Pour le 60ème anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv : Le poème du jour : " Dernier aiguillage " de ... Rotpier
Préambule :
Dimanche dernier, c’était la commémoration du 60ème anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv .
Voir l’article après le poème du jour ( déjà publié, à peine retouché )
Le hasard du calendrier fait que nous avons eu aujourd’hui la nouvelle de l’arrestation de Radovan Karadzic, responsable récent, d’une épuration ethnique. Voir aussi l’article après le poème.
Image prise sur le net
Dernier aiguillage,
Bruits de bottes
…on frappe à la porte
on fracasse la porte,
à coups de crosses, à coups de bottes !
On ferme les portes.
On verrouille les portes
puis on les numérote.
Les tampons s’entrechoquent
et les enfants suffoquent
sous l’âcre fumée que la locomotive crachote.
Trois jours d’enfer
puis … l’enfer !
On les pousse vers la porte
… pour entrer.
On ferme la porte,
on verrouille la porte
puis … rapidement, plus rien.
Plus de bruit,
plus de corps qui tremblotent
plus de nuit
plus de bottes
… plus de vie.
Seulement les fumées chargées de suie
que les cheminées crachotent
jour et nuit.
Jamais Auschwitz ne s’endort
tout à fait. La lune qui luit,
ignorante, joue avec l’acier poli
des mitrailleuses lourdes des miradors.
Les chiens, toutes dents dehors,
s’activent le long des corridors
de barbelés.
Jamais Auschwitz ne s’endort
… tout à fait.
Pierre Dupuis
Image prise sur le net
1er rappel :
Il y a soixante ans, les 16 et 17 juillet 1942, 13.152 juifs parisiens, dont 4.115 enfants, étaient arrêtés par la police française au cours d'une opération baptisée cyniquement "vent printanier". La plupart d'entre eux mourront à Auschwitz.
Passée dans l'histoire sous le nom de "rafle du Vélodrome d'hiver", du nom du lieu où une partie d'entre eux ont été conduits avant leur transfert vers les camps d'internement de Drancy, Beaune-la-Rolande ou Pithiviers, cette vague d'arrestations ne fut ni la première, ni la dernière. Mais elle a été la plus massive.
Les premières rafles ont eu lieu le 14 mai 1941, les dernières au printemps 1944. En tout, 76.000 juifs de France ont été déportés vers les camps nazis, dont bien peu sont revenus.
4.500 policiers, selon les chiffres généralement retenus, 7.000 selon l'écrivain Maurice Rajsfus (dans "La rafle du Vel d'hiv", Que sais-je) ont pris part à l'opération des 16 et 17 juillet organisée à la demande des autorités d'occupation, mais sans leur participation. En outre une cinquantaine d'autobus de la compagnie du métropolitain ont été réquisitionnés avec leurs conducteurs.
La rafle devait en principe concerner les seuls juifs étrangers (la déportation des juifs de nationalité française viendrait plus tard) dont une liste avait été dressée mais les autorités françaises ont pris l'initiative d'y adjoindre les enfants, et devant l'insuffisance de la "prise" (la police tablait sur 22.000 arrestations) on s'est parfois montré peu regardant sur la nationalité.
La rumeur circulait depuis quelque temps d'une telle opération parmi la population juive, mais certains pensaient qu'elle ne concernerait que les hommes comme les précédentes, d'autres ne pouvaient pas y croire, la plupart de toutes façons n'avaient pas où aller.
La circulaire du directeur de la police municipale Emile Hennequin précisait que les opérations devaient être effectuées "avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire". Les enfants ne devaient pas être confiés aux voisins mais emmenés en même temps que les parents.
Les célibataires et les couples sans enfants ont été conduits directement au camp de Drancy, ouvert en août 1941, en vue d'une déportation rapide vers Auschwitz, tandis que les familles étaient dans un premier temps emmenés au vélodrome d'hiver.
Elles y resteront plusieurs jours dans des conditions épouvantables, car rien n'avait été prévu pour elles, ni sanitaires, ni eau, ni nourriture, ni matelas. Les gens, qui n'avaient eu le droit d'emporter que deux bagages dont un de vivres, s'entassaient sur les gradins parmi les pleurs des enfants et les odeurs d'excréments.
La collaboration de la police française à la chasse aux juifs décidée par les nazis dans la zone d'occupation avait été facilitée par la politique résolument antisémite adoptée par le régime de Vichy dès son installation: il instituait un "statut des juifs" le 3 octobre 1940, interdisait toute une série de professions (avocat, médecin, magistrat etc.) aux juifs, créait le 29 mars 1941 un "commissariat aux questions juives"...
En zone occupée le port de l'étoile jaune avait été imposée aux juifs le 7 juin 1942. Dès lors, pour ceux qui n'avaient pas eu les moyens de fuir, ou qui n'avaient pas pu éviter de se faire recenser en octobre 1940, il n'y avait plus d'échappatoire.
Source : AFP ( pris sur le net )
2ème rappel :
L'ancien responsable politique serbe bosniaque Radovan Karadzic inculpé de génocide a été arrêté par les services de sécurité serbes. Il était recherché depuis 13 ans. Un communiqué du président Boris Tadic précise "Karadzic a été transféré devant un juge d'instruction du parquet pour les crimes de guerre à Belgrade en accord avec la loi sur la coopération avec le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie".
Des doutes subsistent sur les conditions de son arrestation. Toutefois, selon une source proche du parquet pour les crimes de guerre qui a requis l'anonymat, Karadzic a été arrêté en Serbie et n'aurait offert aucune résistance. Le ministère serbe de l'Intérieur a, de son côté, précisé dans un communiqué cité par l'agence Beta que "les membres du ministère n'ont pas participé à l'arrestation de Radovan Karadzic".
L'arrestation de Radovan Karadzic, qui intervient un peu plus d'un mois après celle, à Belgrade, du Serbe de Bosnie Stojan Zupljanin, est un succès de taille pour les autorités pro-européennes soucieuses d'accélérer le rapprochement avec l'Union européenne (UE).
Karadzic et son ancien chef militaire Ratko Mladic, qui est toujours en fuite, étaient en cavale depuis que le TPI les a inculpés, il y a treize ans, de génocide et de crimes de guerre pendant le conflit en Bosnie 1992-1995. Ils étaient notamment recherchés pour leur rôle dans le génocide de Srebrenica (dans l'est de la Bosnie) qui a coûté la vie à près de 8.000 hommes en juillet 1995. Karadzic est également poursuivi pour son rôle dans le siège de Sarajevo qui a duré 43 mois et pendant lequel quelque 10.000 civils ont été tués.
Né le 19 juin 1945 dans le village de Petnjica au Monténégro, Karadzic est considéré comme un monstre par les Croates et les musulmans de Bosnie, mais reste pour de nombreux Serbes un héros de la guerre qui a déchiré la Bosnie de après la proclamation de son indépendance en 1992.
Après son inculpation par le TPI, il est entré dans la clandestinité où il disposait d'un puissant réseau de fidèles. Plusieurs tentatives d'arrestations exécutées par l'OTAN en Bosnie ont échouées. Le département d'Etat américain avait promis une récompense de 5 millions de dollars pour toute information pouvant conduire à son arrestation.
Le TPI recherche encore deux fugitifs serbes, Ratko Mladic et un ancien leader des Serbes de Croatie Goran Hadzic.
Pris sur le net
Les dicton ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
Pluie à la Saint Victor
fait chialer encore plus fort
les Marie-Madeleine
jusqu’à la fin de la semaine !
A la Sainte Brigitte,
il faut se méfier des barres d’eau
du coté de la Madrague !
( vieux dicton de la Cote d’Azur )
Crevaison à la Sainte Christine
mérite une rustine !
Si, à la Saint Jacques,
tu rentres dans ta coquille,
tu n’en sortiras qu’a la Saint Thomas !
A Sainte Anne,
un jour, Rotpier ira !
A la Sainte Nathalie,
tu feras des gros bécots à ta chérie !
Elle deviendra toute rouge
mais te fera une belle place dans son lit !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée sauvage du Rotpier ... dans le droit fil du billet d'hier !
3ème ligne, 1ère image: comme d'hab : " ti "
5ème ligne: le serpent fait " se " ... comme d'hab aussi !
Il ne sais faire que ça et se mordre la queue ! ........... Ce qui fait très mal ! Encore faut-il être très souple !
Dernière image: en haut du mat des anciens voiliers.
Et pie c'est tout !
Nota: Je ne vois que J.C. pour trouver ça !
Bon travail !
Rotpier
Pédophilie : les excuses du Pape : le poème du jour : « Tu le diras un jour » de … Rotpier
Préambule :
L’église catholique, par la voix du Pape, vient de s’excuser à Sydney (… du bout des lèvres et sous la pression des associations ) pour les actes de pédophilie commis par des prêtres australiens.
Que ce soit dans ce pays ou bien dans d’autres, cela fait des décennies qu’elle était au courant et qu’elle se taisait.
Il existe bien sûr d’autres catégories que les prêtres où d’ignobles individus profitent de leur position et de leur autorité près des enfants pour commettre de tels actes.
Mais, là … des représentants de l’église !
Si dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer pour qu’il arrête tout ça !
Pierre Dupuis
Photo prise sur le net
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience : la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos !
Et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffira d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres … un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement de … l’amour !
De tout l’amour et de toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront
et vous éviterez que nuise encore ce scélérat :
l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
Déjà publié, revu .
Le petit poème du jour : " Fantaisie que j' "M" " de ... Rotpier
Fantaisie que j’ « M »
ou
l’apprenti sorcier,
Je déteste la lettre « M » !
Je la bannirais volontiers :
je la trouve moche et malsaine,
je l’exclurais de l’alphabet !
Sans elle, suprême bonheur :
la femme , alors, deviendrait fée !
Et afin de lui rendre honneur,
l’ homme, de joie, crierait ohé !
Mais … bon sang ! … Il y a un hic !
« Maman » n’existerait plus !
Et « aimer » oh ! « aimer » non plus !
Tout ça ne voudrait plus rien dire :
Rotpier arrête ton délire,
notre alphabet est si bien conçu !
Promis ! Je n’y toucherais plus !
Oui ! Je vous l’assure : c’est juré !
Je ne serais plus farfelu :
il est trop beau notre alphabet !
Pierre Dupuis
Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
Mort de rire et, je continue !
1ère Rotpierrerie :
Après de longues recherches, j’affirme que :
Les Cyclopes n’avaient qu’un œil, mais six bouches ! Ce qui les rendaient experts en roulage de pelle, mais aussi, hélas, très gros fumeurs ! …………Si, c’est vrai !
Note de Pierre :
( dans quel Etna il est le Rotpier ! )
2ème Rotpierrerie :
J’ai bien connu un mec qui avait une maîtrise d’arts appliqués. Les filles étaient toutes folles de lui et de ses cours particuliers !
Sa 1ère devise était : Qui aime bien, chatte y vient !
Il avait passé sa maîtrise à la Sorbonne, d’où le principe de sa 2ème devise : Si tu la Sorbonne, c’est qu’elle peut encore servir !
C’était un sacré gaillard qui travaillait fort dard !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Le poème du jour : " Le heurtoir " de ...Rotpier
Merci à Marie-Bretagne de m’autoriser à utiliser ses photos comme catalyseur d’idées pour certains de mes poèmes ou tout simplement pour les illustrer !
Pour celui-ci, c’est bien comme catalyseur que le cliché a joué !
Pierre
Photo de Marie-Bretagne
Le heurtoir,
Elle était là … juste derrière !
Phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait,
redoutant l’ultime marche arrière,
… non croyante … elle priait !
L’épreuve était douloureuse :
allait-il venir ou bien pas ?
Elle n’était plus qu’une amoureuse
qui avait jeté sur ses ans l’omerta.
Juste quelques cheveux blancs
mais l’allure fière,
une existence sans vraiment de cadeaux,
un âge où la vie peut encore se refaire,
après … rideau !
Pas de judas au travers de la porte :
tout dépendait du heurtoir !
Allait-il rester sonorité morte
ou bien retentir comme battoir ?
Elle s’était promise une chose :
ne pas entrebâiller l’huis !
Attendre jusqu’à l’overdose
… attendre que ce soit lui !
Elle était là, presque dans le noir,
phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait
en se demandant si son cœur tiendrait
au tout premier coup de heurtoir.
Elle était là
… suspendue au bon vouloir
d’un simple heurtoir … bleu,
bleu comme l’azur de ses yeux.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le moribond " de ... Rotpier
Le moribond,
Je glisse
vers le précipice.
J’esquisse
des manœuvres récupératrices,
mais je tombe.
Mes ongles crissent
sur les interstices
et je dévisse
sans prises salvatrices
et je retombe.
La vie fuit. Lisse
comme un calice.
Tout doucement en coulisse,
elle se fait liquidatrice
et je retombe.
Mes forces m’abandonnent,
de la mort complices,
qu’ai-je fait pour qu’elles me trahissent
et me poussent dans la tombe ?
Pierre Dupuis
Petits haïkus enfilés … par Rotpier
Les haïkus du jour … selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Certains enfilent des perles, le Rotpier enfile des petits haïkus !
( qui ne lâchent pas de perles ! ) Le ton étant donné ( même pas vrai : il est très cher sur les étals, ce qui met le cœur de mon porte-monnaie dans un étau ! )
voilà ce que cela donne !
Petits haïkus enfilés
Pas cadencés : fin
ne plus penser qu’a danser
trouver partenaire !
Pendant défilé
joli minois repéré
plus qu’à allumer !
Le bouquet final
petite chambre après bal
le feu d’artifice !
Flonflons terminés
confettis au caniveau
danse des balais !
Vivement l’an prochain !
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
……… pour aujourd’hui !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le poème du jour: " Je ne te connaissais même pas Valérie, "
Je ne te connaissais même pas Valérie,
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Ces salauds qui t’ont - après- lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis