les chansons et les musiques que j'aime
"L'étrangère" de Léo Ferré sur un poème de Louis Aragon : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Léo Ferré :
« L’étrangère »
sur un poème de Louis Aragon
L'étrangère
Il existe près des écluses
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use
A démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture,
Ordinairement au mois d'août,
Ils disent la bonne aventure
Pour des piments et du vin doux
On passe la nuit claire à boire
On danse en frappant dans ses mains,
On n'a pas le temps de le croire
Il fait grand jour et c'est demain.
On revient d'une seule traite
Gais, sans un sou, vaguement gris,
Avec des fleurs plein les charrettes
Son destin dans la paume écrit.
J'ai pris la main d'une éphémère
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant !
Celle-ci parla vite vite
De l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j'étais crédule
Un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules
Pour des fleurs de la passion
A chaque fois tout recommence
Toute musique me saisit,
Et la plus banale romance
M'est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour, une courte nuit,
Puis au matin : "Bonsoir madame"
L'amour s'achève avec la pluie.
Bon partage !
Véronique Sanson : " « Quelques mots d'amour » " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Quelques mots d'amour »
« Véronique Sanson »
… ça fait du bien par les temps qui courent …
Quelques mots d'amour
Je me retourne tout le monde est là
D'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d'amour
Où l'air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort
Les nuits passent inhabitées
J'écoute les battements de mon cœur répéter
Qu'aucune musique au monde ne saura remplacer
Quelques mots d'amour
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort
Où les docteurs greffent les cœurs
Où les millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour
Bon partage !
Rotpier
Joe Dassin : « Aux champs Elysées » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Aux champs Elysées »
« Joe Dassin »
… Toute allusion à des faits existants ou ayant
existés relèverait de la pure coïncidence …
Je vous mets quand même les paroles ... pour le plaisir !
♪ Les Champs-Elysées ♪
Je me baladais sur l'avenue
Le coeur ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire bonjour
À n'importe qui
N'importe qui ce fut toi
Je t'ai dit n'importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t'apprivoiser
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées
Tu m'as dit: "J'ai rendez-vous
Dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main
Du soir au matin"
Alors je t'ai accompagnée
On a chanté, on a dansé
Et l'on n'a même pas pensé
À s'embrasser
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées
Hier soir deux inconnus
Et ce matin sur l'avenue
Deux amoureux tout étourdis
Par la longue nuit
Et de l'Étoile à la Concorde
Un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour
Chantent l'amour
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-élysées
Aux Champs-élysées
Aux Champs-élysées
Bon partage !
Rotpier
Michel Berger : « Le paradis blanc » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Le paradis blanc »
« Michel Berger »
… Allez mes petits agneaux,
on change de couleur et on passe au blanc ! …
♪ Le Paradis Blanc ♪
.
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on n'arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on n'arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons d'argent
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant
Bon partage !
Rotpier
Serge Lama : " Les ballons rouges " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Allez, on reste dans les couleurs: il y a les gilets jaunes et les ballons rouges !
Rien n'empêche les gilets jaunes de jouer avec des ballons rouges avec les CRS !
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Serge Lama :
« Les ballons rouges »
Les ballons rouges
Je n'ai pas eu de ballon rouge
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Dans ces provinces où rien ne bouge
Tous mes ballons étaient crevés
Je n'ai pas eu de vrai vacances
Seul, face à face avec la mer
Quand le cœur rythme la cadence
Des mouettes qui nagent dans l'air
{Refrain:}
J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu
J'ai rien donné, j'ai rien reçu
Je n'ai jamais joué aux billes
Quand j'étais gosse dans mon quartier
J'étais cloué dans ma famille
Comme un martyr à son bûcher
Je n'ai pas eu de promenade
Seul, face à face avec le vent
Je lisais le Marquis de Sade
Et j'aimais déjà les divans
{au Refrain}
Les fées n'étaient pas du voyage
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Elles vivaient de leurs avantages
Elles étaient toutes syndiquées
Je n'ai pas vu dans les étoiles
Le carrosse de Cendrillon
La mienne avait une robe sale
Mais elle n'avait pas de chaussons
{au Refrain}
Pourtant j'avais déjà la chance
Quand j'étais gosse dans mon quartier
De ne pas attacher d'importance
A ce que les autres pensaient
Et je n'ai pas vu dans l'Histoire
Quelque guerrier ou quelque roi
Assoiffé de règne ou de gloire
Qui soit plus orgueilleux que moi
J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu
Mais j'ai fait ... ce que j'ai voulu ...
Bon partage !
Rotpier
Chris : " La marcheuse " : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Chris ( ex: Christine and the Queens )
" La marcheuse "
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chris_(chanteuse)
La marcheuse,
J’vais marcher très longtemps
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
J’vais chercher éhontément
Les coups portés sur moi
La violence facile
J’vais marcher tout le temps
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
J’vais toujours au-devant
Il me tarde de trouver
La violence facile
C’est
Noël en mai, j’ai rien bu
Bas de l’immeuble, t'as rien vu
Quand moi j’avance furieuse
Toute débaguée, les lèvres blêmes
Attire à moi les oiseaux
Le sang séché sur ma peau
Les gens sourient de peur que
Ma maladie de boxeur se prête
J’vais marcher très longtemps
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
J’vais chercher éhontément
Les coups portés sur moi
La violence facile
J’vais marcher tout le temps
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
J’vais toujours au-devant
Il me tarde de trouver
La violence facile
C’est les idées claires que j’attends
Une mauve émerge sur la tempe
La solitude, c’est parfait, quand ça tape il n’y a
Personne qui pleure
Fièvre au matin, nouvel air
J’m’en suis fait, je vais m’en défaire
Ah la blessure c’est plus rien, j’ai connu pire
J’ai connu la honte
J’vais marcher très longtemps
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
J’vais chercher éhontément
Les coups portés sur moi
La violence facile
J’vais marcher tout le temps
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
J’vais toujours au-devant
Il me tarde de trouver
La violence facile
Bon partage ... choix étonnant de ma part ... non ?
Rotpier
Bernard Lavilliers : « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »
« Bernard Lavilliers »
… Bien entouré le Nanard !
Une belle reprise de Léo Ferré
sur des paroles de Louis Aragon ... excusez du peu !
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent ?
Bon partage !
Rotpier
Georges Brassens : " Trompettes de la renommée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Georges Brassens »
« Trompettes de la renommée »
Les trompettes de la renommée
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Bon partage !
Rotpier
Bernard Lavilliers : « Croisières méditerranéennes » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Croisières méditerranéennes »
« Bernard Lavilliers »
… Un petit bijou de notre dur au cœur tendre
et parce que rien n'a changé sauf peut-être empiré…
Croisières méditerranéennes,
Venus des hauts plateaux
Incendiés par la guerre, écrasés de soleil
Les fourmis silencieuses
Fouettées par la poussière, dévorées par le sel
On avait tous un jour
Imaginé la mer et la douceur du vent
Et dans cette nuit noire
On a payé si cher, on coule en dérivant
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier des murènes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
On est venu de loin
Plus loin que tes repères à des millions de pas
On est venu à pied
Du fond de la misère, on nous arrête pas
Retourne à la maison
Et si y'en avait une, je ne serai pas là
Et la mer engloutit, dans un rouleau d'écume, mon chant et puis ma voix
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
Imaginer la mer
Nous dormons dans des villes
Ombre parmi les ombres, les longs couteaux tirés
À deux doigts de l’Europe
On a rêvé si fort, on commence à douter
Il est resté debout, devant les barbelés
Sous le ciel minéral
Tu commences à ramper
En dessous du silence, et dans l'oubli total
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
Bon partage !
Rotpier
Aretha Franklin - The Queen of Soul ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
Aretha Franklin
« The Queen of Soul »
Le cœur d'Aretha s'est arrêté, il nous reste ses chansons et ses leçons d'engagement politique et social.
Bon partage !
Rotpier