Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
" La valse des épithètes, " ... un poème d'une verdeur certaine de ... Rotpier, porte-parole de… Mado !
Il faut parfois avoir le courage de se faire porte-parole de causes délicates ...
Rotpier
Image du net modifiée par mes soins !
Avant-propos :
Ce poème est d’une verdeur
à offusquer les conformistes
bien que certains avec ardeur
nous côtoient avec pragmatisme !
Il n’est pas fait pour les coincés,
pour les gens de bonnes manières,
il risque de fort agacer
Ludovine de la Rochère !
… Appelez moi … Mado
La valse des épithètes,
C’est un métier un peu spécial,
vous allez tiquer je suppute
si je vous parle de social
à propos du statut des putes !
Ce mot je l’emploie à dessein
alors que je ne l’aime guère,
je le trouve très assassin
au point de lui faire la guerre !
Mais je n’ai vraiment pas le temps
d’écrire une longue préface
alors je me suis dit autant
être rapide et efficace !
Je me dois de vous préciser
que j’en suis une à part entière,
je ne cherche pas à biaiser
je n’ai rien d’une cachotière !
Voilà le décor est planté,
laissons tomber la polémique,
ne soyez pas épouvantés
je pourrais être en politique !
Je vous invite… en tout honneur
- ne faite donc pas cette tête ! -
à faire en simple promeneur
le tour de tous nos épithètes !
C’est un langage très fleuri
qui ne fait pas dans la dentelle,
je vous en offre un pot-pourri,
allez j’y vais, je m’y attelle !
Il y a ceux qui sont assez
… comment dirais-je … acceptables
et d’autres que l’on peut taxer
de franchement désagréables !
Commençons donc par ces derniers,
allons-y avec allégresse,
du pain béni pour chansonniers
pour peu qu’ils brodent sur les fesses !
Bifteck, bordille ou bien bourrin,
cagnasse, cateau ou cavette,
catin, chabraque ou bien ponette
sans oublier bien sûr putain !
Langouste, crevette ou gadou,
garce, gigolette ou filasse
belle avalanche de mots doux
que j’augmente : poule et pétasse !
On continue les jolis mots ?
Poufiasse, pouliche ou galoupe,
radasse, radeuse ou tréteau
… j’en remets un peu pour la soupe ?
Allez, encore quelques-uns :
conasse, marmite ou gagneuse,
roulure, souris, gagne-pain,
trimardeuse ou bien tapineuse !
Après ce beau tableau brossé
passons à ceux moins sarcastiques
mais qu’il faut quand même endosser :
nous sommes loin du romantique !
Il y a fleur de macadam
ou de trottoir et puis cocotte,
péripatéticienne … dam
c’est la classe au ras de la motte !
Courtisane, créature ou
demi-mondaine, horizontale,
fille de joie, de rien du tout
que pour quelques sous on emballe !
Croqueuse ou marchande d’amour,
dégrafée ou fille publique,
de mauvaises mœurs et toujours
les quolibets que ça implique !
Je préfère belle de nuit
ou hétaïre … c’est la classe,
comme la nuit les chats sont gris
cela nous évite la chasse !
D’autres épithètes ont cours,
la liste n’est pas exhaustive,
ailleurs que dans les basses-cours
d’autres poules sont très actives !
Car il y a pire que nous :
des femmes soit disant honnêtes,
calculatrices jusqu’au bout
grandes ouvreuses de braguettes !
Notre tarif est affiché
et il n’y a pas de magouille,
pas plus que de plans ébauchés
pour s’en mettre plus dans les fouilles !
J’aurais pu glisser, c’est certain,
une très belle rime en « ouille »,
que chacun fasse son turbin :
ceux qui en veulent se débrouille !
La société nous met au ban
pourtant nous lui rendons service
en acceptant comme clients
certains hommes pourris de vices !
Pas besoin de légion d’honneur,
juste un peu de reconnaissance,
un peu moins d’esprit sermonneur
… sans rêver que l’on nous encense !
Depuis la loi Marthe Richard
qui a fermé les maisons closes
c’est aux bois ou sur les boulevards
que les fleurs de trottoir éclosent !
Sans demander de grands égards
au moment où l’on nous culbute,
nous aimerions que les fêtards
ne nous appelassent pas putes !
Je vous salue en espérant
ne pas vous avoir pris la tête
et je vous laisse au demeurant
méditer sur ces épithètes !
Si vous voulez en discuter
j’en serais tout à fait ravie,
nul besoin de me culbuter
… sauf si vous en avez envie !
Remarque : Cause déjà défendue !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Nota :
Le rébus est en avance car le week-end pour moi est parisien. Donc, à lundi après-midi pour la solution et les congratulations ( si vous avez trouvé ! ) … et si vous le voulez bien !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Jacques Brel : « Il pleut ( Les carreaux ) » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Jacques Brel »
« Il pleut ( Les carreaux ) »
… une chanson peu connue du grand Jacques
que j'ai déjà mise ... mais quand on aime...
Il pleut
Il pleut
C´est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Y en beaucoup d´cassés
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s´en vont danser
Avec tous ceux-là
Qui savent leur payer
Pour pouvoir s´amuser
Des fleurs de papier
Ou de l´eau parfumée
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s´en vont danser
Avec tous ceux-là
Il pleut
C´est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Les corridors crasseux
Sont les seuls que je vois
Les escaliers qui montent
Ils sont toujours pour moi
Mais quand je suis
Seul sous les toits
Avec le soleil
Avec les nuages
J´entends la rue pleurer
Je vois les cheminées
De la ville fumer
Doucement dans mon ciel à moi
La lune danse
Pour moi le soir
Elle danse danse
Elle danse danse
Et son haleine
Immense halo, me caresse
Le ciel est pour moi
Je m´y plonge le soir
Et j´y plonge ma peine
Il pleut
Et c´est ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Moi j´irai les casser
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Le poème du jour : " Pour les 1000 euros … banco ! " de ... Pierre
Un rituel pour nous tous les jours depuis ... 40 ans ! Quand l'enregistrement passe dans notre secteur, nous ne manquons jamais d'y aller !
Image du net !
Préambule :
Il est un temps au déjeuner
où bavarder n’est pas de mise
une seule chose est permise :
écouter et participer !
Des questions de tous les niveaux,
et parfois même d'hypokhâgne,
après les Carnets de campagne
c’est excellent pour les cerveaux !
Pour les 1000 euros … banco !
Célèbre jeu radiophonique
sur les ondes de France Inter,
printemps, été, automne, hiver :
un rendez-vous emblématique !
Au rythme du métallophone
des questions de tout horizon
sont posées dans la tradition
à un couple de deux personnes.
Quand je dis « couple » c’est « couplage »
qu’il faut entendre, entendez bien,
la sélection est le seul lien
réunissant les personnages.
Des bleues, des blanches et des rouges
ce sont les couleurs des questions
posées au duo sous pression
qui font que les neurones bougent !
Le jeu a lieu sur une scène
dans une ville ou bien un bourg
et c’est ainsi depuis toujours
… il a atteint la soixantaine !
C’est tous les jours de la semaine
pendant l’heure du déjeuner
qu’il entre dans tous les foyers
apportant une joie certaine.
Tous les mercredis les plus jeunes
peuvent aussi s’y essayer
et l’on reste parfois Stoufflet
devant eux lorsque l’on déjeune !
Souhaitons qu’encore elle dure :
très longue vie à l’émission
devenue une institution
dans le jardin de la culture !
Péroraison :
Allez allez encouragez,
il vous suffit de prononcer
le mot magique … allez-y haut :
« Banco banco banco banco ! »
Mais …
Je ne voudrais pas abuser
de votre temps ni m’imposer
ni même vous forcer la main
alors … à plus si vous le voulez bien !
" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Nul besoin d’en dire plus long pour que vous compreniez la raison de mon absence sur les blogs…
A mardi prochain… si l’ombre des cyprès m’ignore jusque là…
Pierre
Au suivant ...
.
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
« Le prochain … ce sera moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
et, dans un murmure elle te susurre :
« Il est possible que ce soit toi ! »
Pour le coup tu frissonnes
et tu presses le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
en te marmonnant tout bas :
« J’ai le temps … j’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant
… pourtant … tu sens
… tu sais
que l’ombre des cyprès a quelques vues sur toi.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Les cris" ... d'après le tableau d'Edvard Munch ... par Pierre !
Il est certain que ce tableau et ce poème font froid dans le dos mais... il faut de tout pour faire un monde et il existe des atrocités bien pires que celle-là...
Préambule :
Il y a dans ce tableau
quelque chose qui glace les os.
Une symbiose maléfique,
un assemblage pathétique,
quelque chose de pernicieux.
Quelque chose comme … un suaire
… un suaire gluant, froid et vicieux
qui, sournoisement,
comme des sables mouvants,
enveloppe les êtres de façon tentaculaire.
« Le cri », tableau d’Edvard Munch
Les cris,
Au diapason
… ils sont au diapason.
Lui, le personnage,
elle, la nature.
Il n’y a pas un cri
… il y a des cris !
Qui provoque l’autre ?
Qui entraîne l’autre ?
Et ça crie !
Et ça dure !
Profonde déchirure
amorce de rupture
et le vide en dessous.
Ça tourbillonne,
ça frôle la torture
… c’est la torture !
Ça va droit dans le mur !
Seule perspective,
unique perspective :
la dérive
… la dérive encore
… la dérive et la mort.
Et ces deux-là qui s’éloignent
et ces deux-là, sourds au drame
… n’entendent-ils point ?
N’entendent-ils point
ou … encore debout
sont-ils déjà morts ?
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
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Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Il y a bien sûr des jeux de mots !
Réponse :
Est-ce que, statistiquement parlant, un mécanicien nouvellement incarcéré a plus de chance qu’un autre d’obtenir une levée d’écrou pour vice de forme ?