Fête des mères : le poème du jour « Cadeau » de… Rotpier
Pour toutes les mamans, mais aussi … pour tous les papas sans qui le nom « maman » n’existerait pas !
Et puis … la fête des papa : c’est dans trois semaines !
Photo de Jean-François
Cadeau,
Un cœur au bout des doigts
et mes yeux dans ce cœur,
c’est un cadeau pour toi
ô ma maman douceur !
Un cœur au bout des doigts
et mes yeux dans ce cœur,
c’est un cadeau pour toi
petit papa charmeur !
Ce cœur qui vous dit tout
et mon regard rêveur,
c’est mon cadeau pour vous
ô mes parents bonheur !
Pierre Dupuis
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée de Pierre !
1ère ligne, 3ème image: c'est un don!
2ème ligne, 3ème image: ce sont des " billes"
4ème ligne: c'est tordu! Le 3 premières images = " avec l'état "
5ème ligne, 2ème image: autre nom pour un bus et 3ème image: endroit où l'on dépose les voitures HS !
6ème ligne: la bébette est un loir !
7ème ligne, première image: ce n'est pas froid ! Dernière image: c'est du sélectif !
Dernière ligne: endroit où l'on entrepose le pinard !
Ouf !!!
Le tout est philosophique!
Bon travail !
Rotpier
Pourquoi un poème est-il plus lu que d’autres ?
Sur ce blog, c'est le poème que vous lisez le plus !
Je ne sais pas pourquoi: pouvez-vous me le dire ?
Photo de Jean-françois simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
De gauche à droite sur le cliché,
… il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérant.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Eclaicie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Son regard accrocha – surpris ! –
le fier profil d’une passante
d’une clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine, je vous propose de partager les chansons et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Bernard Lavilliers : « Les mains d’or »
J’aime la vidéo : j’ai bossé 12ans dans des usines !
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
Bon partage !
Rotpier
Fête des voisins ! Le poème: « Ce sera chouette ! » de Rotpier
Le 27 mai, se sera la « Fête des voisins » !
Pourquoi ne pas en profiter pour
aller chahuter … votre voisine ?
Photo prise sur le net
Le dicton du jour :
Si ta voisine, toute seule, dîne,
c’est que son mari est loin
ou … qu’elle n’en a point :
si tu en profitais pour lui proposer un gros câlin !
Plus elle jouera, au début, la prude,
plus la nuit sera rude !
Le poème du jour :
Ce sera chouette !
Ma voisine de palier,
une timide brunette
originaire de l’Allier,
se cache derrière ses lunettes !
Je suis très accroché
mais … pas moyen de l’approcher !
Demain,
je la coincerais dans un coin
… de l’escalier !
Je lui ferais un gros bisou,
… de préférence dans le cou !
Elle me dira : « vous êtes fou !
Vous êtes fou à lier ! »
Et moi, de lui répliquer :
« mais non ! Je ne suis pas zinzin :
c’est la fête des voisins ! »
Après, sans lunettes,
sans nuisette,
nous nous glisserons sous sa couette !
Ce sera chouette !
Très chouette !
Ce sera la fête des … câlins !
Ah ! Vivement demain !
Mais … si elle me disait : « non ! » ?
Tant pis, je resterais sur le palier
comme un con !
Pierre Dupuis
Déjà publié ( sauf le dicton !) mais … vous avez peut-être changé de voisine !
Le poème du jour: "Vengeance tardive ou ... Les raisons de la colère" de ... Rotpier !
Vengeance tardive,
ou … Les raisons de la colère,
Un jour, j’ai rencontré ma Destinée.
Sûre d’elle, la donzelle m’a dit :
« Tu m’appartiens, tu es à ma merci ! »
et le tout, en faisant sa mijaurée !
Devant cette provocante attitude,
lui clouant le bec, je l’ai prise là,
comme ça, net, sans aucun tralala !
Sûr , pour elle, la secousse fut rude !
Savourant sans réserve ma vengeance,
me rajustant, je partis en sifflotant,
la laissant là, comme deux ronds de flan !
Na ! Pas de quartier pour pareille engeance !
Depuis, dès que je suis un peu patraque,
je me demande si j’ai eu raison
de prendre de très haut … cette poison !
… J’entends parfois des rires démoniaques !
La nuit, on me tire la couverture !
Je me dresse aussitôt sur mon séant,
tout prêt à bondir … le cas échéant !
Mais, nulle trace de cette roulure !
Cela fait déjà un bon moment que cela dure !
Je n’en peux plus … je commence à maigrir,
mon regard à tendance à s’assombrir :
- morbleu ! - elle va m’avoir à l’usure !
Et tout cela pour une bagatelle !
Chercher à me nuire encore à cent ans !
M’en vouloir toujours après tant de temps !
Je ne savais pas quelle était pucelle !
Je n’ai pas, moi, de don divinatoire !
Si l’on ne me dit rien : comment savoir ?
Mais elle … savait ! Bon sang de bonsoir,
c’était une provocation notoire !
Elle connaissait son destin !
Il y en a marre à la fin !
Pierre Dupuis
« Politique attitude » le poème du jour de … Rotpier
Parce qu’en politique, tous partis confondus (tout comme dans les affaires d’ailleurs !) l’honnêteté est une tare qui ne pardonne pas si l’on veut réussir !
Si l’on ne fait pas un croche-pied au concurrent (ami ou ennemi !) quand il se trouve en équilibre précaire, il ne faut surtout pas s’attende à la réciproque !
Photo prise sur le net
Politique attitude,
Ils sont tous embarqués
sur la même galère.
Le but : se démarquer
du voisin titulaire !
Saisissant tout au vol
pour créer des misères,
pour couper leur envol
à tous les adversaires !
Sautant sur un lapsus
- délectation sublime ! -
déformation en sus :
croche-pied vers l’abîme !
Quand il faut piétiner
ils le font et jubilent :
allez … ratatiné
le rival malhabile !
Le plaisir dans les yeux,
ils quadruplent la couche
et s’il faut faire mieux :
ils y vont à la louche !
Se serait rigolo
toutes ces balivernes,
mais seule ombre au tableau :
ce sont eux qui gouvernent !
Mais nous sommes Français
et il faut être honnête :
on aime et on le sait,
voir valdinguer les têtes !
Pierre Dupuis
Déjà publié, modifié et qui sera toujours d'actualité !
Le dicton du jour et ceux des jours suivants, selon Rotpier !
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Avec un bouquet de chez moi en plus!
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
Et surtout à toutes les Mamans dimanche !!!
A la Saint Yves,
souvent bateau dérive,
surtout quand les marins
sont bourrés comm’ des coings !
Si, Saint Bernardin
et Saint Constantin
sont l’un derrière l’autre,
ce n’est pas pour ça qu’ils partousent
… grande jalouse !
Si, à la Saint Emile,
tu la séduis facile,
ne te fais pas de bile :
tu lui pètera le panier
à la Saint Didier !
( Vieux dicton de la campagne profonde )
Si, à la Saint Donatien
tu vois des martiens,
arrête le pinard
avant qu’il ne soit trop tard !
A la Fête des Mères,
la parole revient à Pierre :
il leur souhaite
une très bonne fête !
Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ?
« qu’elles prennent aussi
… leur pied ! »
... Tais-toi le Rotpier !
Non mais !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Rotpier
Le Haïku - rébus de Cannes du jour ! de ... Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
et quand on pense qu’ il est beau,
autant le montrer !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le Haïku - rébus ( c'est nouveau, ça vient de sortir ! ) de Cannes du jour !
Petite aide au rébus:
1er vers = 1ère ligne 2ème vers = 2 et 3ème lignes 3ème vers = dernière ligne !
1ère ligne, 1ère image: pas grand !
2ème ligne, dernière image: dans la tasse, c'est du "thé"
3ème ligne, 3ème image: là ou l'on fait son marche couvert
Bon amusement !
Rotpier
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le poème du jour : "Calme et volupté," de Rotpier
Calme et volupté,
J’entends au loin claquer la toile
de ce voilier très élancé ;
moi je suis nu, pas une voile :
je ne suis pas prêt d’avancer !
On m’a fait banc et non pas coque
et en plus j’ai les pieds scellés !
Je ne verrais jamais de phoques
tout l’hiver je suis esseulé.
Pourtant je ne suis pas à plaindre,
même sans île sous le vent,
il m’arrive parfois d’atteindre
les paroxysmes d’un divan !
Quand l’été devient mon complice,
quand le soleil cligne de l’œil,
je tends les bras et mon bois lisse
sait se faire terre d’accueil.
Certaines fois, j’ai de la chance,
il m’arrive de bien caler,
tout en subissant sa mouvance,
un vrai trésor des plus hâlés !
Privilège que je confesse,
qui adoucit mon dur boulot,
une douce paire de fesses
et parfois plus : c’est le gros lot !
Dans tous les sens, je me gondole,
ma bienséance est aux abois,
je vous le dit et c’est parole :
j’ai du mal à rester de bois !
Pierre Dupuis
Déja publié !