderies et autres. J’aime beaucoup leur atmosphère particulière et très pittoresque.

 

J’ai décidé, aujourd’hui, de vous brosser le portrait d’un brocanteur imaginaire issu de mes observations … une sorte de clone d’un ensemble de personnages rencontrés au hasard de mes pérégrinations.

 

 

 

Pierre Dupuis

 

Brocante camionette

 

Brocante 2

 

Images du net

 

 

 

       Préambule :

 

Je vais vous brosser le portrait

 

de quelqu’un de très atypique

 

et dont peut-être une réplique

 

vous est connue … à un poil près !

 

 

 

Pas trait pour trait exactement

 

mais une grande ressemblance,

 

qui ferait dire sans errance :

 

« C’est lui indubitablement ! »

 

          

 

         Le poème:

 

Le Broc,

 

… je parle de mon personnage

 

un peu plus vieux qu’entre deux âges,

 

plutôt taiseux que bateleur !

 

 

 

Un fin foulard autour du cou

 

juste pour protéger la gorge

 

et à la manière de Georges

 

une pipe de très bon goût.

 

     

 

 

Belle moustache et cheveux longs

 

coiffés d’un grand chapeau de feutre,

 

veste et pantalon des plus neutres,

 

souliers aux solides talons.

 

 

 

Des déplacements mesurés :

 

aucune fatigue inutile !

 

Pour résister il est utile

 

de savoir s’économiser !

 

 

 

Même chose pour le crachoir :

 

il préférait fermer sa bouche

 

pour écouter en fine mouche

 

et coller ça sous son mouchoir !

 

 

 

Regard profond, inquisiteur,

 

jusqu’à mettre un peu mal à l’aise,

 

puis le sourire qui apaise :

 

une performance d’acteur !

 

 

 

Il connaissait à fond le jeu,

 

mine de rien fin psychologue

 

ne démarrant un vrai dialogue

 

que quand il sentait un enjeu.

 

 

 

En bon et véritable broc

 

il fit le tour de la brocante

 

en se gratouillant les baccantes

 

devant un lustre et deux pébrocs !

 

 

 

Après les avoir marchandés

 

et obtenus de main de maître,

 

laissant un sourire apparaître

 

il alla se prendre un café.

 

 

 

S’installant confortablement

 

dans un fauteuil de toile épaisse

 

qui prenait bien soin de ses fesses

 

il attendit tranquillement.

 

   

  

 

Et ce fut le grand défilé,

 

une foule très bigarrée,

 

contacts francs ou simagrées

 

ponctués de propos éculés.

 

 

 

Dessous le masque il y avait

 

une jubilation palpable,

 

une maîtrise incontestable

 

quand il disait vrai ou mentait !

 

 

 

Pas de mensonges éhontés,

 

juste des arguments de vente

 

sans circonstances aggravantes :

 

du naturel sans coup monté !

 

 

 

Connaissant par cœur le chaland,

 

ses marottes, ses habitudes,

 

il flairait avec promptitude

 

le bon ou le mauvais client !

 

 

 

Parfois il tombait sur un bec :

 

un spécialiste de la chine !

 

La joute devenait divine,

 

valant son pesant de kopecks !

 

 

 

Cela se passait souvent bien

 

sans que l’un d’eux ne se chiffonne,

 

pas plus qu’il ne se déboutonne :

 

ils négociaient au prix moyen !

 

 

 

La journée se passa ainsi,

 

plus ou moins bien coté affaires

 

mais il n’en avait rien à faire

 

qu’il soit debout ou bien assis !

 

 

 

Il était là pour le plaisir,

 

pas du tout pour faire fortune,

 

il possédait assez de thunes

 

mais il aimait jouer au chiftir !

 

   

 

 

Quand il n’y eut plus de chaland

 

et aidé par le petit homme

 

qui sortait tout juste d’un somme

 

il remballa le bataclan !

 

 

 

Poignées de mains aux alentours :

 

on se connaît dans les brocantes !

 

 Avec ou sans belles baccantes

 

on se souhaite un bon retour !

 

 

 

« A la prochaine les amis !

 

Si vous trouvez un gramophone

 

ne le refourguez à personne

 

sans que je ne l’ai vu … promis ?

 

 

 

Si vous croisez l’ami Pierrot,

 

dite-lui bien que j’ai sa table,

 

ce con a changé de portable

 

sans me filer son numéro ! 

 

 

 

Allez salut, gaffe aux poulets !

 

Avec eux pas de marchandage,

 

souvenez-vous du vieil adage :

 

« Profil bas et pas de caquet ! »

 

 

 

 

 

                     Epilogue :

 

 

 

Je vous ai brossé ce portrait

 

en utilisant ma mémoire

 

comme on sort d’une vieille armoire

 

des souvenirs plus ou moins frais.

 

 

 

Morceaux pris de bric et de broc,

 

formant un tout : ce personnage !

 

Ai-je réussi mon clonage ?

 

Ai-je bien enfanté mon broc ?

 

 

 

Ne me lorgnez pas de travers,

 

ce n’est le portrait de personne,

 

c’est bâti pour que juste sonne

 

cet inventaire à la Prévert !

 

 

 

Mais néanmoins … mais néanmoins,

 

si vous fréquentez les brocantes

 

et que vous croisez des baccantes

 

 c’est peut-être votre voisin !

 

 

 

Et si ce n’est pas aujourd’hui,

 

je suis certain qu’un jour ou l’autre

 

vous avez croisé cet apôtre

 

ou bien quelqu’un proche de lui !

 

 

 

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

 

 

 

Brocante

 

Image du net 

 

 

 

 

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Claude Monet : "Impression soleil levant" ... mon impression par ... Pierre

7 Mai 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

          Préambule :

 

Je ne suis pas un spécialiste

 

de la peinture impressionniste

 

mais ce n’est pas une raison

 

pour vous cacher mon impression !

 

 

Impression soleil levant Claude Monet

 

Image du net

 

 

 

 

Impression,

 

 

 

Comme une photo pas très nette,

 

une esquisse dans le brouillard,

 

comme au jeu de colin-maillard,

 

il faut jouer aux devinettes.

 

 

 

Direct sur toile et sans palette,

 

rien ne relève du hasard,

 

prémices d’un tout nouvel art :

 

le ciel, le port, les vaguelettes.

 

 

 

Rien n’est figé, l’image est floue

 

… un bateau en déchargement ?

 

… Un où l’on hisse le gréement ?

 

 

 

… Ou peut-être un que l’on renfloue ?

 

Un exercice captivant

 

… une impression soleil levant !

 

       

                                        Pierre Dupuis

 

  

 

 

 

C’était l’aube d’un nouvel art

 

déroutant pour les spécialistes

 

jugeant d’un coup d’œil goguenard

 

la technique semblant simpliste !

 

 

 

Touche par touche et c’est à l’œil

 

de faire le savant mélange :

 

du tout mâché faire son deuil

 

… rien à voir avec Michel Ange !

 

 

 

Dans le petit matin blafard,

 

Claude Monet, sans chauvinisme,

 

venait d’ouvrir sans faire-part

 

le chemin de l’impressionnisme !

 

 

 

Nymphéas et coquelicots

 

viendront se fixer sur la toile

 

par le même coup de pinceau

 

… Giverny aura son étoile !

 

 

 

 

 

                                       Pierre Dupuis

 

 

Les coquelicots de Claude Monet

 

Image du net

 

 

 

Les nymphéas de Claude Monet

 

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