Jacques Brel : " L'éclusier " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Jacques Brel »
« L’éclusier »
Je ne l’ai sans doute jamais mise celle-ci…
ou alors un jour où j’avais trop éclusé
pour que je m’en souvienne… allez savoir …
L'Éclusier
Les mariniers
Me voient vieillir
Je vois vieillir
Les mariniers
On joue au jeu
Des imbéciles
Où l'immobile
Est le plus vieux
Dans mon métier
Même en été
Faut voyager
Les yeux fermés.
Ce n'est pas rien d'être éclusier
Les mariniers
Savent ma trogne
Ils me plaisantent
Et ils ont tort
Moitié sorcier
Moitié ivrogne
Je jette un sort
À tout c'qui chante
Dans mon métier
C'est en automne
Qu'on cueille les pommes
Et les noyés
Ce n'est pas rien d'être éclusier
Dans son panier
Un enfant louche
Pour voir la mouche
Qui est sur son nez
Maman ronronne
Le temps soupire
Le chou transpire
Le feu ronchonne
Dans mon métier
C'est en hiver
Qu'on pense au père
Qui s'est noyé
Ce n'est pas rien d'être éclusier
Vers le printemps
Les marinières
M'font des manières
De leur chaland
J'aimerais leur jeu
Sans cette guerre
Qui m'a un peu
Trop abimé
Dans mon métier
C'est au printemps
Qu'on prend le temps
De se noyer
Bon partage !
Rotpier
« Jacques Brel »
« L’éclusier »
Je ne l’ai sans doute jamais mise celle-ci…
ou alors un jour où j’avais trop éclusé
pour que je m’en souvienne… allez savoir …
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L'Éclusier
Les mariniers
Me voient vieillir
Je vois vieillir
Les mariniers
On joue au jeu
Des imbéciles
Où l'immobile
Est le plus vieux
Dans mon métier
Même en été
Faut voyager
Les yeux fermés.
Ce n'est pas rien d'être éclusier
Les mariniers
Savent ma trogne
Ils me plaisantent
Et ils ont tort
Moitié sorcier
Moitié ivrogne
Je jette un sort
À tout c'qui chante
Dans mon métier
C'est en automne
Qu'on cueille les pommes
Et les noyés
Ce n'est pas rien d'être éclusier
Dans son panier
Un enfant louche
Pour voir la mouche
Qui est sur son nez
Maman ronronne
Le temps soupire
Le chou transpire
Le feu ronchonne
Dans mon métier
C'est en hiver
Qu'on pense au père
Qui s'est noyé
Ce n'est pas rien d'être éclusier
Vers le printemps
Les marinières
M'font des manières
De leur chaland
J'aimerais leur jeu
Sans cette guerre
Qui m'a un peu
Trop abimé
Dans mon métier
C'est au printemps
Qu'on prend le temps
De se noyer
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Le Rotpier
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
... Je vous chouette une bonne distraction !
"Soleil couchant à Ivry," ... un enchaînement poétique de ... Pierre
On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...
Image du net
Avant-propos :
Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927) en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.
Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...
Pierre Dupuis
Soleil couchant à Ivry,
Sur un fond de ciel incendie
Des fumées, immondes crachats,
Nous donnent un avant-goût déjà
Des pollutions des industries.
Prémices de l’écologie,
Ce tableau augure un combat
Qui deviendra apostolat
Pour ceux qui servent de vigies.
Jusque là la ville d’Ivry
N’était que campagne et taillis
Mais les usines sont venues
S’implanter en vastes bassins
Comme autant d’horribles verrues,
De monstres crachant leur venin !
xxxxxxxxxxxxx
Retombées,
Le peintre en avait-il conscience ?
Personne ne peut l’affirmer,
Son esprit était sublimé
Par les couleurs, pas la prescience.
A cette époque les nuisances
Étaient ardues à estimer,
Comment pouvoir imaginer
Les dégâts sur nos existences ?
Aujourd’hui avec le recul
On peut refaire les calculs
Mais ce serait par trop facile !
Alors que maintenant on sait
On poursuit - pauvres imbéciles ! -
À polluer plus que jamais !
xxxxxxxxxxx
Toujours est-il que Guillaumin
À mis le pinceau sur la plaie
De cet avenir qui effraie,
Fruit de l’égarement humain.
Ce n’est pas à la saint-glinglin,
C’est une vérité - la vraie ! -
Un jour il faudra que l’on paie
Et il s’approche de demain !
C’est vraiment du je-m’en-fichiste
Que d’extraire du gaz de schiste
Sous l’aval urbi et orbi
De dirigeants irresponsables
Cédant aux pressions des lobbys
Et qui plaideront non coupables !
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Péroraison de la péroraison :
Pour convaincre les politiques
Il faudra pour les combinards
S’attaquer à leur crâne par
… La fracturation hydraulique !
On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...
Image du net
Avant-propos :
Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927) en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.
Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...
Pierre Dupuis
Soleil couchant à Ivry,
Sur un fond de ciel incendie
Des fumées, immondes crachats,
Nous donnent un avant-goût déjà
Des pollutions des industries.
Prémices de l’écologie,
Ce tableau augure un combat
Qui deviendra apostolat
Pour ceux qui servent de vigies.
Jusque là la ville d’Ivry
N’était que campagne et taillis
Mais les usines sont venues
S’implanter en vastes bassins
Comme autant d’horribles verrues,
De monstres crachant leur venin !
xxxxxxxxxxxxx
Retombées,
Le peintre en avait-il conscience ?
Personne ne peut l’affirmer,
Son esprit était sublimé
Par les couleurs, pas la prescience.
A cette époque les nuisances
Étaient ardues à estimer,
Comment pouvoir imaginer
Les dégâts sur nos existences ?
Aujourd’hui avec le recul
On peut refaire les calculs
Mais ce serait par trop facile !
Alors que maintenant on sait
On poursuit - pauvres imbéciles ! -
À polluer plus que jamais !
xxxxxxxxxxx
Toujours est-il que Guillaumin
À mis le pinceau sur la plaie
De cet avenir qui effraie,
Fruit de l’égarement humain.
Ce n’est pas à la saint-glinglin,
C’est une vérité - la vraie ! -
Un jour il faudra que l’on paie
Et il s’approche de demain !
C’est vraiment du je-m’en-fichiste
Que d’extraire du gaz de schiste
Sous l’aval urbi et orbi
De dirigeants irresponsables
Cédant aux pressions des lobbys
Et qui plaideront non coupables !
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Péroraison de la péroraison :
Pour convaincre les politiques
Faudra-t-il un jour tôt ou tard
S’attaquer à leur crâne par
… La fracturation hydraulique !
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 2ème image : en direct, le symbole de la "vie " !
2ème ligne, 1ère image : accessoire pour tromper les poissons carnassiers ou plus en général quelque chose pour tromper ! 2ème image: "oui" en russe ! (L'autre aussi !) Dernière image : Le verbe aller au présent de l'indic à tifs ( ... un mouchard chevelu ! )
4ème ligne, 1ère image : " - - - " est ce personnage ? Dernière image : la moitié de le chose !
5ème ligne, 1ère image : trop pêché il est menacé de disparition dans certains endroits ! Dernière image : ce qui sort de l'appareil !
6ème ligne, 1ère image : une " - - - " vue d'en haut ! 3ème image : il n'est pas maigre, il est donc " - - - - " !
7ème ligne, avant-dernière image : le mec à une grosse " - - - - " ... et pis c'est tout ! (l'autre aussi: ça s'attrape ! )
10ème ligne, 1ère image : en direct " ti" ! Dernière image :je m'excuse du mot mais le personnage " - - - - " !
11ème ligne, 1ère image : le long d'une voie de chemin de fer ou de la mer ou d'un fleuve ! ( L'autre aussi ! )
13ème ligne, 1ère image : autre nom du bolet ! 2ème image : la sale bête refile la piroplasmose à nos amis les chiens !
.
Le jour venu, je ne sais pas si vous vous souviendrez de ce conseil, ma foi fort judicieux, je le pense !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Quand vient l’heure d’avaler son pébroque il est de bon ton d’avoir une grosse quinte de toux afin d’éloigner toute idée de chiqué de la tête de quelques septiques de passage !
Qu'il dit l'animal !
Léo Ferré "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Léo Ferré :
« Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Cur léger cur changeant cur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Le Rotpier
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
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... Je vous chouette une bonne distraction !
Nuit debout, je rends hommage à ce mouvement par le biais de ce poème : " Agora ! Agora ! " ... un poème de ... Pierre
Billet-préambule de Pierre :
Même avec ses excès et ses débordements « Nuit debout » est un mouvement utile et respectable. Infiniment dangereux aussi pour la finance internationale bien sûr !
Si l’on observe bien, qu’elles sont les formations politiques qui condamnent le mouvement avec le plus de virulence ? Celles de droite et d’extrême droite bien sûr … même si elles le font en marchant sur des œufs … prudence oblige: les élections approchent !
La droite, l’extrême droite et la finance portent le même chapeau … le panama de préférence !
En mai 68, de Gaulle qualifiait les événements de « chienlit » et la droite applaudissait. Je ne doute pas qu’actuellement, au sein de leurs sphères, ce mot ne soit employé !
Vive « Nuit debout » ! Longue vie à elle et que les forces de l’ordre les aident à isoler et à se débarrasser des casseurs de tout poil ! Que germent des idées nouvelles porteuses d’espoir pour la jeunesse sous l’œil bienveillant de la République !
Pierre Dupuis
Pensé et écrit en juin et juillet 2011, finalisé en août.
Si je précise ces dates c’est que, dans le contexte actuel,
les choses peuvent et devraient évoluer rapidement, c’est le souhait que je formule.
Ce jour d’avril 2016, je reprends ce poème et l’enrichis un peu car il semble que les choses bougent en France avec le mouvement de « Nuit debout » …
Pierre Dupuis
Photo parue dans le Monde. Benoît Tessier / Reuter
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleure qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus, peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il y a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair peuvent précipiter
un retour aux valeurs, un jour il faut bien tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Au niveau probité pas d’écart admissible !
toute sortie des clous coûtera l’exclusion,
si l’on peut se tromper en visant une cible
on ne peut pas tromper le peuple sans sanctions !
Quand je dis « exclusion » c’est de définitive
dont je parle aujourd’hui mais vous m’aviez compris,
car certains ont l’honneur très approximative,
élastique au besoin si l’on y met le prix !
Il faut éradiquer la peste économique !
Les paradis fiscaux, nous en viendrons à bout
tous ensemble et soudés nous leur ferons la nique
en restant s’il le faut toutes les nuits debout !
Tous les banquiers véreux gérant des comptes offshores
pour des clients ripous quelques soient leurs fonctions
doivent le payer cash, il y en a pléthore,
pas de quartier pour eux : que de lourdes sanctions !
Il nous faut nous en prendre à la finance occulte,
faisons-lui rendre gorge et pas de cinéma !
que dans tous les pays on arrête et inculpe,
en France, au Luxembourg ou bien au Panama !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Pierre Dupuis
Image du net
Billet-préambule de Pierre :
Même avec ses excès et ses débordements « Nuit debout » est un mouvement utile et respectable. Infiniment dangereux aussi pour la finance internationale bien sûr !
Si l’on observe bien, qu’elles sont les formations politiques qui condamnent le mouvement avec le plus de virulence ? Celles de droite et d’extrême droite bien sûr … même si elles le font en marchant sur des œufs … prudence oblige: les élections approchent !
La droite, l’extrême droite et la finance portent le même chapeau … le panama de préférence !
En mai 68, de Gaulle qualifiait les événements de « chienlit » et la droite applaudissait. Je ne doute pas qu’actuellement, au sein de leurs sphères, ce mot ne soit employé !
Vive « Nuit debout » ! Longue vie à elle et que les forces de l’ordre les aident à isoler et à se débarrasser des casseurs de tout poil ! Que germent des idées nouvelles porteuses d’espoir pour la jeunesse sous l’œil bienveillant de la République !
Pierre Dupuis
Pensé et écrit en juin et juillet 2011, finalisé en août.
Si je précise ces dates c’est que, dans le contexte actuel,
les choses peuvent et devraient évoluer rapidement, c’est le souhait que je formule.
Ce jour d’avril 2016, je reprends ce poème et l’enrichis un peu car il semble que les choses bougent en France avec le mouvement de « Nuit debout » …
Pierre Dupuis
Photo parue dans le Monde. Benoît Tessier / Reuter
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleure qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus, peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il y a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair peuvent précipiter
un retour aux valeurs, un jour il faut bien tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Au niveau probité pas d’écart admissible !
toute sortie des clous coûtera l’exclusion,
si l’on peut se tromper en visant une cible
Lire la suite
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 3ème image : il faut prendre la moitié de la marque ! ( l'autre aussi ! )
2ème ligne, 1ère image : le personnage est " - - - - - " ... c'est sa position !
4ème ligne, 1ère image : après le tétée le bébé fait son " - - - " ! 2ème image : le serpent fait toujours '"s" ! 3ème image et en direct : "ti" ! Dernière image: l'assassin " - - - " au présent !
6ème ligne, 1ère image : c'est du sélectif ! 4ème image : son nez s'allonge quand il " - - - - " ! 8ème ligne, 3ème image : la colombe est le signe de la " - - - - " !
10ème ligne, dernière image : il ne faut pas prendre le grand !
11ème ligne, c'est le volume qu'il faut prendre !
Dernière ligne, 2ème image : petite étendue d'eau ! Dernière image : lieu où sont entreposés des fûts !
Et pis c'est tout !
Réponse :
La pénalisation des clients des prostituées mettra triplement les bourses à plat et pénalisera aussi cette petite économie de marché !
Qu'il dit l'animal !