fable
La fable du jour: " La petite chatte imprudente, " de ... Rotpier
15 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable
La petite chatte imprudente,
Trois matous en goguette,
|
|
se rinçaient les mirettes
en matant les ébats fous
d’une mignonne minette.
La jeune chatte,
un joli petit lot super bath,
jouait avec ses pattes,
les enroulant autour du cou.
Du coup,
la belle, pourtant tout à fait innocente,
prenait des positions indécentes
qui émoustillaient
les matous voyous !
Trop occupée à ses galipettes,
notre jeune minette
vit trop tard le trio de fripons
qui la coinça dans un buisson !
Ce qui devait arriver arriva :
ils lui firent - trois fois ! -
… le coup du chat!
Moralité :
Une petite chatte
- encore plus si elle est bath ! -
doit bien surveiller ses gestes
pour ne pas finir sous les reins lestes
des joyeux matous !
A retenir, un point c’est tout,
que l’on cause ou
... qu’on fasse … miaou !
Pierre Dupuis
Spéculations et arnaques: les banques vont recommencer ! La fable du jour " Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales et les copains-coquins rois au royaume de l’argent, " de ... Rotpier
3 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable
Puisque, malgré les grandes promesses,
ils sont en train de recommencer !
Déjà publié
Fable des temps dits … modernes !
Que l’on pourrait aussi appeler : Fable des bandits modernes !
… soit dit en passant !
Et ce, sans pour autant passer pour un charlot !
Cela se passait il y a fort longtemps :
un peu moins de dix ans après l’an deux mille !
Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales
et les copains-coquins rois au royaume de l’argent,
Images prises sur le net et bidouillées par Rotpier
Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales
et les copains-coquins rois au royaume de l’argent,
En ces temps reculés, régnaient sur la planète
des hordes de vautours qui avaient su, ma foi,
se faire protéger – manœuvre malhonnête ! –
par des copains-coquins ayant statut de roi !
Presque tous les pays avaient même modèle :
les vautours s’activaient à récolter l’argent
que les fourmis-dindons, clientèle fidèle,
au prix de grands efforts gagnaient péniblement.
Les déplumés du cou, dans leur grande largesse,
leur versaient une obole à chaque fin de l’an,
un bien piètre intérêt, heureux de leur sagesse :
bien naïfs clients, cocus, battus, contents !
Non ravis d’une manne à déformer leurs coffres,
les horribles vautours n’en avaient pas assez,
pour gagner beaucoup plus ils battirent des offres
ne tenant pas debout, ne pouvant que casser !
Habiles aigrefins, ils créèrent … la bourse !
Afin de spéculer pour bien mieux s’enrichir,
respectant au début, valeurs de bonne source,
mais dérivant ensuite au point de s’étourdir !
Un continent surtout se distinguait des autres,
là-bas, les serres-sous battaient tous les records !
Malgré les « au secours ! », malgré les patenôtres
sévissaient les vautours d’Amérique du nord !
Parmi les coups tordus de ces sales bestioles,
l’un fut bien plus fameux, misant sur l’habitat :
des prêts à taux variable – un tour vraiment mariole ! –
à des cigales aux portefeuilles bien plat !
Très peu de temps après, les charges augmentèrent,
ne pouvant faire face aux gros remboursements,
les insectes pleurant, quittèrent leurs chaumières,
leurs larmes s’échappant en grands déversements !
Les tout lisses du col, sur le champ, s’empressèrent
de monter une arnaque afin de contourner
le dépôt de bilan de leurs sales affaires :
refiler la patate avant de se brûler !
Vint la grande magouille et la valse des titres,
tout le monde nageait ne sachant plus très bien
quoi vendre ou acheter – où est passé l’arbitre ? –
c’était le grand bordel et ce au quotidien !
Les vautours en déroute aussitôt se tournèrent
vers les rois – leurs copains ! – en leur disant ceci :
« La finance va mal, il faut qu’on récupère,
il nous faut du liquide ou bien c’est la chienlit ! »
Les rois copains-coquins en firent leur affaire
en ponctionnant plus fort toutes fourmis-dindons
leur disant : « l’heure est grave, il ne faut pas le taire,
sans vous c’est la cata : aboulez le pognon ! »
Et comme à l’habitude, en jurant, ils crachèrent
au bassinet maudit tout en sachant très bien
que pour les intérêts, pas besoin de s’en faire :
ce sera peau de balle et même encore moins !
Moralité en chaine :
1er maillon :
Mieux vaut être un vautour
qu’une fourmi-dindon
pour éviter un jour
l’épithète de con !
2ème maillon :
Les grands cols déplumés
n’ont jamais de remords :
savoir se remplumer
est bien leur règle d’or !
3ème maillon :
Tranquille dans son lit
rêvant à des ponts d’or,
quand le vautour agit
le malheureux con dort !
Pierre Dupuis
Bonjour et bienvenue sur ce blog où vous trouverez, pêle-mêle poésie classique, libre, sérieuse, moins sérieuse ou encore … moins sérieuse ! Ma devise : « Enfermez la poésie dans un genre et elle s’étiole » Vous y trouverez aussi des pensées de toutes sortes, des rébus, des chansons que j’aime (clip et paroles) et encore plein d’autres choses frôlant parfois le délire ! Rotpier
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