DSK : en exclusivité, le nouvel interview de DSK accordé au Rotpier ! Exit la langue de bois !
Le Rotpier :
Bonjour M. Strauss Kahn, comment allez-vous ?
DSK :
Pas mal et vous ?
Le Rotpier :
Là n’est pas la question, je ne suis pas venu pour cela.
DSK :
Bon, d’accord, on y va franco !
Le Rotpier :
Que pensez-vous de l’abandon de toutes les charges retenues contre vous par le Juge Cirus Vance et de votre acquittement au pénal aux USA ?
DSK :
La Naf-Naf, elle l’a bel et bien dans le baba ! Elle aurait dû plutôt me remercier pour la faveur que je lui ai faite vu la tête qu’elle a ! Et pis c’est tout !
Le Rotpier :
Ouh là là ! …………. Et pour l’accusation de viol de la part de Tristane Banon ?
DSK :
La Tristounette Banon : elle se fait encore du cinéma ! C’est vrai que j’ai tenté de la baiser, mais seulement … sur la bouche ! Reprenez vos dicos et revoyez le sens premier du verbe « baiser » … bande (et je sais de quoi je cause !) d’analphabètes ! Si elle avait répondu à la pelle au lieu de se sauver, cela l’aurait sûrement déridée la Tristounette !
Le Rotpier :
Ouh là là ! … vous ne pouvez pas dire cela !
DSK :
On a bien dit que c’était franco … non ?
Le Rotpier :
… Si …Et maintenant, comment envisagez-vous votre avenir ?
DSK :
Vaste question que celle-ci !
Dans un premier temps, je vais arrêter mes conneries au niveau sexuel. Je vais me contenter de ma petite Anne, mais comme elle ne va pas pouvoir suivre ma cadence, j’ai décidé de renflouer la banque du sperme en faisant, tous les deux jours, des versements conséquents. Ce sera ma première contribution au retour de l’équilibre des banques par augmentation de leurs fonds propres.
Après, je verrai et comme c’est totalement râpé pour la prochaine élection, j’ai 5 ans ½ devant moi !
Le Rotpier :
Quel est votre favori pour les primaires socialiste ?
DSK :
Je ne prends pas position … je peux me permettre une connerie ?
Le Rotpier :
Oui, on n’en est plus à une près !
DSK :
Arnaud Montebourg … son nom me plait bien !!!
Le Rotpier :
Oups ! … Pensez-vous que Nicolas Sarkosy va se représenter bientôt ?
DSK :
Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : il a déjà commencé sa campagne !
Le Rotpier :
Mais il ne s’est pas encore déclaré candidat !
DSK :
Et le petiot qu’il a mis en route avec la Carla ? Ce n’est pas un lancement de campagne ça ? A sa décharge, si je peux me permettre l’expression, c’est un lancement fort agréable au demeurant ! Et savez-vous comment il va l’appeler son petiot si c’est un garçon ?
Le Rotpier :
… Non, je ne vois pas.
DSK :
Sam ! … Parce que Sam fait 5% en plus !
Le Rotpier :
Ouh là là ! …………. Et si c’est une fille ?
DSK :
Je ne sais pas … Providence ? … Calculée !!! Dans tous les cas, j’espère bien qu’il va se ramasser une veste le nabot ! Après, la Carla va le quitter et je me la ferais bien la pétroleuse, elle a quand même une sacré expérience !
Le Rotpier :
Bon, je crois que l’on va s’arrêter là pour aujourd’hui !
DSK :
C’est parfait, ça me va bien : j’ai un versement en liquide à faire d’urgence à une certaine banque !
Le Rotpier :
Merci et au revoir M. Strauss Kahn.
DSK :
Pas de quoi, c’est toujours un plaisir de répondre à un vrai journaliste ! A une prochaine fois !
Sus aux spéculateurs et à leurs serviteurs ! Reprise du poème "Agora ! Agora !" de ... Pierre
Ce blog ne sera plus alimenté
jusqu’au 20 septembre
pour cause de :
Vacances !
En attendant, je vous invite à lire ou a relire ce poème du 08 août : « Agora ! Agora ! »
Bon courage à tous ceux qui se sont remis au boulot !
Je publie aujourd’hui ce long poème en gestation depuis 2 mois ½, parce qu’il faut bien arrêter un jour de le reprendre sans cesse. Dire qu’il n’évoluera plus est une autre histoire tant il est lié à une brûlante actualité !
Pierre
Photo du net
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleures qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair pourraient nous amener
un retour aux valeurs car il est temps de tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Pierre Dupuis
j
Photo du net