poesie
"Juste une évidence," ... un poème de Pierre
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Juste une évidence,
Elle l’avait quitté.
Bien sûr, il buvait un peu
… peut-être un peu trop
… mais il n’avait pas le vin mauvais.
Enfin … rarement.
Il ne l’avait pas souvent battue
et il ne l’avait jamais trompée
enfin … juste un peu et seulement physiquement.
Elle l’avait quitté,
quitté pour un clerc de notaire.
Un clerc pas très clair.
Un trou du cul entre deux âges
qui n’avait même pas besoin de rasage !
Une espèce de lope !
Un clerc qui jouait au notaire
quand son patron se faisait la paire !
Ah ! La salope !
Il avait décidé de les supprimer.
Sans haine,
…sans trop de haine.
Juste une question de justice
… sa justice à lui.
Il n’y avait rien à comprendre
… c’était comme ça,
normal.
Ça s’imposait.
On disait de lui que c’était un rustre,
que c’était un frustre.
Ça voulait dire quoi rustre… frustre ?
Il l’ignorait et s’en fichait.
Il avait décidé de les supprimer
et il l’avait fait.
Maintenant il attendait les gendarmes.
Ils allaient venir les gendarmes.
Normal.
Il les attendait en fumant une cigarette
et en nettoyant soigneusement son vieux fusil
… une belle arme.
Ce n’était pas pour brouiller les pistes… non.
C’était juste qu’une arme doit être toujours propre,
de la crosse au canon.
Une arme doit toujours être prête à servir
et … elle avait servi,
il devait la nettoyer
… normal
… ça s’imposait.
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Nota: Poème déjà publié en février 2018 !
Le poème du jour : " Parlons d’éthique, " ... ne soyons pas chiens ! Signé: Le Rotpier !
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Fable en " tique " mais actuelle...
Parlons d’éthique,
D'abord, plantons le décor :
Deux chiens tout bleus fort sympathiques
Conçus lors d'une nuit d'amour
Avec le loup d'un troubadour
Au regard vraiment hypnotique.
Juste un avatar génétique
Une faute de la maman
Pas de quoi en faire un roman
Ni un récit cabalistique.
Qui n'a pas lu le fantastique
Roman " L'appel de la forêt "
Très bêtement condamnerait
Cette fable aux accents antiques !
Développement :
Les deux cabots discutaient tiques
Celles sur le dos de Maya
Une copine de yoga
Aux positions très érotiques !
- Est-ce tes tiques ou bien mes tiques
Qu'elle a chopé notre souris ?
- Je n'en sais rien et pis tant pis
N'en faisons pas un cas d’éthique !
Espérons que ces sales tiques
Crèveront toutes jusqu'au bout
C'est mon vœux pieux épicétout
L'inverse serait dramatique !
La piroplasmose rend étique
Tout décharné en moins de deux
En quelques jours tu deviens vieux
Et c'est la mort systématique !
Mais ...
Allez frangin pas de panique
Je vois la Maya qui attend
C'est qu'elle sent bien le printemps
Ça lui travaille la boutique !
Soyons zen et très pragmatiques
Profitons de l'instant présent
Carpe diem à tous les instants
Libérons nos zygomatiques ! "
Épilogue :
Ainsi fut fait et d'artistiques
Figures du kamasoutra
Pour chiens dignes du cinéma
eurent lieu au grand dam des tiques !
Écrabouillées les fanatiques
Vampires suceuses de sang
Ne formant plus qu’un tas gluant
Infiniment dégeulatique !
Le Rotpier
Le poème très orienté du jour: " Fin de règne " de ... Pierre
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Bon, d'accord, c'est une diatribe très orientée
mais je l’assume pleinement.
Qui sème le vent récolte des coups d’escopette
et mérite la grande charrette.
Fin de règne,
Le règne de Macron s'effrite
Le roi soleil n'a plus la fritte
Ce qui affecte la Brigitte
Qui voit que le peuple s'agite.
Terminé ce n'est plus Versailles
Le règne connaît bien des failles
Dans la rue l'abhorrée piétaille
Mène une fameuse pagaille.
Ce roi imbu de sa personne
Voit bien que pour lui le glas sonne
Qu'il n'a déjà plus de couronne
Maintenant ses discours dissonent.
Ils ne séduisent plus personne
De tous côtés ils désarçonnent
Même les francs-maçons maçonnent
Une opposition tatillonne.
On peut pardonner des faiblesses
Des décisions très énergiques
Pas le mépris sociologique
Et c’est bien là que le bas blesse !
Conséquences :
Tout rêve porte des épines
Tout va bien et puis ça poutine
Les attitudes cabotines
N'engendre pas de cavatine.
Il faut que cela se termine
Avant que la haine domine
Que des groupes sans discipline
Ne remontent la guillotine !
Moralité :
Mieux vaut être un quidam honni
Que d'être un homme raccourci
Pour le pognon pas de soucis
Il a tout ce qu'il faut merci !
N'oublions pas qu'il s'est assis
Dans les fauteuils de Bercy
C'est un financier endurci
Tout le monde l'a bien saisi !
Hollande le béni-oui-oui
A placé sa confiance en lui
Et quand il a enfin compris
Pour lui c'était cuit de chez cuit !
Il n'a pas pris de révolver
Comme dans les meilleurs thrillers
Même pas un tranchant cutter
Il a enfourché son scooter !
Ayant d'autres chats à fouetter
- Pas de féminin déplacé ! -
Hors de question de pagailler
J’énerverais la DST !
Epilogue :
Le problème avec tout cela
C’est que la blonde est aux fourneaux
Avec sa clique de fachos :
Les grandes manœuvres déjà !
Dissolutions et élections
Seront notre pain quotidien
Cela pue déjà le purin
Et les alliances des félons !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Mo, la dingo des jeux de mots, " ... du Rotpier
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Mo, la dingo des jeux de mots,
Elle se prénommait Monique
Mais pour ses proches c'était Mo
Elle adorait les jeux de mots
Surtout ceux finissant en " nique " !
Osant même les sardoniques
Quitte à passer pour un chameau
Les alignant prestissimo
Même ceux pas très catholiques !
Tout en souplesse et en rythmique
Prête à tout pour faire un bon mot
Même à se planter un plumeau
A un endroit fort stratégique !
Elle maîtrisait la technique
Singeant le diable à l'apéro
Pour placer un fortissimo
" Moi j'ai le versé satanique ! "
Sans potion ni filtre magique
Aux maniaques et aux bigots
Elle savait et tout de go
Leur filer des douleurs gastriques !
Dotée d'un humour éclectique
S'exerçant sur tous les tableaux :
" Ce soir je vais et dîne à Meaux
Avec ma voiture électrique ! "
Copé a ri de la rythmique
Et lui a offert un tableau :
Portrait de Fillon en chameau
Souvenir d'un combat épique !
Du même bord en politique
Mais prêts à sortir les couteaux
Pour se les planter dans le dos
D’une façon très pragmatique !
Elle avait la fibre comique
En sari ou en kimono
En boubou ou en qipao
C'était la reine des mimiques !
Dans l'âme amuseuse publique
Comme d'autres font du vélo
Elle aimait à servir tout chaud
Des saillies apocalyptiques !
Elle rencontra en Belgique
Un véritable alter ego
Et ils formèrent un duo
Décapant et même caustique !
Une fusion très volcanique
Allant au delà des tréteaux
Me conduisant Ipsos facto
A une rime riche en « nique » !
Voila brossé en toute éthique
Et servi tout frais sur plateau
Le profil peu commun de Mo
Mais pour allez plus loin ... bernique !
Ou bien alors ou bien alors
Il me faudrait écrire un livre
A condition que Mo souscrive
A cette idée et soit d'accord.
Un gros ouvrage de chevet
Un peu comme ceux de Tolstoï
Moi qui ne suis qu'un petit boy
Avec un profil guère épais !
Une œuvre à marquer les esprits
À subjuguer les magazines
Comme au temps d'Anna Karénine
Dès la sortie du manuscrit !
Le Rotpier
Le poème-fable du jour : " J'ai le bedon qui tourn' pas rond, " du ... Rotpier
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Préambule :
Comme dans toutes les fables il y a une part de vérité et le reste n’est que broderie débouchant sur une morale pas toujours morale.
Pierre, pas De La Fontaine, mais Dupuis quand même et à l'heure où les réserves en eau se rétrécissent comme peau de chagrin, c'est peut-être un atout pour moi ?
J'ai le bedon qui tourn' pas rond,
Au bedon j'ai eu plein d'ennuis
Et j'ai beaucoup de cicatrices
Elles sont les inspiratrices
De la galéjade qui suit.
Pour l'instant en tout j'en ai sept
Une très grande et deux moyennes
Quatre petites mitoyennes
Ce qui fait déjà un beau set ! *
Je ne vous mets pas de photo
Cela frôlerait l'indécence
Pour ne pas dire la licence
N'insistez pas les zigotos !
Une idée commence à germer
Que je vais vous conter de suite
Que les douillets prennent la fuite
Avant de se mettre à gerber !
Si un jour les trous se débouchent
Mon bedon deviendrait un soir
Une vraie pomme d'arrosoir
Ou un très gros pommeau de douche !
De quoi arroser mon jardin
Pour peu qu'en eau je m'alimente
Situation un peu gênante
Mais tant pis pour les riverains !
J'entends déjà les beuglements
De mon voisin voyant sa femme
Émoustillée tout feu tout flamme
Devant ce spectacle étonnant !
Sûr qu'il appellerait les flics
Pour que la poulaille m'embarque
Avec d'infamantes remarques
Ces gens-là sont loin d'être chics !
Rares sont les compréhensifs
Ils pratiquent l'intransigeance
Avec souvent une arrogance
Se rapprochant du détersif !
Je plaiderai à mon procès
L'impossibilité notoire
D'échapper à l'obligatoire
Besoin d'évacuer les excès !
Je ne ferai pas de prison
Et je monterai sur les planches
Un spectacle avec carte blanche
Je me ferai plein de pognon !
Si par le plus grand des malheurs
Les ouvertures se rebouchent
Petit coup de perceuse en douce:
Cela sert d'être bricoleur !
Et si je souffre le martyre
Je prendrais quelques aspirines
Voire des doses de morphine
et de l’ail contre les vampires !
Moralité première :
Il faut en toute circonstance
Savoir tirer parti au mieux
De ses maux dans tous les milieux
Comme dit ma cousine Hortense !
Elle c'est une femme à barbe
Son numéro chez Médrano
Fait un tabac à Monaco
Après une première à Tarbes !
Le cousin lui est funambule
Son balancier se pose là
Et il l'entretient au Viagra
Et toutes sortes de pilules !
Moralité seconde :
Les opportunités pullulent
Il faut savoir les attraper
Bouger son cul du canapé
Laisser tomber libellules !
Le Rotpier
* Ceci est tout à fait exact et j'espère que j'en resterais là, ce qui n'est pas gagné d'avance !
Le poème du jour : " Ma tonkinoise " par ... le Rotpier !
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Préambule :
Tout cela s'est passé dans les années 1880-1884 et après, au temps où je m'étais engagé dans la légion pour une sombre histoire de trafic de saucisson d'âne ayant déclenché une terrible vendetta du coté de Bonifacio. La moitié de ma famille y était passée et cela s'est arrêté quand, de l'autre côté, il n'y eu plus personne, chiens compris. En tant que chef de clan, j'avais moi-même éliminé bon nombre de personnes et commandité moult exécutions au couteau comme le voulait la tradition. Les traditions n'ont pas que du bon, cela dépend surtout du côté ou l'on se trouve.
Le Rotpier
Ma tonkinoise,
Alors que j'étais au Tonkin
Légionnaire chez les biffins
Je suis tombé raide amoureux
D'une tonkinoise aux yeux bleus.
Pas très courant me direz-vous !
Occupez-vous de vos genoux
Moitié bancals moitié cagneux
Moi je ne me moque pas d'eux !
Elle partageait mon amour
Toutes les nuits et tous les jours
Quand je n'étais pas au combat
Dans les forêts ou le delta.
Elle vendait à la sauvette
De l'opium et des cigarettes
Moi je lui fournissais des troupes
Tout en lui caressant la croupe.
Elle aimait ça ma tonkinoise
Et quand on lui cherchait des noises
Je venais vite à sa rescousse
S'il le fallait en cyclo-pousse !
Mon régiment de Cochinchine
Ayant bien repoussé la Chine
Je suis revenu en Vanoise
En emmenant ma tonkinoise.
J'ai laissé tomber la légion
Nous nous sommes installés à Lyon
Au fond de l'impasse Turquet
Et ouvert un coquet troquet.
Plus d'embrouilles plus de trafic
Sans gagner des monceaux de fric
Nous vivions très correctement
Mettant de côté de l'argent.
Mais ma chérie ma tonkiki
Souffrait fort du mal du pays
Hochi Minth nous tendait les bras
Nous sommes repartis là-bas.
Ma douce excellant en cuisine
Nous rachetâmes à sa cousine
Un grand bouiboui rue MonNuage
Au menu que des coquillages.
La réputation vint très vite
Moult touristes et annamites
Juste par le bouche à oreille
Venaient y laisser leur l'oseille !
Comptabilité florissante
Notoriété éblouissante
Nous devenions de vrais notables
Invités à toutes les tables !
Cela fit beaucoup de jaloux
La mafia locale surtout
Le Binh Xuyen nous menaçait
De nous pendre avec des lacets !
On a revendu le bouiboui
Faisant un bénéfice inouï
Et nous avons pris un avion
Avec des gars de la légion.
Direction la Corse à Calvi
Où nous attendaient des amis
Reprenant en chœur le refrain
" Tiens tiens tiens t’auras du boudin ! "
La mafia corse prévenue
Tenta bien une saugrenue
Intimidation par chantage
Et ce fut un sanglant carnage !
Avec mes potes légionnaires
Du grand corps expéditionnaire
Nous avons fait une descente
Dans le genre très fracassante !
Avec deux parrains à la morgue
Les autres avaient bien Moins de morgue
Et ils nous ont laissés tranquilles
Même les années bissextiles !
Terminaison :
Au cimetière de Calvi
Un monument de marbre gris
Abrite nos os bien blanchis
À moi et à ma tonkiki.
En lettres d'or sur le caveau
Il est écrit ces quelques mots :
" A ceux qui adoraient le pho
L'alcool de riz le bang beo.
Tous les ans ceux de la légion
Se rendent en délégation
Pour honorer ceux qui leur ont
Laissé presque tout leur pognon.
Leurs supérieurs ferment les yeux
Lorsque claquent les coups de feu
Saluant les deux amoureux
Concessionnaires de ce lieu.
Calvi ce n'est pas le Tonkin
C'est quand même vachement bien
Aucun risque pour votre chien
Qu'il finisse en plat vietnamien !
Épilogue :
Voilà c'est plié c'est fini
Si vous n'avez pas tout compris
Recommencez tout le récit
Ou prenez un vol pour Calvi !
Le Rotpier
" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre
Introspection, d'accord !
A condition de ne pas pousser trop loin le bouchon !
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Préambule :
Il y a un perpétuel combat entre
notre ego et notre moi supérieur.
L’éternel révolté
ou
Contre la dictature de notre moi supérieur,
Parfois je me dis :
tu devrais faire ceci
tu devrais faire cela
ce que tu as fais n’est pas fameux
tu aurais pu faire beaucoup mieux
et puis ceci
et puis cela.
Bref, ne soyons pas bégueule :
je m’engueule !
Ensuite, je me calme,
je fais front et je me dis :
« Tu es libre mon garçon
tu n’as pas à recevoir de leçons,
voir d’ordres, de ton moi supérieur,
cette entité despotique et tyrannique
se réclamant de la métaphysique !
Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,
me sentant bien dans mon rôle
et je poursuis mon petit bonhomme de chemin
en laissant ce déclencheur de doute
tout estomaqué sur le bord de la route
sans regret ni remords
et je me dis que je n’ai pas tort.
Mais, comme je suis un garçon bien élevé,
je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,
le moindre bras d’honneur
… pas plus qu’un gros mot
comme me le souffle mon ego !
…Correction ou circonspection ?
La fable du jour : " La chambre à air et le hérisson, " par le Rotpier, un gars qui se dégonfle très rarement !
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Fable sur les amours improbables.
La chambre à air et le hérisson,
Une chambre à air
Somme toute très ordinaire
Fut un jour pénétrée par
Un très dur pic de hérisson
... Piouuuuuuuuuuuu ! Paf ! Crevaison !
En jurant le propriétaire
Du vélo fit réparation
En maudissant le hérisson
Et le poil horripilateur *
Grand responsable du malheur !
Une rustine fut posée
Sur la chambre à air chamboulée
Par la pénétration imprévue
Et une jouissance inconnue !
Elle tomba raide amoureuse
Du hérisson telle une gueuse
Mais elle ne le revit pas.
Ne pouvant supporter cela
Elle se mit fort en colère
En voulant à la terre entière
Un d'un seul coup elle explosa !
Le pauvre cycliste chuta
Dans un buisson se trouvant là
Sa tête heurta le hérisson
Coupable de la crevaison
Il prit cinq pics dans le citron !
Lui ne tomba pas amoureux
A l'animal bien malheureux
Il fila une correction
A coup de pied et de bâton
Une pas piquée des hannetons !
Attendant la fin de la houle
Le pauvre se roula en boule
Encaissant sans broncher les coups
Débitant des épicétout
Épicétout épicétout
Un truc entendu à Kaboul
Venant d'un gars moitié maboul
Une espèce de baba cool
Qui vendait des perles de moules
Plus grosses que des perles d'huîtres
Mais ...
Il ne faut pas que ça s'ébruite
Moi j'ai des parts dans la combine
Le collier de ma colombine
En est garni et de très fines
Mais si elle est un brin coquine
Elle est loin d'être chattemite !
Quand le cycliste en eu assez
Il arrêta de le frapper
Et retourna chez lui à pied
Pas de chambre à air de rechange
Et dans le secteur aucun ange !
Moralité :
En amour une chambre à air
Supplante largement les hommes
Et dans le cas présent les femmes
Nulle raison pour qu'elles s'enflamment
Cré vingt-diou de petit bonhomme
Vraiment pas de quoi être fier !
Le Rotpier
* Un poil horripilateur est un poil qui se redresse chez les animaux ou chez les humains ( quand on a la chair de poule par exemple )
Le poème du jour : " L'occitane " de ... Rotpier
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L'occitane,
C'était une chaude occitane
Née du côté de Montpelier
Elle ne gardait qu'un collier
Fin pour jouer les courtisanes.
Elle était à moitié tzigane
Sa mère tressait des paniers
Elle avait un autre métier :
Louer le sien un bel organe !
Elle n'avait aucun remords
Elle aimait bien les Monsignor
Une clientèle fidèle
Qui adorait ses prestations
Reléguant la vie éternelle
Au rang de petite ascension !
Continuation :
Elle avait à la cour papale
Un fan-club des plus conséquents
Une partie du Vatican
L'adorait à l'horizontale !
Ayant le sens du pratique
Place Saint Pierre elle acheta
Un appartement pour un bras
Avec vue sur la basilique.
Pour cacher les moult navettes
Il y avait un souterrain
Ignoré de tous les romains
Mais pas du clergé à barrette !
Pour faire face à la dépense
Elle avait séduit l'argentier
Du Vatican le grand banquier
Qui était resté sans défense.
A quarante ans fortune faite
Elle laissa les cardinaux
À leurs démons sans un seul mot
Somme toute très satisfaite !
Tirant un trait sur les barrettes
Elle revint à Montpellier
Sans quitter son petit collier
Qu'elle n'enlevait qu'en cachette.
Un bijou ô combien fétiche
Qui connaissait tous ses secrets
Mais qui savait rester discret
Moins volubile que Labiche ! *
Car écrire une comédie
Il est certain qu'il aurait pu
Une pièce du genre du
" Femme de paille en Italie "
Ou bien encore plus loufoque
" La croqueuse de cardinaux "
" Enlève barrette et anneau "
Ou " Positions très équivoques " !
Il choisit de toujours se taire
De rester au chaud sur le cou
De sa maîtresse jusqu'au bout
Et il l'accompagna sous terre.
Pour elle :
Pas de ruban pas de médaille
Pour avoir soulagé autrui
Mais moi je répare aujourd'hui
Cette monumentale faille.
Mais quand même ...
Sur sa tombe cette épitaphe :
" À l'égérie des cardinaux
À la décrocheuse d'anneaux
À la reine de la dégrafe "
Qui avait fait graver la pierre ?
Un inconnu compatissant ?
Un cardinal reconnaissant ?
Ou le successeur de Saint-Pierre ?
Remerciements à l'occitane
Pour tous les services rendus
Aux cardinaux bien détendus
Beaucoup mieux que par des tisanes !
Car les prélats restent des hommes
Soumis à bien des tentations
Pour le mariage c'est non :
La grande aberration de Rome !
Terminaison :
Il est certain que la curie
Va se raidir au maximum
Pas m'adresser de Te Deum
En découvrant cette avanie !
Mais je m'en fiche et contrefiche
Je suis un athée patenté
Transfuge de la chrétienté
Laquelle n’est plus à l'affiche !
Si chez des cathos inflexibles
Existe un genre de contrat
Comme celui d'une fatwa
Je vais faire une belle cible !
Mais qu'importe je m'en balance
Comme de mon premier doudou
Un truc plein de poils et tout doux
Doux souvenir de mon enfance.
Était-ce une peau de marmotte
Ou une patte de lapin
Ou bien la queue d’un tamarin,
Ma souvenance s’escamote !
Je me souviens de l’occitane
Car elle m’a vraiment marqué
Aussi j’ai pu vous embarquer
Dans le monde clos des soutanes !
Le Rotpier
La fable du jour : " Drame sur la mare " par ...le Rotpier
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Fable,
Drame sur la mare,
C'était un très gentil canard
Qui n'avait vraiment pas de chance
Amoureux d'une sale engeance
Le faisant très souvent cornard.
Une cane au mauvais regard
Et sans aucune repentance
Cultivant une outrecuidance
À faire pâlir un soudard !
De tous il était la risée
Quolibets et billevesées
Faisaient de sa vie un enfer.
Un jour il en eut vraiment marre
Muni d'un long poinçon de fer
Il trucida net la barbare !
Moralité :
Toute patience a ses limites
Quand on passe pour un connard
Que l'on soit homme ou bien canard
Un jour on pète une durite !
La solution a le mérite
De mettre fin au cauchemar
De retrouver dans le placard
Des types très cosmopolites !
On peut choisir la dynamite
Planquée en dessous du plumard
Mais ça fait un très gros chambard
Quand le couple part en orbite !
Le Rotpier
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xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Sinon, pour aujourd'hui j'ai ce dicton :
" A la Saint Valentin, on ne met pas les patins, on les roule ! "
Épicétout !