poesie - humour
Laisse béton comme dirait Renaud ! Un pastiche de ... Rotpier !
Pastiche de la chanson de Renaud
« Laisse béton »
Laisse béton,
J’étais tranquille j’étais pénard
je n’avais mêm’ plus mon calfouet
car j’essayais un chouett’ bénard
avec des revers en moquette
La fill’ s’est approchée de moi
elle m’a regardé comm’ ça :
« t’as un truc
mon pote
il me botte
je parie qu’il est à ma taille
viens faire un tour ça me travaille
j’ t’apprendrais un truc rigolo
le coup de la bête à deux dos
je vais t’ montrer petit mecton »
Moi j’y ai dis « laisse béton ! »
Ell’ m’a filé un’ beigne
j’ y ai filé un’ torgnole
m’a filé une châtaigne
et aussi la vérole !
J’étais tranquille j’étais pénard
le mec s’est approché de moi
il avait un’ tronch’ de loubard
et il schlinguait comm’ un putois
il m’a dit « tu te promèn’ tard
tu cherch’ rais pas un mec comme moi ?
T’as un p’tit derche
mon pote
il me botte
je vais m’ l’ faire sans te d’ mander
et te gène pas pour gueuler
y a pas un seul chat à la ronde
qui miaulerait pour te répondre
j’ai pas besoin d’ ta permission ! »
Moi j’y ai dis « laisse béton ! »
Il m’a filé un’ beigne
j’y ai filé un’ mandale
m’a filé une châtaigne
et pété le futal !
La moral’ de cett’ pauvre histoire
c’est qu’ quand t’es tranquille et pénard
faut jamais essayer d’ bénard
et faut pas se balader tard !
Quand t’as vécu ces aventures
et que de fièvre tu grelottes
tu te dis que la vie est dure
et pas tous les jours rigolote !
xxxxxxxxx
Quant à moi pour ce grand chef d’œuvre
je ne me fais pas d’illusion
je n’aurais pas le prix des Œuvres
mais je m’en tap’ le trait d’union !
Je suis tranquill’ je suis pénard
j’aurais pas la légion d’honneur
mais si vous prenez vot’ panard
en la lisant c’est mon bonheur !
La la la la la la la la
la la la la la la la la
la la la la la la la la !!!
Pierre Dupuis
Le poème torride du jour: " Plaisir des sens " de ... Rotpier
Plaisirs des sens,
Tout d’abord, le plaisir des yeux :
détailler en connaisseur
ses admirables rondeurs,
sans oublier … ses petits creux !
Puis, le plaisir de la main :
la prendre délicatement
comme l’on prend un sein ;
caresser sa peau et savourer son odeur.
Ensuite, lentement - tout en douceur -
y promener la bouche,
sentir le plaisir monter
par petites touches.
Enfin, n’y tenant plus,
la croquer d’un coup - farouche ! -
s’en délecter sans retenue
avec, en arrière pensée,
le plaisir sensuel
du retour au péché originel !
Pomme - Oh ! Pomme ! -
Je te croquerai ma belle !
Pierre Dupuis
Image du net
Déjà publié sous une autre présentation !
Chutes du Niagara à portée de doigts: le poème du jour : " Niagara " de ... Rotpier
Niagara,
Son surnom c’était Niagara.
Ell’ n’était pas du Canada,
pas plus d’ailleurs que d’Amérique,
je crois qu’elle était ibérique !
Heureusement - merci mon dieu ! -
raisonnable au niveau pileux !
Elle était brune et élancée,
dotée d’une belle avancée
qui l’obligeait - innocemment ?-
à compenser le poids du d’ vant !
Pour accéder à l’équilibre,
elle cambrait ses p’ tits reins libres,
ce qui donnait dans le droit fil
le plus beau de tous les profils !
Et quand elle était sous la douche,
elle forçait - la fine mouche ! -
obligeant l’eau, mine de rien,
à suivre le bas de ses reins !
En rencontrant ce bel obstacle
l’eau devenait un grand spectacle !
On venait de loin pour voir la
… chute de reins de Niagara !
Pierre Dupuis
Découvrez Niagara!
Salon de l'agriculture oblige: un peu de culture ! Le poème du jour: " Oh! La vache ! " de ... Rotpier
( bel enchainement ... non ? )
Oh ! La vache !
- Mince ! Joli troupeau ! Bonjour les vaches !
Mais … ce n’est pas vrai, vous avez des piercings !
- Et alors, ça te dérange ? Pauvre tache !
C’est juste, pour nous identifier, un insigne !
- Ah ! Bon ! Je ne savais pas Marguerite,
excuse-moi ! Je ne m’y connais pas trop
en ruminants : c’est ma première visite !
Où il est votre copain, le taureau ?
- D’abord, je ne m’appelle pas Marguerite !
Par contre, toi, tu as comme un air de Fernandel
… dans ses rôles d’idiot ! … Ça t’irrite ?
T’avais qu’à pas commencer, demi-sel !
Notre copain, il est là-bas, derrière !
Il est occupé avec une copine :
il ne saute pas que les barrières !
… Je vois que tu comprends : tu opines !
- Je n’opine pas, je branle du chef !
C’est pareil, mais c’est plus classe !
Mais … vos cornes ne sont pas très en relief :
c’est à peine si elles dépassent !
- Pas plus que les tiennes ! … Pourtant, tu en as !
Tu as beau mettre une grande casquette,
si elle n’entre pas, c’est que ta nana,
elle a son taureau à elle : pas bête !
- Mais, comment tu sais ça ? C’est même pas vrai !
- Ah ! Tu crois ? Pendant que tu joues aux boules
l’après-midi, dans un petit coin frais,
près de la rivière, tout nus ils se roulent !
Ça t’en bouche un coin … hein, mon lapin !
- Heu … ben … je vais faire mon enquête.
Ah ! … Mince, j’allais oublier le pain !
Mais … Pourquoi ça me gratte sous la casquette ?
A demain … tiens, le ciel devient tout noir :
il va pleuvoir comme … vache qui pisse !
- C’est ça, marre-toi bien, on verra ça ce soir
… après ton enquête ! Ducon la malice !
N’oublie pas de nous donner le résultat !
Et puis… fais bien gaffe en passant sous les portes
… des fois que tu trouverais plus d’un gars
qui se la farcirait ta nana très accorte !
Bon, allez les copines, c’est pas tout ça,
maintenant qu’on s’est bien fendu la poire,
faudrait peut-être voir derrière, là-bas :
ils en mettent du temps, le copain et la noire !
Vous ne voyez pas qu’il soit dans l’autre pré
en train de lutiner la voisine !
C’est qu’elle l’a déjà bien aguiché
la charolaise ! On aurait bonne mine !
Elles se mettraient vachement à pousser
… nos cornes ! On nous prendrait pour des bufflonnes !
Je vois déjà l’autre en train de glousser
et de nous prendre pour des pauvres connes !
Nous n’aurions plus que nos yeux pour pleurer :
pire qu’une trahison : un supplice !
Des torrents de larmes couleraient sans arrêt
de nos yeux chiffonnés comme vache qui plisse !
Pierre Dupuis
Saint Valentin oblige: l'acrostiche du jour : " Supplique pour un gros câlin, " de ....... Rotpiette !
Supplique pour un gros câlin,
S ais-tu que, mon petit diablotin :
A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !
I nstant béni pour les gros câlins :
N on ! Pas de travail ce matin !
T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !
V iens ! On reste sous le satin,
A u diable les esprits chagrins,
L es coincés ou les puritains !
E mmène-moi au ciel mon lapin !
N e soit surtout pas mesquin :
T u te donnes à fond mon coquin !
I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,
N i d’excuses : je te veux libertin !
Pour moi seule ! …attention … hein !
Ropiette ................... la chérie de Rotpier !
............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer !
Rotpier
" Dans le corps de Madame " ... Petite parodie dans chef-d'oeuvre du grand Jacques ... par Rotpier
Petite parodie du magistral
« Amsterdam » du grand Jacques
Dans le corps de Madame,
Sur le corps de Madame
il n’y a pas grand chose
je vous le dis - oui ! J’ose ! -
du tissu : pas un gramme !
Sur le corps de Madame
y a des mains qui s’ baladent,
il y a un quidam
qui fait de l’escalade !
Sur le corps de Madame
y un gars qui s’affaire,
qui joue à croque-madame
et qui sait bien y faire !
Sur le corps de Madame
il y a des suçons
formant des hologrammes
on dirait des poissons !
Pour la lun’ de Madame
pas besoin de fortune
même pas une thune
pour caser son sésame !
Dans la lun’ de Madame
c’est tout un défilé
numéro sans filet :
demandez le programme !
Car Madame est nympho
notez bien cette info
un jour de noir désir
ça peut toujours servir !
Ce n’est pas un’ morue
mais quand elle a la frite
ses belles mains invitent
le premier dans la rue !
Et si c’est toi mon pote
n’oublie pas la capote
mieux vaut ça que d’ crever
du salaud d’ HIV !
Dans le corps de Madame
Dans le corps de Madame
Dans le corps de Madame !
Pierre Dupuis
La vengeance est un plat qui se mange froid ! Le poème du jour : " Coup de Trafalgar pour l’amiral, " de ... Rotpier
Coup de Trafalgar pour l’amiral,
Ma craquante voisine,
une anglaise coquine,
est en manque total
d’accord horizontal !
Un tantinet volage,
vu son mari hors d’âge,
elle attend nuit et jour
et appelle au secours !
La nuit je me faufile
- je veux me rendre utile ! -
je détends ses dessous
et puis je fais « miaou ! »
En petite tenue,
à un poil d’être nue
( tout juste un bracelet ! )
elle ouvre les volets.
Avec délicatesse
et grande politesse,
je lui tends ses dessous
… ell’ se jette à mon cou !
« - Mon vieux mari roupille,
tu vas m’ fair’ la torpille !
D’amiral invaincu,
il deviendra cocu !
Il faut que je te dise,
ce n’est pas des bêtises :
il est de Southampton,
petit-fils de Nelson !
- Oh ! Je te remercie,
au nom de la patrie,
je vais me faire hussard
pour venger Trafalgar !
Je pars à ta conquête
car ton corps arqué quête
et j’y veux sans retard
planter mon étendard !
Tu deviendras transfuge !
Pour ne pas qu’on te juge,
nous irons par les mers
loin de l’amèr’ Thatcher !
Si Tony nous retrouve,
chose que je réprouve,
je te le dis - c’est clair ! -
je lui pète le blair !
L aissons faire nos hanches,
O ublions les revanches,
V olons vers les ethers :
E nvoyons-nous en l’air ! »
Pierre Dupuis
Déjà publié !
Chat va pas bien dans sa tête, le Rotpier ! Le poème du jour : " Chat va bien … hein ! "
Chat va bien … hein !
Oh ! Eh ! Ça va … hein !
J’ai très bien entendu !
Les :
« Regarde cet empoté ! »
« Marrant ce chat-pot ! »
« Chat alors ! Un chat sur le pot ! »
«- Il dépare la coupelle :
je trouve ce chat peu rond !
Tu crois que son cou pèle ?
- J’ sais pas … j’aime pas les chats pelés !
… les chats laids non plus !
… les chats lents pas plus ! »
Oh ! ça va bien, hein !
Lâchez-moi les coussins !
Ou alors, ma patte de velours
vous allez la goûter,
toutes griffes déployées
… en plein dans le nez !
Je sais, parfois, me faire chat-teigne !
Et je distribue des marrons et des beignes !
Je suis un chat de garde !
Et, prenez bien garde :
je pourrais aussi me moquer
… dans le genre :
« Vous avez une démarche très … chaloupée !
… vous ne seriez pas un peu de la jaquette ?
Un peu tapette?
… Sans souris … c’est sûr !
Ah ! Ah ! C’est dur, hein les blaireaux ?
Chat vous la coupe
un chat qui se poile sur votre dos !
Fini de faire les zozos !
Là, c’est moi qui rit !
Et … c’est vache un chat qui rit !
Voilà !
Bien charrié, bien servi !
Non mais !
Chat se termine comme chat !!!
Et pis ch’est tout,
Chalut !
Pierre Dupuis
Don de soi …… un poème de … Rotpier
Aujourd’hui, par les temps qui courent, nous ne pouvons plus nous permettre d’ignorer l’autre. Le don de soi est devenu une nécessité absolue.
Pierre
Une demandeuse
Un donneur
Un donneur ................ Une receveuse
Don de soi,
Une demandeuse, un donneur,
un donneur, une receveuse,
l’abnégation et la grandeur
qui mènent à l’issue heureuse !
Et pas d’argent qui corrompt tout !
Le don de soi en grand principe,
sans hésiter et puis surtout :
la joie quand on y participe !
Mentalement, bien y penser,
s’y préparer le mieux possible,
se concentrer comme un archer
qui ne veut pas rater sa cible !
Egoïsme à mettre au placard !
Bouger son cœur : plus de marasme,
ne jamais remettre à plus tard :
dire un grand « oui ! » au don d’orgasme !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
Découvrez Jean-Jacques Goldman!
Le poème du jour : " Poème éclair pour … Claire, " de ... Rotpier
Poème éclair pour … Claire,
Elle avait le regard en l’air :
il était tombé de l’avion !
Le parachute grand ouvert
suscitait son admiration !
Tous les paras en exercice
attirent le regard des filles
qui se retrouvent scotchées d’office
avec, en plus, les yeux qui brillent !
Quand il se retrouva au sol,
elle approcha trop près de lui
et son sourire de haut vol
lui fit l’effet d’un court-circuit !
Elle ne pouvait se résoudre
à quitter le beau militaire,
et Claire eut un vrai coup de foudre
pour ce grand para du tonnerre !
Et vive Benjamin Franklin,
qui m’a permis ces quelques vers !
Remerciements à Claire enfin
d’avoir su s’envoyer en l’air !
Pierre Dupuis