poesie
" Quel cirque la vie ! " ... Un poème de ... Rotpier
La vie nous fait plus souvent clown que dompteur !
Quel cirque … la vie !
De face, elle avait un coté chatte
… vraiment !
De dos, elle avait un coté chienne
… assurément !
… Chienne de classe … s’entend !
Oh ! oui ! Mazette !
Chienne de classe … genre levrette !
Un coté félin, un coté canin :
joli mélange pour les câlins !
Et moi, cela me plaisait bien !
Mais, cette insatiable tigresse
avait vraiment … le feu aux fesses !
Elle miaulait sur tous les toits
et elle hurlait en tous les bois !
Matous et clebs, en ribambelle,
menaient cortège en sa ruelle !
Et moi, avec des cornes pis que cerf
j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !
Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !
Avec la moitié de la terre
je ne veux plus partager ton lit et ta chair !
Va miauler sur d’autres toits,
va hurler en d’autres bois ! »
J’ai repris mon fouet et mes bottes
et j’ai regagné ma roulotte !
Je suis parti le nez en l’air :
j’avais besoin d’un bon bol d’air !
Mais …
La poisse restant à mes trousses
j’ai croisé une grande rousse
qui avait des airs de panthère !
Elle mit vite sa robe à terre
pour me prouver sans commentaires
que la couleur de ses cheveux
allait avec le bas au mieux !
Cela choquera les bigotes
mais je n’ai pas ôté mes bottes
pour consommer l’acte de chair
et … j’ai ressigné chez Pinder !
Rotpier
j
Image du net
" Chouette balade au cœur du vieux Dijon, " ... Un poème ou peut-être bien une ballade de ... Pierre
Dernier devoir de vacances longuement mijoté
… j’ai fait beaucoup de stations !
Photo personnelle
Préambule :
Il existe, à Dijon, un parcours nommé
« Le parcours de la Chouette ».
Je vous invite sur ses pas.
A partir de « Et c’est parti pour la ballade » et jusqu’à
« Remarque » les 22 strophes correspondent
aux 22 stations du guide. Vers la fin, 2 strophes
évoquent les Boucles. Pour la versification,
prononcez « Chouette » en 1 pied !
Pierre Dupuis
Chouette balade au cœur du vieux Dijon,
C’est un parcours vraiment très chouette
pour découvrir le vieux Dijon,
les imposantes silhouettes
des monuments, des constructions.
Guide à la main, pied sur la chouette,
on suit les trottoirs balisés,
les chats ou bien les girouettes
nous observent sans nous toiser !
Ne poussez pas des cris d’orfraie,
cette chouette porte bonheur
et si les autres vous effraient,
de celle-là n’ayez pas peur !
;
Allez c’est parti pour une heure
ou beaucoup plus si vous voulez,
monuments et vieilles demeures
vont devant vos yeux défiler !
Et c’est parti pour la balade !
Mais que fait cet ours polaire ?
il est bien loin de son pays !
… Eloigné de ses congénères
il garde le Jardin Darcy !
Mieux vaut en avoir plein les poches
pour être accueilli dans ce lieu
car le Grand Hôtel de la Cloche
n’est pas fait pour les malheureux !
Passez sous la Porte Guillaume :
vous vous sentirez un peu roi,
un tout petit roi sans royaume
mais quand même c’est déjà ça !
Et nous arrivons à la Poste
au bord de la Place Grangier,
à deux pas et bien à son poste
campe un immeuble singulier !
Pour caler toutes les fringales
il y a ce qu’il faut ici,
je veux parler des Grandes Halles :
pour les gourmands un paradis !
Au milieu de la multitude
vous franchirez tranquillement
la grande Place François Rude
un des grands sculpteurs de son temps !
Nous voilà rendus rue des Forges,
admirons l’Hôtel Aubriot,
la Maison Maillard se rengorge,
l’Hôtel Chambellan fait le beau !
Et puis se dresse Notre-Dame
et son très ancien Jacquemart,
surtout n’ayez pas peur mesdames
de ses gargouilles de cauchemar !
Ne manquez pas, ce serait bête,
de faire un vœux en caressant
dans l’angle la petite Chouette
qui s’offre à la main des passants !
Et voici la Maison Millière
bâtie il y a bien longtemps
qui garde sa façade altière
malgré l’empilage des ans !
Il est du style renaissance
cet Hôtel appelé Vogüé,
dans toute sa magnificence
il ne peut que vous subjuguer !
Colonnes en pierres blanchâtres
soutenant un fronton massif,
nous voilà devant le Théatre
qui est loin d’être un frêle esquif !
Le Square des Ducs nous invite
à s’offrir un peu de repos
puis à reprendre la visite
pour rester dans le bon tempo !
Le Musée des Beaux-Arts aligne
d’inestimables collections
dont on ne peut en quelques lignes
esquisser une description !
Le Palais des Ducs de Bourgogne
a abrité des hommes forts
avant que Louis XI ne lorgne
sur l’héritage : un vrai trésor !
La Tour Philippe le Bon offre
d’en haut un beau panorama
sur les alentours limitrophes :
pain béni pour diaporama !
Et place à la Place Royale :
Place de la Libération !
Les jets d’eau à la verticale
forment un pôle d’attraction !
La célèbre et belle bâtisse
que nous avons devant les yeux,
c’est le grand Palais de Justice
où sont jugés riches et gueux !
C’est un quartier plein de demeures
et plein d’hôtels particuliers
que vous parcourez à cette heure,
rares y sont les va-nu-pieds !
l’Eglise St Jean et la place
Bossuet n’ont rien de funèbre,
pas d’oraisons, cela me glace
et me rapproche des ténèbres !
Et voilà encore une église,
de l’art roman : Saint-Philibert,
elle a changé à chaque crises
de fonction sans avoir souffert !
Et pour finir … encore une autre
dans cette ville aux cent clochers,
Saint-Bénigne est bien la plus haute
… et voilà le circuit bouclé !
Remarque :
Un autre jour refaite-le
en sens inverse et vous verrez
que sous d’autres angles vos yeux
percevrons moult trésors cachés !
Il faut bien sûr - c’est l’évidence ! -
marcher sur la Chouette à l’envers,
vous n’aurez pas de contredanse :
c’est permis été comme hiver !
Pour approfondir la visite,
si vos souliers ne sont pas las,
resserrez leurs nœuds tout de suite :
les boucles vous tendent les bras !
Elles sont trois qui vous attendent :
Boucle Rousseau, Boucle Zola,
Boucle Moïse, la plus grande,
… juste pour le nombre de pas !
Epilogue :
Pour terminer cette balade,
- mon temps imparti est caduc ! -
vous avez bien le bonjour de
… la Chouette au Pays des Grands ducs !
Pierre Dupuis
Montage personnel à partir d'image du net !
Le poème du jour: " Je ne te connaissais même pas Valérie, " de ... Pierre
Je ne te connaissais même pas Valérie,
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Ces salauds qui t’ont , après, lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis
L'effet papillon appliqué à ... l'amour ! Le poème du jour: " L'effet papillon " de ... Rotpier
Petite cause, grands effets
ou
L’effet papillon,
Le battement de cils à peine perceptible
avait fait bel effet sur son cœur au repos.
Quand l’œil lui fit de l’œil, ce fut irrésistible,
logique enchaînement : changement de tempo !
Pour faire l’inventaire : exploration lancée !
De haut en bas la chère avait de quoi troubler !
Un très joli minois, une belle avancée
et l’étage du bas était très bien meublé !
Deux ou trois rendez-vous : repas en tête à tête
et déjà les genoux qui cherchent les accords :
prémices d’ouragan menant au corps à corps !
Du souffle du désir à la grande tempête !
Un battement de cils menant au tourbillon :
parfaite illustration de l’effet papillon !
Pierre Dupuis
l
Travaillant comme météorologue au MIT, il découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, montrant ainsi qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple, une idée dont le mathématicien français du 19e siècle Henri Poincaré avait eu l'intuition. C'est ainsi que de faibles différences dans la dynamique de l'atmosphère peuvent déclencher de vastes effets souvent insoupçonnés.
Ces observations l'on conduit à formuler ce qui est désormais connu comme l'effet du papillon. Il avait utilisé ce terme dans une étude présentée en 1972 et intitulée : "Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d'un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas ?". Ces découvertes d'Edward Lorenz ont marqué le début d'un nouveau champ de recherche qui a eu un grand impact non seulement sur les mathématiques mais aussi virtuellement dans toutes les spécialités, la biologie, la physique et les sciences sociales.
Pris sur le net et tranmis par Pierre
" Clovis " , le poème loufoque du jour de ... Rotpier !
Second devoir de vacances !
… Ce chien existe bien, c’est celui des propriétaires du gîte dont je vous ai parlé précédemment !
Photo détourée de ... Pierre !
Clovis,
Je me présente : je suis Clovis.
Je suis un golden retriever
et l’on m’aime souvent sur l’heure !
Surtout mes maîtres, les Livera,
qui sont avec moi très sympa !
Caroline, Jean-Mathé et Louis
… le petit Louis qui a grandi !
Fini le temps, le temps d’alors,
où sa maman disait encore :
« Quand Louis dort c’est un vrai trésor ! »
La prochaine qui le dira
sera peut-être - pouquoi pas ? -
… une Madame Livera !
… Vous paressez bien étonnés
d’entendre un chien ainsi parler,
j’ai l’étoffe d’un philosophe
alors pourquoi la mettre en « off » ?
J’ai bien le droit de m’exprimer
et ce serait bien m’opprimer
que de m’enpêcher d’aboyer !
Cela relèverait du vice
de sortir tous les tournevis
quand simplement Clovis aboie !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
En plus je suis un chien très franc
comme dit Jean-Mathé souvent :
« Clovis est bien le roi des francs ! »
Je suis très loin d’être un tartuffe,
je sais même trouver des truffes
… Ah ! Cela vous en bouche un coin
et vous faites moins les malins !
Et ne noyez pas le poisson
en parlant « Vase de Soissons »
on m’a déjà fait ce coup là
alors Clovis ne marche pas !
j’avoue quand même un petit vice
- Vous voyez qu’il est franc Clovis ! -
j’ai tendance à faire des fugues,
oui, je vous l’avoue tout net … hug !
J’ai hérité d’un beau collier
et je ne me suis pas méfié,
un truc pas top, une vraie teigne,
un truc qui colle des chataignes !
Clovis ne se fait plus la paire,
il reste à la maison pépère,
terminé de courrir les bois
dans tous les sens comme autre fois !
… Oui ? … Qu’il y a-t-il ? … On me sonne ?
… Je parle à la troisième personne ?
Bon sang … c’est vrai ! Cré non de non,
voila que je m’ prends pour Delon !
Mince, il faut que je me surveille,
voila que mon orgueil s’éveille,
je vais le museler de suite :
hors de question qu’il ne m’habite !
Si je veux devenir un sage,
je dois surveiller mon langage,
pour certains ce serait trop beau
de me traiter de vrai cabot !
Rotpier
Montage de Pierre ... qui n'est pas une truffe ... enfin peut-être pas ?
"Le gîte de l’eau de vie," un poème de vacances de ... Pierre
Bonjour à tous !
Me voici de retour après d’excellentes vacances en Bourgogne du coté de Dijon !
Premier devoir de vacances, sérieux … les autres le seront moins !
Photo de Pierre
Le gîte de l’eau de vie,
L’eau de vie ou la vie de l’eau,
sans eau il n’y a pas de vie,
ici rien ne part à vau-l’eau
et l’on y comble ses envies.
A condition … à condition,
d’aimer plus que tout la nature
le calme et non l’agitation,
les bois, les champs et les pâtures.
« L’eau de vie » n’est pas un alcool,
c’est un gîte en pleine campagne,
on ne s’y hausse pas du col :
un bon crémant vaut un champagne !
C’est un chalet en bord d’étang
avec une grande terrasse
qui permet en le surplombant
d’admirer toute sa surface.
Il est tout jeune et bien pensé,
on s’y sent tout de suite à l’aise,
confortable et bien agencé
… pas étonnant qu’à tous il plaise !
Bâti entièrement en bois
- pas des sections genre allumette ! -
le loup pourrait souffler cent fois
… même aussi fort qu’une tempête !
De la pièce de vie on voit
l’étang grâce à des baies immenses
et la vue se perd dans les bois
puis tout en haut le ciel commence.
On peut pêcher, se balader
ou bien ramasser toutes sortes
de champignons et les manger :
dans les sous-bois ils sont cohorte !
L’accueil est simple et chaleureux,
le naturel et l’expérience
forment un mariage heureux
et mettent très vite en confiance !
N’ayez aucune hésitation
vous serez ici très à l’aise,
entre service et discrétion :
un bel exemple de synthèse !
« L’eau de vie » est un élixir
concocté sans distillerie
que l’on goûte avec grand plaisir
… sans peur de la gendarmerie !
Mais rien n’empêche de goûter
- elle est sur place et elle est bonne ! -
à la prune de Jean-Mathé
qui n’est pas faite pour les nonnes ! *
Pierre DUPUIS
* Est-ce qu’elle aurait plu à John ?
Photo de Pierre
Blog en vacances + le poème " Mon ami le mur " de ... Pierre
Petit montage à partir d'une image du net !
Je serais absent jusque vers le 16, 17 ou 18 septembre !
( je pars samedi à l'aube ! )
Je serais quelque part entre Dijon et Montbard
où je boirais un coup , à votre santé !
Allez, quelques petites conneries sur Dijon que je n’ai pas eu le temps de mettre en rébus :
1ère connerie :
A Dijon, les mous tardent à prendre leurs décisions mais pas plus qu’ailleurs !
2ème connerie :
Il n’y a pas plus d’indigents à Dijon qu’ailleurs, tous cela n’est que moutarde en broche !
3ème connerie :
Si tu vois dix joncs à Dijon, regarde bien, il doit y avoir dix mecs au bout !
Et pis c’est tout !
Le Rotpier
Je vous laisse avec mon ami le mur que certains connaissent déjà : c’est un vieux pote à moi !
Et nous sommes encore là,
tous les deux ... pas encore écroulés ...
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent !
J’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse :
j’ai fait semblant de la lâcher !
Ma main a glissé sous sa fesse
et c’était clair : sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai découvert qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
j’ai même enlevé mon béret !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
"Crépuscule de la religion catholique et basculement vers un autre obscurantisme," : le poème du jour de ... Pierre
Les religions sont à l’origine d’une grande partie des guerres, passées ou présentes, dans le monde.
Elles ne sont pas méphistophéliques en elles-mêmes, ce sont ceux qui les manipulent et qui s’en servent comme levier pour asseoir leurs ambitions de pouvoir qui les déforment et qui les rendent ainsi.
.
Pierre
.
Crépuscule de la religion catholique
et basculement vers un autre obscurantisme,
De lourds nuages s’amoncellent
sur cette vieille religion,
prélude à sa disparition
par manque flagrant de fidèles.
Dans les fins fonds de nos campagnes
les clochers craquent de partout,
les vieux murs tiennent peu ou prou,
où sont les rêves de cocagne ?
Les presbytères sont en vente
et les jardins et les vergers :
plus de curés à y loger,
plus de bonnes, plus de servantes !
Approche de l’apocalypse
et du grand jugement dernier,
l’église on ne peut plus le nier
s’en va doucement vers l’éclipse.
Plus de rêve d’hégémonie
du pape et de ses cardinaux
traînant devant les tribunaux,
hérétiques ou bien impies !
Dans l’hexagone et hors frontières
combien ont-ils, au nom de dieu,
ordonné de crimes odieux
et de croisades meurtrières ?
Les non croyants ? Tous des barbares !
Et ceux des autres religions ?
A écraser sans rémission :
pas de quartier et haut la barre !
L’inquisition et la torture
étaient d’efficaces moyens
( Vous aimerez votre prochain ! )
pour assurer leur dictature !
« Ajoutez la ruse à la ruse !
Écoutez bien les délateurs ! » :
Le manuel de l’inquisiteur
n’était pas le livre des muses !
Le procès et puis la torture
étaient les moyens employés
pour briser toute volonté
et on y mettait la mesure !
Pas question pour les basses classes
d’être autre chose que chrétiens,
aussi enchaînés que des chiens,
des poissons au fond d’une nasse !
Entre les seigneurs et l’église
- qui s’entendaient comme larrons ! -
les manants baissaient bas le front
pour ne pas qu’on les brutalise !
Avec ces méthodes abjectes
ils tenaient les populations
plus durement que ne le font
aujourd’hui les pires des sectes !
En me regardant bien en face,
vous les maîtres du Vatican,
dites-moi que les Talibans
ne sont pas sur vos propres traces !
Vous n’étiez pas du tout plus tendres
et seules les révolutions
ont permis aux populations
de choisir et de désapprendre !
Vous avez prôné l’intégrisme
avant de reculer un peu,
vous étiez la copie de ceux
qui préconisent l’extrémisme !
A quelques siècles de distance,
cardinal ou ayatollah,
même ambition, même combat :
une grande soif de puissance !
Avec l’Islam jusqu’au-boutiste
les croisades ont changé de camp,
salafistes ou talibans
ont opté pour l’obscurantisme !
Les punitions sont différentes,
on n’allume plus de bûcher,
la rafale façon boucher
est devenue très concurrente !
A la grenade ou à la bombe,
à pied ou au fourgon piégé,
des kamikazes enragés
provoquent de vraies hécatombes !
Des nations entières basculent
sous la coupe d’ayatollahs
et certains lancent des fatwas
qu’exécutent des groupuscules.
Où s’arrêtera leur folie,
leur soif infinie de pouvoir ?
On ne peut vraiment pas savoir
mais les signes se multiplient.
Plus d’épées, plus de cimeterres,
terminées les expéditions,
quelques atomes en fusion :
bonjour, bonsoir, adieu la terre !
En suivant cette dynamique
combien nous reste-t-il de temps
avant le prochain lancement
de l’apocalypse atomique ?
Cette hypothèse est bien plus fiable
que le calendrier maya,
un bouton et alléluia
… bien le bonjour monsieur le Diable !
Pierre Dupuis
Déjà publié mais toujours d'actualité
pour des siècles et des siècles à moins que
... cela ne se termine comme écrit !
;
Suite à la perte de quelqu'un qui m'a beaucoup marqué et beaucoup donné, le poème du jour : " Cortège " ... de Pierre
Il a été tour à tour, mon professeur technique, mon exemple, mon maître. Puis, mon collègue et mon ami.
Il vient de s’en aller. Je suis très triste.
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
« Le prochain … ce sera moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
… t’enveloppe de près en murmurant :
« Il est possible que ce soit toi ! »
Et soudain tu frissonnes
et tu presses le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai le temps … j’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant
… pourtant … tu sens
… tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Poésie loufoque du jour : "Mon chat, Malo" de ... Rotpier
Comme nous sommes à la mi-août ... vive la mi-août ... et pis c'est tout !
Chat alors !
Image du netMon chat, Malo,
J’avais un chat, un chat tout rose,
un chat marrant nommé Malo,
il picolait et la cirrhose
rendait tout mou mon chat Malo !
Non, ce n’était pas un chat teint :
sa couleur était naturelle
et le rose lui allait bien
comme il va aux joues des pucelles !
Arlette trouvait mon chat beau,
moi pas le sien bien qu’il fut rose !
Elle me traitait de chameau
de bon à rien, de pas grand-chose !
Son allure était peu féline
bien qu’il ne fut point bilboquet !
Il a, me disait ma cousine,
une démarche « chat loupé ! »
Il partait souvent en cavale
avec son pote, un chat pelé,
sous les injures en rafale
des grenouilles de bénitier !
Un autre chat, gros comme un clou,
créchant du coté de Montrouge,
les rejoignait à pas de loup,
un chat peu rond tout à fait rouge !
Il aimait bien faire le clown,
juché sur le bord d’un pupitre
au milieu de mon living-room
et nous avions droit au chat pitre !
Des voyous l’ont pris en otage,
ils en voulaient à mon pognon !
Ils m’ont envoyé ce message :
« Si tu tiens à ton chat : rançon ! »
Hélas, je n’avais pas d’oseille
et comme je n’ai pas payé,
ils m’ont envoyé ses oreilles :
c’est là que j’ai beaucoup pleuré.
Pour les sauver de la poubelle,
je les ai piquées au formol :
sur mon buffet, elle sont belles
bien calée dans un petit bol !
Vous rigolez à perdre haleine
alors que je pleure à tout va,
vous me faites beaucoup de peine :
je vais me soigner au calva !
Cette histoire sans queue ni tête,
je la porte comme une croix,
je n’aurais jamais cru, c’est bête,
vous voir autant pliés ma foi !
La croix des templiers du chateau de Gisors (27)
située à 12 Km de chez moi !