Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
Il parait qu'après l'affaire du Carlton, DSK va travailler en free-lance comme tireur d'élite pour le RAID histoire de se redonner un semblant de virginité par la bande !
... Avec tous les jeux de mots en prime !
Qu'il dit l'animal !
Jacques Brel : "Chez ces gens-là" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Je vous suggère de suivre les paroles une fois
et une autrefois de suivre la vidéo pour admirer
la façon qu'avait le grand Jacques de vivre
pleinement ses interprétations !
.
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu´y boit
Tellement qu´il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s´prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on prie
Et puis, y a l´autre
Des carottes dans les cheveux
Qu´a jamais vu un peigne
Qu´est méchant comme une teigne
Même qu´il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit chapeau
Avec son p´tit manteau
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qui a pas l´air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n´a pas le sou
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on triche
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la moustache du père
Qui est mort d´une glissade
Et qui r´garde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss
Et puis y a la toute vieille
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´elle crève
Vu qu´c´est elle qu´a l´oseille
Et qu´on n´écoute même pas
C´que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´cause pas, Monsieur
On n´cause pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m´aime pareil
Que moi j´aime Frida
Même qu´on se dit souvent
Qu´on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu´on vivra dedans
Et qu´il fera bon y être
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu´elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J´ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j´ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c´est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu´elle partira
Elle dit qu´elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois, Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur, on ne s´en va pas
On ne s´en va pas, Monsieur
On ne s´en va pas
Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : "Les joueurs de cartes," ... de Pierre
Je vous propose un autre petit exercice poétique
à partir d'un tableau de ... Paul Cézanne, encore lui !
Image du net
Poème brossé autour du tableau de
Paul Cézanne : " Les joueurs de cartes "
peint en 1890-1892 du coté d'Aix en Provence.
Les joueurs de cartes,
Celui qui ne fréquente pas
le lieu et son arrière-salle
peut rester dans la plus totale
ignorance de ces deux là.
Ils sont là, pesamment assis,
chapeau bien visé sur la tête,
veste sur le dos sans manchettes
les avant-bras sur le tapis.
Ils se fondent dans le décor,
à vrai dire ils en font partie
pour eux c'est une garantie :
le calme vaut son pesant d'or.
Le jeu les a rendu taiseux,
déjà pas bavards d'habitude
on devine l'infinitude
de la concentration des deux.
Ils ont fait le vide autour d'eux
et on respecte leur silence,
on évite les turbulences :
on les sait assez chatouilleux.
Sans être vraiment soupe au lait
ils sont capables de colères
qui même pour être éphémères
les rendent sur l'instant mauvais.
On se souvient d'un soir de mai,
de jeunes gens venus en bande
mener joyeuse sarabande
... repartis en pissant du nez !
Ils ne jouent pas pour de l'argent,
le perdant paiera la chopine,
du vin rosé pas de la fine,
ils ne sont pas bien exigeants.
Leurs mouvements sont mesurés,
là aussi ils sont économes,
on croirait de vrais métronomes
tant leurs gestes sont réguliers.
De rares battements de cils,
à peine une esquisse de moue,
parfois un grattement de joue
toute autre expression en exil.
Cela durera jusqu'au soir,
jusqu'à la fin de la partie
sans parole, sans répartie,
sauf à marmonner un bonsoir.
Is reviendront un autre jour
et on leur cèdera la place,
coup de menton pour rendre grâce :
pourquoi faire de longs discours ?
Ils recommenceront le jeu,
bien calés sur leurs lourdes chaises
au calme et ils en sont fort aise :
des taiseux restent des taiseux.
Epilogue :
C'est avec un plaisir certain
que j'ai composé ce poème
à vous de dire ou non " Je l'aime ! " :
vous avez les cartes en main !
Pierre Dupuis
Ça ne Carlton pas fort pour DSK ! ... L'actualité vue par le Rotpier !
Ça ne Carlton toujours pas fort pour DSK !
Allez, encore deux petites remarques sur DSK puisque c'est sa fête aujourd'hui !
La seule excuse pour DSK, c'est d'avoir un service trois pièces du type kalachnikov et de ne pas pouvoir le contrôler ! Une sorte de terroriste sexuel !
Il faut quand même aussi relever que l'histoire de sa rencontre avec Dodo la saumure et ses morues de luxe ne manque pas de sel même si après consommation il ne reste que l'amer !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 1ère image : En direct, un symbole de la "vie " ! 2ème image : Eole est le dieu du " - - - - " !
Réponse :
Vivants bien cachés ou en communauté laissez les cénobites tranquilles je vous en conjure !
Petite explication !
Définitions de cénobite, nom masculin
◆Moine qui vit en communauté.
◆[ZOOLOGIE] Variété de pagure d’Océanie.
Définition de pagure, nom masculin
◆Crustacé décapode qui protège son abdomen mou dans la coquille vide d’un mollusque, appelé couramment bernard-l’ermite ou ermite ou bernard-l’hermite.
Qu'il dit l'animal !
Bernard Lavilliers : " On the road again " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Bandits joyeux, insolents et drôles.
On attendait que la mort nous frôle,
Refrain
On the road again, again,
On the road again, again.
Au petit jour on quittait l'Irlande
Et, derrière nous, s'éclairait la lande.
Il fallait bien, un jour, qu'on nous pende.
Refrain
La mer revient toujours au rivage.
Dans les blés mûrs, y'a des fleurs sauvages.
N'y pense plus, tu es de passage.
Refrain
Nous étions jeunes et larges d'épaules.
On attendait que la mort nous frôle.
Elle nous a pris, les beaux et les drôles.
Ami, sais-tu que les mots d'amour
Voyagent mal de nos jours.
Tu partiras encore plus lourd.
Refrain
Bon partage !
Rotpier
Jean-Marie Le Pen a failli brûler vif dans sa maison ... L'actualité vue par le Rotpier !
Jean-Marie Le Pen a failli brûler vif dans sa maison !
Pour les curieux : link
Le poème du jour : "Belles épineuses," (sans jeu de mots) de ... Pierre
Roses de mon jardin ... photo prises l'année dernière !
Préambule Baudelairien :
Dans une vie antérieure, je fus troubadour.
Pas italien, mais, j’ai quand même plus de souvenirs que si j’avais connu Milan.
Belles épineuses,
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
n’ont d’égal
que le délicat velouté de ton teint.
Acceptes-tu, Madame, ce présent
qui ne t’engage à rien ?
Tes joues, rose pale,
s’auréolent doucement.
A quoi jouent tes joues ?
Et tes cils ?
Pourquoi amorcent-ils
ce subtil tangage ?
Me donneraient-ils, en gage,
une bribe d’espoir pour plus loin ?
Tes lèvres, elles,
ne disent rien.
Seras-tu là demain ?
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
me donnent l’avant-goût
d’un baiser tendre et frais
que je n’aurais peut-être jamais.
Mais …
Je me sauve, Madame !
Ce n’est point ma verve qui se tarit,
mais mon sixième sens qui m’avertit
de l’arrivée imminente
de votre mari !
Bonsoir Madame.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " La maison du pendu, " de ... Pierre
La maison du pendu de Paul Cézanne 1873
Image du net
Poème brossé autour du tableau de
Paul Cézanne : " La maison du pendu "
peint à Auvers sur Oise en 1873 .
La maison du pendu,
Personne n'a jamais pu dire
qui était ce fameux pendu
et pourquoi cet individu
avait décidé de s'occire.
Ce fait a-t-il guidé Cézanne
dans le choix de cette maison
ou avait-il d'autres raisons
que j'ignore en tant que profane ?
A l'époque ils étaient très tièdes
les critiques et les marchands
de tableaux pour cet art naissant :
ils étaient sur la corde raide !
Tous les autres impressionnistes,
les Monet, Pissarro, Renoir,
Sisley broyaient aussi du noir
pour être trop avant-gardistes !
Ils avaient un métro d'avance
pour pouvoir être bien compris
et l'on traite par le mépris
ceux qui ont trop de clairvoyance !
Avec le recul et l'histoire
ils ont du se mordre les doigts
tous ceux qui n'ont pas fait le choix
d'un engouement prémonitoire !
Et qui sait s'il n'y a pas eu
au gré des revers de fortune
chez un de ces marchands d'art une
... nouvelle maison du pendu !
Pierre Dupuis
Lien pour les curieux : link |
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