Le poème du jour : « Chasser les moutons ? Point nurge ! » ou « Y a comme un petit goût de bouchon ovin ! » de Rotpier
A Léone, une vieille connaissance de Rotpier et …à tout le monde aussi … bien sûr !
Petit délire à partir d’un cliché de Jean-François, trouvé chez Jade !
Travail de longue haleine, que vous trouverez, je l’espère, bien tricoté.
Je penche à croire qu’il vous siéra Léone.
Merci à J.F. et à Jade pour le cliché !
Rotpier

Photo de Jean-François
Chasser les moutons ? Point n’urge !
ou
Y a comme un petit goût de bouchon ovin !
- Au large les moutons !
Vous allez dégager
ou je joue du bâton !
Où il est le berger ?
- Je suis là mon p’tit gars !
tu voulais me parler ?
- Heu … moi, je disais ça
… juste pour rigoler.
Heu … vous êtes bien grand
et plutôt baraqué !
- Ça aide, c’est flagrant
pour mater les roquets !
Ton problème, c’est quoi ?
Expose exactement !
- C’est à dire que moi …
heu …je suis carrément …
- Carrément quoi ? bloqué ?
Ton problème, c’est ça ?
Je vais pas te croquer,
allez, cause mon gars !
- Heu … ben … tous comptes faits
… c’est très intéressant
de les voir de si près
… les moutons … hors des champs.
- Tu peux en profiter !
Sûr que tu as le temps,
ils ne sont pas pressés :
ici, c’était leur champ !
- Ah non ! … ce n’est pas vrai !
ils ne sont quand mêm’ pas … ?
- Eh bah si mon pauvret !
Manif et … sur le tas !
Tu peux leur dire un mot,
les meneurs sont devant,
les deux gros, des brutaux !
Ah ! C’est pas des marrants !
- Tous compt’ faits … merci bien !
J’ vais faire demi-tour !
Bien l’ bonjour aux chiens !
On voit tout de nos jours !
La pelle du P.S. : ici lEure par Rotpier et lami Litant
Pom, pom ,pom, pom ……..
Pom, pom ,pom, pom ……..
Ici l’Eure,
Un Rotpier parle aux Français ………… je répète :
un Rotpier parle aux Français
La gazelle a fichu un sacré bordel ………… je répète : La gazelle a fichu un sacré bordel
Les éléphants sont devenus fous : ils tournent en rond ………… je répète : Les éléphants sont devenus fous : ils tournent en rond
Le cirque d’à coté en a engagé quelques uns ………… je répète : Le cirque d’à coté en à engagé quelques uns
Chez les autres, certains sont devenus rouges et d’autres tout blancs en constatant la transhumance ………… je répète : Chez les autres, certain sont devenus rouges et d’autre tout blancs en constatant la transhumance
Le cornac ne dirige plus rien, il va se casser la bobine ………… je répète : Le cornac ne dirige plus rien, il va se casser la bobine
Rue de Solferino, le fantôme de Jaurès erre en répétant sans fin : ils sont devenus fous, ils sont devenus fous ! ………… je répète : Rue de Solferino, le fantôme de Jaurès erre en répétant sans fin : ils sont devenus fous, ils sont devenus fous !
Le nabot hyperactif lance toujours ses torpilles ………… je répète : Le nabot hyperactif lance toujours ses torpilles
Pas besoin de passer par la Hollande pour voir que ça pédale dans le fromage mou ………… je répète : Pas besoin de passer par la Hollande pour voir que ça pédale dans le fromage mou
La rose est en train de crever, il faudrait trouver un bon jardinier pour s’en occuper ………… je répète : La rose est en train de crever, il faudrait trouver un bon jardinier pour s’en occuper
Le Rotpier n’est pas net dans sa tête mais il s’en fout ! ………. je répète : Le Rotpier n’est pas net dans sa tête mais il s’en fout ! ……….
Pom, pom ,pom, pom ……..
Pom, pom ,pom, pom ……..
Et pis c’est tout pour aujoud’hui !
Rotpier
Le sang des fils et les larmes des mères le poème du jour « Le choix des larmes » ... de Rotpier
Poème écrit en 2005, mais d’une constante actualité …
Photo-montage personel
Le choix des larmes,
La jeunesse et la gloire et … l’uniforme en prime !
Avez-vous observé les bataillons d’assaut ?
Quelque soit le pays, l’élite en armes rime
avec tout jeunes gens : sont-ils fous ou bien sots ?
Il faut chercher ailleurs les tenants et les causes,
je n’ai pas peur de dire et tant pis pour certains
que c’est par ignorance et là, j’affirme et j’ose,
que ces gamins sont là, la peur aux intestins !
A part les inconscients ou les moitié sauvages,
que peut penser un môme en voyant au matin,
au détour d’un rocher ou bien sur une plage,
son copain disloqué, dérisoire pantin !
Je dis - j’affirme et j’ose ! - à ceux qui se rengagent
après avoir vu ça : vous êtes inhumains !
Vous avez dans le crâne en unique bagage
l’odeur âcre du sang qui coulera demain !
il me faut en déduire en suivant ce précepte,
et là je vais me faire agonir de jurons,
que beaucoup de gradés, il faut bien qu’ils l’acceptent,
sont des gens de ce type ou autres fanfarons !
Ce principe posé, je freine et je tempère,
car il y a bien sûr, à tout, des exceptions
et je suis bien conscient que parmi tous nos pères
beaucoup versaient le sang au nom de la nation .
Ce qui m’entraîne alors à autre dialectique :
c’est la loi d’obéir pour tous les régiments
aux ordres - quels qu’ils soient ! - des hommes politiques
et dans ce marigot, vivent des caïmans !
Par voie de conséquence il me faut bien admettre
que tonnent les canons des pays libéraux
quand un vil dictateur décide de soumettre
son peuple au bon vouloir d’infâmes généraux !
Et tant pis si je pleure et tant pis si je rêve
à un monde meilleur où tous seraient amis,
le monde est ainsi fait et des gamins en crèvent
le regard étonné pour n’avoir rien compris !
Pierre Dupuis
Déjà publié
Le poème du jour " D'en bas, le jour n'est plus qu'un point" ... de Rotpier
Préambule :
Les plus optimistes, à part quelques rares cas ou des inconscients totaux, ont eu (ou auront) dans leur vie une période sombre, voir noire. Je pense qu’il faut en passer par là pour pouvoir explorer toutes les facettes de la sensibilité de l’homme et de son esprit. On en sort, sinon plus fort, tout au moins plus complet dans sa vision de soi-même et des autres.
C’est cette réflexion que vous trouverez en exorde de certains de mes poèmes gris sale, voir noirs.
Celui-ci a été écrit en 1999.
Trop de travail, des classes difficiles l’année d’avant, un engagement syndical important, bref : une overdose de boulot ! Un jour, juste après la rentrée … plouf !
Photo-montage personnel
Si cela t’arrive un jour … agrippe-toi !
D’en bas, le jour n’est plus qu’un point,
Que dire en quelques mots, que dire en quelques vers ?
« Le métier est usant ! » : le savez-vous mes frères ?
que l’âme est fluctuante et ses états divers ?
qu’il est des puits profonds d’où l’on peine à s’extraire ?
J’ai pu le mesurer, le temps est relatif :
ça peut durer des jours, un très mauvais quart d’heure !
Quand simplement penser devient rébarbatif,
quand on s’agrippe à tout, mais que tout n’est que leurre !
Puis… petit à petit, percent quelques lueurs :
les rayons émanant de ceux de l’entourage.
Le puits n’est plus sans fond, s’espacent les sueurs,
la lumière revient et l’on reprend courage.
Oh ! Ce n’est pas d’un bond que l’on remonte au jour !
Le chemin est abrupt et souvent l’on retombe ;
mais on arrive enfin - la main en abat-jour -
à franchir la margelle : on est sorti de l’ombre !
On se retrouve alors debout mais pantelant,
à passer un temps fou sur le plus simple ouvrage !
A traiter en victoire un résultat branlant,
mais on progresse un peu, s’éloignant du naufrage.
Puis… vient l’étonnement d’un sourire esquissé,
- il vaudrait mieux parler d’une aimable grimace ! -
cadeau de son miroir qui semble s’immiscer
dans un flux positif où tout reprend sa place.
il faut que je me forge un solide exutoire ;
qui place dans ma tête un système aiguilleur,
une soupape sûre, active échappatoire.
Si tel était le cas, il resterait l’espoir
de mettre ce faux pas en case « bénéfices » ;
car je saurais quoi dire à ceux qui broient du noir,
ayant touché le fond : je ne suis plus novice !
Vive la Normandie et vive lamour : les pensées du jour de Rotpier !
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !
Et pis c’est tout !
Vive la Normandie et vive l’amour : les pensées du jour … de Rotpier !
Première pensée : Vive la Normandie !
La Normandie est championne sur le plan de l’alcoolémie positive au volant, ce qui n’est pas positif de tout et qui est à l’origine de nombreux accidents mortels.
Quand on analyse les choses et que l’on sait que le Calvados est à l’origine d’une bonne partie des infractions et que le dit Calvados est obtenu par distillation du cidre, je qualifierai ce phénomène de :
« Véritable génocidre routier Normand »
Et pis c’est tout !
A la tienne camarade !
Rotpier
Deuxième pensée : vive l’amour !
Les mots d’amour sont les perles que cultivent nos cœurs et nous en faisons des colliers pour offrir à nos belles.
Pierre
Nota : Le premier qui commence à me parler d’enfilage : je le conspue ! Tu as bien compris le Rotpier ?
- Oui chef ! Mais … tu sais, rien que ton verbe « conspue » me fait déjà rigoler alors …
- Tais-toi ! malhonnête !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Les dictons des prochains jours ... selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Les dictons des prochains jours :
A la Saint Antoine,
toutes les Mariette, du Mans,
prennent amant !
A la Saint Thibaut,
si Amandine avec Ulrich
il en sera tout Benoît le lendemain !
A la Saint Olivier,
si Henri et Joël
se mettent en pétard :
ça éclatera le lendemain !
Et … le suivant aura intérêt à
… planquer ses plumes !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le poème du jour: " Conversation au coin du pieu" .... par Rotpier
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème.
http://motsquivolent.spaces.live.com/

Conversation au coin du pieu,
- Salut toi !
Comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Lican
- « Lican » quoi ?
- Lican tout court !
Et pis c’est tout !
- Ah ! bon ! Et … comment ça s’écrit ?
Épelle « Lican » pour voir !
- L, i, c, a, n ! ça te va comm’ ça ?
- Ouais … ouais, ouais ! N’empêche
… ta silhouette m’interpelle Lican !
… comment fais- tu quand tu pêches ?
- Regarde mon bec
…blanc-bec !
- Ah bah zut ! … Jamais vu ça !
C’est pas un bec que t’as
… c’est un godet d’ grue !
- Mais non ! Tu n’y connais rien !
Moi, je sais : j’ai une copine grue
et elle a de longues pattes
et un petit bec !
- D’accord, d’accord ! … toi, c’est l’inverse :
t’as des petites pattes et un grand bec !
… ça doit pas être facile, quand t’es avec ta grue
pour ... lui rouler des pelles Lican !
- Oh ! Il commence à m’échauffer les plumes
le p’tit mec !
Ça va finir par une sérieuse prise de bec !
- Bon, bon ! allez, c’est fini … je plaisantais !
Allez, on fait la paix !
N’empêche, on s’ les gèle ici !
… hein ? Hein qu’ ça pèle Lican ?
- Oh ! le p’tit mec,
je vais me l’ faire !
Je vais lui voler dans les plumes,
ça va l’ faire taire !
Je vais lui clouer l’ bec !
… Bon, allez, on va pas se fâcher ce soir,
il commence à se faire tard
… hein, mon canard !
Oh ! Là-haut !
Tu la fermes la lumière, oui ?
On s’ couche !
Allez, tout l’ monde au pieu,
demain, ça ira mieux !
Rotpier
( pas de grue …hein !)
La pensée du jour : philosophie cartésienne : antinomie ? selon Rotpier
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !
Préambule :
Philosophie cartésienne … antinomie ?
Je ne le pense pas : les deux concepts ont fait avancer toutes les civilisations et sont complémentaires … enfin, c’est ce que je pense !
La pensée du jour :
Quand une situation est posée, quand elle implique que des actions soient entreprises pour que les problèmes engendrés soient résolus : il n’existe que deux alternatives … pas trois.
Ou l’on commence par rechercher les responsabilités des uns et des autres, ou l’on fait l’inventaire des causes probables afin de bâtir une stratégie de résolution des problèmes posés.
Dans le premier cas, je pense que l’on se fourvoie, dans le second, je pense que l’on travaille utilement.
Ce n’est qu’après, éventuellement, quand tout est remis en ordre, que l’on peut envisager de demander des comptes.
Nota :
J’aurais pu développer cette pensée en des dizaines de pages, mais le raccourci implique que chacun s’interroge. C’est en cela que j’estime que la démarche est plus constructive.
Bonne méditation et bonne journée à tous !
PS : Hou là là ! Il me prend la tête le Pierre avec sa « philosophie cartésienne » et son antinomie ! C’ aurait été « antimomie » , j’aurais compris : y avait juste qu’à enlever les bandelettes ! Mais là ???
Le Rotpier
Le poème du jour : « La vieille dame tibétaine » de Rotpier
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème.
http://motsquivolent.spaces.live.com/

La vieille dame tibétaine,
Cheveux s’effilochant,
comme les vieilles mèches,
balayés en les champs
que les grands vents dessèchent.
Les yeux presque fermés,
signature asiatique,
un regard exprimé
des plus énigmatiques.
Elle est là, devant moi,
comment me juge- t-elle ?
Je ne sais pas pourquoi
mais cela m’interpelle.
Je pourrai m’en moquer
et pourtant à vrai dire,
j’aimerai provoquer
chez elle un vrai sourire.
Je l’interprèterai
de façon univoque :
comme un respect – un vrai ! –
un respect réciproque !
Soyez-en sûre, vieille dame tibétaine,
soyez-en sûre,
soyez-en certaine !
Le poème du jour : « Approche ... en Valachie » Ah ! ah ! ah ! par Rotpier !
Remarque :
Je ne vais pas trop vampiriser votre temps : juste un petit coup de sonnet et je m’envole à tire d’ailes rejoindre mon antre carpatique !
Ah ! ah ! ah !
Approche ... en Valachie,
Bonsoir ! Votre élégance et vos atours m’inspirent.
Vos cheveux, pareils à la voile d'un bateau,
Frémissent sous un vent léger. Dans mon château,
Là-haut, tout là-haut, nous avons vu des vents pires!
Dévoilant votre cou, sans savoir, il conspire
Avec moi. Mon cœur part pour un long vibrato.
Je le connais! Je sais qu’il succombera tôt.
Au plaisir de goûter à votre peau, j’aspire.
Quel bon goût ce collier, nu, sans l’addition
De la croix qui provoque en moi l’aversion !
Que j'aime l'éclatant rouge de votre ensemble !
Savoir vous conquérir est mon seul postulat !
Mais... Je parle et mon nom vous échappe il me semble.
Je suis prince de sang, j’ai pour nom: Dracula !