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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Le poème satanique du jour: " Par Belzébuth ! " de ... Rotpier

21 Juillet 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

image du net !

 

 

Par Belzébuth !

 

Le diable était tout excité

Sa fourche était bien astiquée

Ses belles cornes affûtées

Sa queue était à l’unité !

 

Cela montrait que le matois

Avait bien repéré sa proie

En l’occurrence une blanche oie

Éblouissante de surcroît !

 

Il avait préparé son plan

L’entreprise était très facile

Pénétrer dans son domicile

Déguisé en Prince charmant !

 

Aussitôt dit aussitôt fait

En passant pas une fenêtre

Centimètre par centimètre

Pas de bruit pour un tel méfait !

 

Toute nue devant son miroir

Elle admirait sa silhouette

Elle était un peu grassouillette

Mais pas du tout un repoussoir !

 

Elle poussa un petit cri

Quand il la saisit par la taille

Pas lutte pas de bataille

Quand il l’allongea sur le lit !

 

D’emblée il lui fit un enfant

Sans qu’elle ne s’en rende compte

Un très lourd fardeau quel mécompte

Cela faisait partie du plan !

 

Personne ne cru son récit

Dans la famille et chez ses proches

Sur elle pleuvaient les reproches

L’avenir s’était obscurci.

 

Jusqu’au jour où son diablotin

De fils se vit pousser des cornes

Et de plus dépassant les bornes

Une queue bien fourchue lui vint !

 

Tout le monde dû convenir

Que son histoire était vérace

Finir au fond d’une crevasse

Tel était bien leur avenir !

 

Prenant leurs jambes à leur cou

La mère et le fils disparurent

Resta comme un goût de luxure

Qui ravissait les sapajous !

 

         Épilogue :

 

Cette courte dissertation

Va vous laisser un goût de soufre

Mais sachez bien que je ne souffre

Pas la moindre contestation !

 

Si vous me traitez de menteur

Je commence à polir ma fourche

Je prends ma colère et l’enfourche

Protégez votre postérieur !

 

Quatre dents plantées dans l’oignon

Cela fait couler bien des larmes

Et même rire les gendarmes

Pourtant d’un naturel grognon !

 

Gardez vos réflexions pour vous

C’est plus prudent je vous l’assure

Car c’est le genre de blessures

Dont on a honte un peu partout !

 

                                                   Le Rotpier

 

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Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !

20 Juillet 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Bêtises, #Bêtises , conneries, #Pensées et humour, #Rébus

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

.

Observation : 

J'ai privilégié le féminin mais c'est quif-quif la bourrique pour le masculin !  😉😊😄 

 

.

.

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

2ème ligne, avant-dernière image : " - - - " qu'il dit le centurion à César mais pas à Rosalie !  ( quif-quif pour l'autre ! ) 
3ème ligne, 1ère image : lieu où se tenait la vigie sur les anciens voiliers ! (  quif-quif pour l'autre ! )
4ème ligne, 3ème image : il ne faut pas prendre le fils ... ni le Saint Esprit d'ailleurs !
5ème ligne, 2ème image : quand elle pique, la sale bête fait très mal ! Avant-dernière : le symbole du sommeil ! 
7ème ligne, dernière image : L'assassin " - - - " au présent de l'indic à tifs , un mec très chevelu !
8ème ligne, 2ème image : l'autre nom de l'arobase !

Et pis c'est tout mes loulous, n'allez pas me tordre le cou !

Pas de pitié pour ces personnes-là, elles n'en valent pas la peine ! 

 

Réponse :

On ne discute pas avec une tordue, c’est peine perdue. Autant vouloir discuter avec une tortue. Si la tordue insiste on lui tord le cou … épicétout !

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Le second en bonus et sans aide  pour  les accros !

 

Attention ! Vous allez travailler sans filet !  😂

 

 


 

 

 

Bon déchiffrage et gardez bien votre équilibre !  😄 

Réponse :

J’ai connu un gars totalement déséquilibré qui voulait se suicider en beauté. Je lui ai conseillé de se faire funambule et il a été très rapidement exaucé.

 

Qu'il dit l'animal ! 

 

 

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Les pensées très éclectiques, sérieuses, moins sérieuses et carrément déjantées de … Pierre et du Rotpier

17 Juillet 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Bêtises , conneries, #Humour, #Pensées

Il y a pensées et pensées:

Celles-là :  

Et celles-là :

Pensée N° 1 papier cul

Ces dernières sont très variées :

il y a de l'éclecticité dans l'air !   

Quand elles sont signées " Pierre " ou Pierre Dupuis " ,
elles sont généralement sérieuses . 
Quand elles sont signées " Rotpier " , elles le sont beaucoup moins ... en général ! 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Première pensée, encore un petit souvenir de vacances :

En vacances dans la Somme, j’ai beaucoup observé les canards afin de mieux connaître leur comportement. Comme beaucoup d’autres espèces, il y a les canards dominants et les canards dominés que je qualifierai de canards laquais. Pour devenir dominants les mâles s’affrontent et l’on peut assister en direct à des conflits de canards. Les canes adorent ces affrontements. On dit que la cane adhère à cette tradition. Elle observe en tortillant de l’arrière-train: elle a le feu au croupion !

J’en ai touché deux mots à un ami cantonais qui est moitié pompier moitié cuisinier et il m’a conforté dans l’exactitude de mes observations.

La prochaine fois que j’irai dans la Somme j’observerai les cygnes et je vous soumettrai les résultats de mes observations. Inutile de me relancer, je sais que vous étés très impatients de parfaire vos connaissances, mais quand je serai prêt je vous ferai cygne.

Épicétout !

Le Rotpier, le grand palmipèdologue à la plume facile.

 

 

Image du net !

 

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Seconde pensée : allez, un peu de cuisine, cela vous va ?

 

Aujourd’hui je vais vous parler de cuisine et plus particulièrement de riz. Pas de n’importe quel riz, mais du riz thaï.

Le meilleur riz thaï du monde  est incontestablement le riz Hom Mali, tous les cuisiniers vous le diront.

Celui-ci mis de coté, il en reste deux qui se détachent du lot :

  • Le premier est produit par une entreprise vieille de plus d’un siècle et appartenant à la famille locale des Mitsouko. Le riz thaï Mitsouko est très coté.
  • Le second porte le nom d’un français, Joseph Moisanhune, qui était tombé amoureux du pays, la Thaïlande, et aussi de la fille d’un petit producteur local. Après de longs pourparlers, Joseph avait réussi à épouser Hachara, la fille tant aimée. Ils avaient hérité de l’entreprise à la mort du père, elle était fille unique, et l’avait fait prospérer en surface et en qualité au niveau de la production.

Il en résulte donc qu’après le riz Thaï Hom Mali, les deux meilleurs autres riz thaï sont:

  • Le riz thaï Mitsouko
  • Le riz thaï Moisanhune

Voilà, j’ai lancé ma petite cuisine, à vous de touiller pour que ça ne colle pas au fond. De préférence avec une cuillère en bambou !

Épicétout !

Le Rotpier, le drôle de cuisinier !

 

Image du net !

 

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Troisième pensée : petit conseil à Donald !

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Quatrième pensée :

 

 

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Une petite dernière pour la route , j'espère que vous n'allez pas pleurer !

 

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Pierre ou Le Rotpier, c'est à vous de choisir !   

.

😉😊😃

Voila, c’est terminé !

... mes p' tits clous !

 

 
 

 

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Le chaud poème du jour : " A l’abordage ! " de ... Pierre

15 Juillet 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Canicule, #Politique, #Religion

 

image du net !

 

A l’abordage !

 

Les mouches tombaient comme des mouches

Dès qu’elles s’approchaient des bouches

Des vieillards se décomposant

Spectacle tout à fait dément.

 

Il en remettait une couche

Sur le tableau touche par touche

Le soleil tout en ricanant

Allait dans le sens des savants.

 

On n’avait pas voulu les croire

« Des histoires que des histoires ! »

Balançaient des grands dirigeants

 

Du clan des climatosceptiques

La lutte coûtant de l’argent

Une attitude pathétique !

 

      Continuation :

 

Flottements chez les politiques

Défilements acrobatiques

Sauf bien sûr chez les écolos

Qui mouillaient très fort leurs maillots !

 

Le stade était déjà critique

Pour tout dire problématique

Réchauffement non combattu

C’était plié c’était foutu !

 

Pas un seul pays dans le monde

Pas un point sur la mappemonde

N’échappait à l’astre brûlant.

 

Profitant que l’effet de serre

N’était plus du tout suffisant

Il se conduisait en corsaire !

 

       Suite :

 

Pas de pitié: « À l’abordage ! »

Une sélection d’après l’âge

Les jeunes enfants puis les vieux

Travail méthodique et sérieux !

 

Les riches avaient l’avantage

De se protéger davantage

Les clims marchaient du feu de Dieu

Lequel se faisait oublieux.

 

Le diable lui tenait ses comptes

Et d’après ce que l’on raconte

Il se frottait très fort les mains !

 

Pour lui c’était tout bénéfice

Voilà que ces crétins d’humains

Lui rendait un sacré service !

 

       Suite :

 

Plus besoin d’activer les feux

L’enfer était déjà chez eux

Il pouvait partir en vacances

Pourquoi pas à Saint-Paul-de-Vence ?

 

C’est sûr qu’il faisait des envieux

Car c’est un endroit prestigieux

Certains lui faisaient des avances

Piétinant leur bonne conscience !

 

Certains locaux s’en inquiétaient

Beaucoup d’autres s’en réjouissaient

Satan sur place quelle aubaine !

 

Les touristes arrivaient à flot

Pour le commerce quelle veine

Au désespoir de Monaco !

 

       Conclusion :

On a beau dire et rabâcher

Que nous allons droit dans le mur

Pas de radars pour nous flasher

Il sent le crash notre futur !

 

Trop de gros intérêts en jeu

C’est à qui blousera le mieux:

« Hors de question de s’arrêter

Aux voisins de se démerder ! »

 

 

             Épicétout !

                                                            Pierre Dupuis

 

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Les pensées très éclectiques, sérieuses, moins sérieuses et carrément déjantées de … Pierre et du Rotpier

9 Juillet 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Bêtises, #Bêtises , conneries, #Humour, #Pensées

 

Il y a pensées et pensées:

Celles-là :  

Et celles-là :

Pensée N° 1 papier cul

Ces dernières sont très variées :

il y a de l'éclecticité dans l'air !   

Quand elles sont signées " Pierre " ou Pierre Dupuis " ,
elles sont généralement sérieuses . 
Quand elles sont signées " Rotpier " , elles le sont beaucoup moins ... en général ! 

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Nota:

Les deux premières sont des reprises ( pas cousues de fil blanc ! ) car je manque un peu de temps mais rassurez-vous j'ai de grandes réserves, il me suffit de les retravailler un chouilla pour les remettre en forme  ! 

 

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Première pensée :

.

Je vais vous parler aujourd’hui de Roland le Preux, dit aussi Roland de Roncevaux ou encore Roland de Rongeveaux car il adorait les escalopes et les paupiettes.

 Une légende, la plus courante, dit qu’il serait mort en soufflant dans son cor ( en réalité son olifant, car un olifant, ça trompe énormément ) pour prévenir Charlemagne, qui ne se pressait pas, de l’attaque de son arrière-garde par les Sarrazins. Donc, Roland de Roncevaux serait mort au pays des Maures pour avoir trop soufflé dans son cor. Sommes-nous bien d’accord ?

Une autre légende coure encore, qui m’a été rapportée par le pittoresque député pyrénéen Jean Lasalle et confirmée par François Bayrou le furet de la politique et le féru d’histoire qui a écrit : « Henri IV, le roi libre ». Ce qui ne l’a pas empêché, Henri IV, d’être embroché par le sieur François Ravaillac , lui qui embrochait joyeusement les filles, qu’elles soient de sang royal ou pas ! Il aurait pu mourir de la vérole comme François 1er ou Louis XV qui n’est pas mort dans un fauteuil, je tiens à le signaler ici.

Explorons donc cette autre légende :

Elle se situe bien sûr au même endroit, c'est-à-dire le col de Roncevaux, mais elle diffère de la précédente et est, il faut le souligner, beaucoup plus vache !

Si je me contentais d’un résumé expéditif, je dirais que Roland de Roncevaux n’est pas mort en soufflant dans son cor, mais qu’il est mort parce que quelqu’un ( en l’occurrence quelqu’une ) a trop soufflé dans son corps. Mais vous savez bien que je ne me contente jamais de récit bref, comme Pépin, mais que je développe volontiers afin que tout le monde ait accès à la culture, ce qui est un minimum en soi.

Je développe donc :

Le chef des Sarrazins qui traquait l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne s’était aperçu que Roland de Roncevaux était un sacré gaillard et un sacré guerrier et qu’il allait lui mener la vie dure. Alors, il usa de la ruse et des talents de séduction d’une de ses espionnes favorites : Albertine la Sarrasine qu’il ne faut pas confondre avec Albertine Sarrazin, celle de « La cavale », de « L’astragale » et des « Biftons de prison » … vous suivez bien ? C’est clair pour vous ?

Donc il envoya sa Mata Hari à lui pour séduire Roland de Roncevaux. Elle le rejoignit au col de Roncevaux et non au col de Luth comme certains le prétendent ( le col de Luth est russe comme tout un chacun le sait ). Donc, mettant en avant ses talents de séductrice, elle proposa à Roland une petite gâterie et, se faisant, elle souffla si fort qu’elle fit exploser sa vessie et en même temps son abdomen !

Voilà exposée (et non explosée!) la seconde version de cette légende connue sous le nom de «  La soufflette alpine » bien quelle soit née dans les Pyrénées.

Une troisième version assure qu’il ne s’agissait pas de Sarrazins, mais de Vascons (pas de Gama à ma connaissance), des autochtones de la péninsule ibérique.

Qu’importe, le résultat reste le même : Roland est mort d’un éclatement du corps.

Moralité :

« Gardez-vous bien des Sarrasines

aussi mâtines que coquines

qui séduisent et embobinent

ça finit dans l’hémoglobine ! »

Le Rotpier

 

 

image du net !

 

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Seconde pensée : il est bon parfois de rétablir la vérité vraie !

 

Image du net !

La véritable histoire de Blanche-Neige et des sept nains.

Chers lecteurs de 7 à 77 ans, on vous a bernés, mystifiés, roulés dans la farine, que dis-je : empapaoutrés  depuis votre enfance !

Voilà la seule, la vraie l’unique histoire de Blanche-Neige et des sept nains !

Les frères Grimm ont bien grimé la vérité et je tiens à la rétablir !

Il était une fois, dans une noire forêt d’Allemagne, une bonne reine se désolait de ne pas avoir d'enfant.

Un jour d’hiver, alors qu'elle est assise près d'une fenêtre au cadre d'ébène, elle se pique le doigt en cousant. Quelques gouttes de sang tombent sur la neige. « Ah ! » se dit la reine, « si j'avais une petite fille, à la peau blanche comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois d’ébène ! ».

Peu de temps après, elle meurt en accouchant d'une petite fille nommée Blanche-Neige. Le roi se remarie alors avec une femme très belle mais méchante, orgueilleuse et jalouse de Blanche-Neige. Chaque jour la reine demande à son miroir magique qui est la plus belle du royaume, et chaque jour le miroir, qui ne ment jamais, lui répète qu'elle est la plus belle femme du royaume. Jusqu'au jour où il doit reconnaître que Blanche-Neige, bien qu'encore enfant, est devenue plus belle qu’elle !

Image du net

En furie et tapant du talon comme Achille, elle accoure dans la cour du château et s’aperçoit que Blanche-Neige est devenue une jeune fille très délurée, très belle et en plus pas manchote du cotillon : très taquines avec les garçons !

La vilaine reine voit rouge et demande alors à un jeune chasseur, normalement à sa solde, d'aller tuer la princesse Blanche-Neige et de lui rapporter comme preuve son foie et ses poumons. Mais en cour de route dans la forêt, le chasseur est très attiré par la belle Blanche-Neige qui ne fait rien pour le repousser … bien au contraire ! Après de chaudes étreintes, il lui avoue la vérité et lui dit d’aller se cacher dans les bois.. Le chasseur tue alors un marcassin très sain qui passait par là et rapporte son foie et ses poumons, emballés dans du papier Albal, à la méchante reine. Celle-ci, croyant qu'il s'agit des organes de Blanche-Neige, les fait cuire et les dévore avec une sauce au poivre.

Errant dans la forêt, la princesse Blanche-Neige découvre une petite maison ( pas dans la prairie puisque c’était dans la forêt : il faudrait voir à bien suivre car je ne le répèterai pas ! ) où elle entre se reposer et se restaurer. C'est la demeure des sept nains qui, apitoyés par son histoire, acceptent de la cacher et de la loger en échange de tâches ménagères et une nuit d’amour par semaine pour chacun d’eux. Heureusement, parmi les sept nains, Prof, Joyeux, Timide, Dormeur, Grincheux, Atchoum et Simplet, il y en a deux qui s’occupaient eux-mêmes de leur petit bonheur quotidien, c’était Joyeux et Simplet qui s’envoyaient en l’air dans la mine ou ailleurs ! Blanche-Neige accepte donc avec enthousiasme le programme et organise sa semaine en gardant le samedi et le dimanche comme jours de repos. Il faut dire que les nains avaient des attributs virils d’une taille exceptionnelle vu leur grandeur !

A ce rythme-là, elle s’épanouit encore et devient de plus en plus belle !

 Chaque jour avant d'aller à la mine, les nains la mettent en garde et lui recommandent de n'ouvrir à personne, sachant bien que tôt ou tard la reine saura que sa rivale est toujours en vie.

Effectivement, la méchante reine finit par apprendre, grâce au miroir magique, que Blanche-Neige est toujours vivante. Elle tente alors par trois fois de faire mourir la princesse. D'abord elle se grime en vieille marchande et s'en va proposer des lacets de couleur à Blanche Neige. Celle-ci se laisse tenter et la vieille serre le lacet de son corset si fort que Blanche-Neige en perd la respiration et tombe comme morte. Heureusement, les sept nains à leur retour comprennent ce qui s'est passé et coupent le lacet, permettant à Blanche-Neige de respirer à nouveau. Il faut dire que cinq des sept nains avait l’habitude de la délacer avant de l’enlacer  et de la … ma déontologie ne me permet pas d’aller plus loin sur ce chapitre !

Furieuse d'apprendre grâce au miroir magique que la princesse Blanche Neige est toujours vivante, la méchante reine se déguise à nouveau en marchande pour vendre un beau peigne à la princesse Blanche-Neige. Bien que sur la défensive, Blanche-Neige est tentée à nouveau, et laisse la vieille peigner ses cheveux : le peigne empoisonné lui fait aussitôt perdre connaissance. Les sept nains découvrent le peigne à leur retour et le retirent de la chevelure de Blanche-Neige, qui revient immédiatement à la vie et leur offre une nuit d’amour à six ! Inutile de préciser qu’elle en sortit épanouie mais très décoiffée !

Folle de rage, jurant d'y laisser la vie s'il le faut, la méchante reine se déguise une troisième fois en paysanne. Grâce à un habile stratagème elle trompe la vigilance de la princesse Blanche-Neige : elle a empoisonné la moitié rouge – la plus tentante – d'une pomme, laissant la partie blanche intacte. Coupant la pomme en deux, elle en croque la partie blanche inoffensive et offre la partie empoisonnée à Blanche-Neige. Celle-ci croque à son tour dans la pomme et tombe inanimée. Les nains ne parviennent pas à la ramener à la vie, et le miroir magique déclare enfin à la reine qu'elle est la plus belle du royaume.

Affligés, les sept nains préparent un cercueil de verre pour la princesse Blanche-Neige, qui semble simplement endormie. Ils le déposent sur une colline afin que toutes les créatures puissent venir l'admirer. Chaque jour, ils surveillent le cercueil jusqu'à ce qu'un beau prince ténébreux, ne parlant pas un mot d’hébreux, chevauchant par là, tombe amoureux de la belle endormie. Après mainte supplication, il obtient des sept nains la permission d'emporter le cercueil avec, bien sûr l’autorisation des Pompes Funèbres Générales du coin.  Mais en route un porteur trébuche sur une grosse racine, délogeant le morceau de pomme coincé dans la gorge de Blanche-Neige, qui se réveille. Le prince lui demande sa main, et Blanche-Neige accepte. Ils se réfugient pendant 4 journées entières dans une grotte et font l’amour comme des fous.

Le prince, devenu roi après la mort de son père lui demande de l’épouser ce qu’elle accepte bien sûr avec joie, connaissant la vaillance de son partenaire de cabrioles à deux dos.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants et aucun ne fut nain.

Invitée au mariage, la méchante reine découvre que la nouvelle reine est la plus belle, et reconnaît avec terreur Blanche-Neige. Elle est alors condamnée à danser avec des souliers de fer chauffés au rouge, sur un rythme d’enfer,  jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Arrivée en enfer, Satan la remarque et en fait sa favorite pour la bagatelle. Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfant avec de longues queues fourchues !

 

 

Image du net

Èpicétout pour aujourd’hui !

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Une petite dernière pour la route , celle-ci est peu ou prou raide selon les situations !

Tranche de vie :

Au siècle dernier sévissait une certaine Léontine du Prêt, certainement un nom d’emprunt ( il convient de souligner qu’elle empruntait beaucoup et rendait très peu ! ) C’était une demi-mondaine qui grenouillait dans les milieux bancaires et qui choisissait ses proies chez les riches banquiers ou les riches rentiers. Pour ne pas qu’ils portent plainte elle les muselait par chantage en les menaçant de tout raconter à leurs épouses.

C’était une roturière au franc parler décapant et provocateur. Elle aimait déclarer : « Je sais par expérience que les hommes n’aiment pas beaucoup les femmes ayant des vergetures et je n’en ai pas, vous pouvez contrôler si bon vous semble. Pour ma part,  j’adore les hommes ayant des verges dures et je ne me prive pas de prendre de jeunes amants pour me changer de mon train-train quotidien ! »

Bon, d’accord, j’avoue que celle-ci est plutôt raide mais je vous avais prévenu !

Épicétout !

 

 

Image du net, j'avais oublié de prendre mon APN !

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Pierre ou Le Rotpier, c'est à vous de choisir !   

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😉😊😃

Voila, c’est terminé !

... mes p' tits clous !

 

 

 

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Le poème post-vacances dans la Somme : " Le coup du gabion, " De Pierre et de Rotpier

7 Juillet 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Pierre et le Rotpier sont revenus !

Nota :

En vacances dans la Somme je me suis bien reposé mais entre deux sommes j’ai aussi poétisé.

Je vous propose ce poème à rallonge, un peu scabreux je l’avoue, mais il en faut pour tous les goûts !

Épicétout !

 

Image du net !

 

Le coup du gabion,

 

    Premier tableau :

 

Il lui avait fait un dimanche

Le coup classique du gabion

Un truc courant dans la région

La fille se prénommait Blanche. 

 

Pas entièrement une oie blanche

Mais quand même un côté cruchon

Venant de Vire et pas de Lyon

Passer en Somme des  vacances.

 

Elle ignorait tout des canards

Il lui dit : « Viens moi c’est Bernard

Mon gabion est très confortable.

 

On peut y vivre jour et nuit

Tout le confort c’est formidable

Et il y a même un grand lit ! »

 

      Second Tableau :

 

« Pour descendre tu prends l’échelle

Méfie-toi du second barreau

C’est vrai qu’il n’est pas très costaud

Mais le jeu en vaut la chandelle !

 

Je descends en premier ma belle

N’ait pas peur mes bras sont costauds

Sous ta robe courte c’est chaud

J’ai une vue sensationnelle !

 

Je vais te montrer mon fusil

Viens donc t’allonger sur le lit

Tu vois c’est du très gros calibre

 

Et il est à répétition

Tu peux t’en servir tu es libre

Il est à ta disposition ! »

 

      Troisième tableau :

 

Bien que novice en la matière

Elle se débrouilla fort bien

Pour venir à bout de l’engin

Et s’en servir la nuit entière !

 

Ce ne fut là qu’une première

Et un véritable tremplin

La plupart des gabions d’un coin

Se souviennent de son derrière !

 

A la grande joie des canards

Qui pouvaient s’amuser peinards

Sans se faire plomber les fesses !

 

« Chaque chose à ses bons cotés »

Je l’affirme et je le professe

C’est un adage à bien noter !

 

      Quatrième et dernier tableau :

 

On la surnomma « La gabionne »

Elle en fit un juteux commerce

En se moquant des controverses

Et des femmes trop tatillonnes !

 

Se défendant comme une lionne

Le pognon tombait comme averse

Comme d’un tonneau mis en perce

Au grand désespoir des couillonnes !

 

Certaines avaient bien essayé

De la piéger de la noyer

Mais elle était bien trop maligne.

 

Elle éventait leurs coups tordus

Gagnante sur toute la ligne

Se moquant des tohu-bohu !

 

      Remarque :

 

Pour passer de vierge à jouisseuse

En une nuit il faut vraiment

Un énorme tempérament

Parfois la vie est généreuse !

 

Cela s’est passé dans la Somme

Où prolifèrent les gabions

Mais il y a d’autres régions

Où l’on sait y croquer la pomme !

 

    Moralité :

 

Cette histoire n’est pas morale

Je le concède volontiers

Si vous voulez me dénoncer

Je m’en cogne les génitales !

 

Je ne me ferais pas la malle

L’inquisition c’est terminé

On a le droit de s’exprimer

C’est une règle cardinale !

 

Ceux qui disent : « C’est un scandale ! »

Auraient dû lire Rabelais

Quand la Sibylle au grand balai

Montrait franco son trou de balle !

 

De plus chez ces grands moralistes

Il y a de fieffés fripons

Et des grands coureurs de jupons

Dans mes tiroirs j’ai plein de listes !

 

Pléthore d’hommes Politiques

Des anciens et des bien présents

Petites mains ou Présidents

Il y a peu de romantiques !

 

                                                   Le Rotpier
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Les pensées très éclectiques, sérieuses, moins sérieuses et carrément déjantées de … Pierre et du Rotpier

11 Juin 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Bêtises, #Bêtises , conneries, #Humour, #Pensées

 

Il y a pensées et pensées:

Celles-là :  

Et celles-là :

Pensée N° 1 papier cul

Ces dernières sont très variées :

il y a de l'éclecticité dans l'air !   

Quand elles sont signées " Pierre " ou Pierre Dupuis " ,
elles sont généralement sérieuses . 
Quand elles sont signées " Rotpier " , elles le sont beaucoup moins ... en général ! 

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Première pensée ( j'ai brodé sur un dessin humoristique trouvé sur net ! ) 

 

Je vais vous narrer aujourd’hui une histoire d’actualité.

Elle n’est pas à mettre dans les mains de tout le monde car elle décoiffe un peu.

Cela se passe sur le front russo-ukrainien.

Un tireur d’élite ukrainien et son coéquipier sont sur le front. Ils défendent leurs positions et leur village qui se trouve à moins de 2 Km. Aujourd’hui c’est étonnamment calme: pas trop de bombes et presque pas de drones dans le ciel. Étonnamment, ils s’emmerdent !

Une conversation s’engage et le tireur dit à son pote :

  • C’est trop calme aujourd’hui ! Tu vas continuer à observer coté ruskofs, on ne sait jamais, et moi je vais observer notre village pour voir si tout est calme aussi car avec ces enflures-là il faut s’attendre à tout !

  • Ok pour moi, tu peux le faire, je veille au grain !

  • Bon, je prends position. Ça y est, j’ai le village en ligne de mire. Tout à l’air calme aussi. Attends, je vois ma maison. Ma femme est à l’extérieur avec mes deux gamins, ils donnent à manger aux poules et aux lapins !

  • Chouette ! Tu veux bien jeter un coup d’œil chez moi, c’est la maison aux volets verts.

  • Bien sûr, je sais où c’est chez toi ! Attends … oui, je l’ai en visu ta maison … c’est très calme aussi mais il n’y à personne dans le jardin … attends, je vais cibler la grande fenêtre … merde alors !

  • Qu’est-ce qu’il y a ?

  • Il y a qu’il y a un type chez toi et il est à poil !

  • Quoi ! Un type à poil chez moi !

  • Oui, je te le garanti !

  • Nom de dieu ! Coupe-lui la zigounette ! Tu peux faire ça pour moi?

  • Attends, attends ! Je vérifie … distance … 1743 m … dénivelé … 4, 3 m … léger vent du sud-est … environ 10 Km / h … je règle tout cela et … c’est bon je l’ai bien en point de mire … je peux le faire.

  • Allez, feu !

  • Attends …

  • Quoi attends ?

  • Il y a quelque chose que je ne peux pas te garantir !

  • Quoi ?

  • L’intégrité des dents de ta femme !

Épicétout !

Sur le front ou pas, la vie n’est pas simple tous les jours quand même !

Image du net !

 

 

XXXXXXXXXXXXXXXXXX

 

Seconde pensée à ne divulguer à personne sous peine de poursuites implacables de la part du ministère des armées :

 

Information top-secrète concernant l’armement de l’Europe.

On annonce la création d’un gigantesque conglomérat rassemblant l’opérateur FAI français Free et le groupe allemand Dolin spécialisé dans la fabrication de drones à longue portée d’action. La méga entreprise s’appellera « Les Free-Dolin. Elle fournira tous les pays européens en drones d’attaque ou de surveillance. Trois unités de production sont prévues, une en France, une en Allemagne et une en Ukraine ( circuit court oblige ! ) on ne sais pas qui en sera le PDG. Xavier Niel ou Karl Feuer ( feuer désigne le feu en allemand )

Je vais proposer au conglomérat de baptiser la famille de drones destinées à réduire à néant les ambitions territoriales démesurées de Vladimir Poutine en Europe, les « Kaput Pout Pout » . Ça sonne bien … non ?

Je ne demanderai rien en échange, ce sera ma contribution à la victoire de l’Ukraine et de l’Europe sur les forces du mal.

J’avais envisagé un temps de suivre une formation de tireur d’élite ou de me replonger dans mon ancien boulot à l’armée : chef de char. Le tout pour aller sur le front russo-ukrainien défendre nos valeurs. Mes candidatures n’ont pas été acceptées: je suis trop vieux paraît-il !

Je vais refaire une demande de formation de pilotage des « Kaput Pout Pout » et ils ne pourront pas me la refuser !

Vive le Rotpier, vive la France, à bas Poutine et les forces du mal !

Épicétout !

 

image du net !

 

 

XXXXXXXXXXXXXXXXXX

Troisième pensée information :

 

 

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Je vous laisse avec un peu de lecture:
Le  » Robinson pris au piège  » de Pierre,
bien que l’on soit un jeudi et non un vendredi !
 
Pour ceux qui ne le connaisse pas ou bien pour ceux
qui veulent le relire pendant mon absence sur la toile … 
Attention ! C’est assez long !
Si vous avez le temps allez-y
… sinon, revenez à un autre moment !
 
 
 
Image prise sur le net et modifiée par mes soins ! 
 
 

.

Robinson pris au piège,

 

Depuis trois ans déjà, je vivais sur cette île ;
robinson volontaire et toujours décidé
à ne plus retourner dans des milieux futiles
générateurs, pour moi, d’avenir oxydé.

 

J’avais fait table rase, en me coupant du monde,
de toutes relations comportant des humains
et je m’affranchissais doucement d’une blonde
que j’avais bien longtemps supplié des deux mains.

 

J’arrivais à un âge où la philosophie
se trouve au fond de soi  – oublié tous les cours ! –
bien qu’étant convaincu que leur sérigraphie
imprègne à tout jamais, les écrits, les discours.

 

Je passais tout mon temps en longues promenades,
sur des grèves de rêve aux sables éblouissants ;
je savais sur cette île une unique peuplade
dont le village était sur un autre versant.

 

Je ne les connaissais que du bout des jumelles.
Ils vivaient simplement et avaient sous la main
de quoi boire et manger de façon naturelle ;
j’évitais à tout prix de croiser leur chemin.

 

Me savaient-ils ici ?

 

En y réfléchissant, il semblait peu probable
que des centaines d’yeux ne m’aient pas découvert,
car, même en y veillant, mes traces sur le sable
s’ajoutaient tous les jours à des signes divers.

 

Pourquoi m’évitaient-ils ? Je ne savais le dire
et ce n’aurait été que des supputations :
quand on n’en sait pas plus on devrait s’interdire
de donner des avis risquant l’aberration !

 

J’ai toujours détesté les  « si cela se trouve … »
les « il se pourrait que … » et autres locutions
qui n’ont pour autre but  – c’est ce que je réprouve ! –
que de donner à boire aux saoules discussions !

 

Ce point de vue aussi, avait pesé lourd
dans mon choix d’exil volontaire.

 

Dans ce fait avéré d’ignorance tacite,
le temps coulait tranquille et pourtant un matin,
l’espace d’un regard, tout bascula très vite :
mon vœu de rester seul se trouva fort atteint !

 

Alors que je pêchais des poissons de rivage,
je sentis un regard se poser sur mes reins.
J’excluais tout de suite un animal sauvage :
trois ans de solitude affûtent les instincts !

 

 Mon regard balaya les rochers de la rive,
arrondis par le sable emporté par le vent,
sa longue silhouette aux chauds reflets de cuivre
éclipsait la beauté des rayons du levant.

 

Elle avait au poignet deux fines cordelettes
–         un costume à vrai dire extrêmement ténu ! –
et si l’on exceptait cinq à six gouttelettes,
les rochers arrondis paraissaient bien moins nus !

 

Miracle de la nature,
la communion des formes confinait au sublime :

 

Assemblage parfait de courbes harmonieuses !
Un décor à lever des légions de pinceaux,
à faire se signer des bigotes furieuses,
à jeter dans les lits des milliers de puceaux !

 

Acceptant sans ciller mon intime inventaire,
elle avança vers moi, me montrant qu’elle aussi
se passait volontiers de protocole austère,
provoquant sans façon le plus chaud des lacis !

 

Abjurant sur-le-champ mon vœu de solitude,
je laissais libre cours à mes mâles instincts :
un tremblement de chairs de grande magnitude
agita nos deux corps dans le petit matin.

 

Pas besoin de parler en telle circonstance,
car la langue en amour – le langage s’entend ! –
n’est pas un élément de très grande importance :
on se comprend toujours dès lors que l’on s’étend !

 

Quand le calme revint, nos regards se croisèrent
–         sans s’occuper de moi, sans prendre mon avis ! –
et sans mal apparent, ses yeux aux miens parlèrent
en cet instant ouaté du désir assouvi.

 

Je ne compris pas tout de leur conciliabule
–         c’est un fait avéré : les yeux ont leurs secrets ! –
sur le fil du regard, en adroits funambules,
se croisent les serments dans des ballets discrets !

 

 Au terme de l’échange, en guise d’amulette,
elle prit mon poignet pour y glisser du sien,
regard devenu grave, une des cordelettes
avec l’habileté d’un parfait magicien !

 

D’un léger coup de rein l’impeccable plastique
de son corps onduleux s’étira vers le haut.
Les rayons du soleil par effet chromatique
s’amusaient à changer la couleur de sa peau.

 

Silhouette irréelle, elle s’évanouit.

 

Je restais étourdi, sans bouger sur le sable.
Ce n’était pas un rêve … un cauchemar non plus ;
je ne m’accusais pas … quoiqu’un peu responsable,
de cet acte réflexe en aucun cas voulu.

 

Je conquis l’amitié des poissons de rivage
en revenant souvent, m’abstenant de pêcher,
tout du moins dans ce sens, car la beauté sauvage
y revenait aussi : pourquoi l’en empêcher ?

 

Elle arrivait toujours en costume identique,
en guise de discours, me montrant son poignet.
J’avais depuis longtemps appris la mimétique :
les cordelettes-liens nous servaient de signet !

 

Spectateurs assidus de nos folles étreintes,
les oiseaux de bordure acquiesçaient à grands cris !
Ajoutons à cela nos rires et nos plaintes
et la plage héritait d’un vrai charivari !

 

Cependant … quelques fausses notes
venaient troubler le bel ordre établi.

 

Il arrivait parfois qu’une semaine entière
je ne la visse pas : où était-elle alors ?
Cette interrogation n’étant pas la première,
je m’aperçus du piège et je sentis ses mors !

 

Trop tard pour m’arracher : la prise était solide !
Mélange de regrets, de plaisirs, de soupirs,
mes sentiments hachés, parfois, frôlaient le vide :
je rêvassais sans cesse au lieu de déguerpir !

 

Un jour elle arriva plus tard que de coutume.
Je ne l’espérais plus et allais m’éloigner,
je relevais de suite un détail de costume :
Eve brune intégrale y compris le poignet !

 

Ce détail mis à part, rien ne changea de suite
dans le ballet rodé de nos ardents ébats,
se donnant sans tabou, repoussant les limites,
elle assumait son rôle en ces vaillants combats.

 

  C’est après le repos – que toute joute implique –
que vint le changement. Quand, désir éloquent,
du tremblement de chairs, je voulus la réplique,
elle se déroba me laissant paniquant.

 

Un long moment passa – parenthèse immobile –
puis elle se leva me montrant son poignet ;
je compris à l’instant : d’un geste malhabile,
je lui rendis son lien puis courus m’éloigner.

 

Combien de temps errais-je en suivant le rivage,
à ressasser la chose, à chercher la raison ?
Autant qu’il en fallait pour le grand lessivage
de mon morne cerveau parlant de trahison.

 

Je ne demandais rien que de vivre en ermite,
de savourer la paix jusqu’à mon dernier jour ;
pourquoi donc accepter un cadeau-dynamite
quand on sait qu’il explose en vous broyant toujours !

 

Ce qui prouve que l’homme a bien faible mémoire,
regobant l’hameçon garni du même appât :
il hisse sa bêtise en tare expiatoire
et même les poissons ne s’y reprennent pas !

 

Vidé de toute force et le cerveau en friche,
je m’écroulais sur place et d’un coup m’endormis.
La nuit fut écran noir – pas de rêve à l’affiche ! –
 d’une désolation comme il n’est pas permis.

 

La lune me veilla, naufragé sur le sable.
La fraîcheur matinale activa tous mes sens ;
Je me surpris calmé, tout à fait responsable,
abandonnant la grève … allant à contresens.

 

Avec grande douceur, les vagues m’accueillirent
et comme mon cerveau, mon corps se purifia.
Equilibre parfait, sans jamais tressaillir,
je goûtais les bienfaits de ce bonheur médiat.

 

La mer ayant comprit ma grande lassitude,
se referma sur moi, m’accueillant sans façon.
Fossoyeuse efficace en toute latitude,
elle connaissait l’homme et savait sa chanson.

 

Il me restait encore un soupçon de croyance :
que mon âme et mon corps pouvaient se séparer !
Je prenais cette option – était-ce clairvoyance ? –
au point où j’en étais, autant m’en emparer !

 

   Je mourus sans souffrir : ce ne fut que justice !
Mon corps entre deux eaux flottait élégamment,
un courant l’entraîna sur le bord d’un abysse
qui faillit l’avaler définitivement !

 

Une main secourable empêcha sa descente,
le prenant par la main comme on prend un enfant.
J’assistais à la scène et réserve décente,
je restais en retrait tout en les observant.

 

Quand il tourna la tête et qu’il vit la sirène,
mon corps se démena comme étant possédé :
tout ! – et même finir rongé par les murènes ! –
plutôt que de céder à l’appât dénudé !

 

Il avait avalé déjà bien trop d’arêtes :
pas question de goûter à la femme poisson !
Il sacrifia sa main d’une façon secrète
et plongea sans regrets dans l’abîme sans fond.

 

Je me retrouvais seul, alors pourquoi poursuivre
ma quête de bonheur sans pouvoir y goûter ?
Une âme sans son corps n’a plus raison de vivre,
je disparus d’un coup dans un remous bleuté

 

                                                     

                                                 Pierre Dupuis

 

 

Merci de m’avoir lu jusqu’à la fin !

 

.

A bientôt, seconde semaine de juillet !

 

.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

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Pierre ou Le Rotpier, c'est à vous de choisir !   

.

😉😊😃

Voila, c’est terminé !

... mes p' tits clous !
 
 

 

 

 

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Le " Chaud mage " , un poème bien déjanté du Rotpier !

10 Juin 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, Humour, #Poésie

le-chaud-mage

Image du net !

 

Préambule :

«  On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. »

Pierre Desproges

 

 

Passer des sciences occultes à la maréchaussée en faisant un crochet par le chômage et en terminant par un clin d’œil à Georges Brassens, voila qui n’est pas banal et c’est à cela que je vous invite.

 

Rotpier

 

 

Le « Chaud mage »,

 

Cet homme possédait un don,

celui des sciences occultes,

quelqu’un que les femmes consultent

quand rôde un certain Cupidon !

 

Homme doublé d’un chaud lapin

incapable de rester sage

à la simple vue d’un corsage,

genre Strauss-Kan, Tron ou Baupin !

 

Très habile et calculateur

avec la gente féminine,

les timides ou les sanguines,

à classer dans les prédateurs !

 

.

Il sévissait depuis longtemps

malgré les plaintes déposées

par quelques femmes abusées

ce qui devenait inquiétant.

 

On lui trouva vite un surnom,

le contraire eu été dommage,

il reçu celui de « Chaud mage » :

les roussins ne sont pas si cons !

 

Partout ils le traquaient en vain

quand une femme policière

lui tendit une souricière

pour pouvoir le coincer enfin !

 

Il tomba dans le traquenard,

la fliquette était aguichante

et notre religieuse mante

le croqua avant le plumard !

 

Pour avoir coincé le « Chaud mage »

elle eut vite une promotion

à pole emploi avec mission

de venir à bout du chômage !

 

      Péroraison :

 

J’entends d’ici les commentaires :

« Rire du chômage est très mal,

ce type-là n’est pas normal,

il ferait bien mieux de se taire ! »

 

          Mais…

 

Que l’on en rie ou qu’on en pleure,

sa courbe ne changera pas,

alors lâchez-moi les nougats :

j’en ai besoin dans moins d’une heure !

 

j’ai promis d’aller mettre un cierge

pour inverser ce grand fléau,

ce n’est pas que je sois catho

mais tout est bon quand on gamberge !

 

.

Après j’irai voir la fliquette

devenue chef à pole emploi,

je lui dirais : « C’est grâce à moi

que tu es là belle brunette ! »

 

Je me pencherais sur ses courbes

que j’étudierais de très près

avec le plus grand intérêt

… dire non serait être fourbe !

 

Je ne jouerai pas au « Chaud mage »,

elle tombera dans mes bras

sans chichi et sans embarras

et sans retard à l’allumage !

 

C’est ainsi que je vois les choses,

c’est mon coté un peu farceur,

un peu brouillon, un peu hâbleur

et frôlant parfois la névrose !

 

Je m’autorise des délires,

autrefois j’étais trop sérieux,

mais maintenant je me fais vieux

et je me dépêche de rire !

 

Quand je serais six pieds sous terre,

plus qu’un squelette aux os bien blancs,

je ne rirais plus très souvent :

en bas la vie doit être austère !

 

Acte de contrition :

 

Je m’excuse auprès des gendarmes

de les avoir un peu charriés,

qu’ils ne soient pas trop contrariés,

qu’ils n’aillent pas sonner l’alarme !

 

Par le passé un certain Georges

les a beaucoup plus épinglés

en chantant un certain marché

où des mégères s’entr’égorgent !

 

.

« Elles leur auraient coupé les choses

mais par bonheur ils en avaient pas ! »

Aujourd’hui pour bien moins que ça

l’ombre d’un grand procès s’impose !

 

Heureusement les gendarmettes

n’ont pas ce genre d’attributs

et pour aller tout droit au but,

elles en ont de bien plus chouettes !

 

 

Et vive la maréchaussée,

les cognes et les argousins,

les nouvelles recrues à seins

… infiniment mieux carrossées !

 

                                                        Rotpier

 

 

 

Allez, un petit cadeau surprise :

 

https://www.youtube.com/watch?v=totf835UIn8

 

 

 

 

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Rébus : réponses aux petits rébus dominicaux de … Rotpier !

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Réponses pour les rébus : 

Je viens de les mettre sur le billet d'avant … « rébus » ! 

 Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !   

Pour les autres, un petit retour en arrière est souvent gage d'un grand sourire à venir !

.

 
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Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !

8 Juin 2025 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Bêtises , conneries, #Humour, #Pensées, #Rébus,

 

.

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

.

 

 

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Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

C'est un rébus un peu piquant mais très gentil ! 

Très peu d'aide car il est fastoche !

4ème ligne, dernière image : image : le serpent fait toujours  " s " ( l'autre aussi, ils sont frères ! )
8ème ligne :  quand elle pique la sale bête fait très mal !
11ème ligne : 1ère image : accessoire permettant aux volets de pivoter !   2ème image : petite, la sale bête est lente !
Dernière ligne avant le point d'exclamation : quand il " - - - - " son nez s'allonge ! ( à ce régime là, il n'y aurait que des grands pifs dans tous les gouvernements !

 Épicétout ! 

Allez, au boulot et n'allez pas stresser d'avance !  😄

Réponse :

Il ne faut pas confondre l’ail tressé et l’ail stressé. Le premier se conserve très longtemps, le second pourrit rapidement !

 

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Le second en bonus et sans aide  pour  les accros !

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C'est un rébus beaucoup moins light 😂

 

 

 

 

 

 

 

 

Allez, au boulot ! Vous n'irez aux toilettes qu'après l'avoir déchiffré ! 😂

 Épicétout !  

Réponse :

Il ne faut pas confondre le PQ et le Plan Cul : le premier est obligatoire, le second aléatoire. Voilà quelque chose  de bien torché n’est-ce pas ?

 

Qu'il dit l'animal ! 

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