Jean-Jacques Golman, " Puisque tu pars " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
« Jean-Jacques Goldman »
« Puisque tu pars »
Une supplique très attachante, un petit bijou !
Puisque Tu Pars
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars
J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste,
mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais,
ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez...
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
"La cubaine bien roulée," un poème-délire du Rotpier !
Préambule :
C’était dans les années 70. En ce temps-là, j’étais chasseur de crocodiles aux îles Caïmans ou l’inverse … j’ai un peu de mal à me ramentevoir.
Toujours est-il qu’ils n’ont pas eu ma peau, ni les crocodiles, ni les caïmans, ni les barbouzes du FBI qui marigotaient du coté de la Baie des Chochons pour organiser un débarquement piloté par Eisenhower en cheville avec la Mafia « Cosa Nostra » de Chicago.
Il était important pour moi de replacer cette histoire dans son contexte original.
Viva Cuba ... enfin, pas le régime ... encore que cela s'améliore un peu !
La cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
.
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce péché de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abbé Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
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Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
Image du net
Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!
Déjà publié sans le préambule, ceux qui l'avaient déjà lu n'avaient peut-être pas tout compris ?
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
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Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Il est très court et assez facile. Vous le résolvez et après vous pourrez allez à la messe où vous en verrez peut-être ? C'est une interrogation ! J'espère que vous allez vous marais !
Réponse :
A Paris, il y a-t-il plus de grenouilles de bénitier dans les églises du Marais que dans celles des autres quartiers ?
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
Juste un tout petit coup de main aujourd'hui : l'ordinateur, ce n'est pas un PC ! Dernière image : le champ de " - - - " !!!
Épicé c'est tout !
Allez, au boulot !
Un petit tour en politique " ça ne peut pas faire de mal " comme dirait GG ! ( GG = Guillaume Gallienne, que je vous conseille sur France Inter le samedi après-midi ... si ça vous dit ! )
Réponse :
Nathalie Loiseau a quitté le nid macronien pour voler de ses propres ailes mais on peut être certain que les fauconniers du roi ne la perdent pas de vue !
PS : Sacrée nana la Nathalie Loiseau ! Née … Ducoulombier … cela ne s’invente pas !
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Loiseau
Michel Sardou : « Le surveillant général » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Le surveillant général »
« Michel Sardou »
… On aime ou l’on n’aime pas Sardou, mais
il ne laisse jamais indifférent …
Le Surveillant Général,
En ce temps-là
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Etait un peu efféminé
En ce temps-là
Je lisais " Le Grand Meaulnes"
Et après les lumières
Je me faisais plaisir
Je me faisais dormir
Je m'inventais un monde
Rempli de femmes aux cheveux roux
J'ai dit de femmes pas de jeunes filles
Cette année-là
Je n'oublierai jamais le regard de vipère
Que m'avait lancé ce vieux rat
Cette année-là
J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire
De ma professeur de droit
Elle avait mis le feu en moi
J'avais avalé la lumière
J'aurais aimé la terre entière
Seulement les femmes pas les jeunes filles
Pauvre de moi
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Passait ses nuits à espionner
Pauvre de moi
Du couloir des secondes au dortoir des premières
Comment les jeunes étaient couchés
Bien sur le dos les bras croisés
Sur la couverture de laine
Des fois qu'on aurait des idées
Pauvre taré pauvre Chimène
C'est pourtant là
Que durant des années j'ai rêvé d'adultère
Que je n'ai jamais consommé
Et que chaque nuit je tiens dans mes bras
Une femme trop fière
Qui se refuse à me donner
Un peu plus que le nécessaire
Parce que j'hésite à la défaire
De son carcan de préjugés
Parce que je n'ai pas la manière
J'ai presque envie de lui confier
Qu'en ce temps là
J'avais un surveillant des classes secondaires
Mais ça la ferait rigoler
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
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Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
En premier, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
Il fait gris, il fait moche
et mon cœur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
Photo de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
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Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Éclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
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Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Il est très court et très facile pour ceux qui connaissent la musique ! N'y voyez aucune insinuation : je suis quelqu'un de très réservé, vous le savez pertinemment !
Réponse :
La sodomie, c’est une partition à trois notes et à deux instruments : l’un à coulisse et l’autre à vent !
Nota : A défaut d’être très correct, il est musical et très imagé n’est-ce pas ?
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
Épicé c'est tout !
Allez, au boulot ! Il n'est pas si facile que cela et j'espère que vous n'allez pas tout plaquer pour allez prendre l'apéro, ce qui me laisserait tout coi avec stupeur et tremblements ... sans Amélie, notons-le !
Réponse :
Il paraît qu’au lit, cette femme frivole est un véritable tremblement de chairs et que peu d’amants résistent à ses répliques. Certains l’ont surnommée « La tectonique qui plaque » !