Le poème du jour: "Vocation très respectable" ou "Vocation Marie-Madeleinesque" par ... Rotpier l'impie ... c'est tout !
Image du net
Vocation très respectable
ou
Vocation Marie-Madeleinesque
Elle n’avait pas sa pareille
Pour attirer tous les garçons,
Les roux, les bruns ou bien les blonds
Dès lors qu’ils montraient leur oseille.
Elle se servait à merveille
De ce que la nature en don
Lui avait offert et pardon :
C’était du beau jusqu’aux oreilles !
Elle aurait pu se marier
Avec un riche roturier
Qui lui avait mis sa fortune
Aux pieds avec supplication,
Elle avait refusé ses thunes
Ayant une autre vocation.
Car…
Elle n’aurait plus été libre
même en prenant moult amants,
juste une question d’équilibre
sur le fil du tempérament.
Pour la chose elle était vaillante
et ce qui était étonnant
c’est qu’elle était vraiment croyante
… un mélange très détonnant.
Certaines se font bonne-sœur
ou missionnaire en centre Afrique,
elle c’était plus prosaïque
elle avait choisi le valseur.
Et à y regarder de près
c’était une œuvre charitable,
une vocation honorable
méritant un très grand respect.
D’un naturel compréhensif
et pour l’égalité sociale
comme pratique commerciale,
elle modulait ses tarifs.
Les pauvres ne payaient que peu,
elle faisait casquer les riches
cela équilibrait l’artiche
et tout le monde était heureux.
Les interrogations que l’on peut se poser …
Aura-t-elle le grand pardon
tout comme Marie-Madeleine
qui jouait les samaritaines
de l’amour avec compassion ?
Faut-il vraiment laver les pieds
pour être reconnue par Rome
comme bienfaitrice des hommes
ou les faire prendre leur pied ?
Il serait vraiment de bon ton
que l’église la canonise,
c’est ce que moi je préconise
sans être un crack du droit canon.
Ce serait une bonne action
à porter au crédit du pape :
qu’il oublie un peu la retape
pour accorder la rédemption.
Sans prétendre égaler Jésus
ni vouloir marcher sur la flotte,
un bon geste et moins de parlote :
allez Saint-Père, un peu de jus !
L’occasion à ne pas manquer
pour rehausser la vieille église
qui au fil des années s’enlise
avec des prêtres détraqués.
Les puritains, les calotins,
vont s’offusquer de ma démarche :
je n’ai pas attendu « En marche »
pour avancer sur ce chemin !
Ma théorie vaut bien la leur
n’étant pas fort en rhétorique
j’utilise la poétique
… le plus souvent en franc-tireur !
« Ça te va bien ! » me dit ma sœur
qui n’est pas du tout carmélite,
bien au contraire et qui milite
pour la liberté des valseurs !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Copié-collé :
- Interruption de connexion internet pendant 2 jours à cause d’une fausse manœuvre d’une équipe sur mon poteau de branchement
- Préparation du rapport moral de mon association ainsi que de son AG (alors qu’elle est jeune ! ) en plus, j’avais besoin d’Internet , c’est net !
- Panne d’imprimante alors que j’en avais aussi besoin pour l’AG : cette tête de mule ne veut plus imprimer en noir ( un virus venant du FN ?... que font les spécialistes de la sécurité informatique ? )
- Et pis … c’est tout !
Pierre et Rotpier
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Pierre
Allez en paix mes sœurs et mes frères ...
Réponse :
Si on a un QI proche de celui d’une moule, a-t-on plus de chance de trouver un job chez Yves Rocher et de pouvoir s’y accrocher ?
" Manipulation, " : le poème du jour de ... Pierre
Qui tire les ficelles de notre vie ?
Image du net
Image du net
.
Manipulation,
Le vieil homme relisait,
avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,
le livre de sa vie
… un long roman.
Manifestement,
il ne comprenait pas tout
des orientations qu’il avait prises,
comme si … comme si,
à certains moments,
il n’avait plus eu prise
sur les événements.
Mais… mais alors qui,
oui , qui avait piloté tout cela ?
Qui était le véritable
auteur du roman de sa vie ?
Qui avait tenu la plume,
chapitre par chapitre,
et l’avait entraîné
au long de ses chemins ?
De nombreux chemins,
au bord desquels
il était passé du sérieux
au, certaines fois, trois-quarts pitre ?
Qui était le véritable
auteur du roman de sa vie ?
Quelqu’un de redoutable,
puisque lui, l’acteur principal,
s’était laisser manipuler
comme un gosse … à l’envi !
Fatigué, il se frotta les yeux
et, les deux coudes sur la table,
s’endormit.
Un vieil homme relisait,
avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,
le livre de sa vie
… un long roman
… un long roman bientôt fini.
Pourtant, une dernière chose
l’intriguait encore
… encore un peu
qu’avait, « l’autre », sous la plume
… pour le clore ?
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Publié depuis Overblog et Facebook et X (Twitter) et LK
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Une croyante qui se rend à Saint Jacques de Compostelle en train composte-t-elle son billet avec entrain pour faire plaisir à Guillaume Pepy ?
" La femme qui est dans mon lit ou Sarah " de et par Georges Moustaki ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Sarah
ou
La femme qui est dans mon lit »
« Georges Moustaki »
… Écrite par lui mais surtout chantée
par Serges Reggiani …
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=yl4Z5GEZpjg[/embed]
♪ Sarah ♪
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Les yeux cernés
Par les années
Par les amours
Au jour le jour
La bouche usée
Par les baisers
Trop souvent, mais
Trop mal donnés
Le teint blafard
Malgré le fard
Plus pâle qu'une
Tâche de lune
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Les seins si lourds
De trop d'amour
Ne portent pas
Le nom d'appas
Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent, mais
Trop mal aimé
Le dos voûté
Semble porter
Des souvenirs
Qu'elle a dû fuir
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Ne riez pas
N'y touchez pas
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes
Lorsque la nuit
Nous réunit
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son cœur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
.
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
"Rêve équivoque," le poème du jour un peu fou de ... Rotpier
Image du net
Préambule ou Préliminaire ?
( Je pense que préliminaire
est plus adapté au contexte,
quand vous aurez lu tout le texte
vous trancherez dans cette affaire. )
Est-il judicieux d’étaler
ce genre de rêve au grand jour
ou mieux sied-il de détaler
quelque part dans le Mercantour ?
N’ayant pas le pied montagnard
et vomissant les corbillards,
j’ai choisi la première option
qui n’est peut-être que fiction.
Mais qui pourra donc l’affirmer
puisque tout est ambiguïté ?
Note sur le préliminaire :
J’avoue que ce préliminaire
s’affranchit de la prosodie
mais ensuite j’y remédie
… j’ai un penchant pour l’arbitraire !
Rêve équivoque,
Entorse à la moralité ?
… Non ! Juste un rêve un peu équivoque
qui m’a conduit, chose baroque,
à devenir intimité.
Et quand je dis intimité,
je le précise : féminine !
Ce qui prouve et qui entérine
ma propension d’ubiquité.
Je range ma pudicité
et tant pis pour le tintamarre,
il est grand temps que je vous narre
l’épopée sans vulgarité.
En matière d’intimité
j’étais celle avec étamine
d’une fille un peu bécassine
qui s’était laissée assiéger.
Avec beaucoup d’agilité
j’essayais d’éviter l’attaque
d’une main qui menait la traque
en agissant avec doigté.
Mais devant la diversité
des angles pour mener la charge,
je n’avais vraiment plus de marge
et ne pouvais plus résister.
Quand on croule sous les assauts
on peut tenir un temps le siège
mais le vouloir se désagrège
et se rendre n’est pas si sot.
C’était une fatalité,
un scénario couru d’avance,
des Hauts de France à la Provence
s’envolent les virginités !
Alors en toute humilité
j’abandonnais la résistance
et me pliais à la cadence
du jeu avec complicité.
Lorsque je me suis réveillé
couvert de sueur, un peu livide,
tombé au pied de mon lit vide
je compris que j’avais rêvé.
Mais j’avoue sans ambiguïté
avoir beaucoup aimé la chose,
ce genre de métamorphose
est source de félicité !
Freud aurait vite analysé
tous les méandres de ce rêve
et dans une critique brève
il aurait tout élucidé.
Balayant totem et tabou,
usant de la psychanalyse,
pourfendant toutes les bêtises,
il en serait venu à bout.
Il aurait brossé le tableau,
s’appuyant sur ses grands principes
issus du complexe d’Œdipe
qui dérange bien des cerveaux.
Car Sigmund était le champion
de l’interprétation des rêves,
domaine où il était orfèvre,
où il damait à tous le pion !
Surtout pas de méli-mélo
et l’attirance pour la mère
n’a rien à voir avec Mamère
et ses bons amis écolos !
Je sais que c’est très compliqué
mais hors question que je balance
sur Noël une pluie de lances :
d’autres s’en sont déjà chargé !
Mais je m’éloigne du sujet,
je suis vraiment incorrigible
… bavard comme il n’est pas possible,
je vais finir par vous lasser !
Revenons donc à nos moutons,
à trop courir on perd haleine,
on perd le goût des madeleines,
Marcel en aurait des boutons !
.
La recherche du temps perdu
ne conduit qu’à en perdre encore,
l’exercice est énergivore
et néfaste à l’individu !
Je suis prêt à recommencer
et même si mon récit choque
par son coté très équivoque,
évitez de me balancer !
De nos jours ça balance fort
les hashtags tombent comme averse
de manière parfois perverses
… n’allez pas me charger à mort !
Tout le monde à des rêves fous
remplis de grande extravagance,
mais bloqués par la bienséance
peu les racontent jusqu’au bout !
Je suis certain que vous avez
ce genre de rêves en mémoire :
ouvrez les portes de l’armoire
des souvenirs et déballez !
Hors de question d’être jugé,
les rêves ne sont pas passibles
de jugements répréhensibles,
vous ne serez pas fustigés !
Oubliez les cracheurs de fiel,
les coincés des zygomatiques,
les éplucheurs de sémantique,
les pourfendeurs d’existentiel !
Tous ces soi-disant biens pensants,
ces distributeurs de morale
qui chose très paradoxale
s’en dispensent allègrement !
Et si cela peut amuser
ce serait bête de se taire,
sans vraiment être obligataire
l’erreur serait de refuser !
Peut-être allons-nous découvrir
un suppôt du Marquis de Sade
un peu plus dans la cassonade
faisant plus rire que frémir !
N’y aurait-il pas parmi vous
un quelque un ou une quelque une
qui aurait hurlé sous la lune
en imitant un zizi fou ?
Et qui sait si, si libérés,
vos fantasmes les plus bizarres
n’enclencherons pas la bagarre
des éditeurs pour publier !
Allez ne restez pas coincés,
détendez-vous, lâchez les vannes
« Qui ne rit pas, vite se fane ! »
… c’est un adage à méditer !
Péroraison :
Je ne sortirai pas grandi
de ce poème très baroque
que je vous conseille à la croque
… le sel étant déjà fourni !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !