Le poème un peu sonnet du jour : "Obligé de sonnet deux fois !" et ... même une troisième ! Le tout par ... Rotpier !
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Obligé de sonnet deux fois !
Je n’étais pas très emballé
Par cette injonction de ma muse,
Je lui ai dit : « Si ça t’amuse,
Tu n’as plus qu’à t’y atteler ! »
Au regard qu’elle m’a roulé,
Je me suis dit : Oh ! Triple buse
Ça va chauffer dans la cambuse
Si tu cherches à te défiler ! »
Elle a exigé en despote,
en restant droite dans ses bottes,
Que je bâtisse deux sonnets
Avec des rimes identiques.
Je me suis mis aux ballonnets
De blanc cassis dans cette optique !
xxxxxxxxxxxxx
Verre pour vers, j’ai étalé
Sur papier de façon diffuse,
Ma raison devenant confuse,
Ces strophes sans trop m’affaler !
Ne pouvant plus rien avaler,
Je lui ai dit « Là, je refuse
D’aller plus loin car tu abuses,
Je tiens à te le signaler ! »
J’avais l’estomac en compote,
Encore pire que mon pote
Lulu qui dès potron-minet
Se beurre de façon drastique !
J’ai terminé mes deux sonnets
En écriture automatique !
Cela a bien marché ma foi,
j’ai sonnet encore une fois !
Au bout de vingt deux blanc cassis,
Alors que j’étais très malade,
Je me suis porté l’estocade
En me mettant au cannabis !
J’ai déliré un synopsis
Avec des scènes égrillardes,
des étreintes plus que gaillardes :
Un vrai festival de pubis !
Quand j’ai refait un peu surface
Et pour ne pas perdre la face,
J’ai mis tout cela noir sur blanc
Et je l’ai donner à ma muse !
Elle en est tombée sur le flanc
Et depuis c’est moi qui l’abuse !
Non, mais !
Rotpier
La fable du jour : "La grenouille et la marmite" de ... Pierre
Fable inspirée par un texte du philosophe Olivier Clerc : « Sommes nous déjà à moitié cuits ? »
Je le mets à la suite .... le texte !
Images prises sur le net
La grenouille et la marmite,
Une verte grenouille un beau jour s’installa
bien confortablement au fond d’une marmite ;
un vaste récipient en fonte de Talla,
de rare qualité, venant des Dolomites !
,
A l’ombre du vieux mur d’un jardin déserté,
une moitié d’eau fraîche et des mouches en masse :
pas besoin de bouger de cet endroit ouaté,
un milieu idéal, hôtel de grande classe !
,
Un habitat de rêve où bien des batraciens
auraient voulu passer d’agréables vacances :
le gîte et le couvert dans un décor ancien,
loin du monde agité et de ses conséquences !
,
Doucement balancé sous un trépied de fer,
le récipient berçait la grenouille indolente.
Tranquille et sans soucis - le paradis offert ! -
elle menait, passive, une vie somnolente !
,
Vint à passer par là un brave vagabond.
Découvrant la marmite, il se dit : « quelle aubaine ! »
je mange toujours froid, ce qui n’est pas très bon,
pour une fois je vais me chauffer la bedaine !
,
,
,
Rapide il ramassa quelques morceaux de bois
qu’il installa, croisés, sous la grande marmite,
craquant une allumette, il se montra adroit :
la flamme vint lécher le large cul très vite !
,
Tout progressivement, l’eau s’en vint à tiédir,
ce qui fit le bonheur de la verte grenouille,
nageant béatement jusqu’à s’en étourdir,
alors que son destin se barrait en quenouille !
,
Mais la température augmentant peu à peu,
commença par gêner la croassante bête,
elle en vint à suer un liquide adipeux
mais resta toute amorphe en traînant des gambettes !
,
Quelques degrés de plus : la pauvre s’affola !
Mais ses forces déjà s’étaient évaporées,
son corps était plus mou qu’un vieux gorgonzola :
une situation vraiment désespérée !
,
Elle se résigna et se laissa couler,
succombant doucement au fond de la marmite,
quelques bouillons plus tard - fort durs à avaler ! -
elle avait rendu l’âme et était fine cuite !
,
Mais …
,
Prenons la même bête et recommençons tout !
Je veux dire en cela : changeons les paramètres !
Supposons la bestiole à l’ombre d’un bambou
chassant tranquillement en son vert périmètre !
,
Attrapons-la d’un coup et d’une ferme main
balançons-là - direct ! – dans le liquide tiède :
réaction immédiate et en un tournemain,
d’un violent coup de reins elle évite le piège !
,
Moralité :
,
L’instinct de la grenouille ou bien celui de l’homme
s’émousse peu à peu quand les évènements
se passent en douceur et je dirais en somme
qu’ils ne voient rien venir et dorment bêtement !
,
Il faudrait un grand choc - quelque chose d’énorme ! -
pour frapper les esprits : un coup de pied au cul !
Un de ces coups de pieds d’une puissance hors norme,
car dans le cas contraire on sera cuits-foutus !
,
Pierre Dupuis
Le texte de Olivier Clerc :
Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement
une grenouille.
- Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.
Elle est bientôt tiède.
- La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
- La température continue à grimper.
L'eau est maintenant chaude.
C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais
elle ne s'affole pas pour autant.
- L'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie,
alors elle supporte et ne fait rien.
- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout
simplement finir par cuire et mourir.
- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle
aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée
aussitôt de la marmite.
Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière
suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du
temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte .
- Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques
décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.
Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont
été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour,
ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés
individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la
beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec
la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.
Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions
et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple
à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.
Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des choses...
Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain.
Là, C'EST POUR AUJOURD'HUI.
Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez
le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Réponse :
Comme dit la presque cinquantenaire fraîchement ménopausée : « Oh ! comme le Tampax ! »
Nota : Je reconnais que je tire parfois un peu fort sur la ficelle !
Georges Moustaki : "Ma solitude" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Ma solitude
Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude
Je m´en suis fait presqu´une amie
Une douce habitude
Ell´ ne me quitte pas d´un pas
Fidèle comme une ombre
Elle m´a suivi ça et là
Aux quatre coins du monde
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Quand elle est au creux de mon lit
Elle prend toute la place
Et nous passons de longues nuits
Tous les deux face à face
Je ne sais vraiment pas jusqu´où
Ira cette complice
Faudra-t-il que j´y prenne goût
Ou que je réagisse?
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Par elle, j´ai autant appris
Que j´ai versé de larmes
Si parfois je la répudie
Jamais elle ne désarme
Et si je préfère l´amour
D´une autre courtisane
Elle sera à mon dernier jour
Ma dernière compagne
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Manif pour tous ... "Manif pour tous ... mes g' noux !" Le poème-complainte engagé du jour de ... Pierre
Il faudrait être aveugle pour ne pas s’apercevoir de la récupération politique du désarroi des catholiques face au mariage gay. Que les catholiques modérés en prennent pleinement conscience et s’éloigne de ce mouvement qui commence à ne pas sentir bon du tout.
Pierre Dupuis
Sur l’air de : « La complainte de Mandrin »
et … je veux vous entendre chanter !
Image du net
Manif pour tous … mes g’ noux !
Je ne suis pas homo
faut pas me prendre au mot
mais moi je les soutiens
je les soutiens vous m’entendez
mais moi je les soutiens
pour emmerder Boutin !
Pour fair’ bonne mesure
j’ajoute sans rature
que c’est du mêm’ tonneau
du mêm’ tonneau vous m’entendez
que c’est du mêm’ tonneau
pour la Frigid’ Barjot !
Je n’oublie pas la bourge
la Béatrice Bourges
cell’ du Printemps Francais
Printemps Français vous m’entendez
cell’ du Printemps Français
les nouveaux Versaillais !
J’emmerde aussi peuchère
Madam’ de la Rochère
et Xavier Bongibauld
le Bongibauld vous m’entendez
et Xavier Bongibauld
celui qui tient l’ micro !
Je n’ai pas plus d’égard
pour le Gilbert Collard
cet avocat facho
oui ce facho vous m’entendez
cet avocat facho
qui sent le collabo !
C’est pareil pour Copé
qui pour en profiter
tire bien les ficelles
bien les ficelles vous m’entendez
tire bien les ficelles
et pour ça il excelle !
Manif pour tous c’est bien
mais y a pas qu’ des chrétiens
ça sent le postulat
le postulat vous m’entendez
ça sent le postulat
« Maréchal nous voila ! »
Ça pue l’extrême droite
et tous ceux qui l’exploite
et comm’ le dit Gertrude
le dit Gertrude vous m’entendez
et comm’ le dit Gertrude
ça a l’odeur du GUD !
Quant au Front National
là ce n’est pas banal
la Marine Le Pen
oui la Le Pen vous m’entendez
la Marine Le Pen
semble bien à la peine !
Ça vote les homos
faut pas s’ les mettre à dos
car dans cett’ position
cett’ position vous m’entendez
car dans cett’ position
faut protéger son fion !
Alors ell’ botte en touche
et en sainte nitouche
elle envoie au charbon
oui au charbon vous m’entendez
elle envoie au charbon
sa nièce Marion !
Qui a de bons copains
pour le GUD Edouard Klein
et pour le skin la belle
le skin la belle vous m’entendez
et pour le skin la belle
fricote avec Coquelle !
Quand je vois ces leaders
surtout pas de candeur
j’ invit’ les catholiques
les catholiques vous m’entendez
j’ invit’ les catholiques
à quitter la boutique !
Sortir de ce guêpier
serait à glorifier
il faut faire scission
faire scission vous m’entendez
il faut faire scission
c’est la seul’ solution !
Tomber serait très triste
sous le joug intégriste
qui ne tolère rien
tolère rien vous m’entendez
qui ne tolère rien
n’est pas un bon chrétien !
Le mariage gay
d’autres pays l’on fait
et pas de raz d’ marée
de raz d’ marée vous m’entendez
et pas de raz d’ marée
arrêtez la curée !
Reprenez vos esprits
et par le Saint-Esprit
ne suivez pas ces gens
non pas ces gens vous m’entendez
ne suivez pas ces gens
ils ne sent’ pas l’encens !
Ce sont des extrémistes
et des opportunistes
qui vous ont bien doublé
oui bien doublé vous m’entendez
qui vous ont bien doublé
Laissez-les donc tomber !
Je ne suis pas homo
faut pas me prendre au mot
mais j’aime mon prochain
oui mon prochain vous m’entendez
mais j’aime mon prochain
comm’ le doit tout chrétien !
Mais j’aime mon prochain
et je n' suis pas chrétien !
Pierre Dupuis
Brocanteurs, brocantes et foires à tout ... le long poème du jour: "Le broc," de ... Pierre
Je suis un visiteur assidu des brocantes, foires à tout, vide greniers, réderies et autres. J’aime beaucoup leur atmosphère particulière et très pittoresque.
J’ai décidé, aujourd’hui, de vous brosser le portrait d’un brocanteur imaginaire issu de mes observations … une sorte de clone d’un ensemble de personnages rencontrés au hasard de mes pérégrinations.
Pierre Dupuis
Images du net
Préambule :
Je vais vous brosser le portrait
de quelqu’un de très atypique
et dont peut-être une réplique
vous est connue … à un poil près !
Pas trait pour trait exactement
mais une grande ressemblance,
qui ferait dire sans errance :
« C’est lui indubitablement ! »
Le poème:
Le Broc,
… je parle de mon personnage
un peu plus vieux qu’entre deux âges,
plutôt taiseux que bateleur !
Un fin foulard autour du cou
juste pour protéger la gorge
et à la manière de Georges
une pipe de très bon goût.
Belle moustache et cheveux longs
coiffés d’un grand chapeau de feutre,
veste et pantalon des plus neutres,
souliers aux solides talons.
Des déplacements mesurés :
aucune fatigue inutile !
Pour résister il est utile
de savoir s’économiser !
Même chose pour le crachoir :
il préférait fermer sa bouche
pour écouter en fine mouche
et coller ça sous son mouchoir !
Regard profond, inquisiteur,
jusqu’à mettre un peu mal à l’aise,
puis le sourire qui apaise :
une performance d’acteur !
Il connaissait à fond le jeu,
mine de rien fin psychologue
ne démarrant un vrai dialogue
que quand il sentait un enjeu.
En bon et véritable broc
il fit le tour de la brocante
en se gratouillant les baccantes
devant un lustre et deux pébrocs !
Après les avoir marchandés
et obtenus de main de maître,
laissant un sourire apparaître
il alla se prendre un café.
S’installant confortablement
dans un fauteuil de toile épaisse
qui prenait bien soin de ses fesses
il attendit tranquillement.
Et ce fut le grand défilé,
une foule très bigarrée,
contacts francs ou simagrées
ponctués de propos éculés.
Dessous le masque il y avait
une jubilation palpable,
une maîtrise incontestable
quand il disait vrai ou mentait !
Pas de mensonges éhontés,
juste des arguments de vente
sans circonstances aggravantes :
du naturel sans coup monté !
Connaissant par cœur le chaland,
ses marottes, ses habitudes,
il flairait avec promptitude
le bon ou le mauvais client !
Parfois il tombait sur un bec :
un spécialiste de la chine !
La joute devenait divine,
valant son pesant de kopecks !
Cela se passait souvent bien
sans que l’un d’eux ne se chiffonne,
pas plus qu’il ne se déboutonne :
ils négociaient au prix moyen !
La journée se passa ainsi,
plus ou moins bien coté affaires
mais il n’en avait rien à faire
qu’il soit debout ou bien assis !
Il était là pour le plaisir,
pas du tout pour faire fortune,
il possédait assez de thunes
mais il aimait jouer au chiftir !
Quand il n’y eut plus de chaland
et aidé par le petit homme
qui sortait tout juste d’un somme
il remballa le bataclan !
Poignées de mains aux alentours :
on se connaît dans les brocantes !
Avec ou sans belles baccantes
on se souhaite un bon retour !
« A la prochaine les amis !
Si vous trouvez un gramophone
ne le refourguez à personne
sans que je ne l’ai vu … promis ?
Si vous croisez l’ami Pierrot,
dite-lui bien que j’ai sa table,
ce con a changé de portable
sans me filer son numéro !
Allez salut, gaffe aux poulets !
Avec eux pas de marchandage,
souvenez-vous du vieil adage :
« Profil bas et pas de caquet ! »
Epilogue :
Je vous ai brossé ce portrait
en utilisant ma mémoire
comme on sort d’une vieille armoire
des souvenirs plus ou moins frais.
Morceaux pris de bric et de broc,
formant un tout : ce personnage !
Ai-je réussi mon clonage ?
Ai-je bien enfanté mon broc ?
Ne me lorgnez pas de travers,
ce n’est le portrait de personne,
c’est bâti pour que juste sonne
cet inventaire à la Prévert !
Mais néanmoins … mais néanmoins,
si vous fréquentez les brocantes
et que vous croisez des baccantes
… c’est peut-être votre voisin !
Et si ce n’est pas aujourd’hui,
je suis certain qu’un jour ou l’autre
vous avez croisé cet apôtre
ou bien quelqu’un proche de lui !
Pierre Dupuis
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Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
2ème ligne, 2ème image : pâté de tête de sanglier ou de cochon ! Dernière image : un diagramme de " - - - "
3ème ligne, 1ère image : la sale bestiole pique et ça fait mal !
5ème ligne, 1ère image : c'est la prochaine saison !
6ème ligne, 2ème image : en direct : "ti" ! 3ème image : le verbe aller à l'impératif !
Réponse :
En avance sur son temps le French Cancan était déjà un festival de cannes !
Nino Ferrer : "Le sud" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Le Sud
C´est un endroit qui ressemble à la Louisiane
A l´Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c´est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d´un million d´années
Et toujours en été.
Il y a plein d´enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d´un million d´années
Et toujours en été.
Un jour ou l´autre il faudra qu´il y ait la guerre
On le sait bien
On n´aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c´est le destin
Tant pis pour le Sud
C´était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d´un million d´années
Et toujours en été.
.
Bon partage !
Rotpier