Le poème grisaille du jour : "Regrets," de ... Pierre
La photo a été prise dans le cimetière d’un des petits villages de mon enfance en Normandie. Il est resté exactement dans le même état ………….. pas tout à fait : les grilles ont continué à se délabrer ! J'adore ce cimetière ... pour autant que l'on puisse en aimer un.
Aujourd’hui, la grisaille est de mise sur la Normandie pour toute la journée : tout est en accord.
Pierre
Photo de Pierre
De Frédéric Dard :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimé davantage »
Regrets,
Grisaille.
Oui, « grisaille » était le mot
qui habillait le mieux l’homme.
… Qui habillait tout d’ailleurs.
Le lieu.
Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées
qu’un rêve de ferrailleur.
Le temps.
Un crachin soutenu qui vous traverse
un pardessus aussi sûrement qu’une averse.
L’atmosphère.
Lourde, pesante, plombifère.
Il était là. Droit. Figé.
Devant lui, une tombe
où finissaient de faner quelques fleurs.
Etait-ce ses larmes sur son visage ?
Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?
Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.
Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.
Elle était là, prenante, lancinante.
Il ne se souvenait plus de l’auteur
… peu importait d’ailleurs,
il l’avait faite sienne, elle était son adage :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimée davantage. »
Et il restait là. Droit. Figé.
Les larmes étaient salées.
Pendant ce temps,
tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,
les grilles continuaient à se délabrer.
Départementales : Campagne de sensibilisation routière pour les départementales par le délégué à la sécurité élémentaire : Rotpier
Campagne de sensibilisation routière
pour les départementales.
Mise en garde :
Attention ! La route vers les départementales est truffée de dangers !
Ceux qui ne tiendraient pas compte des panneaux d'avertissement de cette campagne n'auront qu'à s'en prendre à eux même car ils auront été prévenus !
D'autres panneaux suivront !
Le délégué à la sécurité élémentaire :
Rotpier
Campagne de sensibilisation routière
pour les départementales.
Mise en garde :
Attention ! La route vers les départementales est truffée de dangers !
Ceux qui ne tiendraient pas compte des panneaux d'avertissement de cette campagne n'auront qu'à s'en prendre à eux même car ils auront été prévenus !
D'autres panneaux suivront !
Le délégué à la sécurité élémentaire :
Rotpier
A l'occasion des départementales, le poème du jour : " L’art politique," de ... Rotpier + Quelques pensées !
Ceux qui connaissent P.V.,
sauront de quel poème
je me suis inspiré… pour la forme !
Image du net
L’art politique,
Du baratin avant toute chose !
Et puis surtout évite l’impair
moins vague et moins soluble dans l’air,
qui laisse traces et indispose !
Il faut aussi que tu n’ailles point
choisir des mots qui par trop défrissent:
demande donc à tes âmes grises
de vérifier dans tous les recoins !
Choses promises mettent les voiles
après bon apéro du midi :
tu pourras, auditoire attiédi,
les emmener tout près des étoiles !
Car tout est dans la nuance encor !
Promesses voilées : tout en cadence !
Rien de précis, c’est comme danse :
il faut maîtriser le corps à corps !
Fuis de plus loin la phrase assassine,
sauf pour tes ennemis les plus purs !
Pour tes amis, prépare du sûr :
dans le genre… couteau de cuisine !
La concurrence ? Tords lui son cou !
Tu fera bien en train d’énergie,
de mater la journalisterie !
si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?
Ô qui dira les tords des régies !
Ces journalistes fouinent partout,
ils forgent des histoires d’un sou
et les juges les privilégient !
Du baratin encore et toujours !
Que ta verve soit chose envolée
qui sonne dans toutes les allées :
tu finiras par gagner un jour !
Levons le verre à ton aventure
et qu’on se lève chaque matin,
sûrs d’avoir choisi le bon coquin
qui nous trouvera des places sûres !
Pierre Dupuis
Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !
Pensées :
1ère pensée :
" Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. "
Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988
Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.
2ème pensée :
On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.
Pierre Dupuis
3ème pensée :
En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.
Pierre Dupuis
4ème pensée :
Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.
Rotpier
Et pis c'est tout !
Ceux qui connaissent P.V.,
sauront de quel poème
je me suis inspiré… pour la forme !
Image du net
L’art politique,
Du baratin avant toute chose !
Et puis surtout évite l’impair
moins vague et moins soluble dans l’air,
qui laisse traces et indispose !
Il faut aussi que tu n’ailles point
choisir des mots qui par trop défrissent:
demande donc à tes âmes grises
de vérifier dans tous les recoins !
Choses promises mettent les voiles
après bon apéro du midi :
tu pourras, auditoire attiédi,
les emmener tout près des étoiles !
Car tout est dans la nuance encor !
Promesses voilées : tout en cadence !
Rien de précis, c’est comme danse :
il faut maîtriser le corps à corps !
Fuis de plus loin la phrase assassine,
sauf pour tes ennemis les plus purs !
Pour tes amis, prépare du sûr :
dans le genre… couteau de cuisine !
La concurrence ? Tords lui son cou !
Tu fera bien en train d’énergie,
de mater la journalisterie !
si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?
Ô qui dira les tords des régies !
Ces journalistes fouinent partout,
ils forgent des histoires d’un sou
et les juges les privilégient !
Du baratin encore et toujours !
Que ta verve soit chose envolée
qui sonne dans toutes les allées :
tu finiras par gagner un jour !
Levons le verre à ton aventure
et qu’on se lève chaque matin,
sûrs d’avoir choisi le bon coquin
qui nous trouvera des places sûres !
Pierre Dupuis
Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !
Pensées :
1ère pensée :
" Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. "
Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988
Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.
2ème pensée :
On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.
Pierre Dupuis
3ème pensée :
En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.
Pierre Dupuis
4ème pensée :
Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.
Rotpier
Et pis c'est tout !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Il paraît que Jack l'éventreur se grattait l'occiput après chacun de ses forfaits !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_l%27%C3%89ventreur
Qu'il dit l'animal !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Qu'il dit l'animal !
Michel Sardou : "L'an mille" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Michel Sardou »
« L'an mille »
L'an mille
Des cathédrales crevant le ciel comme des épées,
Des forêts noires que des sorcières ont envoûtées,
Des chevaux fous et des milliers de races humaines
Lancés sur nous, du plus profond de la bohème.
Des crucifix dressés pour garder les campagnes,
Des abbayes posées au sommet des montagnes,
Des rois enfants conduits par des femmes inhumaines,
Des rois méchants, soufflant la fureur et la haine.
Et tout là -haut un Dieu colère
Qu'on ne sait comment apaiser,
Un Dieu du fond de l'univers
A des années de voie lactée.
C'était la fin du millénaire
Aux horloges de la chrétienté,
L'apocalypse avant l'hiver,
L'arrivée du Dies Irae.
Des fumées noires au ciel assassinent l'été,
Des villes sombres emmurent des hommes prisonniers,
Des peurs obscures nous viennent des autres races humaines,
Des bruits d'armures résonnent encore au fond des plaines.
Des crucifix brisés rouillent en haut des montagnes,
Des abbayes se changent en maisons de campagne,
Des peuples enfants gaspillent la dernière fontaine,
Des peuples fous répandent la fureur et la haine.
Et tout là -haut un Dieu colère,
Que nous avons tous oublié,
Prépare, du fond de l'univers,
Un rendez-vous d'éternité.
Bientôt la fin du millénaire
Va crucifier la chrétienté,
L'apocalypse avant l'hiver,
L'arrivée du Dies Irae.
Bon partage !
Rotpier
Vendredi 13: jour de chance ! Le poème un peu sonnet de ... Rotpier !
Image du net !
La double chance du vendredi 13,
Il avait joué au loto
et venait de voir le tirage :
à la télé ses numéros
étaient tous sortis de la cage !
C’était à coup sûr le magot
pour lui qui était au chômage,
plus de recherche de boulot :
il rêvait déjà d’une plage !
Il faisait des plans sur tout ça
quand le téléphone sonna
pour lui apprendre avec prudence
que sa femme abhorrée, Marion,
était passée sous un camion !
Vendredi treize : Oh ! Quelle chance !
Moralité :
Ça peut rapporter bonbon !
Cauchemard, cauchemort, qui n'a pas vu ne peut pas se rendre compte ! Le poème du jour " Cauchemort " de ... Pierre
En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...
Préambule :
J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.
Pierre
Photo montage de Pierre
Cauchemort,
Que fais-je ici ?
Je n’ai plus souvenir de rien.
Il est vrai que je perds souvent la mémoire :
dans ma vie, il se fait tard.
Mais…qu’a donc ce malheureux
qui hurle au bout du couloir ?
Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace
à l’aide de son déambulatoire ?
Tout cela me glace !
Et cette odeur – oh ! Cette odeur –
qui vous prend à la gorge !
Et cette femme qui souffle comme une forge !
Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !
Horreur !
Mais, que fais-je ici ? …Que fais-je ici !
Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !
Je marche, j’arpente les couloirs
du matin jusqu’au soir !
Et cette odeur qui me colle à la peau !
Et partout le même panneau,
le même panneau avec le même mot
que je lis, que je relis,
qui me mène à la folie !
Au secours !
Où elle est la sortie !
Où elle est la sortie !
Partout, partout c’est écrit :
Gériatrie ! Gériatrie ! Gériatrie !
Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !
Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !
En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...
Préambule :
J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.
Pierre
Photo montage de Pierre
Cauchemort,
Que fais-je ici ?
Je n’ai plus souvenir de rien.
Il est vrai que je perds souvent la mémoire :
dans ma vie, il se fait tard.
Mais…qu’a donc ce malheureux
qui hurle au bout du couloir ?
Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace
à l’aide de son déambulatoire ?
Tout cela me glace !
Et cette odeur – oh ! Cette odeur –
qui vous prend à la gorge !
Et cette femme qui souffle comme une forge !
Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !
Horreur !
Mais, que fais-je ici ? …Que fais-je ici !
Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !
Je marche, j’arpente les couloirs
du matin jusqu’au soir !
Et cette odeur qui me colle à la peau !
Et partout le même panneau,
le même panneau avec le même mot
que je lis, que je relis,
qui me mène à la folie !
Au secours !
Où elle est la sortie !
Où elle est la sortie !
Partout, partout c’est écrit :
Gériatrie ! Gériatrie ! Gériatrie !
Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !
Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !