Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 1ère image: prendre la moitié du nom ( ou du prénom ! ) du volatile !
2ème ligne, 2ème image: ne vous occupez pas de la virgule: c'est un ordre ! Dernière image : attrape nigaud pour poisson ! ( je sais que vous avez toujours du mal avec celui-là alors je vous aide : le miroir aux alouettes en est un ! ) ( L'autre qui suit aussi ... comme Félicie ! )
4ème ligne, 3ème image : des poches de " - - - - " ... pour sauver des vies !
5ème ligne: il faut bien lier la fin du mot de l'avant dernière image avec la dernière !
Et pis c'est tout tout !
Réponse :
Comme disait le rémouleur, science sans conscience n’est que ruine de lame !
Dont l'allusion à Rabelais avec " Le carcan tu as " ... Ah! Ah ! Ah !
Bien affûté le Rotpier, n'est-ce pas !
Qu'il dit l'animal !
Serge Lama : " Les ballons rouges " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Serge Lama :
« Les ballons rouges »
Les ballons rouges
Je n'ai pas eu de ballon rouge
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Dans ces provinces où rien ne bouge
Tous mes ballons étaient crevés
Je n'ai pas eu de vrai vacances
Seul, face à face avec la mer
Quand le cœur rythme la cadence
Des mouettes qui nagent dans l'air
{Refrain:}
J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu
J'ai rien donné, j'ai rien reçu
Je n'ai jamais joué aux billes
Quand j'étais gosse dans mon quartier
J'étais cloué dans ma famille
Comme un martyr à son bûcher
Je n'ai pas eu de promenade
Seul, face à face avec le vent
Je lisais le Marquis de Sade
Et j'aimais déjà les divans
{au Refrain}
Les fées n'étaient pas du voyage
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Elles vivaient de leurs avantages
Elles étaient toutes syndiquées
Je n'ai pas vu dans les étoiles
Le carrosse de Cendrillon
La mienne avait une robe sale
Mais elle n'avait pas de chaussons
{au Refrain}
Pourtant j'avais déjà la chance
Quand j'étais gosse dans mon quartier
De ne pas attacher d'importance
A ce que les autres pensaient
Et je n'ai pas vu dans l'Histoire
Quelque guerrier ou quelque roi
Assoiffé de règne ou de gloire
Qui soit plus orgueilleux que moi
J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu
Mais j'ai fait ... ce que j'ai voulu ...
.
Bon partage !
.
Rotpier
Serge Lama :
« Les ballons rouges »
Les ballons rouges
Je n'ai pas eu de ballon rouge
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Dans ces provinces où rien ne bouge
Tous mes ballons étaient crevés
Je n'ai pas eu de vrai vacances
Seul, face à face avec la mer
Quand le cœur rythme la cadence
Des mouettes qui nagent dans l'air
{Refrain:}
J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu
J'ai rien donné, j'ai rien reçu
Je n'ai jamais joué aux billes
Quand j'étais gosse dans mon quartier
J'étais cloué dans ma famille
Comme un martyr à son bûcher
Je n'ai pas eu de promenade
Seul, face à face avec le vent
Je lisais le Marquis de Sade
Et j'aimais déjà les divans
{au Refrain}
Les fées n'étaient pas du voyage
Quand j'étais gosse dans mon quartier
Elles vivaient de leurs avantages
Elles étaient toutes syndiquées
Je n'ai pas vu dans les étoiles
Le carrosse de Cendrillon
La mienne avait une robe sale
Mais elle n'avait pas de chaussons
{au Refrain}
Pourtant j'avais déjà la chance
Quand j'étais gosse dans mon quartier
De ne pas attacher d'importance
A ce que les autres pensaient
Et je n'ai pas vu dans l'Histoire
Quelque guerrier ou quelque roi
Assoiffé de règne ou de gloire
Qui soit plus orgueilleux que moi
J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu
Mais j'ai fait ... ce que j'ai voulu ...
.
Bon partage !
.
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Le Rotpier
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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"L’épatant charcutier," : le poème bien gras du jour de ... Rotpier
Image du net
L’épatant charcutier,
Natif de Saint-Jean-Pied-de-Port,
il avait mis le nez dehors
juste le jour du mardi gras
et son visage était ingrat !
Ses copains se moquaient de lui
– ce qui n’était pas très gentil ! –
ils lui disaient en aparté :
« ton pif il est tout épaté ! »
Il s’en plaignit à ses parents,
des gens pas très intelligents !
Après deux jours de réflexion,
son père lui dit : «Mon garçon :
J’y voit un signe du destin :
ton nez épaté c’est très bien !
Tu vas apprendre le métier,
tu feras un bon charcutier ! »
Comme il était un enfant sage
il entra en apprentissage
chez un charcutier dont l’épouse
ne portait rien dessous sa blouse !
Très loin d’être un tas de saindoux,
elle avait de jolis sein doux
et des jambonneaux comme il faut,
très vite il ne fut plus puceau !
Le patron ne se fâcha pas,
chaque fois c’était comme ça,
lui avait la main baladeuse
et s’occupait de ses vendeuses !
C’est dans ces bonnes conditions
qu’il aborda la profession,
il apprit vite le métier :
au C.A.P. il fut premier !
Il entama un tour de France
pour parfaire ses connaissances,
de l’est à l’ouest, du sud au nord
il devint vraiment un cador !
Il se lança dans les concours
du boudin aux topinambours,
des tripes à la tequila,
de l’andouillette au ratafia !
Du saucisson en médaillon
et de la saucisse aux graillons,
du pâté aux macaronis
et des paupiettes aux radis !
Sans compter ses spécialités :
la merguez au vin de curé,
le chorizo de ragondin
et les rognons de marcassin !
C’est lors de l’un de ces concours
qu’il rencontra le grand amour,
son prénom c’était Henriette,
elle était plutôt grassouillette !
Mais bon poids fait bonne mesure,
même avec sa drôle de hure
il la trouva fort à son goût
et tomba vite à ses genoux !
Dès lors il aima follement
sa grasse Henriette du Mans,
une fille de charcutier
dont le père était trépassé.
La maman avait disjoncté,
passant son temps à picoler,
la boutique battait de l’aile
malgré un très grand potentiel !
Il prit l’affaire à bras le corps,
l’Henriette du Mans d’abord !
Si bien qu’il lui fit un enfant
au bout de deux mois seulement !
Ils s’épousèrent sans cantique
et ils reprirent la boutique
qui grâce à sa grande expérience
devint une vraie référence !
Ils connurent le grand bonheur :
l’enfant eut un frère et trois sœurs !
Les clients étaient épatés :
tous avaient le nez épaté !
Sauf la maman… c’était marrant !
Epilogue :
Ainsi se termine l’histoire,
elle est vraie vous pouvez me croire !
J’ai cédé mes droits à Pathé :
ils ont été fort épatés !
L’adaptation a commencé,
dans le rôle du charcutier
ils voudraient avoir Depardieu :
pour le gras on ne fait pas mieux !
Et dans le rôle d’Henriette
ils voudraient une grassouillette
dépassant les cent dix kilos
avec d’énormes jambonneaux !
Si vous connaissez alentour
une vraie bête de concours,
téléphonez donc chez Pathé :
il y a un lot à gagner !
Cinquante kilos de rillettes,
une nuit avec Henriette,
une biture avec Gérard
et cent bouteilles de pinard !
Dépêchez-vous, ça vaut le coup,
c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?
Mais évitez votre belle-mère
… après il faudrait vous la faire !
Rotpier
Image du net
Image du net
L’épatant charcutier,
Natif de Saint-Jean-Pied-de-Porc,
il avait mis le nez dehors
juste le jour du mardi gras
et son visage était ingrat !
Ses copains se moquaient de lui
– ce qui n’était pas très gentil ! –
ils lui disaient en aparté :
« ton pif il est tout épaté ! »
Il s’en plaignit à ses parents,
des gens pas très intelligents !
Après deux jours de réflexion,
son père lui dit : «Mon garçon :
J’y voit un signe du destin :
ton nez épaté c’est très bien !
Tu vas apprendre le métier,
tu feras un bon charcutier ! »
Comme il était un enfant sage
il entra en apprentissage
chez un charcutier dont l’épouse
ne portait rien dessous sa blouse !
Très loin d’être un tas de saindoux,
elle avait de jolis sein doux
et des jambonneaux comme il faut,
très vite il ne fut plus puceau !
Le patron ne se fâcha pas,
chaque fois c’était comme ça,
lui avait la main baladeuse
et s’occupait de ses vendeuses !
C’est dans ces bonnes conditions
qu’il aborda la profession,
il apprit vite le métier :
au C.A.P. il fut premier !
Il entama un tour de France
pour parfaire ses connaissances,
de l’est à l’ouest, du sud au nord
il devint vraiment un cador !
Il se lança dans les concours
du boudin aux topinambours,
des tripes à la tequila,
de l’andouillette au ratafia !
Du saucisson en médaillon
et de la saucisse aux graillons,
du pâté aux macaronis
et des paupiettes aux radis !
Sans compter ses spécialités :
la merguez au vin de curé,
le chorizo de ragondin
et les rognons de marcassin !
C’est lors de l’un de ces concours
qu’il rencontra le grand amour,
son prénom c’était Henriette,
elle était plutôt grassouillette !
Mais bon poids fait bonne mesure,
même avec sa drôle de hure
il la trouva fort à son goût
et tomba vite à ses genoux !
Dès lors il aima follement
sa grasse Henriette du Mans,
une fille de charcutier
dont le père était trépassé.
La maman avait disjoncté,
passant son temps à picoler,
la boutique battait de l’aile
malgré un très grand potentiel !
Il prit l’affaire à bras le corps,
l’Henriette du Mans d’abord !
Si bien qu’il lui fit un enfant
au bout de deux mois seulement !
Ils s’épousèrent sans cantique
et ils reprirent la boutique
qui grâce à sa grande expérience
devint une vraie référence !
Ils connurent le grand bonheur :
l’enfant eut un frère et trois sœurs !
Les clients étaient épatés :
tous avaient le nez épaté !
Sauf la maman… c’était marrant !
Epilogue :
Ainsi se termine l’histoire,
elle est vraie vous pouvez me croire !
J’ai cédé mes droits à Pathé :
ils ont été fort épatés !
L’adaptation a commencé,
dans le rôle du charcutier
ils voudraient avoir Depardieu :
pour le gras on ne fait pas mieux !
Et dans le rôle d’Henriette
ils voudraient une grassouillette
dépassant les cent dix kilos
avec d’énormes jambonneaux !
Si vous connaissez alentour
une vraie bête de concours,
téléphonez donc chez Pathé :
il y a un lot à gagner !
Cinquante kilos de rillettes,
une nuit avec Henriette,
une biture avec Gérard
et cent bouteilles de pinard !
Dépêchez-vous, ça vaut le coup,
c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?
Mais évitez votre belle-mère
… après il faudrait vous la faire !
Rotpier
Image du net
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
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Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 2ème image: c'est la saison qu'il faut retenir ! 3ème image :quand il a terminé de téter le bébé fait son " - - - " !
2ème ligne, 4ème image: " - - - " est ce personnage ? ( l'autre aussi ! )
3ème ligne, 1ère image: ruminant de l’Himalaya à longs poils et pas toujours de bon poil ! Nota: il convient de séparer les lettres du mot: y a qu'a le faire et pis c'est tout ! Dernière image : " - - - - " de tennis !
4ème ligne, 1ère image : il parait qu'on y trouve l'amour mais je ne sais pas si c'est l'amour vache !
5ème ligne, 3ème image : le serpent fait toujours "s" ou "se" ... c'est selon son humeur !
7ème ligne, dernière image : la boisson favorite des rosbifs !
8ème ligne, 1ère image : poste de la vigie en haut du grand mat des anciens voiliers ! 2ème image : angle de " - - - ", celui-ci est le vertical ! 4ème image et en direct : le sein bol de la " vie " !
Et pis c'est tout tout !
Réponse :
Il est erroné de croire qu’il n’y a que les femmes pressées qui courent le risque de contracter une vulvite !
Qu'il dit l'animal !
Jean Ferrat, "L'amour est cerise" : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
Jean Ferrat :
« L’amour est cerise »
Tout est permis quand c'est beau !
Rebelle et soumise
Paupières baissées
Quitte ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps pressé
C’est partie remise
Pour aller danser
Autant qu’il nous semble
Raisonnable et fou
Nous irons ensemble
Au-delà de tout
Prête-moi ta bouche
Pour t’aimer un peu
Ouvre-moi ta couche
Pour l’amour de Dieu
Laisse-moi sans crainte
Venir à genoux
Goûter ton absinthe
Boire ton vin doux
O rires et plaintes
O mots insensés
La folle complainte
S’est vite élancée
Défions le monde
Et ses interdits
Ton plaisir inonde
Ma bouche ravie
Vertu ou licence
Par Dieu je m’en fous
Je perds ma semence
Dans ton sexe roux
O Pierrot de lune
O monts et merveilles
Voilà que ma plume
Tombe de sommeil
Et comme une louve
Aux enfants frileux
La nuit nous recouvre
De son manteau bleu
Rebelle et soumise
Paupières lassées
Remets ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps passé
C’est partie remise
Pour aller danser
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Le Rotpier
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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Le cancer, ce n'est pas que pour les autres : " A la grande tombola de la vie, j’ai gagné … " le poème du jour de ... Pierre
Préambule :
« Les mots s’envolent, les écrits restent ».
C’est le principal avantage de l’écriture sur la parole. J’en vois un autre : coucher ses idées sur papier oblige à choisir et à peser ses mots. Quand cela est fait, la relecture permet de les valider ou pas. Ce qui est loin d’être négligeable.
Voici quelques mots sur mes maux.
… Avec la pointe d’humour que permet la philosophie !
Pierre Dupuis
( Ecrit en août-septembre 2010 )
A la grande tombola de la vie,
j’ai gagné …
J’ai gagné un vilain cancer,
cancer de peau … manque de chance !
Il y a mieux comme dessert
… je crois que c’est une évidence !
Je fais avec : pas d’autre choix !
Mais comme je suis philosophe,
un peu poète de surcroît,
cela donne ces quelques strophes !
C’est un banal grain de beauté
qui a viré méchant notoire,
il a été trop tard ôté :
fort de café que cette histoire !
On m’a dit : «Ce n’est pas bénin !
Attention, c’est un mélanome
que l’on qualifie de malin,
une espèce de sale gnome ! »
Sans demander ma permission,
le mal a fait sa promenade
du coté de mes ganglions,
ce qui me met dans la panade !
Ne se contentant pas de ça
il s’est permis l’outrecuidance
de travailler comme un forçat
pour embellir sa performance !
Il a repris un peu d’élan
pour aller voir mes jolis muscles :
il devient par trop turbulent :
un vrai sans gène qui m’offusque !
Ma peau a connu le scalpel :
bonjour les belles boutonnières !
Allez, au bloc et sans appel !
Mais… elle n’est pas rancunière !
Mes veines n’ont pas plus de pot :
on me les pique et les repique,
prélèvement ou bien dépôt :
elles connaissent la musique !
Mon corps n’a plus rien à cacher,
on a fait le grand inventaire :
toute une série de clichés,
procédure réglementaire !
Le mal est dur à trucider,
car pratiquement increvable !
il faut le coincer, le brider,
lui rendre la vie imbuvable !
Un grand labo a mis au point
un produit qui serait capable
de bloquer l’intrus dans un coin,
mais … que d’effets indésirables !
Pour tester ce médicament
je me suis porté volontaire,
c’est un challenge évidemment
doublé d’un geste humanitaire.
Il faut bien passer à l’humain
pour faire avancer la recherche,
il faut se prendre par la main,
en somme se bouger le derche !
Toute une équipe à l’hôpital
m’aide à suivre la procédure :
traitement expérimental
qui n’est pas une sinécure !
J’attrape des coups de soleil,
même quand il est en vacances !
Mon visage devient vermeil :
photosensible haute fréquence !
Je suis recouvert de boutons
de diverses catégories,
de quoi ouvrir dans le canton
une chaîne de merceries !
Ça me picote de partout
et la nuit cela me réveille,
sur la face et sur le caillou :
les coups de soleil de la veille !
Quand je me lève le matin,
qu’une belle journée s’annonce,
je repars vite dans mon coin :
à plein de choses je renonce :
Dur pour la pêche et le vélo,
pour le jardin, pour les balades,
pour les visites de châteaux,
sans mes six couches de pommade !
J’ai l’estomac bien détraqué :
ça me pèse et j’ai des brûlures !
Vous seriez très mal éduqués
de vous fiche de ma figure !
Il y a pire, c’est le goût :
les aliments sont insipides !
Je me nourris avec dégoût :
mes repas deviennent arides !
Un bon whisky ou un porto,
un succulent filet de lotte,
une saucisse de Morteau,
une bavette à l’échalote,
une cerise sur gâteau
ou encore une île qui flotte :
j’évite d’aller au resto,
tout est mauvais, même la flotte !
Un grand bordeaux millésimé
ou un chablis de bonne garde,
sont aussi doux à mon palais
que le litron d’une pocharde !
Je sais qu’il faut classer tout ça
dans les effets indésirables,
mais c’est loin d’être la nouba :
j’aspire aux jours plus favorables !
J’ai bien assez de volonté
pour poursuivre cette expérience,
mais sans avoir l’absurdité
de ne plus jouir de l’existence !
Je n’ai pas pour apostolat
la notion de vivre pour vivre,
cela ne m’intéresse pas :
il faut savoir fermer un livre.
Passer mes jours à vivoter
pour faire durer ma carcasse,
ce n’est pas ma tasse de thé :
ou bien ça passe ou bien ça casse !
Je vais laisser du temps au temps
pour corriger tous ces problèmes,
peut-être bien la fin de l’an
mais pas jusqu’à la mi-carême !
Cela pour dire - et je suis clair !-
banco si cela s’améliore,
sinon je la joue au poker
… tiens, je me mets aux métaphores !
Heureusement j’ai le soutien
du premier cercle de famille :
de mon épouse au quotidien,
de mes enfants : pas de bisbille !
Pour le second, c’est fluctuant,
mais il n’y a pas surprise,
ceux qui communiquaient avant
sont toujours là : pas de traîtrise !
Le reste suit d’un peu plus loin,
une attitude assez normale,
finalement … pas plus pas moins
que vous et moi : chose banale !
Pour les amis, rien de changé
les vrais restent toujours les mêmes,
pour les autres c’est mitigé :
la liste doucement s’écrème !
Mais il est arrivé aussi,
j’y tiens, il faut que je le dise,
qu’un voisin me demande si
cela va mieux : belle surprise !
Quelqu’un m’a dit : « Il faut prier ! »
mais pour moi c’est problématique :
quel dieu vais-je m’approprier ?
Comment choisir le bon cantique ?
Quand je vois dans les hôpitaux
les quartiers réservés aux mômes,
moi je me dis tout aussitôt :
« les dieux exercent sans diplômes ! »
Mieux vaut compter sur les toubibs
quelque puisse être son prénom,
Ivan, Josué, Pierre ou Habib,
c’est plus sûr qu’une religion !
Mieux vaut être dans un pays
plutôt riche et démocratique
que pauvre et sous le joug maudit
d’un gouvernement despotique !
Encore que pour les USA,
si ta bourse n’est pas bien pleine,
tu peux crever sans que cela,
le moins du monde, ne les gênent !
Mais revenons à nos moutons,
c’est à dire à mes métastases,
il faut gérer le feuilleton
dans l’attitude et dans les phrases !
Je tente d’être à la hauteur :
j’ai toujours été philosophe,
quelle sera, en tant qu’auteur,
mon ultime et dernière strophe ?
Car …
Car à la grande tombola
de la vie sans mettre de mise,
j’ai gagné, c’est pas la fiesta,
quelque chose qui me défrise !
Ce poème n’est pas de la fiction …il est bien d’actualité, hélas !
Tout a commencé au mois d’Octobre dernier ( donc 2009 )
Ceux qui suivent mon blog régulièrement ont pu remarquer quelques « Blog en pause » inhabituels … et pour cause !
A part cela - et mes billets d’humour le prouvent ! - le moral est toujours bon !