Réseaux maffieux, proxénétisme, pays de l'est, sida ...

Quand les griffes des prédateurs maffieux se referment sur le dos de jeunes filles ou de jeunes femmes, notamment dans les pays de l’est, l’horreur s’abat sur elles.
Si l’on ajoute à cela les risques liés au sida, on peut s’imaginer le calvaire qu’endurent ces jeunes femmes.
Silhouette,
Sa silhouette se découpait dans les halos des phares :
c’était voulu !
Elle eût été nue
que cela n’aurait pas fait grand différence :
moins d’habits que de fard !
Elle grelottait : novembre était là !
Novembre, mais aussi celui qui,
avec de belles promesses,
avait déchiré l’ultime lien avec sa vie d’enfant,
un soir de kermesse,
là-bas, quelque part dans les Balkans.
Il était là !
Elle ne savait pas où, mais il était là !
Sûrement tapi dans l’impasse,
surveillant les flics, les clients et les passes.
Prisonnière de sa nasse,
elle était son objet, son animal,
qu’il soumettait à la lubricité des mâles,
- de n’importe quels mâles ! -
pourvu qu’ils payassent
pour assouvir leurs fantasmes !
Son avenir ?
Aussi blafard
que des halos de phares
dans un petit matin de brouillard !
Trois ans qu’elle avait rompu avec l’enfance !
Trois ans qu’elle silhouettait en France !
Un jour,
un jour peut-être, reverrait-elle les Balkans,
elle ne savait pas quand :
en aucun cas maîtresse de son agenda !
Un jour peut-être …
à moins – à moins que d’ici là –
elle ne croise un mâle,
un mâle porteur d’un mal, nommé : « Sida ».
La pensée salée du jour !
La pensée … aïe, aïe, aïe ! … du jour !
Il faut quand même, objectivement, savoir ce que les selles de gays rendent.
Nota : Je trouve que j’ai eu là une pensée susperme …
peut-être un peu trop salée ? …. non ?
Le paludier de service : Rotpier
Entre délire, fiction ou réalité, où se trouve la frontière ?

La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture
- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main - d’autorité - me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra-large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer - je ne vis pas de suite -
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Formé, j’en suis certain, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.
Le haïku - télégramme sauvage du jour
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku-télégramme sauvage et mortifiant du jour :
Ici tout va bien
belle-mère morte et calme
Où mon haïku vous a-t-il conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Stupéfiant face à face ...
Stupeur,
J’ai croisé, l’autre jour,
un type bizarre.
Soyons honnête et précisons :
je n’ai croisé, de lui, que son regard !
Un regard étrange - très étrange ! -.
Une sorte de mélange
de vague et de lucidité
avec, il faut le souligner,
quelque chose d’indéfinissable :
un peu comme la magie
d’une étoile posée sur le sable.
Ce regard m’a sourit !
Un brin culotté,
et sans ne lui avoir rien demandé,
il m’a déclaré :
« bonjour, je suis poète ! »
Estomaqué ! Es … to … ma … qué !
Je n’ai pas donné la réplique à ce zozo :
je suis certain qu’il aurait eu le dernier mot !
J’ai croisé, l’autre jour,
le regard d’un type bizarre,
et là, vous n’allez pas me croire :
c’était … dans mon miroir !
Quel culot !
P.S. : Coucou à mes collègues profs dont c'est la rentrée aujourd'hui !
Les haïkus du jour ... selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Un long nez qui tombe
ballai ballant soleil
une écharpe gît
Où mon haïku vous a-t-il conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le haïku libéré du jour :
Haïkus le minant
il ne rêvait plus qu’à ça
attention vertige
Shopping, grands magasins, foule : ras le bol !
Ah ! les joies transcendantes du shopping !
Shopping délire,
« Dis ! Je n’ai plus rien à me mettre,
il faut qu’on fass’ les magasins.
Tu le vois bien, tu dois admettre :
l’été arrive et j’ai plus rien ! »
Et c’est parti pour la torture,
il faut se faire une raison
et d’un petit coup de voiture
on est déjà dans les rayons.
« Y a rien ici et tout est moche,
j’ te l’avais dit, c’est pas l’endroit
et les vendeus’ y s’ont l’air cloches,
on aurait pas dû venir là ! »
Et les magasins qui défilent,
une rob’ par-ci, un short par-là
et puis y faut s’ cogner les files
des caiss’ bondées : c’est pas gala !
Et l’on se retape une enseigne !
« Chausse à gogo » c’est ça son nom !
On va sûrement pas trouver d’ peigne,
mais des chaussur’ , oui là c’est bon !
Et bien …non !
« Mais t’as cinq cents pair’ de godasses !
Des avec ou des sans boutons,
des plus baroqu’ jusqu’aux plus classes,
des hauts talons, des bas talons !
Et le vendeur s’appelle Achille,
il n’a pas l’air d’un imbécile !
Non ? … Bon !
Pour aujourd’hui, moi j’ai mon compte !
C’est l’ genr’ de truc qui me démonte !
J’en ai ma claqu’ ,viens on se casse
tant pis tu n’aura pas d’ godasses ! »
Je souffle et je respire enfin
… du moins jusqu'à sam’ di prochain !
Oh ! que j’ador’ les magasins,
j’ pass’ rais ma vie à en fair’ plein !
La pensée du jour ... pour la rentrée scolaire ... des profs !
Une petite pensée pour tout le monde, mais … tout particulièrement pour mes collègues enseignants.
On reste enseignant à vie, même à la retraite !
Chers collègues qui allez retourner au charbon avec une majorité de mineurs, j’espère que les vacances vous ont donné bonne mine et que vous allez exploiter le filon ! Que la veine soit avec vous et avec vos esprits hautement attentifs.
Rotpier, dit aussi l’ A.B. Pierre
La pensée du jour :
L’enseignement, c’est simple. C’est le principe des vases communicants : le savoir passe de l’enseignant à l’apprenant. Un petit bémol quand même … parfois, avec certains élèves, on se demande bien où placer l’entonnoir !
Courage à vous tous et méditez encore cette expression relevée dans je ne sais plus quelle revue pédagogique et désignant les parents d’élèves comme des « géniteurs d’apprenants *» ! Où commence et où s’arrête la connerie !
* authentique !
Nota: Pour ceux qui ne sont pas abitués aux blogs, pour mettre un petit message, cliquer sur " ajouter un commentaire " puis, dans la fenêtre ouverte, mettre votre nom et votre adresse E Mail. Mettez votre commentaire et recopier l'image du petit cadre ( respecter les majuscules ! ) puis cliquer sur " publier"
Je recevrais un mèl pour m'avertir du commentaire ! Merci !
Les haïkus du jour ... selon Rotpier dont un impie !
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Couvercle fermé
des commandos sans pitié
s’acharnaient gaiement
Où mon haïku vous a-t-il conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le haïku libéré du jour :
Papier à haïkus
se baladant ça et là
silence feutré
La chance ou ... ne point trop tirer sur l'élastique !
Croisez les doigts, sauf …
les manchots : ça va de soit !
( Petit clin d’œil à Brassens )
La chance,
J’avais déjà croisé des tas de chats noirs,
des chattes aussi… vous savez … dans le noir !
J’étais passé, je ne sais combien de fois,
sous une échelle … de bois !
J’avais dit, un nombre incalculable de fois,
« crotte et crotte ! » trois fois de suite un samedi soir !
Combien de hululement de chouettes
avais-je entendu dans la nuit noire ?
Je ne comptais plus les fois ou, avec ou sans chandelles,
je m’étais retrouvé bon treizième à table,
au grand dam des maîtresses de maison
dont les yeux regardaient le plafond …
sans qu’elles ne fusent - en aucun cas, je vous l’atteste ! -
mes maîtresses :
signe évident de détresse !
Malgré tout cela, je tenais une forme impeccable
et avais un compte en banque plus que respectable !
Vendredi dernier, un vendredi treize,
je me suis dit : « il faut absolument, mon garçon,
que tu joues à quelque chose :
c’est un jour de chance : ose ! »
Alors, j’ai joué sans façon,
à la roulette russe helvétique
( celle que l’on ne joue qu’à Bâle !)
Et, j’ai gagné, dans le crâne,
un joli petit trou … tout rond !
Belle farce ! … Non ?
Moralité :
Ne vous fiez pas trop à la chance :
c’est une compagne quelque peu lunatique,
capable de vous faire un pied de nez fantastique,
pour peu que vous tiriez un peu trop sur … l’élastique !