Le poème un peu dérangeant du jour : "La surfeuse," ... de ... Pierre
Il me sied de plancher sur tous les sujets,
fussent-ils porteurs de gros remous ...
Image du net bidouillée par mes soins
La surfeuse,
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Sur le terreau de mon père
Sur les peurs sécuritaires
Sur les thèmes populaires
Je surfe !
Sur la chienlit politique
Sur les scoops médiatiques
Sur les rêves utopiques
Je surfe !
Sur le racisme latent
Sur les peurs des pauvres gens
Sur le spleen des mécontents
Je surfe !
Sur l'oubli des temps passés
Sur les crimes effacés
Sur des discours bien graissés
Je surfe !
Sur mes futurs collabos
Sur leurs idéaux fachos
Sur les petits et les gros
Je surfe !
Sur la vague populiste
Sur les jugements simplistes
Sur le fond nationaliste
Je surfe !
Sur le dos des girouettes
Sur le miroir aux alouettes
Sur les valeurs qui s'émiettent
Je surfe !
Sur l'oubli et l'ignorance
Sur l'esprit d'intolérance
Sur le terme " préférence "
Je surfe !
Sur les bêtes et méchants
Sur les plus paumés des gens
Sur les masses d'indigents
Je surfe !
Sur le flot des ambitieux
Sur les discours fallacieux
Sur les fats et les vicieux
Je surfe !
Sur les réseaux délateurs
Sur les collaborateurs
Sur l'embrouille et sur les peurs
Je surfe !
Sur les rouleaux de la crise
Sur l'échéance incomprise
Sur l'onde de la bêtise
Je surfe !
Sur la connerie humaine
Sur un tas d'énergumènes
Sur les gros bras qui s'amènent
Je surfe !
Sur les ancrages sectaires
Sur les craintes séculaires
Sur ceux que je récupère
Je surfe !
Je serais l'onde marine
Qui submerge et qui domine
Quitte à être un tsunami
Emportant mes ennemis !
Pas de pitié pour personne
Parmi ceux qui me sermonnent
Pas de planche de salut
C'est eux qui l'auront voulu !
Je suis portée par la vague
Je louvoie et je zigzague
Pour noyer mes détracteurs
Et gagner des électeurs !
A ce jeu je suis championne
Personne ne m'impressionne
Mes mensonges sont gobés
Par ceux que j'ai fascinés !
C'est un atout d'être femme
Et j'en joue sans état d'âme
Tout ce qui peut me servir
J'en use pour rebondir !
Sur les rouleaux de la crise
Sur l'échéance incomprise
Sur l'onde de la bêtise
Je surfe !
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Je surfe !
Je surfe !
Image du net bidouillée par mes soins
Il me sied de plancher sur tous les sujets,
fussent-ils porteurs de gros remous ...
La surfeuse,
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Sur le terreau de mon père
Sur les peurs sécuritaires
Sur les thèmes populaires
Je surfe !
Sur la chienlit politique
Sur les scoops médiatiques
Sur les rêves utopiques
Je surfe !
Sur le racisme latent
Sur les peurs des pauvres gens
Sur le spleen des mécontents
Je surfe !
Sur l'oubli des temps passés
Sur les crimes effacés
Sur des discours bien graissés
Je surfe !
Sur mes futurs collabos
Sur leurs idéaux fachos
Sur les petits et les gros
Je surfe !
Sur la vague populiste
Sur les jugements simplistes
Sur le fond nationaliste
Je surfe !
Sur le dos des girouettes
Sur le miroir aux alouettes
Sur les valeurs qui s'émiettent
Je surfe !
Sur l'oubli et l'ignorance
Sur l'esprit d'intolérance
Sur le terme " préférence "
Je surfe !
Sur les bêtes et méchants
Sur les plus paumés des gens
Sur les masses d'indigents
Je surfe !
Sur le flot des ambitieux
Sur les discours fallacieux
Sur les fats et les vicieux
Je surfe !
Sur les réseaux délateurs
Sur les collaborateurs
Sur l'embrouille et sur les peurs
Je surfe !
Sur les rouleaux de la crise
Sur l'échéance incomprise
Sur l'onde de la bêtise
Je surfe !
Sur la connerie humaine
Sur un tas d'énergumènes
Sur les gros bras qui s'amènent
Je surfe !
Sur les ancrages sectaires
Sur les craintes séculaires
Sur ceux que je récupère
Je surfe !
Je serais l'onde marine
Qui submerge et qui domine
Quitte à être un tsunami
Emportant mes ennemis !
Pas de pitié pour personne
Parmi ceux qui me sermonnent
Pas de planche de salut
C'est eux qui l'auront voulu !
Je suis portée par la vague
Je louvoie et je zigzague
Pour noyer mes détracteurs
Et gagner des électeurs !
A ce jeu je suis championne
Personne ne m'impressionne
Mes mensonges sont gobés
Par ceux que j'ai fascinés !
C'est un atout d'être femme
Et j'en joue sans état d'âme
Tout ce qui peut me servir
Je l'emploie pour ébaudir !
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Je surfe !
Je surfe !
Le poème du jour: "Quand les dés sont pipés," de ... Pierre
Image du net
Quand les dés sont pipés,
Il l'avait rencontrée ... par hasard.
... Encore qu'il n'aimait pas le mot "hasard",
il lui préférait "destinée"
... c'est plus joli "destinée" !
Cela rime avec belle matinée
ou bien, belle journée !
Tout comme rosée du matin rime avec teint !
ou encore
... enfin, il l'avait rencontrée.
Quand je dis" rencontrée"
c'est exagéré
... ils s'étaient croisés
simplement croisés.
Et, "ils" ne se résumait pas à eux deux
... hélas !
Il avait croisé une joyeuse bande
menant grande sarabande
dont elle était l'un des centres d'intérêt.
Elle riait aux plaisanteries des autres,
garçons et filles,
certaines étaient poivrées - les plaisanteries ! -
d'autres étaient franchement grivoises
... il en était gêné
... elle pas.
Leurs regards, eux, ne s'étaient pas croisés
... enfin ... pas franchement.
Elle ne devait pas manquer de prétendants
tant elle était belle !
Elle devait en avoir à la pelle !
Il lui avait semblé pourtant
qu'elle tenait ses distances
... impression ou espérance ?
Il lui avait plu d'y croire... vraiment.
Il se raccrochait à cette sensation première
comme un papillon à la lumière
... quitte à se brûler les ailes.
Quel âge avait-elle ?
... Difficile à dire.
Entre femme et demoiselle
la différence est ténue.
Il opta pour vingt ans.
De nos jours, à vingt ans,
les filles ne sont plus des ingénues.
Mais peut-être avait-elle un peu plus ?
De nos jours, à la trentaine,
bien des femmes courent encore la prétentaine
... des hommes aussi, ne soyons pas obtus.
Son jugement vagabondait
... il était incapable de trancher
et de toute façon, à quoi bon ?
A quoi servait tout ce cinéma
alors qu'il ne la reverrait sûrement pas !
Pourtant il la revit... par hasard
... non ! Pas par hasard !
Il n'y a pas de hasard quand on revient
tous les jours au même endroit,
à la même place, sur le même chemin.
Quand à la destinée
... n'en parlons plus !
Elle a bon dos la destinée
quand on a pipé les dés !
Toujours est-il qu'il l'avait revue
et cette fois-ci, elle était seule
... seule et toujours aussi belle !
Il s'était arrangé pour passer devant elle
et leurs regards s'étaient croisés,
vraiment croisés,
... un bref instant, un bref instant seulement.
Juste le temps d'un bonjour esquissé du bout des yeux
... du bout des lèvres
et ... quelles lèvres !
Il revenait tous les jours
et il la revoyait souvent,
il y passait beaucoup de temps !
Alors, la destinée ... mes fesses !
Et, elles étaient belles les siennes !
... Pas du genre qui s'affaissent !
Bien moulées dans un petit jean serré,
il l'avait remarqué quand il s'était retourné
... il se retournait toujours d'ailleurs
... elle pas.
Et puis un jour il l'avait croisée
mais elle n'était plus seule
... elle était accompagnée.
Elles se tenaient par la main
... toutes deux
... simplement... tous simplement.
Elle l'avait salué en souriant
... pas méchamment
... il lui avait même semblé voir
sur le visage un peu de compassion
... enfin, il lui avait plu d'y croire.
Il ne revint plus,
Il ne la revit plus.
Quel gâchis ! Quel gâchis pour lui !
Une beauté comme la sienne !
Belle de la tête aux pieds et lesbienne !
Alors toi, la destinée, espèce de traînée,
tu rimerais mieux avec espérance assassinée !
Comme toi, le hasard, avec poignard !
Car enfin ...
Mais... mais à quoi bon s'emporter
quand, depuis le départ
on a pipé les dés.
Image du net
Quand les dés sont pipés,
Il l'avait rencontrée ... par hasard.
... Encore qu'il n'aimait pas le mot "hasard",
il lui préférait "destinée"
... c'est plus joli "destinée" !
Cela rime avec belle matinée
ou bien, belle journée !
Tout comme rosée du matin rime avec teint !
ou encore
... enfin, il l'avait rencontrée.
Quand je dis" rencontrée"
c'est exagéré
... ils s'étaient croisés
simplement croisés.
Et, "ils" ne se résumait pas à eux deux
... hélas !
Il avait croisé une joyeuse bande
menant grande sarabande
dont elle était l'un des centres d'intérêt.
Elle riait aux plaisanteries des autres,
garçons et filles,
certaines étaient poivrées - les plaisanteries ! -
d'autres étaient franchement grivoises
... il en était gêné
... elle pas.
Leurs regards, eux, ne s'étaient pas croisés
... enfin ... pas franchement.
Elle ne devait pas manquer de prétendants
tant elle était belle !
Elle devait en avoir à la pelle !
Il lui avait semblé pourtant
qu'elle tenait ses distances
... impression ou espérance ?
Il lui avait plu d'y croire... vraiment.
Il se raccrochait à cette sensation première
comme un papillon à la lumière
... quitte à se brûler les ailes.
Quel âge avait-elle ?
... Difficile à dire.
Entre femme et demoiselle
la différence est ténue.
Il opta pour vingt ans.
De nos jours, à vingt ans,
les filles ne sont plus des ingénues.
Mais peut-être avait-elle un peu plus ?
De nos jours, à la trentaine,
bien des femmes courent encore la prétentaine
... des hommes aussi, ne soyons pas obtus.
Son jugement vagabondait
... il était incapable de trancher
et de toute façon, à quoi bon ?
A quoi servait tout ce cinéma
alors qu'il ne la reverrait sûrement pas !
Pourtant il la revit... par hasard
... non ! Pas par hasard !
Il n'y a pas de hasard quand on revient
tous les jours au même endroit,
à la même place, sur le même chemin.
Quand à la destinée
... n'en parlons plus !
Elle a bon dos la destinée
quand on a pipé les dés !
Toujours est-il qu'il l'avait revue
et cette fois-ci, elle était seule
... seule et toujours aussi belle !
Il s'était arrangé pour passer devant elle
et leurs regards s'étaient croisés,
vraiment croisés,
... un bref instant, un bref instant seulement.
Juste le temps d'un bonjour esquissé du bout des yeux
... du bout des lèvres
et ... quelles lèvres !
Il revenait tous les jours
et il la revoyait souvent,
il y passait beaucoup de temps !
Alors, la destinée ... mes fesses !
Et, elles étaient belles les siennes !
... Pas du genre qui s'affaissent !
Bien moulées dans un petit jean serré,
il l'avait remarqué quand il s'était retourné
... il se retournait toujours d'ailleurs
... elle pas.
Et puis un jour il l'avait croisée
mais elle n'était plus seule
... elle était accompagnée.
Elles se tenaient par la main
... toutes deux
... simplement... tous simplement.
Elle l'avait salué en souriant
... pas méchamment
... il lui avait même semblé voir
sur le visage un peu de compassion
... enfin, il lui avait plu d'y croire.
Il ne revint plus,
Il ne la revit plus.
Quel gâchis ! Quel gâchis pour lui !
Une beauté comme la sienne !
Belle de la tête aux pieds et lesbienne !
Alors toi, la destinée, espèce de traînée,
tu rimerais mieux avec espérance assassinée !
Comme toi, le hasard, avec poignard !
Car enfin ...
Mais... mais à quoi bon s'emporter
quand, depuis le départ
on a pipé les dés.
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Là, je vous fait un cadeau : c'est un très court ! Déjanté, il est sûr, mais c'est du Rotpier !
Réponse :
Il faut être sacrément bourré pour vouloir rouler une pelle à une babouche !
Qu'il dit l'animal !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Là, je vous fait un cadeau : c'est un très court ! Déjanté, il est sûr mais c'est du Rotpier !
Qu'il dit l'animal !
Nicolas Peyrac : "Et mon père" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Nicolas Peyrac »
« Et mon père »
Les paroles:
Et mon père,
Quand vous dansiez en ce temps-là,
Pas besoin de pédale wah-wah.
C'était pas la bossa nova
Mais ça remuait bien déjà.
Les caves étaient profondes
Et la ronde
Ne s'arrêtait pas.
Un vieux piano bastringue
Et les dingues
Tournoyaient déjà.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer.
Il hantait déjà les boutiquiers.
Dans sa chambre, on troquait du café.
Il ignorait qu'un jour, j'en parlerais.
Quand vous flirtiez en ce temps-là,
Vous vous touchiez du bout des doigts.
La pilule n'existait pas.
Fallait pas jouer à ces jeux-là.
Vous vous disiez "je t'aime",
Parfois même
Vous faisiez l'amour.
Aujourd'hui, deux salades,
Trois tirades
Et c'est l'affaire qui court.
L'oncle Adolf s'était déjà flingué.
Son Eva l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer :
Qui sait si, là-haut, il n'y a pas des folles
Et mon père allait bientôt planter
Cette graine qui allait lui donner
Ce débile qui essaie de chanter.
Il ignorait que viendraient mes cadets.
Quand vous chantiez en ce temps-là,
L'argent ne faisait pas la loi.
Les hit parades n'existaient pas,
Du moins, ils n'étaient pas de poids.
Tu mettais des semaines
Et des semaines,
Parfois des années.
Si t'avais pas de tripes,
Ta boutique, eux,
Pouvaient la fermer
Et Trenet avait mis des années,
Brassens commençait à emballer
Et Bécaud astiquait son clavier.
Monsieur Brel ne parlait pas encore des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Bon partage !
Rotpier
« Nicolas Peyrac »
« Et mon père »
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=If9_rZkK3Ys[/embed]
Et mon père,
Quand vous dansiez en ce temps-là,
Pas besoin de pédale wah-wah.
C'était pas la bossa nova
Mais ça remuait bien déjà.
Les caves étaient profondes
Et la ronde
Ne s'arrêtait pas.
Un vieux piano bastringue
Et les dingues
Tournoyaient déjà.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer.
Il hantait déjà les boutiquiers.
Dans sa chambre, on troquait du café.
Il ignorait qu'un jour, j'en parlerais.
Quand vous flirtiez en ce temps-là,
Vous vous touchiez du bout des doigts.
La pilule n'existait pas.
Fallait pas jouer à ces jeux-là.
Vous vous disiez "je t'aime",
Parfois même
Vous faisiez l'amour.
Aujourd'hui, deux salades,
Trois tirades
Et c'est l'affaire qui court.
L'oncle Adolf s'était déjà flingué.
Son Eva l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer :
Qui sait si, là-haut, il n'y a pas des folles
Et mon père allait bientôt planter
Cette graine qui allait lui donner
Ce débile qui essaie de chanter.
Il ignorait que viendraient mes cadets.
Quand vous chantiez en ce temps-là,
L'argent ne faisait pas la loi.
Les hit parades n'existaient pas,
Du moins, ils n'étaient pas de poids.
Tu mettais des semaines
Et des semaines,
Parfois des années.
Si t'avais pas de tripes,
Ta boutique, eux,
Pouvaient la fermer
Et Trenet avait mis des années,
Brassens commençait à emballer
Et Bécaud astiquait son clavier.
Monsieur Brel ne parlait pas encore des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : "C'est un secret de polichinelle" de ... Pierre
Image du net
C'est un secret de polichinelle,
On pouvait y passer la nuit.
En ces temps-là les jeunes filles
redoutaient qu'on les déshabille :
l'art demandait un tac inouï !
Le cadeau n'était pas gratuit :
sous roche il y avait anguille
et à se montrer trop gentilles
elles risquaient de gros ennuis !
Il n'y avait pas la pilule,
c'était un jeu de funambules
qui souvent menait au mouchoir !
Elles priaient, les demoiselles,
pour ne pas qu'un polichinelle
vienne loger dans leur tiroir !
Pierre Dupuis
Image du net
C'est un secret de polichinelle,
On pouvait y passer la nuit.
En ces temps-là les jeunes filles
redoutaient qu'on les déshabille :
l'art demandait un tac inouï !
Le cadeau n'était pas gratuit :
sous roche il y avait anguille
et à se montrer trop gentilles
elles risquaient de gros ennuis !
Il n'y avait pas la pilule,
c'était un jeu de funambules
qui souvent menait au mouchoir !
Elles priaient, les demoiselles,
pour ne pas qu'un polichinelle
vienne loger dans leur tiroir !
Pierre Dupuis
Essai
Rotpier - Construire un blog gratuitement sur Eklablog - CGU - Signaler un abus
Salon de l'agriculture oblige, la fable du jour : "Le taureau et le fermier" de ... Rotpier
Remarque préalable :
Dans le cadre d'un retour à l'élevage agricole raisonné et aussi de celui du salon de l'agriculture, il m'a semblé important, pour votre culture, de vous informer de mon appel aux éleveurs français pour un retour aux fondamentaux de la procréation naturelle qui faisaient qu'il n'y avait pas de conception sans récréation.
Pour résumer simplement : "Amène-toi Germaine si tu veux la petite graine !"
Le Rotpier, un homme globalement très affable.
Strass et paillettes : oui !
Sperme et paillettes : non !
Préambule :
Il est pour moi grand temps
de revenir aux sources,
pour faire des enfants
privilégions les bourses !
Image du net
Fable
Le taureau et le fermier,
« Arrive un peu ici,
j’ai deux mots à te dire !
Pas du flou, du précis
et ce n’est pas pour rire ! »
C’est ainsi que parla
un taureau en colère,
sans plus de tralala,
à son propriétaire !
« Terminé, ça suffit,
tu me rends ridicule,
tu tires du profit
de mes deux testicules !
Cesse l’exploitation
de ma zone érectile :
plus d’éjaculation
dans un but mercantile !
Mon sperme n’est pas fait
pour finir en paillettes !
Je le veux chaud et frais
et livré par la bête !
De dizaines de veau
je suis, bel et bien père,
mais jamais in vivo
je n’ai connu leurs mères !
J’exige le retour
au travail à l’ancienne !
Moi je veux de l’amour
et que les vaches viennent !
Suppose que tu sois
confronté au problème,
qu’on profite de toi
que jamais tu ne sèmes !
Pas le droit d’approcher
de la belle patronne
et pas plus de toucher
aux fesses de la bonne !
Que tes propres moutards
soit les fruits de pipettes
sans la case plumard
… je vois déjà ta tête !
Voila que tu comprends !
Ouvre donc la barrière,
Marguerite m’attend
tortillant du derrière !
Tu ferais bien aussi
d’aller voir la patronne
et en cas de soucis
rabats-toi sur la bonne ! »
Moralité :
C’est certain, rien ne vaut
la méthode classique :
pour faire des marmots
revenons au basique !
Vive le circuit court
et à bas l'hérésie
des petits sans amour:
vivats pour la saillie !
Reprenons le flambeau
et laissons les paillettes
au fond des congélos
ou pour les jours de fête !
.
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier