Au pays des frissons !
Approche … en Valachie par Rotpier
Nota : Une autre version a été écrite par Mentier.
Ce qui, je vous l’assure, sonnet mieux. Vous pouvez l’essayer: Approche … en Valachie par ………. ! Mais cela est une autre histoire !
Approche ... en Valachie,
Bonsoir ! Votre élégance et vos atours m’inspirent.
Vos cheveux, pareils à la voile d'un bateau,
Frémissent sous un vent léger. Dans mon château,
Là-haut, tout là-haut, nous avons vu des vents pires!
Dévoilant votre cou, sans savoir, il conspire
Avec moi. Mon cœur part pour un long vibrato.
Je le connais! Je sais qu’il succombera tôt.
Au plaisir de goûter à votre peau, j’aspire.
Quel bon goût ce collier, nu, sans l’addition
De la croix qui provoque en moi l’aversion !
Que j'aime l'éclatant rouge de votre ensemble !
Savoir vous conquérir est mon seul postulat !
Mais... Je parle et mon nom vous échappe il me semble.
Je suis prince de sang, j’ai pour nom: Dracula !
Entente franco-canadienne : ça réchauffe !
Pour un ami, plus très jeune, qui correspond, poètiquement, avec une jeune Canadienne de 13 ans et qui s'inquiète de l'avenir:
Lueur,
Quand une chrysalide
recherche le bonheur,
mais qu’elle a peur du vide
et du temps lamineur :
plus tout à fait candide
elle quête un tuteur,
… je dis : normal !
Quand l’élément liquide
n’est plus séparateur
des continents solides
sans être aviateur
on saute et se débride
sur son ordinateur,
… je dis : pas mal !
Quand dans un monde aride
s’allume une lueur,
quand un vieil homme à rides
croise une jeune fleur ;
que les deux sont avides
de jouer aux jongleurs
avec des vers non vides
de sens et de chaleur.
Je dis : génial !
Et quand,
Un poème lucide
tout en calme et faicheur
à l’expression fluide
vient toquer à nos cœur,
Je dis … plus rien !
Je lis, je relis et … apprécie !
La pensée aïe, aïe, aïe ! du jour !
Bon, j'y vais !
Tout bien pesé, ce que je pense du mot « lapsus » ?
Phonétiquement, c’est un programme très allèchant !
Zut ! ... J’ ai encore fait un lapsus !
Rotpier, disciple inconditionnel de Freud !
Je sens que ça m' gratte !
Bon, je crois que j'ai encore une crise !
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’agacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
Je sais, c'est con ...
Préambule :
Les plus optimistes, à part quelques rares cas ou des inconscients totaux, ont eu (ou auront) dans leur vie une période sombre, voir noire. Je pense qu’il faut en passer par là pour pouvoir explorer toutes les facettes de la sensibilité de l’homme et de son esprit. On en sort, sinon plus fort, tout au moins plus complet dans sa vision de soi-même et des autres.
C’est cette réflexion que vous trouverez en exorde de certains de mes poèmes gris sale, voir noirs.
Je sais ... c'est con ... mais ...
Déséquilibre,
Le mot est juste,
très juste.
Trop juste peut-être ? Allez savoir.
Il définit l’instant où tout peut arriver,
ou tout peut se passer… même rien !
D’un coté, on se reprend … - de justesse ! -
on se redresse
et l’on retombe sur ses pieds.
De l’autre, on ne contrôle plus rien.
Le hasard alors décide.
Il s’en faut de peu de chose ;
d’un tout petit rien.
D’un courant d’air ?
Oui ! c’est ça ! D’un courant d’air !
Ou… je ne sais pas.
Toujours est-il que l’on est là, maître de rien,
aussi perdu qu’un chien…
qu’un chien dont le maître est partit loin… très loin.
Tout peut arriver… même rien.
A la merci d’un éclair qui déchaînera l’orage dévastateur
ou le fera s’évaporer ; comme par ces chauds soirs d’été
où tout peut arriver : la tourmente, démente,
ou la plus splendide des nuits étoilées.
Et l’on en est là… ne sachant même plus pourquoi.
Cela ne tient à rien.
A un courant d’air peut-être ?… A un courant d’être ?
Oui ! C’est cela ! A un courant d’être !
Ou bien… ou bien… je n’ sais pas… je n’ sais plus…
Déséquilibre…
La pensée reflex du jour
Petite pensée pour les as de la photo … et les autres !
L’observation d’un être, d’une chose, d’un paysage ou d’une scène, ne rend pour personne la même chose : les yeux ne sont que la visée reflex du cœur.
Petit clin d'oeil orbital !
Celui- là, je vous l'offre: il est gratos ... à l'oeil quoi !
Rencontre,
Il me regardait d’un mauvais œil.
Que lui avais-je fait ?
Je ne le connaissais même pas !
Jamais je n’avais navigué dans ses eaux,
jamais je ne m’étais immiscé dans son orbite !
Alors, pourquoi cette animosité, cette haine subite ?
Il me regardait d’un mauvais œil.
Pourtant, je n’avais jamais rien fait qui puisse lui nuire,
je n’étais, en aucun cas, responsable de son malheur !
Sans doute avait-il de la rancœur :
on en aurait eu pour moins que cela ! … Et même pire !
Il me regardait d’un mauvais œil.
Malgré tout, j’aurais voulu l’aider.
J’aurais voulu faire un geste,
trouver une parole pour le réconforter,
mais rien ne venait.
Un clin d’œil eut été de mauvais goût !
Une expression alambiquée itou !
Son regard annihilait mon cerveau.
Que dire, que faire
pour rassurer un œil à terre,
un œil arraché d’un coup de cutter
et qui gît, vous fixant,
en équilibre sur le bord d’un caniveau ?
Délire biblique !
Préambule :
Ce délire m’est venu d’un jeu sur les définitions phonétiques farfelues du dictionnaire, que je pratique avec l’ami J.C. du blog « Deblogue ». J.C. qui n’a rien à voir avec Adam et Eve, malgré ses initiales, sauf peut-être - sûrement ! - d’avoir souvent croqué la pomme !
J’en étais donc au mot « feuillu » dont j’avais donné comme définition : « comme poilu, mais avec des feuilles ! ». A ce moment là, mon détecteur interne de bêtises possibles s’est déclanché.
Voilà ce que cela a donné :
L’éclairage biblique de l’A.B. Pierre,
A l’origine, Adam et Eve étaient feuillus. Puis, vint l’automne et les feuilles tombèrent. Eve, qui comme toute femme qui se respecte, était curieuse et très observatrice, s’aperçu que sous certaines feuilles se cachait une tige. Elle en fit la remarque à Adam qui, comme tout homme qui se respecte, était tout à fait innocent. Tous deux eurent comme un vertige et profitèrent du petit tapis (tiens ! que vient faire ici le Bernard ? Il est vraiment de tous les coups celui-là ! ) de leurs deux feuilles pour approfondir la chose. Ils plantèrent donc leurs deux corps … mais qu’est-ce que raconte ? … ils plantèrent donc leur décor et … vous connaissez la suite !
Il s’agit là d’une version de la bible où je reconnais volontiers que j’attige !
L’ A.B. Pierre
( Moi, je ne serais jamais canonisé ! )
Nota :
La version la plus courante, celle de la pomme, n’est pas forcément plus vraie que la mienne, loin s’en faut ! Et, de toute façon, pour qu’il y ait pomme, il faut qu’il y ait eu tige !
Là, il n’y a pas de litige !
Tout ça, c’est pas coton (tige ?) à expliquer ! Que dis-je ! Ce serait un prodige que d’y arriver ! Mais alors, de quel prestige serais-je auréolé ! Notoriété oblige, des filles callipyges se rueraient sur … moi !
Voilà.
Si cela vous afflige, j’en suis désolé et je comprendrais que certains me fustigent ! Mais - mais ! - à lire mes délires, personne ne les y oblige !
Rotpier
La pensée du jour ... selon Rotpier !
La pensée du jour :
Tout bien pesé …
Dans la vie, quand les circonstances l’exigent, il faut savoir plier.
Ce qui n’implique pas qu’il faille - loin s’en faut ! - aussi, sur sa lancée, se retourner !
Ils voulaient être libres, vous comprenez ?
A ces jeunes, fiers et vaillants combattants,même si souvent ils ont la tête près du bonnet.
Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. qu’ils soit sûrs de notre entière reconnaissance.
Ils voulaient être libres,
Ils avaient l’arrogance
des très jeunes guerriers,
l’esprit d’indépendance
des cueilleurs de lauriers.
Ils avaient la vaillance
de ces aventuriers
pour qui la résistance
est un fait coutumier.
Trépignant d’impatience
sous le tissu geôlier,
malmené en conscience
sous assauts obusiers.
Commando qui s’élance
sous regards affolés,
bondissants fers de lances
déjà auréolés.
Ils voulaient être libres
- libres ! - vous comprenez !
Avant qu’une main vibre
pour les emprisonner.
Toujours en équilibre
sur le torse bombé,
ils voulaient être libres
avant que de tomber.