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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

rotpier

Le poème du jour: "Vertige" de Rotpier

15 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier


Préambule :

Les plus optimistes, à part quelques rares cas ou des inconscients totaux, ont eu (ou auront) dans leur vie une période sombre, voir noire. Je pense qu’il faut en passer par là pour pouvoir explorer toutes les facettes de la sensibilité de l’homme et de son esprit. On en sort, sinon plus fort, tout au moins plus complet dans sa vision de soi-même et des autres.

C’est cette réflexion que vous trouverez en exorde de certains de mes poèmes gris sale, voir noirs.


 


Vertige,

 

J’empile les heures.

 

Des heures sur des heures

en pile de vingt-quatre.

 

J’empile les piles en paquets de trente :

je fabrique des mois stériles,

des mois débiles,

des mois qui me hantent

des « moi » vides

des mois vides de moi

des « moi » vides d’émoi

Je ne suis plus moi !

Vertige !

 

Toutes ces piles sans assises,

toutes ces piles sans liant vraiment,

vibrent à la moindre brise, vibrent au moindre vent !

Et… Je suis tout en haut - seul ! -

je vais me casser la gueule !

               Pour celle que j’aime,
                 encore, je m’arrime

mais à quoi cela rime ?

 

Oh ! Vertige ! Vertige qui m’opprime,

quelle sera mon ultime

rime

?


 

                           

                                          Pierre Dupuis

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Le poème du jour: " La petite" ... de Rotpier

14 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



J'ai des souvenirs de ce qui va m'arriver...



La petite,

 

La petite ne courrait pas

-         ne courrait pas vous dis-je !  -

elle dansait !  Elle volait !

Cabri fantastique

comme mu par d’invisibles élastiques !

 

Pour toile de fond,

les couleurs de l’automne.

 

Et le vieux était là qui s’émerveillait

-         un vieux, encore, parfois s’étonne ! -

 

Il ne pouvait plus détacher

ses yeux de la scène :

il était subjugué !

 

La fraîche vigueur de la petite

le laissait songeur.

 

Sa mémoire,

souvent dans le brouillard,

faisait des efforts désespérés

pour retrouver une image éthérée

enfouie, quelque part, au fond de lui.

 

Mais rien ne venait dans cette presque nuit.

 

La petite disparut

et le vieil homme se tassa encore un peu plus.

 

Ce vieil homme,

ce vieil homme, un instant en émoi,

ce vieil homme … c’était moi.

 

 

                                                       Pierre Du puis

                        Déjà publié

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Economie sociale : la pensée du jour … selon Rotpier !

13 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



 

Economie sociale et comptable 

 

 Observation :

 

        Le panier de la ménagère n’est jamais aussi bien garni que quand elle prend un amant.

 

Conclusion mathématique :

 

        Quand un tiers s’occupe d’une moitié, l’autre moitié devient la 6ème roue du carrosse, ce qui est quand même, il faut le reconnaître, un cas rosse !

 

Rotpier, expert boursier coté au crac - crac 40 grâce à des placements boursiers ayant dégagé de substantielles liquidités.

 

Et pis c’est tout !

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Le poème du jour: " Les arènes " ... de Rotpier

12 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier


Ecrit en 1998, en hommage à des collègues qui avaient craqué avec des classes particulièrement difficiles de certaines banlieues.

 

Pierre Dupuis





Photo-montage personnel


Aux forts et fragiles toreros, mes sœurs et mes frères.

 
Les arènes,

 

Pénétrer dans l'enclos, la peur à fleur de sable,

Mais savoir le public attentif à l'effort,

Procure au combattant le plus grand réconfort;

Pour affronter la bête: un « plus » indispensable.

 

Je connais une arène où l'habit de lumière

N'est fait que des reflets des lampes au néon;

Où le torero, seul, pénètre à reculons:

L'animal est retors, qu'en penses-tu mon frère ?

 

On entre dans l'enclos, la peur à fleur de table.

Délaissé du public - absent du corps à corps -

Indifférent au mieux parfois nous donnant tord,

On gère, au jour le jour, un équilibre instable!

 

Car il y a huis clos pour ces combats farouches;

Les yeux multipliés sont toujours à l'affût

D'un faux pas, d'une erreur, danger souvent diffus:

On pense à la victoire et puis le coup fait mouche !

 

Pas de mal apparent, mais en dedans ça saigne !

N'attends pas de remords, l'adversaire est sans coeur !

Observe bien les yeux, vois ce regard moqueur !

On en  connaît l'éclat ...  pour peu que l'on enseigne !

 

S'il n'est pas de bon ton, que d'étaler les choses,

S'il faut savoir cacher certaines vérités,

Minimiser des faits qui peuvent irriter,

Ce n'est pas mon credo: tant pis si j'indispose!

 

Certains vont s'écrier « oust! à la Verrière !*

Avant tout: l'enfermer ! C'est un fou dangereux ! »

Tout est bien plus facile en se bouchant les yeux:

Vous savez ce discours, ô toreros, mes frères !

 

Mais quand viendra le jour où, las des pirouettes,

Le dernier combattant, le front sur le genou,

Implorera le ciel pour un ultime coup,

Les gens s'étonneront des arènes muettes !

 

Il régnera dès lors au plus profond des plaines

Un silence absolu, comme un brouillard malsain,

Uniquement troublé par le terrible essaim

Des dictateurs portés par l'ignorance humaine !

 

La violence alors sera de nouveau reine.

On verra la bêtise envahir les pays,

Et d'en haut, nous dirons aux peuples ébahis:

«Vous nous aviez laissés ...si seuls dans les arènes !»

 

                         

                                                            Pierre Dupuis

 

 

·        Maison de repos pour les enseignants

    qui craquent mentalement

 

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« Amour de l’écriture » ou « Ecriture de l’amour » … par Rotpier

11 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



Devise de Rotpier :

 Ce n’est pas parce que l’on n’a pas fait « philo » qu’il ne faut jamais empoigner sa plume.

 

Et pis c’est tout !

 

Rotpier

 

« Amour de l’écriture » ou « écriture de l’amour » ou encore «  la philosophie au bout de la plume »

 

Explication de texte :

 

En amour comme en écriture, pour s’exprimer pleinement, il est indispensable de respecter les mêmes règles, à savoir :

 

1)   L’introduction devra être bien ciblée et très progressive.

2)   Le développement devra être long, harmonieux, bien ponctué et traité à fond.

 

3)   La conclusion, en aucun cas précoce, sera soutenue et très appuyée.

 

Ce n’est qu’après que l’on pourra lâcher la plume avec le secret espoir d’avoir convaincu.

 

 

Rotpier, un homme de bon conseil !   

 

Et pis c’est tout !

 

Rotpier

 

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Le poème du jour : « Chasser les moutons ? Point n’urge ! » ou « Y a comme un petit goût de bouchon ovin ! » … de Rotpier

10 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



 

A Léone, une vieille connaissance de Rotpier et …à tout le monde aussi … bien sûr !

 

Petit délire à partir d’un cliché de Jean-François, trouvé chez Jade !

Travail de longue haleine, que vous trouverez, je l’espère, bien tricoté.

Je penche à croire qu’il vous siéra Léone.

 

Merci à J.F. et à Jade pour le cliché !

 

Rotpier





Photo de Jean-François



Chasser les moutons ?  Point n’urge !

ou

Y a comme un petit goût de bouchon ovin !

 


-         Au large les moutons !

Vous allez dégager

ou je joue du bâton !

Où il est le berger ?

 

-         Je suis là mon p’tit gars !

tu voulais me parler ?

-         Heu … moi, je disais ça

… juste pour rigoler.

 

Heu … vous êtes bien grand

et plutôt baraqué !

-         Ça aide, c’est flagrant

pour mater les roquets !

 

Ton problème, c’est quoi ?

Expose exactement !

-         C’est à dire que moi …

heu …je suis carrément …

 

-         Carrément quoi ?  bloqué ?

Ton problème, c’est ça ?

Je vais pas te croquer,

allez, cause mon gars !

 

-         Heu … ben … tous comptes faits

… c’est très intéressant

de les voir de si près

… les moutons … hors des champs.

 

-         Tu peux en profiter !

Sûr que tu as le temps,

ils ne sont pas pressés :

ici, c’était leur champ !

 

-         Ah non ! … ce n’est pas vrai !

ils ne sont quand mêm’ pas … ?

-         Eh bah si mon pauvret !

Manif et … sur le tas !

 

Tu peux leur dire un mot,

les meneurs sont devant,

les deux gros, des brutaux !

Ah ! C’est pas des marrants !

 

-         Tous compt’ faits … merci bien !

J’  vais faire demi-tour !

Bien l’ bonjour aux chiens !

On voit tout de nos jours !

 

                                                 

                                                   Pierre Dupuis

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La pelle du P.S. : ici l’Eure … par Rotpier et l’ami Litant

9 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




Pom, pom ,pom, pom ……..     

Pom, pom ,pom, pom ……..     

 

Ici l’Eure, 

 

Un Rotpier parle aux Français ………… je répète :

un Rotpier parle aux Français

 

La gazelle a fichu un sacré bordel ………… je répète : La gazelle a fichu un sacré bordel

 

Les éléphants sont devenus fous : ils tournent en rond ………… je répète : Les éléphants sont devenus fous : ils tournent en rond

Le cirque d’à coté en a engagé quelques uns ………… je répète : Le cirque d’à coté en à engagé quelques uns

 

Chez les autres, certains sont devenus  rouges et d’autres tout blancs en constatant la transhumance ………… je répète : Chez les autres, certain sont devenus  rouges et d’autre tout blancs en constatant la transhumance

 

Le cornac ne dirige plus rien, il va se casser la bobine  ………… je répète : Le cornac ne dirige plus rien, il va se casser la bobine

 

Rue de Solferino, le fantôme de Jaurès erre en répétant sans fin : ils sont devenus fous,  ils sont devenus fous ! ………… je répète : Rue de Solferino, le fantôme de Jaurès erre en répétant sans fin : ils sont devenus fous,  ils sont devenus fous !

 

Le nabot hyperactif lance toujours ses torpilles ………… je répète : Le nabot hyperactif lance toujours ses torpilles

 

Pas besoin de passer par la Hollande pour voir que ça pédale dans le fromage mou ………… je répète : Pas besoin de passer par la Hollande pour voir que ça pédale dans le fromage mou

 

La rose est en train de crever, il faudrait trouver un bon jardinier pour s’en occuper ………… je répète : La rose est en train de crever, il faudrait trouver un bon jardinier pour s’en occuper

 

Le Rotpier n’est pas net dans sa tête mais il s’en fout !  ………. je répète : Le Rotpier n’est pas net dans sa tête mais il s’en fout !  ……….

 

Pom, pom ,pom, pom ……..     

Pom, pom ,pom, pom ……..  

 

   Et pis c’est tout pour aujoud’hui !

 

Rotpier

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Le sang des fils et les larmes des mères …le poème du jour « Le choix des larmes » ... de Rotpier

8 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



Poème écrit en 2005, mais d’une constante actualité …

 

Photo-montage personel


 


Le choix des larmes,

 

La jeunesse et la gloire et … l’uniforme en prime !

Avez-vous observé les bataillons d’assaut ?

Quelque soit le pays, l’élite en armes rime

avec tout jeunes gens : sont-ils fous ou bien sots ?

 

Il faut chercher ailleurs les tenants et les causes,

je n’ai pas peur de dire et tant pis pour certains

que c’est par ignorance et là, j’affirme et j’ose,

que ces gamins sont là, la peur aux intestins !

 

A part les inconscients ou les moitié sauvages,

que peut penser un môme en voyant au matin,

au détour d’un rocher ou bien sur une plage,

son copain disloqué, dérisoire pantin !

 

Je dis - j’affirme et j’ose ! - à ceux qui se rengagent

après avoir vu ça : vous êtes inhumains !

Vous avez dans le crâne en unique bagage

l’odeur âcre du sang qui coulera demain !

 

il me faut en déduire en suivant ce précepte,

et là je vais me faire agonir de jurons,

que beaucoup de gradés, il faut bien qu’ils l’acceptent,

sont des gens de ce type ou autres fanfarons !

 

Ce principe posé, je freine et je tempère,

car il y a bien sûr, à tout, des exceptions

et je suis bien conscient que parmi tous nos pères

beaucoup versaient le sang au nom de la nation .

 

Ce qui m’entraîne alors à autre dialectique :

c’est la loi d’obéir pour tous les régiments

aux ordres - quels qu’ils soient ! - des hommes politiques

et dans ce marigot, vivent des caïmans !

 

Par voie de conséquence il me faut bien admettre

que tonnent les canons des pays libéraux

quand un vil dictateur décide de soumettre

son peuple au bon vouloir d’infâmes généraux !

 

Et tant pis si je pleure et tant pis si je rêve

à un monde meilleur où tous seraient amis,

le monde est ainsi fait et des gamins en crèvent

le regard étonné pour n’avoir rien compris !

 

                                                                                     Pierre Dupuis

 

 

Déjà publié

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Le poème du jour " D'en bas, le jour n'est plus qu'un point" ... de Rotpier

7 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



 

 

Préambule :

Les plus optimistes, à part quelques rares cas ou des inconscients totaux, ont eu (ou auront) dans leur vie une période sombre, voir noire. Je pense qu’il faut en passer par là pour pouvoir explorer toutes les facettes de la sensibilité de l’homme et de son esprit. On en sort, sinon plus fort, tout au moins plus complet dans sa vision de soi-même et des autres.

C’est cette réflexion que vous trouverez en exorde de certains de mes poèmes gris sale, voir noirs.

 

Celui-ci a été écrit en 1999.

Trop de travail, des classes difficiles l’année d’avant, un engagement syndical important, bref : une overdose de boulot ! Un jour, juste après la rentrée … plouf !


 


 

    Photo-montage personnel


Si cela t’arrive un jour … agrippe-toi !


 


D’en bas, le jour n’est plus qu’un point,

 

Que dire en quelques mots, que dire en quelques vers ?

« Le métier est usant ! » : le savez-vous mes frères ?

que l’âme est fluctuante et ses états divers ?

qu’il est des puits profonds d’où l’on peine à s’extraire ?

 

J’ai pu le mesurer, le temps est relatif :

ça peut durer des jours, un très mauvais quart d’heure !

Quand simplement penser devient rébarbatif,

quand on s’agrippe à tout, mais que tout n’est que leurre !

 

Puis… petit à petit, percent quelques lueurs :

les rayons émanant de ceux de l’entourage.

Le puits n’est plus sans fond, s’espacent les sueurs,

la lumière revient et l’on reprend courage.

 

Oh ! Ce n’est pas d’un bond que l’on remonte au jour !

Le chemin est abrupt et souvent l’on retombe ;

mais on arrive enfin -  la main en abat-jour -

à franchir la margelle : on est sorti de l’ombre !

 

On se retrouve alors debout mais pantelant,

à passer un temps fou sur le plus simple ouvrage !

A traiter en victoire un résultat branlant,

mais on progresse un peu, s’éloignant du naufrage.

 

 Puis… vient l’étonnement d’un sourire esquissé,

- il vaudrait mieux parler d’une aimable grimace ! -

cadeau de son miroir qui semble s’immiscer

dans un flux positif où tout reprend sa place.

  

 Il faut de cette épreuve extraire le meilleur :

il faut que je me forge un solide exutoire ;

qui place dans ma tête un système aiguilleur,

une soupape sûre, active échappatoire.

 

Si tel était le cas, il resterait l’espoir

de  mettre ce faux pas en case « bénéfices » ;

car je saurais quoi dire à ceux qui broient du noir,

ayant touché le fond : je ne suis plus novice !

 

 

 

Pierre Dupuis


 




 

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Vive la Normandie et vive l’amour : les pensées du jour … de Rotpier !

6 Juillet 2007 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier


 

Préface  ( et alors ! …  j’ai bien le droit aussi …non ? )

 

Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?

Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.

C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.

 

Boileau ( préface des « Œuvres » ) 

 

Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !


Et pis c’est tout !

 Rotpier



Vive la Normandie et vive l’amour : les pensées du jour … de  Rotpier !

 

Première pensée : Vive la Normandie !

 

La Normandie est championne sur le plan de l’alcoolémie positive au volant, ce qui n’est pas positif de tout et qui est à l’origine de nombreux accidents mortels.

Quand on analyse les choses et que l’on sait que le Calvados est à l’origine d’une bonne partie des infractions et que le dit Calvados est obtenu par distillation du cidre, je qualifierai ce phénomène de :

« Véritable génocidre routier Normand »

 

Et pis c’est tout !

 A la tienne camarade !

 

Rotpier

 

Deuxième pensée : vive l’amour !

 

Les mots d’amour sont les perles que cultivent nos cœurs et nous en faisons des colliers pour offrir à nos belles.

 

Pierre

 

 

Nota : Le premier qui commence à me parler d’enfilage : je le conspue !  Tu as bien compris le Rotpier ?

 

-         Oui chef !  Mais … tu sais, rien que ton verbe « conspue » me fait déjà rigoler alors …

 

-         Tais-toi ! malhonnête !

 

Et pis c’est tout pour aujourd’hui !

 

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