poesie
Le poème du jour: "Vengeance tardive ou ... Les raisons de la colère" de ... Rotpier !
Vengeance tardive,
ou … Les raisons de la colère,
Un jour, j’ai rencontré ma Destinée.
Sûre d’elle, la donzelle m’a dit :
« Tu m’appartiens, tu es à ma merci ! »
et le tout, en faisant sa mijaurée !
Devant cette provocante attitude,
lui clouant le bec, je l’ai prise là,
comme ça, net, sans aucun tralala !
Sûr , pour elle, la secousse fut rude !
Savourant sans réserve ma vengeance,
me rajustant, je partis en sifflotant,
la laissant là, comme deux ronds de flan !
Na ! Pas de quartier pour pareille engeance !
Depuis, dès que je suis un peu patraque,
je me demande si j’ai eu raison
de prendre de très haut … cette poison !
… J’entends parfois des rires démoniaques !
La nuit, on me tire la couverture !
Je me dresse aussitôt sur mon séant,
tout prêt à bondir … le cas échéant !
Mais, nulle trace de cette roulure !
Cela fait déjà un bon moment que cela dure !
Je n’en peux plus … je commence à maigrir,
mon regard à tendance à s’assombrir :
- morbleu ! - elle va m’avoir à l’usure !
Et tout cela pour une bagatelle !
Chercher à me nuire encore à cent ans !
M’en vouloir toujours après tant de temps !
Je ne savais pas quelle était pucelle !
Je n’ai pas, moi, de don divinatoire !
Si l’on ne me dit rien : comment savoir ?
Mais elle … savait ! Bon sang de bonsoir,
c’était une provocation notoire !
Elle connaissait son destin !
Il y en a marre à la fin !
Pierre Dupuis
« Politique attitude » le poème du jour de … Rotpier
Parce qu’en politique, tous partis confondus (tout comme dans les affaires d’ailleurs !) l’honnêteté est une tare qui ne pardonne pas si l’on veut réussir !
Si l’on ne fait pas un croche-pied au concurrent (ami ou ennemi !) quand il se trouve en équilibre précaire, il ne faut surtout pas s’attende à la réciproque !
Photo prise sur le net
Politique attitude,
Ils sont tous embarqués
sur la même galère.
Le but : se démarquer
du voisin titulaire !
Saisissant tout au vol
pour créer des misères,
pour couper leur envol
à tous les adversaires !
Sautant sur un lapsus
- délectation sublime ! -
déformation en sus :
croche-pied vers l’abîme !
Quand il faut piétiner
ils le font et jubilent :
allez … ratatiné
le rival malhabile !
Le plaisir dans les yeux,
ils quadruplent la couche
et s’il faut faire mieux :
ils y vont à la louche !
Se serait rigolo
toutes ces balivernes,
mais seule ombre au tableau :
ce sont eux qui gouvernent !
Mais nous sommes Français
et il faut être honnête :
on aime et on le sait,
voir valdinguer les têtes !
Pierre Dupuis
Déjà publié, modifié et qui sera toujours d'actualité !
Le poème du jour : "Calme et volupté," de Rotpier
Calme et volupté,
J’entends au loin claquer la toile
de ce voilier très élancé ;
moi je suis nu, pas une voile :
je ne suis pas prêt d’avancer !
On m’a fait banc et non pas coque
et en plus j’ai les pieds scellés !
Je ne verrais jamais de phoques
tout l’hiver je suis esseulé.
Pourtant je ne suis pas à plaindre,
même sans île sous le vent,
il m’arrive parfois d’atteindre
les paroxysmes d’un divan !
Quand l’été devient mon complice,
quand le soleil cligne de l’œil,
je tends les bras et mon bois lisse
sait se faire terre d’accueil.
Certaines fois, j’ai de la chance,
il m’arrive de bien caler,
tout en subissant sa mouvance,
un vrai trésor des plus hâlés !
Privilège que je confesse,
qui adoucit mon dur boulot,
une douce paire de fesses
et parfois plus : c’est le gros lot !
Dans tous les sens, je me gondole,
ma bienséance est aux abois,
je vous le dit et c’est parole :
j’ai du mal à rester de bois !
Pierre Dupuis
Déja publié !
Religions, confessions : pour Rotpier, du bidon ! la suite d'hier !
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
Religions, confessions : pour Rotpier, du bidon !
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
A suivre !
Pierre Dupuis
Fête des mères, fête des mamans ! Plus que deux semaines pour y penser ! Petit rappel de … Rotpier !
Cela va arriver vite ! Plus que deux semaines !
M aman !
A toi je dédie ce poème !
M aman !
A toi je dis : je t’aime !
M aman ! … Tu es ma reine !
Photo prise sur le net
Maman,
Tu es maman craquante,
tu es maman fondante :
chocolat sous la dent
mais tout tendre en dedans !
Tu es maman délice,
tu es maman complice :
ma maman roudoudou
aux longs baisers tout doux !
Quand parfois tu me grondes
je sens passer une onde
de honte et de remords :
je sais bien que j’ai tort !
Mais …
Tu es maman câline,
tu es toujours encline
à tout me pardonner
et à tout me donner !
Tu es maman tendresse,
tu es la bonne adresse
pour soigner mes bobos,
les petits et les gros !
Tu es maman cuisine,
tu es maman bassine,
mais quand vers toi j’accours,
tu es - Maman ! - … tout court !
Les ponts du mois de mai, selon… Rotpier
Mai, le mois des ponts !
Faites-vous le pont ?
Lequel ?
Le petit ou le grand ?
Peu importe :
En mai, fais ce qu’il te plait !
Et … sur l’air de :
« Ainsi font font font,
les petites marionnettes ! »
S’il vous plait !
Photo de Marie-Fenêtre entr' ouverte
Puisqu’il faut sauter le pont …
Ainsi font font font
les petites vaguelettes,
Ainsi font font font
de jolis tours de pontons !
Je vois ces pontons
se contant déjà fleurette
Je vois ces pontons
comm’ deux chiens en position !
Le petit ponton
à des petites gambettes,
Le petit ponton
va s’ fair’ sauter pour de bon !
Le plus grand ponton
va se payer sur la bête,
Le plus grand ponton
va s’ le faire à reculons !
Et c’est bon bon bon
de faire des galipettes
Et c’est bon bon bon
on s’ennuie quand on est pont !
Je suis con con con
avec mes petit’ lunettes,
Je suis con con con
mais je m’en fous pour de bon !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
Le poème du jour: " Quel cirque... la vie ! de ... Rotpier
Quel cirque … la vie !
De face, elle avait un coté chatte
… vraiment !
De dos, elle avait un coté chienne
… assurément !
… Chienne de classe … s’entend !
Oh ! oui ! Mazette !
Chienne de classe … genre levrette !
Coté félin, coté canin :
joli mélange pour les câlins !
Et moi, cela me plaisait bien !
Mais, cette insatiable tigresse
avait vraiment … le feu aux fesses !
Elle miaulait sur tous les toits
et elle hurlait en tous les bois !
Matous et clebs, en ribambelle,
menaient cortège en sa ruelle !
Et moi, avec des cornes pis que cerf
j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !
Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !
Avec la moitié de la terre
je ne veux plus partager ton lit et ta chair !
Va miauler sur d’autres toits,
va hurler dans d’autres bois ! »
J’ai repris mon fouet et mes bottes
et suis r’ grimpé dans ma roulotte !
J’ai pris la route, le nez en l’air :
j’avais besoin d’un bon bol d’air !
Mais, la poisse restant à mes trousses
j’ai croisé le chemin d’une rousse !
Demi- gazelle, demi- panthère
et … j’ai resigné chez Pinder !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Jardin de rêve " de ... Rotpier
Jardin de rêve,
Pétales roses
que l’on effleure doucement.
Pétales roses
au très léger frémissement.
Doux … tout doux …
Pétales roses
dont la rosée va grandissant.
Pétales roses :
profond calice aux bords luisants.
Doux … tout doux …
Pétales roses
où l’on dépose
un long baiser
tendre et brûlant.
Doux … encore doux …
Mais … pour combien de temps ?
Dédale rose
où l’on explose
en soupirant.
Pierre DUPUIS
Déjà publié, mais recultivé!
C'est le pollen ou ... la connerie ? Mais v'la que ça me reprend! Le poème du jour: " Démangeaisons" de ... Rotpier
Mince ! Je ne sais pas si c’est le pollen ou bien la connerie,
mais comme tous les ans à cette époque là :
v’ la qu’ ça me rechatouille !
Image de godasses qui prenaient leur pied sur le net !
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’agacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
Pierre Dupuis