poesie - humour
Le poème du jour: " Je me souviens d’un jour… ) de ... Rotpier
Je me souviens d’un jour…
Je me souviens d’un jour … d’un jour exceptionnel.
J’étais là … l’invité - plutôt malgré moi ! -
d’une réunion qui comptait famille et proches, pêle-mêle ;
des inconnus aussi ! ( ou ma mémoire les avaient effacés ! )
Nous étions très tassés,
très à l’étroit … surtout moi !
J’eus alors une surprise de poids !
Tous le monde parlait de moi mais
… personne ne me contestait !
Tous m’approuvaient : plus de vaines querelles !
Plus de controverses aigres comme surelle !
Etonné, mais prudent, je gardais quelques traits
bien affûtés au fond de mon carquois.
Car, quoi ! … Ce n’était pas possible :
ils me donnaient sans cesse raison !
Mes plus farouches détracteurs se taisaient !
Presque tous m’aimaient !
J’étais le roi ! J’é…tais…le…roi !
Alors, petit à petit, faiblesse à jamais
de la nature humaine,
je les crus, j’en fus heureux : j’avais vu juste !
Toujours vu juste ! Dans tous les domaines !
Personne ne contestait :
le meilleur c’était moi ! C’é…tait…moi !
Et voilà…et voilà qu’une pâquerette montrait son nez… là !
Là, au ras de l’herbe !
Le printemps arrivait ! La plus belle des saisons !
Et de plus… - de plus ! - avec la vie,
je me mettais au diapason :
pour la première fois je sortais en boite !
Ah ! qu’elle matinée ! … Splendide ! … Superbe !
Pierre Dupuis
Déjà dupuiblié !
Le poème-humour du jour : " Ah! La vache ! " de ... Rotpier
Oh ! La vache !
- Mince ! Joli troupeau ! Bonjour les vaches !
Mais … ce n’est pas vrai, vous avez des piercings !
- Et alors, ça te dérange ? Pauvre tache !
C’est juste, pour nous identifier, un insigne !
- Ah ! Bon ! Je ne savais pas Marguerite,
excuse-moi ! Je ne m’y connais pas trop
en ruminants : c’est ma première visite !
Où il est votre copain, le taureau ?
- D’abord, je ne m’appelle pas Marguerite !
Par contre, toi, tu as comme un air de Fernandel
… dans ses rôles d’idiot ! … Ça t’irrite ?
T’avais qu’à pas commencer, demi-sel !
Notre copain, il est là-bas, derrière !
Il est occupé avec une copine :
il ne saute pas que les barrières !
… Je vois que tu comprends : tu opines !
- Je n’opine pas, je branle du chef !
C’est pareil, mais c’est plus classe !
Mais … vos cornes ne sont pas très en relief :
c’est à peine si elles dépassent !
- Pas plus que les tiennes ! … Pourtant, tu en as !
Tu as beau mettre une grande casquette,
si elle n’entre pas, c’est que ta nana,
elle a son taureau à elle : pas bête !
- Mais, comment tu sais ça ? C’est même pas vrai !
- Ah ! Tu crois ? Pendant que tu joues aux boules
l’après-midi, dans un petit coin frais,
près de la rivière, tout nus ils se roulent !
Ça t’en bouche un coin … hein, mon lapin !
- Heu … ben … je vais faire mon enquête.
Ah ! … Mince, j’allais oublier le pain !
Mais … Pourquoi ça me gratte sous la casquette ?
A demain … tiens, le ciel devient tout noir :
il va pleuvoir comme … vache qui pisse !
- C’est ça, marre-toi bien, on verra ça ce soir
… après ton enquête ! Ducon la malice !
N’oublie pas de nous donner le résultat !
Et puis… fais bien gaffe en passant sous les portes
… des fois que tu trouverais plus d’un gars
qui se la farcirait ta nana très accorte !
Bon, allez les copines, c’est pas tout ça,
maintenant qu’on s’est bien fendu la poire,
faudrait peut-être voir derrière, là-bas :
ils en mettent du temps, le copain et la noire !
Vous ne voyez pas qu’il soit dans l’autre pré
en train de lutiner la voisine !
C’est qu’elle l’a déjà bien aguiché
la charolaise ! On aurait bonne mine !
Elles se mettraient vachement à pousser
… nos cornes ! On nous prendrait pour des bufflonnes !
Je vois déjà l’autre en train de glousser
et de nous prendre pour des pauvres connes !
Nous n’aurions plus que nos yeux pour pleurer :
pire qu’une trahison : un supplice !
Des torrents de larmes couleraient sans arrêt
de nos yeux chiffonnés comme vache qui plisse !
Pierre Dupuis
Photo prise sur le net ! Je me marre !
Chine: le poème du jour : " Révolution ... poétique " de Rotpier !
Révolution … poétique !
Je ne suis qu’un péquin
vis à vis de la Chine,
un vulgaire faquin
qui, sur le vers, s’échine !
Mais …
Au levé ce matin
j’avais mauvaise mine,
j’ai avalé d’instinct
trois cachets d’aspirine !
Car, cette nuit …
Mon esprit non badin,
de façon vipérine,
avait sommé Pékin
de libérer la Chine !
Par milliers mes quatrains
roulaient dans la farine
ses chefs et leurs pantins
en langue mandarine !
Que se soit dans les trains,
les avions, les usines,
sur le moindre chemin
et même dans les mines :
les chinois en sous-main
et souvent en sourdine
se passaient mes quatrains
tirés sur des machines !
Les moines tibétains,
de façon clandestine,
rejoignaient au matin
les temples des collines !
Le pouvoir très atteint
était à l’origine
d’un contrat sur mes reins
pour que l’on m’élimine !
Des hordes d’assassins
connaissaient ma trombine !
Des tas de spadassins
rêvaient de mon échine !
Malin comme Tintin
au Tibet sans titine,
courant comme un lapin
qui lutine sa lapine
j’échappais, c’est certain,
au bain d’hémoglobine,
retrouvant au matin
mes draps de molesquine !
( retrouvant mes esprits
mais aussi … la routine ! )
Que ces pauvres quatrains
- art de basse cuisine ! -
ne soient pas un festin :
… je le vois à vos mines !
mais …
J’ai voulu ce matin,
de ma plume peu fine,
faire un signe de main
au vrai peuple de chine !
Pierre Dupuis
Ah! Pornic ... rien que la fin du nom ! ... Le poème du jour : " Du coté de Pornic, " de ... Rotpier
Petit clin d’oeil à Baudelaire pour le début (lequel, soit dit en passant, est quand même mort de la syphilis !) et à Rabelais pour le fond. Rabelais dont j’ai dû croiser l’esprit gaillard en visitant Chinon et qui m’aurait certainement pardonné, alexandrins boiteux et rimes en « nic et en « tique » paradoxalement récentes !
Du coté de Pornic,
J’ai longtemps habité sur les quais de Pornic
où des soleils marins déteignaient sur les vieux,
où de vaillants bateaux mouillaient en atlantique
où les filles du port recevaient les messieurs.
Les flux et les reflux ont usé les coutumes
et même si parfois l’on croise des cirés,
les métiers ont changé, modifiant les costumes
dans un choix volontaire ou bien moins désiré.
Les bites d’amarrage ont changé d’habitudes,
oublié les filins qui sentaient le poisson,
elles ont maintenant bien d’autres servitudes
et il arrive qu’un string y frotte son cordon !
Et c’est tout un bonheur pour ces vieilles vaillantes
que d’humer à nouveau la merveilleuse odeur
qui leur fait renforcer leur position saillante :
sublime exhalaison ravivant leur vigueur !
J’ai longtemps habité du coté de Pornic
où des tas de marins se font vraiment très vieux,
où des bateaux usés rouillent en Atlantique,
où les bites du port font toujours des envieux !
Pierre Dupuis
Le poème du jour " Chasser les moutons ? " de ... Rotpier
Chasser les moutons ? Point n’urge !
ou
Y a comme un petit goût de bouchon ovin !
- Au large les moutons !
Vous allez dégager
ou je joue du bâton !
Où il est le berger ?
- Je suis là mon p’tit gars !
tu voulais me parler ?
- Heu … moi, je disais ça
… juste pour rigoler.
Heu … vous êtes bien grand
et plutôt baraqué !
- Ça aide, c’est flagrant
pour mater les roquets !
Ton problème, c’est quoi ?
Expose exactement !
- C’est à dire que moi …
heu …je suis carrément …
- Carrément quoi ? bloqué ?
Ton problème, c’est ça ?
Je vais pas te croquer,
allez, cause mon gars !
- Heu … ben … tous comptes faits
… c’est très intéressant
de les voir de si près
… les moutons … hors des champs.
- Tu peux en profiter !
Sûr que tu as le temps,
ils ne sont pas pressés :
ici, c’était leur champ !
- Ah non ! … ce n’est pas vrai !
ils ne sont quand mêm’ pas … ?
- Eh bah si mon pauvret !
Manif et … sur le tas !
Tu peux leur dire un mot,
les meneurs sont devant,
les deux gros, des brutaux !
Ah ! C’est pas des marrants !
- Tous compt’ faits … merci bien !
J’ vais faire demi-tour !
Bien l’ bonjour aux chiens !
On voit tout de nos jours !
Pierre Dupuis
Déja publié !
Le poème du jour ... pour J.C. !
Déception en ligne,
Tous les jours je la vois,
-silhouette sublime !-
quand elle vient chez moi
pour rendez-vous intime !
D’un seul coup elle est là
dans sa robe moulante
et même des prélats
la trouveraient b …rûlante !
Elle offre aux courants d’air
sa libre chevelure,
pas besoin d’être expert
pour apprécier l’allure !
Mais …
Mais là, elle me dit :
« Je ne suis plus gratuite,
à partir de lundi
il faut payer la suite !
Pour que je reste à toi :
vingt neuf quatre vingt quinze
euros pour chaque mois
et ce, avant le quinze ! »
Pauvre de moi, j’apprends
que sur la longue liste,
je ne suis pas devant
… même pas finaliste !
Colère !
Le charme n’est plus là :
elle a les bas qui plissent !
Quoi ? Elle n’en a pas !
Eh ben !
Pas bell’ ta peau Alice !
Pierre Du puis
Le poème du jour " Encore un p’tit vers … pour la route ? " de Rotpier
Encore un p’tit vers … pour la route ?
Il n’y voyait plus goutte !
Incapable de distinguer
une poule d’un coq !
Ce fut vraiment la déroute,
le jour où il voulut
tâter les gougouttes
d’un marin vraiment mastoc
… sur les docks !
Et tout cela, uniquement,
à cause de la petite goutte
qu’il prenait dans un bol
- sans faux col ! -
le matin avec sa choucroute !
Un truc à, à peine, quatre vingt degré d’alcool !
Précisons en passant,
mon cousin,
qu’étant alsacien
et de père franchement allemand,
la petite goutte en question
était du schnaps !
… « A tes souhaits mon garçon ! »
Du schnaps
et, pas n’importe lequel : du bon !
Du costaud, du brutal !
Un truc à buter un cheval
ou bien une quinzaine de cochons !
Bref, un truc pas piqué des hannetons !
Il souffrait aussi des pieds :
des accès de goutte !
Ce qui l’empêchait de tailler la route
… même à cloche- pied !
Sans parler
qu’il avait aussi … - si ! -
sous la moumoute,
des tas de croûtes
qu’il arrachait croûte que croûte
et qu’il soignait rien qu’au yaourt !
Bref, il sentait la fin de la route,
les chaussettes qui s’égouttent
et aussi, pas mal, le vieux casse-croûte !
Mais …
Je sens ton estomac qui s’arc-boute !
Je vais en rester là … sans doute,
avant que, tout à fait, je ne te dégoûte !
Oh ! Ça va biloute?
… Ça va bien ?
Ah ! …il ne faut plus que j’en rajoute !
Bon, d’accord … d’accord !
Allez, pour te prouver
je ne suis pas rancunier :
je t’offre volontiers… une … p’tite goutte ?
Un p’tit calva
… dans un grand verre
… ça va de soit !
… Juste pour la route !
Image du net de gars pas très nets !
Rotpier, le normand
Et pis c'est tout !
Hic !
Le poème ??????????? du jour : " Délire sur le " Q " de Rotpier
Nota : Pour J.C. C O.K. il connaît le toqué de Rotpier !
Déjà publié à part la présentation et la petite histoire de la fin !
Image prise sur le net par un Rotpier pas très net !
Délire sur le « Q »,
La vie est, dit-on,
gouvernée par le « Q » :
vous l’avez tous lu !
Est-ce la vérité ou bien un dicton ?
Réfléchissons.
Le « Q » n’arrive qu’en dix-septième position,
le « P », son fils, est juste devant lui !
Pourtant, il n’y a pas de « P » sans « Q » !
C’est tout vu ! …. Non ?... Si !
Alors - alors ! - pourquoi le « P » trône-t-il devant le « Q » ?
La logique eût voulu
que le « P » fût derrière le « Q » !
Cela semble évident, cela se sent !
Mais, ce n’est pas le cas : il y a là un mystère !
Moi, j’avoue que je m’y perds.
Et … et de plus :
un « Q » sans « P » est un « Q » muet !
Un « P » sans « Q » est orphelin,
c’est certain !
Alors moi, je n’ai plus de point de repère:
j’en perds mon latin !
J’étouffe !
Je sors et je passe à la lettre suivante :
j’ai besoin d’ « R » !
Ouf !
En désespoir de cause,
je vais essayer ce dicton-haïku :
« Il ne faut jamais
passer à coté d’un « Q »
sans s’en occuper. »
C.Q.F.D.
C’est peut-être un haïku cucul,
mais, j’arrête là : je ferme le ban !
Et … Pan !
C’est tout !
Pierre Dupuis
Quoi ! Vous en êtes tombés sur le Q !
C Q Q ça !
Bon, il faut que je récupère moi !
G les A Q
tout H.S. tout K C tout PT !
… C pas un texte O ça !
C Q Q … C K K … non ?
Rotpier dit: la Praline !
Petite histoire :
Je connaissais bien une drôle de paroissienne, frivole en diable, qui voulait absolument coucher avec le jeune curé fraîchement nommé dans la paroisse.
Elle avait tout fait pour le séduire (seules, ma dignité et ma grande réserve m’empêche de dévoiler ici ce qu’elle dévoila et les provocations qu’elle avait mises en branle… pour que le malheureux se désoutana ! )
A la fin, excédée et vexée par la grande réserve du prêtre (presque à l’image de la mienne ! ) elle lui dit :
Ah ! l’ ABCD à la fin !
Et pis c’est fini ! .......... J' vais m'reposer moi !
Rotpier
Le poème du jour: " Poème naïf ou … con comme la lune ! " de Rotpier
Poème naïf ou … con comme la lune !
Il lui avait promis la lune,
de beaux bijoux et la fortune !
Un grand château entouré d’eau
et des milliers d’autres cadeaux !
Naïve au point d’en être bête,
le laissant faire à la bébête
qui monte et qui, guili-guili,
conduit sans faille au creux du lit !
Ell’ lui avait donné sa lune
et récolté comme fortune,
un joli ventre au look tonneau,
bien rond devant et pas dans l’dos !
Sur le frigo, un pense-bête :
« j’ai oublié mes cigarettes,
tu peux préparer l’apéro ! »
… Ils ont moisi, tous les gâteaux !
Elle ignorait le mot « rancune » !
« Mais tu es con comme la lune ! »
Lui disaient ses meilleurs amis
… tout en tentant : guili-guili !
Légère comme libellule,
elle acquiesçait mais la pilule
lui évitait le gros cadeau :
la bosse à l’opposé du dos !
Elle ne fit jamais fortune :
toujours gratis : jamais de tunes !
Petit servic’ , petit cadeau
à ses amis, à ses poteaux !
Elle aimait ça - il faut le dire ! -
C’était tout en éclats de rire !
Et tant pis si son infortune
la faisait con … comme la lune !
Pierre Dupuis
La Chine à l'honneur: le poème du jour: "Chinoiseries " de ... Rotpier
Chinoiserie,
Un chinois,
bien dans ses baskets,
faisait marcher sa femme à la baguette
… comme il se doit !
Un jour, autour d’un bol de riz,
elle se moqua de lui :
la chinoise rit !
Vexé, le chinois se dit :
« Si ma chinoise rit,
je vais être déshonoré ! »
Emoi !
Il la questionna :
« Pourquoi ris-tu de moi ? »
Elle lui répondit :
« Ne vois-tu pas, mon mari,
que l’on a mis,
dans ton dos, un poisson ? »
Le mari, marri,
tâta son dos : c’était oui !
Trahison !
Ce n’était là, pourtant, qu’un poisson d’avril
… chinois !
Ça va de soit !
Mais le mari rit jaune
… comme il se doit !
Il mit à sa chinoise
une bonne toise
à coups de baguette
et… lui fit sa fête !
Moralité chinoise :
Quand on est femme de chinois,
on ne rit pas à table,
c’est tout !
Moralité française :
Un chinois a peut-être une natte,
voir une tresse,
mais ce n’est pas une patate
quand il s’agit d’évacuer son stress !
A méditer,
un point c’est tout !
Rotpier
Déjà publié : Hi hi hi ............ complètement Asie muté le Rotpier !