poesie - humour
Horoscope et couple: les grandes interrogations de Rotpier : " Les douze signes et le vilain petit canard, " ... et pis c'est tout !
Choisir une compagne
en fonction de son signe astral,
n’est pas chose facile !
Rotpier
Image du net
Les douze signes et le vilain petit canard,
Vous vous posez maintes questions
quand il vous faut choisir un signe
pour construire une relation
qui ne vire pas à la guigne !
Je vous propose une excursion
mais sans vous donner de consigne ! -
au pays de mes réflexions
que dans ces quelques vers j’aligne !
xxxxxxx
Si je m’entiche d’un Bélier
dont le papa est capricorne,
finirais-je tout humilié
affublé de très longues cornes ?
Si je craque pour un Taureau,
tomberais-je sur une vache ?
Comme le dit l’ami Roro :
certaines sont vraiment des taches !
Si je tombe sur un Gémeaux
qui, parait-il, n’est pas facile,
aurais-je avec elle des mots ?
Ce serait vraiment imbécile !
Si je brulais pour un Cancer,
combien de temps aurais-je à vivre ?
Combien de temps avant les vers ?
Ce n’est pas écrit dans les livres !
Si je fais l’amour à un Lion,
la tiendrais-je par la crinière
pour éviter sa rébellion
quand je ferais un tour derrière ?
Si par un miracle accompli,
je tombais sur une vraie Vierge,
cela ne ferait pas un pli,
mais aurais-je besoin d’un cierge ?
Pourtant le summum des fléaux
ce serait bien qu’une Balance
m’offre son amour sur plateau
et me colle une chaude … offense !
Si je me piquais d’un Scorpion :
combien de jours avant la tombe ?
Rien à voir avec les morpions :
sitôt piqué, sitôt tu tombes !
Si je tombais, tout par hasard,
sur une femme Sagittaire,
pourrais-je sans trop de bazar
arriver à la faire taire ?
Et si j’avais un coup de cœur
pour une jolie Capricorne,
aurais-je beaucoup de bonheur
ou bien une vie des plus mornes ?
Si je séduis une mignonne
qui soit du signe du Verseau,
voudra-t-elle en bonne amazone
sacrifier au recto verso ?
Et si je ferrais un Poisson,
à la messe ou bien dans la rue,
je sais que j’aurais des soupçons :
entre l’ange ou bien la morue !
xxxxxxxxxxx
Je ne sais pas si vous avez
choisi parmi ces douze strophes,
un signe qui pourrait coller
pour limiter la catastrophe !
Mais il faut bien un jour choisir
car même si l’on vire tante,
les signes restent et le désir
c’est de pouvoir planter sa … tente !
Voilà le grand panorama,
le tour complet de l’horoscope,
je rentre dans l’anonymat
avant que l’on me télescope !
Rotpier
Image du net
Le baiser, le vrai ! Le poème du jour " Le baiser " de .... Rotpier !
Le baiser,
Le baiser, le vrai !
Le vrai de vrai !
Pas le petit bécot
qu’on s’ fait dans le métro,
pas la petite touche
sur le coin de la bouche,
le truc du bout des lèvres
tout mou et des plus mièvres
qui fait autant d’effet
qu’un ersatz de café !
Ne parlons pas de ça,
ça c’est à mettre au tas !
Parlons du vrai de vrai,
de celui qui effraie
les nones du couvent
qui se touchent pourtant !
Laissons toute pudeur
et comme dit ma sœur :
« Quand il est l’heur’ c’est l’heure
il faut battre le beurre ! »
Le baiser qui dégèle,
celui qui interpelle,
qui vous coupe le souffle,
pas le baiser pignouf !
Le patin sans pantoufle
bien roulé sans esbroufe !
La superbe gamelle
et pas d’ la béchamel !
Foin du bécot chameau
plus mou que mou de veau !
Pas le palot pâlot :
le gros méli-mélo !
La pelle que l’on roule
en se mettant en boule,
le baiser qui secoue
de la tête aux genoux,
qui étant bien mené
conduit tout droit au pied !
Bref !
Je parle du baiser,
du gros, du bon, du vrai
pas du baiser distrait
qui est plus ou moins frais !
Ce baiser-là, mon gars,
il faut le savourer
sans arrière pensée
et aller jusqu’au bout :
c’est cadeau avant tout !
Pas se prendre le chou :
rien à signer au bout !
Surtout bien éviter
que la raison ne tangue,
car même un vrai baiser
n’engage que … la langue !
Rotpier
Marée basse sur le bitume : Le poème du jour : " Marée basse sur le bitume " de ... Rotpier
Coup de filet,
Comme filet tendu,
elle attendait ses proies,
plutôt marins perdus
que poissons ou lamproies !
Tous charmes en avant
et réserve en arrière,
un mélange savant
et quasi sans barrière !
Maîtrisant son travail
de superbe façon
comme avec un tramail
on rafle tout poisson !
Client au bout du quai,
tentative d’approche :
- alors chéri … OK ?
mais … c’est quoi dans ta poche ?
- C’est mon filet à moi,
présente tes menottes !
Cette fois-ci, c’est toi,
qui va payer la note !
Code opération : « Marée basse sur le bitume »
Vrai flic et pas marin
en mission dans la rue,
un travail sous- marin
pour pêcher la morue !
Pierre Dupuis
Chalut à tous !
Fallait bien que cela se termin en ... queue de poisson !
" Strass et paillettes, " : un poème sur un sujet de détresse très grave de ... Rotpier !
Strass et paillettes,
Je m’étais dit : « A moi la fête !
C’est à mon tour de m’amuser !
Boulangère ou bien sous-préfète,
je vais jaillir, je vais fuser !
Elle sera très satisfaite
et pourra même en abuser,
ma réputation sera faite :
je ne pourrait rien refuser ! »
Mais la surprise fut complète
car au moment de débouler,
au lieu d’une belle poulette :
un tube et mon rêve écroulé !
Je me morfonds en éprouvette,
ras le bol de me les geler !
A moins deux cent, ce n’est pas chouette :
j’ai le moral tout ébranlé !
Mais …
L’azote met ma tête en miette,
je ne me suis pas présenté :
tout en strass et tout en paillettes,
je suis le sperme congelé !
Rotpier
Image prise sur le net et vous pourrez remarquer
que pour le sujet traité, elle est très correcte !
Falaise d'Etretat ou d'ailleurs! Le poème du jour : " La loi des tas " de ... Rotpier
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame.
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
De haut en bas :
la loi des tas !
Newton oblige
quelle voltige !
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
Rotpier
Veau sauce Rotpier ! Le poème-délire du jour: " Mieux veau en rire " ou " Coup vache pour le veau " de ... Rotpier !
Mieux veau en rire,
ou
Coup vache pour le veau,
Veau qui rit
veau qui pleure,
un qui vit
un qui meurt :
litanie
du malheur !
Veau des champs
qui finit
veau de ville
en bouch’rie
en passant,
c’est notoire,
par la case
« abattoir » !
Pas marrant
ce jeu d’oie :
cause aux gens
qui festoient !
Côtelette
dans l’assiette,
et le veau
Marengo !
Têt’ de veau :
que c’est beau !
Le ragoût
quel bon goût,
le rôti
c’est exquis
et le ris
ça nourrit !
Pied de veau :
c’est le pied !
Mais mes pieds
perdent pied,
c’est la faute
à Rotpier !
Ça se barre
au vau-l’eau,
c’est un drôle
d’écheveau !
Un cheval
des chevaux
à cheval
ou à pied
claudiquant :
ils sont bots !
Mon cerveau
a bobo !
Stop !
Il est temps
- j’en conviens ! -
de r’ lever
le niveau :
j’en reviens
à mon veau !
Je ne peux
fair’ d’impair
sur le sort
de sa mère :
C’est très vache
pour la vache :
son petit
en frichtis !
« Mon petit,
tu es beau,
tu seras
un taureau ! »
Patati
patatras
et le v’ la
dans le plat !
Le taureau,
il s’en fout !
Au boulot
pis c’est tout !
Nouveau veau
il le faut,
un travail
des travaux :
« Y en a trois
aujourd’hui
quel boulot
les amis !
Je ne suis
pas Hercule,
mais jamais
je n’ recule,
pas question
de flancher :
si plus bon,
au boucher ! »
Veau qui rit
veau qui pleure,
un qui vit
un qui meurt !
Veau des champs
veau de ville
un méchant
vaudeville
… en les champs !
Pas marrant ?
C’est débile ?
Si c’est ça
pas de bile :
vous léchez
tout tomber !
Oui, mes vers
sont idiots,
de travers
très triviaux !
Je m’amuse
mais ma muse
est confuse
et s’excuse :
« Pardonnez
au Rotpier
son Q.I.
est tout p’tit :
pas plus haut
au bas mot
qu’un demi
cani … veau !
Veau des champs
veau de ville,
tout fumant
sur le gril !
Il est beau
le morceau
allez-y
de facto :
reprenez
un morceau
de p’ tit … veau !
Bon appétit !
Rotpier
Le poème du jour : " Art gothique, argot-tic, est-ce que j’ai l’argot-tic ! " de ... Rotpier
Art gothique, argot-tic, est-ce que j’ai l’argot-tic !
- Style gothique ou bien roman
pour cette voûte en vieilles pierre ?
- Pas de quoi en faire un roman,
je te le dis mon pauvre Pierre !
- Oui mais… quand même… il faut trancher !
Si c’est ici de l’art gothique,
il est quand mêm’ bien écrasé,
pas très pointu, alors je tique !
Mais … d’autre part, pour l’autre cas,
si c’est roman : là je m’insurge !
C’est pas tout rond ! Ah ! Quel tracas !
En roman, la pointe, on l’expurge !
- Pierre, tu es pierre pour qui
je bâtirais mon hypothèse
… solid’ ! Pas du tout riquiqui,
pour qu’enfin, au moins, tu te taises !
C’est du gothique ! Arrêt’ tes tics !
T’as pas vu ? Dans le fond, les arbres
font un clin d’œil – oui mon loustic ! –
en pointe ! Et c’est… preuve sur marbre !
Pierre Dupuis
Vive Montargis ! ... " Idylle en Gâtinais " : le poème du jour de ... Rotpier !
Préambule :
Peut-être J.C. connaît-il ce couple ? Peut-être l’a-t-il un jour croisé ? Allez savoir.
L’idée de ce poème m’est venue en remarquant un panneau sur l’autoroute A 77 à la hauteur de Montargis. A vous de trouver ce qu’il y avait d’écrit !
Pierre et Rotpier
Image du net : Montargis
Idylle en Gâtinais,
Elle se prénommait Denise,
ses vingt printemps étaient bien loin,
ils avaient cinquante ans au moins,
jamais la vie ne temporise.
Elle avait fait sa connaissance
dans un petit bal de quartier,
son amour fût primesautier :
sa beauté frôlait l’indécence !
Coté cerveau, là, moins de chance :
vraiment très peu à déclarer,
un niais a en être effaré
mais très gentil et sans défense.
Vite ils s’étaient mis en ménage,
elle avait pris les choses en main
n’ayant pas peur des lendemains
et se moquant des commérages !
Ils en étaient à la vieillesse
et leur amour était intact,
les années n’avaient pas d’impact,
glissant sur eux avec tendresse.
Depuis leur première rencontre
et sans un seul accroc c’était :
lune de miel en Gâtinais.
L’amour jouait contre la montre.
Il n’avait plus rien dans la tête
- il n’en avait eu que très peu ! -
mais elle, elle en avait pour deux :
une complicité complète.
Toujours aussi beau pour son âge
mais devenant vraiment gâteux,
il ne la lâchait plus des yeux :
cela tournait au maternage.
A Montargis toute la ville
la connaissait et l’appelait
« La Denise du gâteux niais »
… tout en respectant leur idylle.
Rotpier
Bientôt la rentrée : révision de géométrie obligatoire ! Le poème du jour : " Géométrie ... variable " de ... Pierre
L'Homme de Vitruve de Léonard de Vinci
Géométrie … variable,
Je suis resté jusqu’à quinze ans
- je vous le dit sans tricherie ! -
tout aussi nul qu’un bout de zan
en devoir de géométrie.
Et puis un jour chemin faisant,
j’ai découvert la griserie
d’un moyen des plus séduisant
pour éclairer la théorie !
Bien maîtriser du bout des doigts
- une façon mnémotechnique ! -
tous les contours, envers endroit,
d’une certaine Véronique !
Pour commencer ( de haut en bas ! ) :
joli minois tout en ovale,
des cils en arcs, des yeux appâts
qui font de l’œil … c’est de la balle !
Dans un rayon très approché,
un nez mutin qui dévergonde
et pour finir de m’accrocher :
une bouche aux lèvres bien rondes !
En descendant encore un peu,
jolis volumes en demies sphères,
cercle marron juste au milieu :
- ell’ souriait et laissait faire ! -
Je m’attardais pour m’assurer
que les courb’ étaient symétriques
et qu’après avoir mesuré,
les cercles étaient concentriques !
A jouer à ce petit jeu
on s’instruit de façon ludique,
on s’aperçoit - c’est fabuleux ! -
que l’on devient très méthodique !
Je mis le doigt un peu plus bas
sur un triangl’ bien isocèle,
dont le sommet - oh ! la la la !-
conduisait à des parallèles !
Parallèles sur le moment,
mais à géométrie variable :
formant un angle - houlà maman ! -
s’ouvrant de manière appréciable !
Je suis resté approfondir
mon étude sur le système,
allant jusqu’à me dégourdir
en ajoutant mon apothème !
Je vous conseille, jeunes gens,
cette méthod’ mnémotechnique,
pas obligé absolument
que ce soit une « Véronique » !
Mais ce prénom est un cadeau
pour ce qui est de la technique :
diminutif égal « Véro »
pour ce qui reste … et bien t’appliques !
Pierre Dupuis
Boucher, quel beau métier ! Le poème du jour: " Amour destiné à choir, " de ... Rotpier
Horizon amoureux bouché,
Amour destiné à choir,
Amouraché !
Il s’en était amouraché !
Elle était secrétaire,
lui, boucher.
Elle n’était pas sectaire
- pas pour deux sous ! -
bien au contraire !
Mais … elle n’aimait pas les bouchers,
c’est tout !
Il avait tout fait
pour l’approcher,
elle avait tout fait
pour l’éviter.
Au travail,
remâchant sa déconvenue,
il maniait le hachoir
avec une rage à peine contenue !
Un soir,
n’en pouvant plus,
il l’attrapa et la hacha menu !
Rage passée,
il pleura longtemps,
très longtemps,
sur son amour haché.
Rotpier