Les scoops de Rotpier : Nicolas Hulot
Les scoops de Rotpier :
Avertissement :
Même si n’est pas tout à fait sûr, c’est fortement probable.
Et si c’était tout à fait le contraire, j’aurais au moins eu le mérite de mettre le doigt dessus afin que vous y jetiez un œil !
Le scoop du jour :
Pourquoi, Nicolas Hulot a renoncé à sa candidature à l’élection présidentielle ?
Tout simplement par dépit ! En effet, il devait faire ses meetings avec l’appui de Madonna, laquelle à la fin de chaque intervention, devait lancer sa petite hulotte dans la foule en criant : « C’est pas beau la nature ? Elle est pas chouette ma petite hulotte ? » Mais elle ne veut plus.
Puisqu’elle ne veut plus jeter sa petite hulotte, lui, jette l’éponge !
Et pis c’est tout !
Adieu l'Abbé !

Adieu l’Abbé,
L’âme de toute une communauté
A rendu l’âme.
B éret vissé sur le crâne ;
B âton moulinant - menaçant parfois ! -
É bréchant nos bonnes consciences chloroformées.
Priant souvent, mais … sans intermédiaire !
I nterpellant justement les successeurs de St Pierre !
E ssayant de faire bouger une église figée,
R ingardisée jusqu’au ridicule :
R éformes nécessaires, sans cesse repoussées.
E t, au bout du compte, une église au crépuscule !
Adieu l’Abbé !
Et, si par le plus grand des hasards,
dieu existait, glisse lui un mot :
dis-lui qu’en bas, c’est le grand bazar
et qu’il serait franchement temps
qu’il se remette au boulot !
Adieu l’Abbé !
Bonjour et ... à deux mains !

Les mains,
Des mains qui s'ignorent,
des mains qui se cherchent,
des mains qui se trouvent.
Des mains qui se voient,
qui se frôlent,
qui se découvrent.
Des mains qui se caressent,
qui s'étreignent,
qui s'affolent !
Des mains qui se lassent,
qui s'affrontent !
Qui se blessent !
Des mains qui s'écartent,
qui se menacent !
Qui s'éloignent.
Des mains qui se perdent,
des mains qui s'oublient,
des mains qui s'ignorent.
Et ma tête
entre les miennes,
encore, encore et encore.
ABDCD petits haïkus pour un géant ...selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
ABDCD petits haïkus pour un géant :
Un bon coup de gueule
papotage des grenouilles
capotage urgent
Compagnons autour
un concentré d’énergie
sous le béret
La soutane est vide
personne sous le béret
entend comme il hurle
L’ombre du géant
fait de l’ombre à l’ombre des
grandes de Nanterre
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
C'était il y a bien longtemps ...
J'ai plus de souvenir que si j'avais vécu à Milan ...
Rencontre fortuite,
Ne te rappelles-tu pas, madame,
du temps où, tout juste adolescents,
nous jouions à des jeux de la gamme
« plus tout à fait innocents ! »
Vos parents, en ce temps,
suivant nos pas dans la neige
avaient, de la vieille grange, ouvert le battant
et découvert le manège.
Je ne vous revis plus madame.
C’était il y a fort longtemps !
Aujourd’hui, le hasard vous a placé devant moi.
Je lis dans vos yeux de l’émoi
et … je m’y revois.
Vous n’avez rien oublié madame,
au grand dam
- j’en suis certain ! - de vos défunts parents !
Bonsoir.
Rêve bien madame,
soit sûre que j’en ferais autant !
Fermeture des maisons closes à Amsterdam : Jacques Brel doit se retourner dans sa tombe !
Risque de fermetures des maisons closes à Amsterdam !
Et les marins, a-t-on pensé aux marins ?
Moi, je dis que non !
Aussi, je leur dédie cette chanson en mémoire au Grand Jacques !
Vous pouvez - vous devez ! – chanter cela !
Il s’agit d’un devoir de mémoire !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Dans le port d’Amsterdam,
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui crachent
Qui crach’ et qui recrachent
Le trop plein de leurs âmes
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui pleurent
La fermetur’ de leurs
Grandes maisons à dames
Et ils march’ et ils glissent
Sur les larmes qui tombent
Souvenirs dans la tombe
De leur premièr’ chaud’ pisse
Et ils font tous la lippe
Que feront-ils à quai
Ils en sont tous inquiets
C’est fini pour les pipes
Plus de fill’ en vitrine
Plus moyen de s’ lâcher
Et pour se soulager
Y aura plus qu’ les latrines
Dans le port d’Amsterdam
Y a plus qu’à s’ foutre à l’eau
Tout ça pour des salauds
Qui eux ont tout’ les dames
Et ils tourn’ et ils pensent
Qu’on les a bien lâchés
Ils ont les bourses liées
Et cela tourne au rance
Alors ils manifestent
Et ils fout’ le bordel
Pour qu’ reviennent les belles
Et qu’enfin ils se lestent
Dans le port d’Amsterdam
Des marins fout’ à l’eau
En vrac tous les salauds
Qui veul’ tuer leurs âmes
Et ils chant’ pour les dames
Qui pour quelques euros
Font la bête à deux dos
Sans que se soit un drame
Dans le port d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Les pensées du jour un peu de Rotpier
A Agen, ne voulant pas y être, je me suis mis au gin.
Et … voilà le résultat !
Les pensées du jour :
Le propre de la femme amoureuse est de savoir prendre son mâle en patience.
Femme au foyer, chaleur assurée !
Nota :
Pensée de Rotpier, mise en application avant l’heure par le sieur Landru.
Le même qui disait « Y a pas à dire, ça chauffe au poêle ! »
Mais bon, de ça, je n’en suis pas trop sûr … mais il aurait pu le dire !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour de Rotpier !
Ils sont idiots : c’est sûr !
Mais … grattez un peu le cucul et
… vous trouverez des vérités !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour :
Booster le P.C.
elle en a dans le buffet
c’est intel défit.
Démocratie Off
un triple tour de Le Pen
F.N. verrouillé.
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un
petit commentaire !
L'hiver indien
Prémonition ?

L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités
mon esprit mélange les choses :
des faits lointains qui me reviennent avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectue la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans ce creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien - me ressemblant -
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir »
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant …
Les haïkus du jour ... selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus aïe, aïe, aïe! ... du jour :
Haïku mouillé n’est
pas forcément tout transi
souvent loin s’en faut *
- * cille et marre tôt ( petit + dans la bêtise ! )
Un haïku froissé
la vie est passée par là
reste la misère
Je mériterais
coup de pied dans le haïku
pour avoir osé
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