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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Petit clin d'oeil orbital !

7 Octobre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



Celui- là, je vous l'offre:  il est gratos  ... à l'oeil quoi !



Rencontre,

 

Il me regardait d’un mauvais œil.

Que lui avais-je fait ?

Je ne le connaissais même pas !

Jamais je n’avais navigué dans ses eaux,

jamais je ne m’étais immiscé dans son orbite !

Alors, pourquoi cette animosité, cette haine subite ?

Il me regardait d’un mauvais œil.

 

Pourtant, je n’avais jamais rien fait qui puisse lui nuire,

je n’étais, en aucun cas, responsable de son malheur !

Sans doute avait-il de la rancœur :

on en aurait eu pour moins que cela !  … Et même pire !

Il me regardait d’un mauvais œil.

 

Malgré tout, j’aurais voulu l’aider.

J’aurais voulu faire un geste,

trouver une parole pour le réconforter,

mais rien ne venait.

Un clin d’œil eut été de mauvais goût !

Une expression alambiquée itou !

Son regard annihilait mon cerveau.

 

Que dire, que faire

pour rassurer un œil à terre,

un œil arraché d’un coup de cutter

et qui gît, vous fixant,

en équilibre sur le bord d’un caniveau ?


 


 

 
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Délire biblique !

5 Octobre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




Préambule :

 

Ce délire m’est venu d’un jeu sur les définitions phonétiques farfelues du dictionnaire, que je pratique avec l’ami J.C. du blog « Deblogue ». J.C. qui n’a rien à voir avec Adam et Eve, malgré ses initiales, sauf peut-être - sûrement ! - d’avoir souvent croqué la pomme !

J’en étais donc au mot « feuillu » dont j’avais donné comme définition : « comme poilu, mais avec des feuilles ! ». A ce moment là, mon détecteur interne de bêtises possibles s’est déclanché.

Voilà ce que cela a donné :

 

L’éclairage biblique de l’A.B. Pierre,

 

A l’origine, Adam et Eve étaient feuillus. Puis, vint l’automne et les feuilles tombèrent. Eve, qui comme toute femme qui se respecte, était curieuse et très observatrice, s’aperçu que sous certaines feuilles se cachait une tige. Elle en fit la remarque à Adam qui, comme tout homme qui se respecte, était tout à fait innocent. Tous deux eurent comme un vertige et profitèrent du petit tapis  (tiens ! que vient faire ici le Bernard ? Il est vraiment de tous les coups celui-là ! ) de leurs deux feuilles pour approfondir la chose. Ils plantèrent donc leurs deux corps … mais qu’est-ce que raconte ? … ils plantèrent donc leur décor et … vous connaissez la suite !

 

Il s’agit là d’une version de la bible où je reconnais volontiers que j’attige !  

 

                                          L’ A.B. Pierre

         ( Moi, je ne serais jamais canonisé ! )

 

Nota :

 La version la plus courante, celle de la pomme, n’est pas forcément plus vraie que la mienne, loin s’en faut ! Et, de toute façon, pour qu’il y ait pomme, il faut qu’il y ait eu tige !

Là, il n’y a pas de litige !

Tout ça, c’est pas coton (tige ?) à expliquer ! Que dis-je ! Ce serait un prodige que d’y arriver ! Mais alors, de quel prestige serais-je auréolé ! Notoriété oblige, des filles callipyges se rueraient sur … moi !

 

Voilà.

 

Si cela vous afflige, j’en suis désolé et je comprendrais que certains me fustigent !  Mais - mais ! -  à lire mes délires, personne ne les y oblige !

 

                                                                              Rotpier


 

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La pensée du jour ... selon Rotpier !

4 Octobre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




La pensée du jour :

 

Tout bien pesé …

Dans la vie, quand les circonstances l’exigent, il faut savoir plier.

Ce qui n’implique pas qu’il faille - loin s’en faut ! -  aussi, sur sa lancée, se retourner !


 


 

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Ils voulaient être libres, vous comprenez ?

3 Octobre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




A ces jeunes, fiers et vaillants combattants,même si souvent ils ont la tête près du bonnet.

Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. qu’ils soit sûrs de notre entière reconnaissance.


 


 

 


Ils voulaient être libres,

 

Ils avaient l’arrogance

des très jeunes guerriers,

l’esprit d’indépendance

des cueilleurs de lauriers.

 

Ils avaient la vaillance

de ces aventuriers

pour qui la résistance

est un fait coutumier.

 

Trépignant d’impatience

sous le tissu geôlier,

malmené en conscience

sous assauts obusiers.

 

Commando qui s’élance

sous regards affolés,

bondissants fers de lances

déjà auréolés.

 

Ils voulaient être libres

- libres ! -  vous comprenez !

Avant qu’une main vibre

pour les emprisonner.

 

Toujours en équilibre

sur le torse bombé,

ils voulaient être libres

avant que de tomber.


 

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Les haïkus du jour ... selon Rotpier !

2 Octobre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



Avertissement aux  nouveaux lecteurs :

Définition du haïku selon Rotpier  (qui n’engage que lui !) :

 

Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.

 

Nota :  Haïku se prononce en français :  « aiku » sans liaison. Exemple :

dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non «  naiku »

 

 

J’ai rarement le haïku triste.

J’ai souvent le haïku leste

mais je ne l’ai jamais pompeux !

On a, après tout, que le haïku qu’on peut,

c’est tout !

 

Les haïkus du jour :


 


Des bouquins qui baillent

coup de pompe entre les pompes

capharnaüm monstre

 


Cohorte ancestrale

bosses à la queue leu leu

mirage ondulant


 

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Il n'y a pas que les hommes qui ont des regrets !

30 Septembre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier



Qui s'y frotte s'y attache !



A fleur de peau,

 

Ah ! C’est sûr : il l’avait vu

de près son petit cul !

 

Combien de temps s’y était-il frotté ?

Quand on aime, on ne compte pas,

quand on aime, on ne compte plus !

 

Il s’y était tendu …détendu.

Il s’y était blanchit.

Il s’y était usé.

Il s’y était trempé … aussi … parfois !

 

Elle lui était restée fidèle

… des années et des années !

Puis un jour : largué ! Evincé ! Balancé !

 

Depuis … depuis, il traînait misère et rancune

sur l’étal d’un fripier

… quelque part entre Barbès et Trinité.

 

Pour pardonner  il avait des lacunes,

passant nombre de nuits blanches

à ressasser des rêves rances

… des rêves de jean en déshérence.










 
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La vie ou la mort : ce n'est qu'une simple question de temps !

29 Septembre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




Préambule :

 

J’ai connu des vivants qui, dans leur tête, étaient aussi morts que des morts et ils n’étaient pas forcément vieux.

J’ai connu des morts qui s’inquiétaient du temps qu’il ferait demain !

Comme quoi, même si  on est mort, on reste con.

Intemporel, un temps pour elle : la vie.

Intemporel, un temps pour elle : la mort.

J’oscille entre l’au-delà et le réel,

c’est bizarre mais c’est la vie.


 


La vie,

 

La vie n’est, après tout,

que la suite d’un vide.

On arrive, on est là,

un tantinet livide

mais on s’impose !

 

Que l’on soit fagoté

d’un habit bleu ou rose.

Que l’on soit un humain,

un objet, une rose :

on s’impose !

 

Une vie éphémère

ou une longue route,

avec ou sans chimères

( taraudé par le doute ? )

tu composes !

 

La vie est tortueuse

et bien souvent déroute.

Elle est magique ou gueuse

tout dépend de la route…

qu’elle t’impose !

 

Et tu es là !

 

Que tu sois un humain,

un objet, une rose,

elle va t’abandonner

 quand elle aura sa dose  … de toi !

Alors …

Bluffe-la ! Prend la main !

Ton dernier pied de nez :

réserve-lui ! … Chiche ! Ose !


 

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La pensée du jour

28 Septembre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




Amicalement votre !

 

Tout bien pesé, ce qui m’agace le plus chez mes amis c’est le fait que, me connaissant bien, ils ont en main tous les argument d’une possible critique crédible.

Cela dit -  et fort heureusement ! -  la réciproque est manifeste !


 


 

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Les haïkus du jour ... selon Rotpier !

26 Septembre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




Avertissement aux  nouveaux lecteurs :

Définition du haïku selon Rotpier  (qui n’engage que lui !) :

 

Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.

 

Nota :  Haïku se prononce en français :  « aiku » sans liaison. Exemple :

dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non «  naiku »

 

 

J’ai rarement le haïku triste.

J’ai souvent le haïku leste

mais je ne l’ai jamais pompeux !

On a, après tout, que le haïku qu’on peut,

c’est tout !

 

Le haïku du jour :

 

 

Vélo qui s’envole

propulsion à injection

directe et dosée

 

Où mon haïku vous a-t-il conduit ?  … clic ! un petit commentaire !

 

Le haïku libéré du jour :


 


Régulièrement

je mets mes haïkus à plat

éclairage terne


 

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Il est des moments .....

25 Septembre 2006 , Rédigé par Rotpier Publié dans #rotpier




Préambule :

Les plus optimistes, à part quelques rares cas ou des inconscients totaux, ont eu (ou auront) dans leur vie une période sombre, voir noire. Je pense qu’il faut en passer par là pour pouvoir explorer toutes les facettes de la sensibilité de l’homme et de son esprit. On en sort, sinon plus fort, tout au moins plus complet dans sa vision de soi-même et des autres.

C’est cette réflexion que vous trouverez en exorde de certains de mes poèmes gris sale, voir noirs.


 


Vertige,

 

J’empile les heures.

 

Des heures sur des heures

en pile de vingt-quatre.

 

J’empile les piles en paquets de trente :

je fabrique des mois stériles,

des mois débiles,

des mois qui me hantent

des « moi » vides

des mois vides de moi

des « moi » vides d’émoi

Je ne suis plus moi !

Vertige !

 

Toutes ces piles sans assises,

toutes ces piles sans liant vraiment,

vibrent à la moindre brise, vibrent au moindre vent !

Et… Je suis tout en haut - seul ! -

je vais me casser la gueule !

Pour celle que j’aime,
encore, je m’arrime

mais à quoi cela rime ?

 

Oh ! Vertige ! Vertige qui m’opprime,

quelle sera mon ultime

rime

?


 

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