Petits haïkus-dictons du jour pour St Tropez et Andorre !
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus-dictons du jour :
C’est au moyen âge
que Saint-Tropez a connu
le plus de gens d’armes
C’est bien en Andorre
que l’on soigne l’insomnie
deux fois mieux qu’ailleurs
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Relations de voisinage ...
Dans la série: enquête sociologique:
Que celui qui n’a jamais critiqué gratuitement son voisin, me lance la première pierre !
Préambule : Si ce n’est pas tout à fait sûr, c’est fortement possible. Mais … mais il est aussi certain que ce peut être totalement l’inverse… à moins que …
Certitudes … de cage d’escalier !
On aurait aperçu le voisin du bas discutant à voix basse avec la voisine du haut dans la cage d’escalier du premier. Certains pensent, étant donné que la dite voisine est enceinte, qu’il ne serait pas impossible que …
Tout en prenant de grandes précautions avec les risques d’un jugement trop hâtif, les certains en question penchent à croire, sans en être absolument sû, que cette hypothèse, tout à fait plausible, n’est pas à exclure à priori. Néanmoins… néanmoins! L’inverse, c'est-à-dire que le futur papa légitime soit le vrai - en l’occurrence le mari de la voisine du haut - n’est pas non plus, loin s’en faut, à négliger en tant qu’une des possibles facettes de la vérité !
D’autant plus qu’il aurait été rapporté par une personne généralement bien informée et digne de confiance ( Mme Affond, pour ne pas la nommer ) que le ménage du haut marche bien … ainsi d’ailleurs que celui du bas !
Mais, il n’y a pas de fumée sans feu et les apparences sont souvent trompeuses ! Comme dit la concierge : « on a vu des choses pires que ça qui ne sont jamais arrivées ! » En plus, Mme Affond peut très bien se tromper : cela lui est déjà arrivé ! De toute façon, elle ferait mieux de s’occuper de ses fesses, vu qu’elles n’ont pas toujours été garées dans des endroits bien comme il faut ! Ah ! elle porte bien son prénom celle-là : Annick !
Enfin, il ne faut pas non plus oublier que l’on ne sait toujours pas ce que faisait le facteur, l’autre jour, sur le palier du haut où il n’a strictement rien à faire vu que les boites à lettres sont dans l’entrée de l’immeuble qui se trouve au rez-de-chaussée, ce qui est absolument incontestable et prouvable !
Bref, tout ça c’est pas clair du tout et d’ici que l’on en apprenne de belles, il n’y a pas loin …
Conclusion et question :
Si vous étiez enquêteur, et que vous en sachiez autant que cela, seriez-vous en mesure de répondre, par oui ou par non, aux questions suivantes :
a) Le voisin du bas saute-t-il, ou a-t-il déjà sauté la voisine du haut ?
b) Le facteur a-t-il déjà enlevé autre chose que sa caquette, à l’intérieur de l’immeuble ? Et si oui, quoi ?
Des souvenirs qui pèsent
Le fardeau des souvenirs,
Le petit homme avait
la tête lourde, très lourde.
Ses souvenirs pesaient,
les succès et les bourdes.
Le poids de ses pas
laissait des empreintes
de sherpa
que le fardeau éreinte.
Il avait eu ses alléluias,
ses peurs de tout perdre,
ses Himalaya
de joies et d’emmerdes.
Et il portait tout cela,
non… il traînait tout cela !
Totalement incapable
de tirer un trait sur le passé,
il avançait
courbé.
Il avançait mais savait déjà.
Le sol se creusait
encore un peu plus sous ses pas,
des pas lents et lourds
de vieux sherpa.
Les pensées du jour ... selon Rotpier !
Les

du jour :
La pensée sérieuse du jour :
La connerie s’accommode de toutes les couleurs de peau.
Son antithèse aussi … fort heureusement !
La pensée moins sérieuse du jour :
Tu auras beau ( de menuisier ! ) fouetter ton âne autant que tu le pourras, ce n’est pas pour cela qu’il mettra forcément des bas résille !
Pour la bibliothèque « Guy de Maupassant » 27 Gisors
Petit clin d’œil à la bibliothèque « Guy de Maupassant » de Gisors, en Normandie, dans l’Eure.
Bibliothèque « Guy de Maupassant » 27 Gisors ( montage )
Petit clin d’œil,
Les mots passent,
les poésies restent.
Le poète trépasse
mais laisse,
des vers en héritage.
Un jour, on les retrouve, on les reprend,
on les apprend.
On les redit :
on les partage !
Et… l’on communie,
sous le regard bienveillant de dame Poésie !
Poésie Princesse !
Poésie tendresse !
Ô ! Câline maîtresse
qui, de ses doigts experts, caresse,
un rien alanguie … des mots passants.
Je suis tombé sur le « Q » aïe, aïe, aïe !!! Nouvelle version !
Mon ami J.C. que j’ai ( pas celui de l’Elysée ! ) , un ami qui ne manque pas d’ « R », ( bien que celui de l’Elysée n’en manque pas non plus ! ) m’a suggéré d’aérer mon poème « Délire sur le « Q » »
Voici donc la nouvelle mouture, comme aurait dit le meunier !
Délire sur le « Q »,
La vie est, dit-on,
gouvernée par le « Q » :
vous l’avez tous lu !
Est-ce la vérité ou bien un dicton ?
Réfléchissons.
Le « Q » n’arrive qu’en dix-septième position,
le « P », son fils, est juste devant lui !
Pourtant, il n’y a pas de « P » sans « Q » !
C’est tout vu ! …. Non ?... Si !
Alors - alors ! - pourquoi le « P » trône-t-il devant le « Q » ?
La logique eût voulu
que le « P » fût derrière le « Q » !
Cela semble évident, cela se sent !
Mais, ce n’est pas le cas : il y a là un mystère !
Moi, j’avoue que je m’y perds.
Et … et de plus :
un « Q » sans « P » est un « Q » muet !
Un « P » sans « Q » est orphelin,
c’est certain !
Alors moi, je n’ai plus de point de repère:
j’en perds mon latin !
J’étouffe !
Je sors et je passe à la lettre suivante :
j’ai besoin d’ « R » !
Ouf !
En désespoir de cause,
je vais essayer ce dicton-haïku :
« Il ne faut jamais
passer à coté d’un « Q »
sans s’en occuper. »
C.Q.F.D.
C’est peut-être un haïku cucul,
mais, j’arrête là : je ferme le ban !
Et … Pan !
C’est tout !
Les haïkus de la semaine
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus sérieux du jour :
Et tout bien tranché
des deux cotés c’était
l’an feu et l’an fer
Sous l’assaut pointu
l’aube du petit matin
se teintait de rouge
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Je suis tombé sur le « Q » aïe, aïe, aïe !!!
Préambule :
Je voulais illustrer, par vers, une des lettres de notre cher alphabet.
Je ne savais laquelle choisir, alors je m’en suis remis au hasard : j’ai fermé les yeux et mon doigt est tombé sur le « Q ».
Je me suis donc penché sur le « Q » et voilà ce que cela a donné :
Délire sur le « Q »,
La vie est, dit-on,
gouvernée par le « Q » :
vous l’avez tous lu !
Est-ce la vérité ou bien un dicton ?
Réfléchissons.
Le « Q » n’arrive qu’en dix-septième position,
le « P », son fils, est juste devant lui !
Pourtant, il n’y a pas de « P » sans « Q » !
C’est tout vu ! …. Non ?... ;Si !
Alors - alors ! - pourquoi le « P » trône-t-il devant le « Q » ?
La logique eût voulu
que le « P » fût derrière le « Q » !
Cela semble évident, cela se sent !
Mais, ce n’est pas le cas : il y a là un mystère !
Moi, j’avoue que je m’y perds.
Et … et de plus :
un « Q » sans « P » est un « Q » muet !
Un « P » sans « Q » est orphelin,
c’est certain !
Alors moi, je n’ai plus de point de repère:
j’en perds mon latin !
En désespoir de cause,
je vais essayer ce dicton-haïku :
« Il ne faut jamais
passer à coté d’un « Q »
sans s’en occuper. »
C’est peut-être un haïku cucul,
mais, j’arrête là : je ferme le ban !
Et … Pan !
C’est tout !
Mourir au champ dhorreur ! 11 novembre oblige
Préambule :
« Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur »
Mémoires accusatrices,
Alignées,
pointées vers le ciel,
à jamais figées :
accusatrices éternelles.
A l’autre bout ?
Peut-être encore les os tremblants
de ceux qui auraient aimé
que, juste avant,
passe un képi étoilé
pour accrocher un drapeau blanc.
Les haïkus du jour ... selo Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Dix sept et pas plus
empilés sur trois niveaux
et c’est chambre jaune
Le haïku libéré du jour :
Ce petit haïku
est un chef-d’œuvre de grâce
il balance bien
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !