Le poème torride du jour: " Plaisir des sens " de ... Rotpier
Plaisirs des sens,
Tout d’abord, le plaisir des yeux :
détailler en connaisseur
ses admirables rondeurs,
sans oublier … ses petits creux !
Puis, le plaisir de la main :
la prendre délicatement
comme l’on prend un sein ;
caresser sa peau et savourer son odeur.
Ensuite, lentement - tout en douceur -
y promener la bouche,
sentir le plaisir monter
par petites touches.
Enfin, n’y tenant plus,
la croquer d’un coup - farouche ! -
s’en délecter sans retenue
avec, en arrière pensée,
le plaisir sensuel
du retour au péché originel !
Pomme - Oh ! Pomme ! -
Je te croquerai ma belle !
Pierre Dupuis
Image du net
Déjà publié sous une autre présentation !
Chutes du Niagara à portée de doigts: le poème du jour : " Niagara " de ... Rotpier
Niagara,
Son surnom c’était Niagara.
Ell’ n’était pas du Canada,
pas plus d’ailleurs que d’Amérique,
je crois qu’elle était ibérique !
Heureusement - merci mon dieu ! -
raisonnable au niveau pileux !
Elle était brune et élancée,
dotée d’une belle avancée
qui l’obligeait - innocemment ?-
à compenser le poids du d’ vant !
Pour accéder à l’équilibre,
elle cambrait ses p’ tits reins libres,
ce qui donnait dans le droit fil
le plus beau de tous les profils !
Et quand elle était sous la douche,
elle forçait - la fine mouche ! -
obligeant l’eau, mine de rien,
à suivre le bas de ses reins !
En rencontrant ce bel obstacle
l’eau devenait un grand spectacle !
On venait de loin pour voir la
… chute de reins de Niagara !
Pierre Dupuis
Découvrez Niagara!
Salon de l'agriculture oblige: un peu de culture ! Le poème du jour: " Oh! La vache ! " de ... Rotpier
( bel enchainement ... non ? )
Oh ! La vache !
- Mince ! Joli troupeau ! Bonjour les vaches !
Mais … ce n’est pas vrai, vous avez des piercings !
- Et alors, ça te dérange ? Pauvre tache !
C’est juste, pour nous identifier, un insigne !
- Ah ! Bon ! Je ne savais pas Marguerite,
excuse-moi ! Je ne m’y connais pas trop
en ruminants : c’est ma première visite !
Où il est votre copain, le taureau ?
- D’abord, je ne m’appelle pas Marguerite !
Par contre, toi, tu as comme un air de Fernandel
… dans ses rôles d’idiot ! … Ça t’irrite ?
T’avais qu’à pas commencer, demi-sel !
Notre copain, il est là-bas, derrière !
Il est occupé avec une copine :
il ne saute pas que les barrières !
… Je vois que tu comprends : tu opines !
- Je n’opine pas, je branle du chef !
C’est pareil, mais c’est plus classe !
Mais … vos cornes ne sont pas très en relief :
c’est à peine si elles dépassent !
- Pas plus que les tiennes ! … Pourtant, tu en as !
Tu as beau mettre une grande casquette,
si elle n’entre pas, c’est que ta nana,
elle a son taureau à elle : pas bête !
- Mais, comment tu sais ça ? C’est même pas vrai !
- Ah ! Tu crois ? Pendant que tu joues aux boules
l’après-midi, dans un petit coin frais,
près de la rivière, tout nus ils se roulent !
Ça t’en bouche un coin … hein, mon lapin !
- Heu … ben … je vais faire mon enquête.
Ah ! … Mince, j’allais oublier le pain !
Mais … Pourquoi ça me gratte sous la casquette ?
A demain … tiens, le ciel devient tout noir :
il va pleuvoir comme … vache qui pisse !
- C’est ça, marre-toi bien, on verra ça ce soir
… après ton enquête ! Ducon la malice !
N’oublie pas de nous donner le résultat !
Et puis… fais bien gaffe en passant sous les portes
… des fois que tu trouverais plus d’un gars
qui se la farcirait ta nana très accorte !
Bon, allez les copines, c’est pas tout ça,
maintenant qu’on s’est bien fendu la poire,
faudrait peut-être voir derrière, là-bas :
ils en mettent du temps, le copain et la noire !
Vous ne voyez pas qu’il soit dans l’autre pré
en train de lutiner la voisine !
C’est qu’elle l’a déjà bien aguiché
la charolaise ! On aurait bonne mine !
Elles se mettraient vachement à pousser
… nos cornes ! On nous prendrait pour des bufflonnes !
Je vois déjà l’autre en train de glousser
et de nous prendre pour des pauvres connes !
Nous n’aurions plus que nos yeux pour pleurer :
pire qu’une trahison : un supplice !
Des torrents de larmes couleraient sans arrêt
de nos yeux chiffonnés comme vache qui plisse !
Pierre Dupuis
Les dictons ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Allez, un gros bouquet de roses de notre jardin !
Des " Ghislaine de Fénégonde ! "
... les roses qui dévergondent ... enfin, je n'en suis pas sûr !
Pour le nom des roses ... si !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Saint Lazare,
tu te gares
et tu attends Les Cendres
pour descendre !
Mardi-gras
trop gras,
attention à la crise de foie !
Qui fait quatre fois l’amour
à la Saint Nestor
… burnes a !
A la Sainte Honorine,
honore ta copine !
N’attend pas le lendemain
… la Saint Romain
ou tu seras cocu mon gamin !
Au 1er de Carême,
si bouffer tu aimes,
tu vas avoir encore longtemps
… les dents !
Enfin … si tu es chrétien
mon cousin !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Rotpier ( un ancien enfant de Carême ! )
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est du court et c'est une pensée de Rotpier ... autant dire qu'elle est très ... chaude !
1ère ligne, 2ème image: Cupidon représente l' " - - - - - " ........... dernière image: en haut du mat des anciens voiliers
2ème ligne, 2ème image: un " - - - " c'est un " - - - " !
3ème ligne, 1ère image: c'est évident, mais il faut enlever le " t " pour que la pensée prenne toute sa forme ! .......
2ème image: il a froid donc il fait " brrrr " ................. 3ème image: en direct " U " .............. dernière image: l'animal n'est pas rapide donc, il est " - - - - "
Et pis ... c'est tout !
Bon travail !
Rotpier
Le poème du jour: " Cortège " de ... Rotpier
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
« … Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est toi ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant …
l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Etretat ou être tas ? Les haïkus du jour … selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
et quand on pense qu’ il est beau,
autant le montrer !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les haïkus du jour :
Petits haïkus enfilés sur l'aiguille d'Etretat
Photo prise sur le net !
De fil en aiguille
la pensée passe la porte
se noyant au large
L’aiguille me botte
aussi le chas de la porte
foin de l’exclusive !
Le chas de la porte
le fin profil de l’aiguille
tout du cousu main !
Vacances de rêve
la mer au pied de la porte :
Arsène* l’eut peint !
· Arsène Lafleur : peintre paysagiste normand ayant terminé sa carrière en être tas à cause de sa consommation abusive de calvados. Sa citation favorite était : « Il n’y a pas que chat qui gnôle ! »
( Eclairage donné par le Petit Rotpier illustré )
Et pis c’est tout !
Pierre et Rotpier
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Femmes chinoises sur le trottoir, le poème du jour : " Marcheuse " de ... Rotpier ( suite ! )
Préface :
Marcheuse,
Elles sont des centaines
dans sa situation
pour le moins incertaine
soumise à perversion.
C’est leur moyenne d’âge
- la quarantaine et plus ! -
qui surprend au passage,
provocant le hiatus.
Péripatéticienne,
pas d’autre solution,
drôle de paroissienne
dans cette « profession » !
Son pays c’est la chine,
elle y rêve toujours !
Ici, courbant l’échine,
elle vend de l’amour.
Il n’y a plus d’usine
au Dongbei sinistré,
la plupart sont en ruines :
emploi défenestré !
Petit garçon à charge
mais aussi des parents
et plus du tout de marge :
partir en soupirant.
Un visa pour la France
et des petits boulots,
le rêve devient rance,
il est loin le gros lot !
Paris, la belle ville
dont on rêve le soir,
mais aussi Belleville
où l’on fait le trottoir !
Elle est là, elle marche,
recherchant le client,
mais rien dans sa démarche
de vraiment provoquant.
Pas d’allure indécente :
minijupe au rencart,
tout juste une passante
un peu trop à l’écart.
Du trottoir à l’impasse,
de l’hôtel au meublé
à moitié prix la passe,
ça casse le marché !
SIDA en embuscade
et mauvais coups en plus,
juste une aide à ce stade :
celle du Lotus Bus !
Joli nom de programme
balayant le motus,
seul secours pour ces femmes
du pays du lotus !
Et Médecins du Monde
sur un nouveau chantier
sur notre terre ronde
mais là … c’est à nos pieds !
Elle marche et circule,
il faut bien se montrer,
sans un petit pécule
pas question de rentrer.
Avec un peu de chance
… la fin de ce parcours ?
Mais pour l’instant, l’urgence,
c’est de vendre l’amour.
Pierre
Le Lotus Bus à Belleville (Image: Médecins du Monde)
Qui sont ces prostituées d’un autre type ? Quel est leur quotidien ? Quel est leur avenir ?
Avec Marie Debrus, responsable du Lotus Bus, un programme de prévention et d’accès au droit mis en place par Médecins du Monde.
La prostitution des femmes chinoises est un phénomène récent apparu dans les années 2000. « Ce sont les associations qui travaillent dans les rues qui ont commencé à voir des femmes chinoises, ce qui était plutôt inhabituel jusqu’alors » explique Marie Debrus. Mais elles ne ressemblent en rien aux autres prostituées parisiennes. Plutôt discrètes, elles arpentent les trottoirs et n’ont pas de souteneur. Ces femmes, entre trente-cinq et cinquante ans, sont pour la plupart originaires du Dongbei, la région du Nord-Est sinistrée après les restructurations et les fermetures d’usines d’état. Elles sont venues en France, souvent avec un visa touriste ou d’affaires, pensant travailler sur place ignorant les difficultés administratives. Elles se retrouvent alors dans la rue, souvent après l’échec de petits boulots effectués chez les Chinois, comme la garde d’enfants par exemple. Une fois dans la rue, ces femmes sont des proies faciles pour différents réseaux, sujettes aux violences de la rue, des clients mais aussi de la police.
Afin de venir en aide à ces « marcheuses », Médecins du Monde a mis en place la mission [bLotus Bus[/b] en 2004, qui allie travail de rue (distribution de préservatifs, prise de contact, prévention), permanences en chinois au Centre d’accueil avec des ateliers de discussion (autour des accès aux soins, des droits, de la santé) et accompagnement physiques des personnes dans leurs démarches administratives. Si l’institution est aujourd’hui bien connue des Chinoises, gagner leur confiance n’est pourtant pas si facile. « Ces femmes vivent toutes dans une peur permanente ».
Quel est l’avenir pour ces femmes ? « Beaucoup souhaitent repartir mais l’urgence aujourd’hui est de gagner leur vie » explique Marie Debrus.
Auteur: Marion Zipfel
Femmes chinoises sur le trottoir, le poème du jour : " Marcheuse " de ... Rotpier
Marcheuse,
Elles sont des centaines
dans sa situation
pour le moins incertaine
soumise à perversion.
C’est leur moyenne d’âge
- la quarantaine et plus ! -
qui surprend au passage,
provocant le hiatus.
Péripatéticienne,
pas d’autre solution,
drôle de paroissienne
dans cette « profession » !
Son pays c’est la chine,
elle y rêve toujours !
Ici, courbant l’échine,
elle vend de l’amour.
Il n’y a plus d’usine
au Dongbei sinistré,
la plupart sont en ruines :
emploi défenestré !
Petit garçon à charge
mais aussi des parents
et plus du tout de marge :
partir en soupirant.
Un visa pour la France
et des petits boulots,
le rêve devient rance,
il est loin le gros lot !
Paris, la belle ville
dont on rêve le soir,
mais aussi Belleville
où l’on fait le trottoir !
Pierre Dupuis
( Deuxième partie demain )
Le Lotus Bus à Belleville (Image: Médecins du Monde)
Qui sont ces prostituées d’un autre type ? Quel est leur quotidien ? Quel est leur avenir ?
Avec Marie Debrus, responsable du Lotus Bus, un programme de prévention et d’accès au droit mis en place par Médecins du Monde.
La prostitution des femmes chinoises est un phénomène récent apparu dans les années 2000. « Ce sont les associations qui travaillent dans les rues qui ont commencé à voir des femmes chinoises, ce qui était plutôt inhabituel jusqu’alors » explique Marie Debrus. Mais elles ne ressemblent en rien aux autres prostituées parisiennes. Plutôt discrètes, elles arpentent les trottoirs et n’ont pas de souteneur. Ces femmes, entre trente-cinq et cinquante ans, sont pour la plupart originaires du Dongbei, la région du Nord-Est sinistrée après les restructurations et les fermetures d’usines d’état. Elles sont venues en France, souvent avec un visa touriste ou d’affaires, pensant travailler sur place ignorant les difficultés administratives. Elles se retrouvent alors dans la rue, souvent après l’échec de petits boulots effectués chez les Chinois, comme la garde d’enfants par exemple. Une fois dans la rue, ces femmes sont des proies faciles pour différents réseaux, sujettes aux violences de la rue, des clients mais aussi de la police.
Afin de venir en aide à ces « marcheuses », Médecins du Monde a mis en place la mission [bLotus Bus[/b] en 2004, qui allie travail de rue (distribution de préservatifs, prise de contact, prévention), permanences en chinois au Centre d’accueil avec des ateliers de discussion (autour des accès aux soins, des droits, de la santé) et accompagnement physiques des personnes dans leurs démarches administratives. Si l’institution est aujourd’hui bien connue des Chinoises, gagner leur confiance n’est pourtant pas si facile. « Ces femmes vivent toutes dans une peur permanente ».
Quel est l’avenir pour ces femmes ? « Beaucoup souhaitent repartir mais l’urgence aujourd’hui est de gagner leur vie » explique Marie Debrus.
Les dictons ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Je vous offre quelques géraniums vivaces de notre jardin
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Sainte Julienne,
il faut secouer le tison
pour que l’amour reprenne
en la maison !
ou
A la Sainte Julienne,
quel que soit leur âge,
les grosses légumes
sont parfois dans le potage !
Même les Alexis … si !
A la Saint Alexis,
balaye tes soucis !
Balaye tes sous aussi,
surtout les pièces jaunes,
pour les donner à celle qui te suit !
J.C. dirait : il faut toujours Douillet !
A la Sainte Bernadette,
pas de coups tordus :
on donne le reste de ses piécettes
… jaunes, bien entendu !
ou
A la Sainte Bernadette,
je le dis tout net par le biais du net :
Bonne fête Bernadette !
Si, à la Saint Gabin,
gros câlin tu veux,
tu lui roules un patin
en lui disant :
« Oh ! Tu sais, t’as d’ beaux yeux !
Et, en plus… t’en as deux ! »
A la Sainte Aimée,
même les mémés
reprennent - nom d’un chien !-
de la vigueur
jusqu’à la Saint Pierre Damien !:
Si, à la Sainte Isabelle,
tu ne lui a pas encore
roulé une pelle :
tu as bien tort,
c’est un autre qui aura son joli corps !
( Petit mélange d'anciens et de nouveaux ........... dictons ! )
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Rotpier