Eclaircie ... si ! Le poème du jour " Les couleurs de la vie, " ... version optimiste, de ... Rotpier
Et voilà l’éclaircie
qui arrive en riant,
qui chasse et licencie
le gris si contrariant …
Petit instantané de pierre
Photo de Jean-François Simon
à regarder de gauche à droite
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
De gauche à droite sur le cliché,
… il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérant.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Eclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha – surpris ! –
le fier profil d’une passante
d’une clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Le poème gris du jour : " Les couleurs de la vie, " de ... Pierre
Il fait gris, il fait moche
et mon coeur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Petit instantané de Pierre
Photo de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
Si le temps est beau demain,
vous aurez la version optimiste !
Fable politico juridique : « Le lévrier et le corniaud, » de … Rotpier
Avertissement :
Toute ressemblance ou tout amalgame pouvant être fait avec des personnages existants ou ayant existés, ne peut être que le fruit de l’imagination débordante du lecteur.
Je décline, en conséquence, toute responsabilité.
Rotpier
Images du net légèrement modifiées par Rotpier
Fable écrite en l’an 200 après J.C.
… celui de Corrèze s’entend !
Le lévrier et le corniaud,
Dans des temps reculés, sur notre bonne terre,
deux bêtes s’affrontaient pour avoir le pouvoir,
aucune concession, une implacable guerre
où les coups très vicieux tombaient comme pleuvoir !
L’une tout en hauteur et avec l’élégance
et le maintien inné du lévrier afghan,
l’autre plutôt minus, branché haute fréquence,
un corniaud agité tout aussi intrigant !
Chacun avait sa cour avec ses lèches bottes,
ses inconditionnels et ses traîtres aussi,
ceux-là comptait les points quand l’un plaçait sa botte,
passant dans l’autre camp sur un coup réussi !
Bien trop accaparés par la lutte intestine,
ils géraient le pays entre deux coups fumants,
utilisant l’appui de louches officines
que le peuple payait ma fois très grassement !
Au jeu du plus hargneux - et pas dans la dentelle ! -
le corniaud excellait quand il fallait toucher :
suite à un coup fourré, il déclare et martèle :
« Il finira pour sûr sur un croc de boucher ! »
Il me faut préciser, pour mesurer la haine,
que le grand lévrier avait fait au corniaud
un coup des plus tordus - entourloupe certaine ! - :
histoire de gros sous et paradis fiscaux !
Une liste de noms, sur parchemin écrite,
où figurait celui du sur vitaminé
se mit à circuler de façon hypocrite
et rendit fou furieux l’animal mâtiné !
Il n’était pas certain que l’autre fût coupable,
mais qu’importe après tout dès qu’il tenait un os,
le roquet se montrait tout à fait incapable
de le lâcher un peu, plus têtu qu’un blockhaus !
Le roi de cette époque était en fin de règne,
soutenant l’élégant, enfonçant l’agité,
du moins il essayait car la petite teigne
réagissait avec rare animosité !
Il finit par gagner et occuper le trône
et décida alors de raccourcir le grand
dont l’ombre le gênait partout sur l’hexagone :
pas de place pour deux, c’était constat flagrant !
Un procès s’en suivit mais l’absence de preuves
fit que la vérité ne sortit pas du puits.
Quelques uns la savaient, la gardant pour manœuvre
aux fins de monnayer bon poste ou bon appui !
Moralité première :
Depuis la nuit des temps la politique est faite
dans les salons obscurs des différents partis,
un couteau à la main - pas moyen d’être honnête ! -
celui qui y déroge est déjà moitié cuit !
Moralité seconde :
Pour réussir en politique
il ne faut pas prendre de gants,
au besoin s’asseoir sur l’éthique
et être le plus intrigant !
Et façon systématique
couper la route aux plus ardents,
tirer à fond sur l’élastique
quitte à la prendre dans les dents !
Moralité étendue :
C’est le même combat pour toute pyramide,
groupement, entreprise et même au Vatican,
cardinaux en conclave aux discours peu limpides :
transactions et magouille au sein de chaque camp !
Tous les coups sont permis, même les plus sordides,
des plans sont mis au point, parfois très conséquents :
buter, éliminer, il faut faire le vide
il n’y a tout en haut qu’un seul fauteuil vacant !
Rotpier
Poséidon chez les grecs ou Neptune chez les romains : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août, un billet sur le sujet !
Aujourd’hui :
Image du net
Poséidon pour les grecs
Neptune pour les romains
Poséidon était le fils de Chronos et de Rhéa ( ni maçon, ni ma soeur d’ailleurs qui elle, ne manque pas d’air ! ) et le frère de Zeus et d’Hadès.
L’origine de son nom, Poséidon, vient certainement du fait que sa mère, Rhéa, possédait une très vieille commode (bien qu’elle ne le fût point trop !) et qu’elle invitait ses visiteurs à s’asseoir dessus en leur disant : « Posez-y donc votre cul sur ma commode ! » ……… Si ! C’est vrai !
Poséidon partagea le sort de ses frères et fut, dès sa naissance, avalé par son père, qui dut le rendre à la lumière par l'effet du breuvage que Zeus lui administra sur les conseils de Métis et Yannick Noah.
Ses frères et lui se partagèrent le monde, comme on coupe un gâteau, sauf que là, le couteau était très gros !
Il eut pour sa part l'empire des eaux aussi bien salées que douces. Il a également un pouvoir sur la terre ferme comme l'attestent certains de ses surnoms. Il reçoit en effet les épithètes de gaièoklos "celui qui embrasse la terre" ou d'énosikhthon, "celui qui ébranle la terre" ( là, il fallait être très balèze ! ) car on le rend responsable des tremblements de terre. Il fait trembler le sol si fort qu'Hadès craint parfois de voir s'effondrer la voûte des Enfers.
Il avait pour attributs le trident, le dauphin, la Dauphine de chez Renault, le taureau, la chèvre de Philippe Seguin et le cheval qu'il aurait créé ou domestiqué par principe, car étant lui-même très à cheval sur eux.
Les attributs par excellence de Poséidon était son trident et son dentier en argent forgés tous deux par les Cyclopes en moins de temps qu’il en fallait à Gainsbourg pour fumer une cigarette ou se bourrer totalement !
Poséidon voulut épouser la néréide Amphitrite (de Sodium) qui dans un premier temps se réfugia dans l'Atlas pour lui échapper. Il lui envoya des messagers parmi lesquels Delphinos (à son toutou) qui sut si bien plaider sa cause qu'elle accepta de devenir son épouse.
Pour le récompenser l'image de Delphinos fut placée au firmament pour devenir la constellation du dauphin.
Le couple eut trois enfants: un fils Triton (qui avait une très belle queue) et deux filles Rhodè (qui ne l’était pas avant de prendre un amant !) qui donna son nom à l'île de Rhodes et fut mère des Héliades, et Benthésicymé dont le troupeau de moutons fût très décimé par Ben Vedette … non ! Par Ben Laden, je m’étais trompé de marque ! En fait, son troupeau fût lessivé par ses complices Omo (qui ne l’était pas !) et Ariel qui s’étaient déguisés en bergères (une folie !) en faisant semblant de garder ses blancs moutons et ri et ron petit patapon !
Neptune trompa à maintes reprises Amphitrite avec des sirères, des pompiers et d’autres créatures dont Dalida et Juliette Gréco qui était la sœur de Zorba et d’Anthony Quinn.
Il aurait eu aussi une liaison avec Cléopâtre alors qu’elle gardait les moutons de Benthésicymé. Il l’aurait menée par le bout du nez …….. enfin, paraît-il !
Voici, voilà ce que vous devez savoir pour briller sur le sujet en soirée. N’oubliez surtout pas de citer Rotpier comme référence !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
1ère ligne,3ème image: organe du corps humain
3ème ligne, 4ème image: quand son nez s'allonge, il " - - - - " !
5ème ligne, 3ème image: pour écrire au tableau noir ! ...............4ème image : La moitié du " - - - - " de Titeuf !
7éme ligne, 3ème image: une courbe de " - - - " !
8ème ligne, 3ème image : en direct " quai " !
Dernière ligne, 1ère image: attention, c'est " - - - - ! "
Réponse :
Chaque fois que le temps est gris je me demande si les services secrets israéliens n’y sont pas pour quelque chose
(Le nom des services secrets israéliens étant le « Mossad »)
Ça, c’est juste la signature !
" Voir un ami pleurer " de Jacques Brel : les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Et les peuplades sans musique
Bien sûr tout ce manque de tendres
Il n'y a plus d'Amérique
Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur
Mais pas d'odeur me monte au nez
Bien sûr on marche sur les fleurs
Mais voir un ami pleurer!
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d'être encore debout
Bien sûr les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr nos coeurs perdent leurs ailes
Mais mais voir un ami pleurer!
Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr le temps qui va trop vite
Ces métro remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais voir un ami pleurer!
Bien sûr nos miroirs sont intègres
Ni le courage d'être juifs
Ni l'élégance d'être nègres
On se croit mèche on n'est que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu'on n'est plus étonnés
Que par amour ils nous lacèrent
Mais voir un ami pleurer
Bon partage !
Rotpier
Mornes eaux, mornes heures ... le poème du jour " Mornes eaux, " de ... Pierre
" le regard rempli d’eau ,
un trop plein de rancœur "
Photo de Jean-François Simon
Mornes eaux,
Sac à dos sur le dos,
staccato dans le cœur,
le regard sur les eaux
mais l’esprit bien ailleurs.
Le vieux rêve brisé
de l’amour éternel
jamais atomisé :
songe sempiternel.
Résultat négatif
et le vide absolu.
Puis l’espoir palliatif
à jamais révolu.
Vivre encore et pourquoi ?
Qu’adviendra-t-il demain ?
Du mieux, du pire ou quoi,
où conduit le chemin ?
Sac à dos sur le dos,
staccato dans le cœur,
le regard rempli d’eau,
un trop plein de rancœur.
Mornes eaux, mornes heures,
en silence elle pleure.
Pierre Dupuis
Le baiser, le vrai ! Le poème du jour " Le baiser " de .... Rotpier !
Le baiser,
Le baiser, le vrai !
Le vrai de vrai !
Pas le petit bécot
qu’on s’ fait dans le métro,
pas la petite touche
sur le coin de la bouche,
le truc du bout des lèvres
tout mou et des plus mièvres
qui fait autant d’effet
qu’un ersatz de café !
Ne parlons pas de ça,
ça c’est à mettre au tas !
Parlons du vrai de vrai,
de celui qui effraie
les nones du couvent
qui se touchent pourtant !
Laissons toute pudeur
et comme dit ma sœur :
« Quand il est l’heur’ c’est l’heure
il faut battre le beurre ! »
Le baiser qui dégèle,
celui qui interpelle,
qui vous coupe le souffle,
pas le baiser pignouf !
Le patin sans pantoufle
bien roulé sans esbroufe !
La superbe gamelle
et pas d’ la béchamel !
Foin du bécot chameau
plus mou que mou de veau !
Pas le palot pâlot :
le gros méli-mélo !
La pelle que l’on roule
en se mettant en boule,
le baiser qui secoue
de la tête aux genoux,
qui étant bien mené
conduit tout droit au pied !
Bref !
Je parle du baiser,
du gros, du bon, du vrai
pas du baiser distrait
qui est plus ou moins frais !
Ce baiser-là, mon gars,
il faut le savourer
sans arrière pensée
et aller jusqu’au bout :
c’est cadeau avant tout !
Pas se prendre le chou :
rien à signer au bout !
Surtout bien éviter
que la raison ne tangue,
car même un vrai baiser
n’engage que … la langue !
Rotpier
" Triangle d’or, " : le poème du jour de ... Pierre
Triangle d’or,
C’était une authentique blonde,
pouvant sur le champ le prouver !
Silhouette des plus girondes
troublant et faisant saliver !
Absolument pas pudibonde :
conduite à faire disjoncter,
des paquets de gars à la ronde
qui ne rêvait que de monter !
Que de monter en altitude,
les instruments : grillés, foutus !
S’aventurer dans l’inconnu
de son triangle des Bermudes !
Un triangle tout ourlé d’or :
paradis pour petite mort !
Pierre Dupuis
Déjà publié, mais je l'ai retouché :
je ne m'en lasse pas !!!