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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : " Les pépettes " de ... Rotpier

23 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


Poème déjà publié, mais il est toujours bon de les célébrer et de les louer !
 
 PS : Certaines mauvaises langues, dont le Rotpier, prétendent qu'il vaut mieux les louer , car cela revient moins cher !
Mais ce sont des vilains ! ... Oh! Oui ! De gros vilains !
 
Pierre
 
fillette              femme3
 
Photos prises sur le net et modifiées par moi-même
 
 
 

Les pépettes,

 

Un p’tit clin d’œil façon princesse

et  pas plus haut’ qu’un bout de zan !

Ça joue déjà tout en finesse

une  pépette de trois ans !

 

Une poitrine qui progresse

et qui attir’ les courtisans :

ça se transforme en chasseresse

une pépette de treize ans !

 

Un peu de stress et de détresse,

des p’tits amis mais pas d’amant :

ça doute un peu mais - sans confesse -

une pépette de seize ans !

 

Et puis un jour, volent les tresses !

il n’est plus temps le temps d’avant :

ça succombe sous les caresses

une pépett’ de dix huit ans !

 

Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,

câlins malins très désarmants :

ça réduit bien ton tiroir-caisse

une pépette de trente ans !

 

Coule le temps, passe tigresse,

tout en douceur, chemin faisant,

ça s’assagit - sauf les diablesses ! -

une pépette avec les ans !

 

 

                                               Pierre Dupuis

 

 


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Le poème du jour : " Le grand marionnettiste " de ... Rotpier

22 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
Prétendre avoir voulu et contrôlé tous les virages de sa vie est .......... une sombre connerie !
 
 Pierre
 
 
 
 
 
Image pour Le grand marionnettiste
Image prise sur le net
 
 

Le grand Marionnettiste,

 

De la vie, dis-tu,

tu connais toutes les ficelles.

Mais … connais-tu celles

qui te manoeuvrent à ton insu ?

Non ! … Je vois bien que non !

Aussi sûr que tu puisses l’être,

il te faut bien admettre

que tu n’es, sur cette planète,

qu’une simple marionnette !

 

Pas d’accord ?  Réfléchis …

Est-ce toi qui as décidé de naître ?

As-tu choisi ta famille … ta primaire école ?

Que nenni !

Et ta première petite amie

(  tu sais, celle du genre « pot de colle » ! )

et la première qui t’a mené au lit,

les as-tu choisies ?

Un petit peu … oui … mais avant tout - avant tout ! -

elles étaient là au bon moment !

Etaient-elles, elles même, ravies ?

Pas sûr !  Dur la vie !

 

Et ton métier et ta région,

ta religion et ton patron ?

J’arrête là pour ne pas faire

un inventaire à la Prévert !

 

Et même si tu me soutiens

( allez soit calme, prends pas la mouche ! )

que tu as mis ta petite touche

 -  et c’est bien vrai, ça j’en conviens ! -

n’oublie pas que sur la planète

nous ne sommes que marionnettes… au mieux !

Car dans le tas, il est certain

que l’on trouve aussi des pantins !

 

Il doit avoir bien du travail

celui qui prévoit les détails !

Et puis surtout  – et avant tout ! –

une mémoire exceptionnelle

pour ne pas mêler les ficelles !

C’est vraiment du travail d’artiste :

bravo le grand Marionnettiste !

 

Quoique … quoique !

 

Quand je vois le monde en pagaille,

je ne serais pas loin de croire

qu’il a quand même – et c’est de taille ! –

quelques fameux trous de mémoire !

                                                Pierre Dupuis

Déja publié

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Le poème du jour: "D’en bas, le jour n’est plus qu’un point," de ... Rotpier

16 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
C'était il a très longtemps ..................  combien d'années ?   Je veux l'oublier ..................... ?
 
 
   Déjà publié
 
 
Image pour D'en bas le jour n'est plus qu'un point
 
Photo de Pierre ... retravaillée ...
 
 

D’en bas, le jour n’est plus qu’un point,

 

Que dire en quelques mots, que dire en quelques vers ?

« Le métier est usant ! » : vous le savez mes frères!

Que l’âme est fluctuante et ses états divers ?

Qu’il est des puits profonds d’où l’on peine à s’extraire ?

 

J’ai pu le mesurer, le temps est relatif :

ça peut durer des jours, un très mauvais quart d’heure !

Quand simplement penser devient rébarbatif,

quand on s’agrippe à tout, mais que tout n’est que leurre !

 

Puis… petit à petit, percent quelques lueurs :

les rayons émanant de ceux de l’entourage,

le puits n’est plus sans fond, s’espacent les sueurs,

la lumière revient et l’on reprend courage.

 

Oh ! Ce n’est pas d’un bond que l’on remonte au jour !

Le chemin est abrupt et souvent l’on retombe ;

mais on arrive enfin -  la main en abat-jour -

à franchir la margelle : on est sorti de l’ombre !

 

On se retrouve alors debout mais pantelant,

à passer un temps fou sur le plus simple ouvrage !

A traiter en victoire un résultat branlant,

mais on progresse un peu, s’éloignant du naufrage.

 

 Puis… vient l’étonnement d’un sourire esquissé,

- il vaudrait mieux parler d’une aimable grimace ! -

cadeau de son miroir qui semble s’immiscer

dans un flux positif où tout reprend sa place.

 

 Il faut de cette épreuve extraire le meilleur :

il faut que je me forge un solide exutoire ;

qui place dans ma tête un système aiguilleur,

une soupape sûre, active échappatoire.

 

Si tel était le cas, il resterait l’espoir

de  mettre ce faux pas en case « bénéfices » ;

car je saurais quoi dire à ceux qui broient du noir,

ayant touché le fond : je ne suis plus novice !

 

 

                                                                Pierre Dupuis

 

 


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Le poème du jour : « Géométrie … variable, » de … Rotpier

14 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


Bonjour !

 

  Vous allez me dire : deux fois le même thème ( pour ne pas dire le même endroit ! ) abordé en peu de temps !

 Eh ! oui ! : j’aime les abordages de ce coté là !

Je réfléchis à un troisième fois et après, j’organiserais un vote pour choisir le meilleur : une triangulaire … en quelque sorte !

 

Mais, revenons-en au poème du jour : Géométrie … variable,

 

 

 

Géometrie variable

 

 L'Homme de Vitruve de Léonard de Vinci

ça marche pour les femmes aussi ...si !

 

 

 

Géométrie … variable,

 

Je suis resté jusqu’à quinze ans

-         je vous le dit sans tricherie ! -

tout aussi nul qu’un bout de zan

en devoir de géométrie.

 

Et puis un jour chemin faisant,

j’ai découvert la griserie

d’un moyen des plus séduisant

pour éclairer la théorie !

 

Bien maîtriser du bout des doigts

-         une façon mnémotechnique ! -

tous les contours, envers endroit,

d’une certaine Véronique !

 

Pour commencer ( de haut en bas ! ) :

joli minois tout en ovale,

des cils en arcs, des yeux appâts

qui font de l’œil … c’est de la balle !

 

Dans un rayon très approché,

un nez mutin qui dévergonde

et pour finir de m’accrocher :

une bouche aux lèvres bien rondes !

 

En descendant encore un peu,

jolis volumes en demies sphères,

cercle marron juste au milieu :

- ell’ souriait et laissait faire ! -

 

Je m’attardais pour m’assurer

que les courb’  étaient symétriques

et qu’après avoir mesuré,

les cercles étaient concentriques !

 

A jouer à ce petit jeu

on s’instruit de façon ludique,

on s’aperçoit - c’est fabuleux ! -

que l’on devient très méthodique !

 

Je mis le doigt un peu plus bas

sur un triangl’  bien isocèle,

dont le sommet - oh ! la la la !-

 conduisait à des parallèles !

 

Parallèles sur le moment,

mais à géométrie variable :

formant un angle  - houlà maman ! -

s’ouvrant de manière appréciable !

 

Je suis resté approfondir

mon étude sur le système,

allant jusqu’à me dégourdir

en ajoutant mon apothème !

 

Je vous conseille, jeunes gens,

cette méthod’ mnémotechnique,

pas obligé absolument

que ce soit une  « Véronique » !

 

Mais ce prénom est un cadeau

pour ce qui est de la technique :

diminutif égal « Véro »

pour ce qui reste … et bien t’appliques !

 

 

                               Pierre Dupuis

 

 

 


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Le poème du jour : " La vie ... point ! " de ... Rotpier

11 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
Nous n'irons pas ici ! ... Ailleurs non plus !
 
Paradis
 
"El paraiso", de Rodolpho Arellano, peintre nicaraguayen. 1991.
Image prise sur le net
 
 

La vie … point !

 

Naître.

Se bâtir,

se construire :

être !

 

Bâtir,

construire,

planter,

semer,

récolter et … crever :

Voilà l’ordre des choses !

Le reste n’est que foutaises !

 

Je le dis,

je l’affirme,

je suis à l’aise :

j’ose !

Voilà l’ordre des choses !

 

C’est là ma religion !

 

Toutes autres projections

ne peuvent être qu’ arnaques,

que bourrage de crâne

et tromperies en vrac

… ficelées comme il faut :

jolis pièges à gogos !

 

                                         Pierre Dupuis
Reprise d'un ancien poème
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Le poème du jour : " Triangle d’or " de ... Rotpier

9 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
Par les temps qui courent, c'est, peut-être, un très bon placement ........ c'est, sûr, un très bel emplacement !
 
Nota: Pour l'illustration: je suis resté très prudent ... pas vrai J.C. ?
 
 
Triangle des bermudes
Image prise sur le net
 
 

Triangle d’or,

 

C’était une authentique blonde,

pouvant sur le champ le prouver !

Sa silhouette très gironde

troublait et faisait saliver !

 

Absolument pas pudibonde :

conduite à faire disjoncter,

des paquets de gars à la ronde

qui ne rêvait que de monter !

 

Que de monter en altitude,

les instruments : grillés, foutus !

S’aventurer dans l’inconnu

 

de son triangle des Bermudes !

Un triangle tout ourlé d’or :

paradis pour petite mort !

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour: " Encore un pas … ou pas ? " de Rotpier

4 Octobre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 

 

Sur un cliché de Jean-François Simon
 
   Le choix n'est pas toujours facile ... il faut pourtant un jour trancher ...
 
 
 
Au bout du ponton JF
 
 
 

Encore un pas … ou pas ?

 

A bout, au bout,

tout au bout.

La fin du voyage ?

La fin du broyage ?

 

Ou bien … ou bien

… le retour en arrière.

Tout recommencer,

oublier les hier,

rechercher les étés

… qu’allait-il décider ?

 

Le pas en avant ?

Le pas en arrière ?

Le monde des vivants ?

Celui sans lumières ?

Il ne savait pas.

 

Ou bien … ou bien encore

… laisser faire.

Laisser une planche

glissante ou pourrie

décider pour lui.

 

Au bout, à bout,

fatigué des chimères,

prêt à tout

… prêt à tout sans tabou.

 

Encore un pas ?

Encore un pas ou pas ?

… il ne se décidait pas.

 

 

                                    Pierre Dupuis

 

 

 

 

Déja publié

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Le poème du jour : " Calme et volupté " de ... Rotpier

30 Septembre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
Sur une photo de Jean-François Simon et pour faire plaisir à J.C. ( qui a un faible pour les bancs ! ) et à Morgan :
 
 
 
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Calme et volupté,

 

J’entends au loin claquer la toile

de ce voilier très élancé ;

moi je suis nu, pas une voile :

je ne suis pas prêt d’avancer !

 

On m’a fait banc et non pas coque

et en plus j’ai les pieds scellés !

Je ne verrais jamais de phoques

tout l’hiver je suis esseulé.

 

Pourtant je ne suis pas à plaindre,

même sans île sous le vent,

il m’arrive parfois d’atteindre

les paroxysmes d’un divan !

 

Quand l’été devient mon complice,

quand le soleil cligne de l’œil,

je tends les bras et mon bois lisse

sait se faire terre d’accueil.

 

Certaines fois, j’ai de la chance,

il m’arrive de bien caler,

tout en subissant sa mouvance,

un vrai trésor des plus hâlés !

 

Privilège que je confesse,

qui adoucit mon dur boulot,

une douce paire de fesses

et parfois plus : c’est le gros lot !

 

Dans tous les sens, je me gondole,

ma bienséance est aux abois,

je vous le dis et c’est parole :

j’ai du mal à rester de bois !

 

 

                              Pierre Dupuis

 

 

Déjà publié !

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Le poème du jour : " Habit de brume " de ... Rotpier

27 Septembre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
Cette superbe photo récente de Marie, m'a rapelé un poème ancien que je vous soumets aujourd'hui.
 
  Déja publié !
 
 
 
Chemin dans le brouillard
 
Photo de Marie
 
 

Habit de brume,

 

Je ne suis certain de rien,

mais je crois bien

que la brume de ce petit matin

m’irait comme satin.

 

Je veux dire en cela

qu’elle m’irait à merveille

si, en la revêtissant la veille,

on me retrouvait, enveloppé d’elle,

couché au bout de mon chemin.

 

Je serais seul,

immobile,

oublieux de tout,

de la vie, de ses mensonges, de ses tabous

et me reposerais sous l’humide linceul ;

seul

… seul et tranquille.

 

Oui ! … Décidément !

Je crois que cette brume m’irait bien !

 

 

                                            Pierre Dupuis

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Suite du poème du jour : " Mon ami le mur " de ... Rotpier

26 Septembre 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
Suite du poème d'hier : " Mon ami le mur "
 
 Rappel du nota d'hier:
 
   J'ai scindé ce poème en deux billets ( deux fois 7 strophes ) il est un peu long, mais plus que çela, la deuxième partie prend une orientation bien différente de la première. La première est lègère comme jupe au vent, la seconde l'est beaucoup moins.
 
Pour vous faciliter la lectue de l'ensemble, je joins la première partie sous une autre couleur ! 
 
 
 

Mur

Photo prise sur le net

 

Mon ami le mur,

 

En lui faisant la courte échelle,

je n’étais pas très innocent !

J’avais vu que la demoiselle

avait un beau tempérament !

 

Le tissu de sa minijupe

était vraiment très riquiqui,

elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe

et en dessous c’était exquis !

 

J’ai cultivé la maladresse :

j’ai fait semblant de la lâcher !

Ma main a glissé sous sa fesse

et c’était clair : sans la fâcher !

 

Poussant plus loin mon avantage,

j’ai découvert qu’elles étaient deux !

Quant à leur ligne de partage :

j’ai failli me crever les yeux !

 

Nous avons perdu l’équilibre,

le mur que nous voulions franchir

nous a glissé : « Vous êtes libres,

il vous reste à vous affranchir ! »

 

C’était un mur plein de sagesse

qui connaissait les amoureux

et à son pied la mousse épaisse

formait un lit des plus moelleux !

 

 

Nous cultivions l’obéissance

- il fallait bien obtempérer ! -

nous avons fait mieux connaissance,

j’ai même enlevé mon béret !

 

 

 suite:

 

J’ai fait beaucoup de courte échelle

et le mur m’a toujours aidé,

quand je changeais de demoiselle

il ne semblait pas offusqué !

 

Mon vieux mur est toujours solide,

je viens le voir de temps en temps,

moi je ne suis plus si valide :

ma courte échelle a fait son temps !

 

A chacune de mes visites

il me dit invariablement :

« Tu n’amènes  plus de petite,

ça me plaisait énormément ! »

 

Il est vraiment resté robuste

mais sa tête part à vau-l’eau :

Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

Même les murs ont leurs fardeaux !

 

Un jour je viendrais le rejoindre

ne sachant plus très bien pourquoi,

en observant la lune poindre

nous n’auront plus le moindre émoi !

 

Il sera temps que je trépasse,

je ne veux pas de ces fauteuils

où l’on dépose, où l’on entasse

des corps déjà en demi-deuil !

 

J’aimerais bien que l’on m’enterre

au pied de mon fidèle ami,

un peu de mousse, un peu de terre :

qu’irais-je faire au paradis ?

 

 

                                   Pierre Dupuis

 

 

 

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