Haïkus du jour ... selon Rotpier !
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Fins dards orientaux
étrange gazon d’acier
planté ça et là
Où mon haïku vous a-t-il conduit ?
… clic ! un petit commentaire !
Le haïku libéré du jour :
Un haïku ça swingue !
le tien est terne et figé
bouge ton haïku !
Du coté de Blagnac ... il se passe toujours quelque chose !

Le 27 avril 2005, quelque part au-dessus de Blagnac.
Avec un petit clin d’œil à Claude Nougaro
Apparition,
Maman … maman ! Viens voir !
Viens voir la grande baleine !
Ce n’est pas une bêtise
et en plus, elle n’est pas grise !
… tu veux que je te dise :
… elle est toute blanche avec la queue bleue !
Maman … maman ! Viens voir !
Viens voir comme elle est grande,
viens voir comme elle belle !
Aussi belle que celle de la légende
et en plus … elle a des ailes !
Elle est là, juste au-dessus,
… elle vient nous rendre visite !
Oh ! là là ! Comme elle va vite !
Viens voi … trop tard maman, elle est partie !
Elle était là, je t’assure ! Si, si !
Juste au-dessus … dans le ciel !
Tu ne me crois pas ? … Tu me fais de la peine !
Je t’assure, je l’ai vue, la grande baleine
… toute blanche avec la queue bleue !
Oh ! Sacrebleu !
Mais c’est démentiel !
Dans leurs cartables, bourrés de coups de poing,
n’aurait-on pas ajouté, dans un coin,
une petite fiole d’armagnac
… aux pitchouns … du coté de Blagnac !
Les haïkus du jour ... selon Rotpier !
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Pas tout à fait noir
clic- clac colonne sur plaques
sarabande d’os
Le haïku libéré du jour :
Cette poétesse
savait manier son haïku
Petite fable préventive

ou … des jeunes filles !
La petite chatte imprudente,
Trois matous en goguette,
un tantinet voyous,
se rinçaient les mirettes
en matant les ébats fous
d’une mignonne minette.
La jeune chatte,
un joli petit lot super bath,
jouait avec ses pattes,
les enroulant autour de son cou.
Du coup,
la belle, pourtant tout à fait innocente,
prenait des positions indécentes
qui émoustillaient
les matous voyous !
Trop occupée à ses galipettes,
notre jeune minette
vit trop tard le trio de fripons
qui la coinça dans un buisson !
Et, ce qui devait arriver arriva :
ils lui firent - trois fois ! -
… le coup du chat !
Moralité :
Une petite chatte
- encore plus si elle est bath ! -
doit bien surveiller ses gestes
pour ne pas finir
sous les reins lestes
des joyeux matous !
A retenir,
un point c’est tout !
Les haïkus du jour ... selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku sérieux du jour :
Pliés de partout
d’antiques papiers crépon
se mouvaient encore.
Le haïku libre du jour :
Je suis bancal comme
un haïku entre deux chaises
pas bien dans ma tête.
De l'Irak au Liban, les bruit sont toujours les mêmes

Poème écrit le 27 décembre 2002
Ce fut, hélas, un vœu pieux, mais c’était écrit d’avance.
L’actualité nous prouve que l’histoire est un éternel recommencement, même si des raisons de survie ont remplacé des sombres magouilles d’intérêts.
Les chenilles font le même bruit. Les obus et les roquettes pénètrent dans les chairs de la même façon : la guerre, c’est toujours aussi con.
Vœu,
Au loin … là-bas …
elle se dessine.
Ses contours encore flous, déjà s’enracinent
…dans le sable.
Des bruits montent …
Le vent n’y est pour rien
… les sauterelles non plus.
Des chenilles ? … Peut-être bien.
Mais … d’étranges chenilles bruyantes allant par paires,
portant de lourdes carapaces hérissées d’antennes singulières,
et … libérant de fulgurants papillons orangés.
Attention : danger !
Et de la mer ?
… Des bruits de flotte
…de moins en moins vagues
qui étalent ceux des vagues,
par d’inquiétantes silhouettes grises dérangées.
Danger !
Au loin … là-bas
… elle se dessine
… de plus en plus claire ;
son profil s’affine :
c’est bien elle : on la sait … la guerre !
Comme toujours les raisons avancées sont nébuleuses,
les meilleures bien souvent trompeuses :
derrière les grandes paroles,
derrière les slogans édulcorés des banderoles
se profile le spectre tentaculaire
… des intérêts !
Ces raisons, je les hais !
Je fais un vœu,
le vœu d’un merveilleux cadeau.
Un vœu vibrant :
l’espoir qu’il n’y ait jamais d’attaque,
ni par terre, ni par eau,
même si je sais que sévit en Irak,
un ignoble tyran
avec, à sa botte, un état bourreau.
Un petit haïku ... selon Rotpier !
Avertissement pour les nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Un haïku pareil
mérite qu’on s’y attarde :
c’est tout un poème.
L'intégrisme et l'intolérence sont des fléaux ... même en poésie !
L’intolérance et l’intégrisme ont toujours été des fléaux et ce, dans toutes les disciplines : la poésie, pourtant langage universel, n’y échappe pas.
L’art sans fard,
La rime riche à tout prix,
La pauvre a bien le droit d’être,
Dans le vers et dans l’esprit !
Mieux vaut parfois l’assonance
Qui coule comme l’airain
En donnant la résonance
D’un clair et juste refrain !
J’entends déjà la sentence
D’un tenant du vers parfait,
Qui me critique et me tance :
Honte à lui, c’est un forfait !
Mieux vaut parfois l’assonance
Qui coule comme l’airain
Et donne la résonance
D’un clair et juste refrain !
Faut-il passer des nuits blanches
A vouloir changer la fin
D’un vers dont la nonchalance
Est elle-même l’écrin ?
Mieux vaut parfois l’assonance
Et donne la résonance
D’un clair et juste refrain !
La rime riche à tout prix,
La pauvre a bien le droit d’être,
Dans le vers et dans l’esprit !
Mais …
Point de chasse aux sorcières !
Quand elle vient à propos,
La belle est toujours princière :
Pas de murs, pas de vopos !
A propos du hïaku
Que faire de son haïku ?
Interrogation :
Le composer, c’est bien !
Encore faut-il savoir où
poser son haïku !
Réponse :
Sur son blog bien sûr !
Donc je pose, en douceur, mon petit haïku :
L’évidence est là,
mais pourquoi s’y conformer
si l’on veut surprendre ?
Dim ou autres, avec ou sans couture mais ... des bas, pas des collants ... bien sûr !
J’ai eu, dans ma vie, des hauts et des bas.
Paradoxalement, j’ai eu des hauts faciles d’accès et des bas très difficiles à atteindre !
J’ai versé ma dîme à Dim et pourtant, remarque qui ne manque pas de sel : j’ai parfois ramassé des gabelles !
Le haut du bas,
Première fois ( oh ! quel délice ! )
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J 'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts ( je me débats )
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière ( oh ! Mon cœur bat )
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J 'en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! ( Le rideau glisse ).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! j’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !