poesie
Le poème du jour " Fable à triple détente " de ... Pierre
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Préambule :
Je voudrais être un Séguéla
Un Séguéla des temps modernes
Pas un charlot qui se prosterne
Pour avoir des petits contrats !
Je ferai mon trou sur Tic-Toc
Tous les autres médias s’essoufflent
A trop rester dans ses pantoufles
On finit sec comme un haddock !
Tic-tac tic-tac tic-tac Tic-Toc
Le réseau chinois est à l’heure
Certains disent que c’est un leurre
Pour l’instant il porte l’estoc !
Fable à triple détente,
Si j’étais un publicitaire
Sûr que je ferais un malheur
J’ai des slogans très accrocheurs
En quantité excédentaire !
Je deviendrais très populaire
Le plus grand des influenceurs
C’est la mode c’est l’ascenseur
La montée est spectaculaire !
Mais je n’irais pas à Dubaï
Je resterais bien au bercail
Je paierai mes impôts en France !
Selon mes gains et mes moyens
Le tout en toute transparence
Je veux rester bon citoyen !
Continuation :
Je conspue l’évasion fiscale
Toutes les sociétés écran
Cela me met vraiment à cran
Vive les sanctions radicales !
Pas de mesurettes bancales
Quand le préjudice est flagrant
L’état rafle tout et en grand
Type ablation chirurgicale !
Les tricheurs feraient profil bas
Fini de se remplir les bas
De laine à grands coups de magouilles !
Payer l’impôt est un devoir
Quand on a du fric plein les fouilles
Dans les banques et les tiroirs !
Moralité :
Les dictatures de l’argent
Sont aussi dures que les autres
Certains crèvent d’autres se vautrent
Ce qui est vraiment affligeant !
Faudra-t-il recourir un jour
Aux armes et à la violence
Pour équilibrer la balance
Où en est le compte à rebours ?
Pourtant on a déjà donné
On a déjà coupé des têtes
Le quatorze juillet est fête
Je tenais à le rappeler !
Des privilèges sont tombés
Mais tout comme l’hydre de Lerne
Les têtes repoussent et alternent
Il faut de nouveau les trancher !
Faudra-t-il ressortir l’engin
Du brave Docteur Guillotin
Rebattre et affûter la lame
Et créer cet épithalame ?
« Ci-git un homme qui trichait
Et qui du coup par ricochet
À l’issue d’une juste enquête
A fini par perdre la tête »
On va crier : « Mais il est fou ! »
Je vais répondre épicétout :
« Celui qui sème la famine
Mérite bien qu’on l’extermine ! »
J’avoue que c’est très radical
Mais que faire de ces chacals
Qui s’affranchissent des frontières
Pour leurs magouilles financières !
Avec des armées d’avocats
Ils savent contourner les lois
Se mettre des gens dans la poche
Au besoin à coup de valoches !
Il faut bien leur rompre le cou
Mais ça fait très mal pour le coup
Choisissons la miséricorde
La lame vaut mieux que la corde !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Elle avait trouvé son créneau, " de ... Rotpier
Image du net !
Elle avait des talons très hauts
Qu’elle portait avec talent
Un mini short vraiment moulant
Seins libres sous son caraco.
Elle jouait les ingénues
Bien sûr personne n’était dupe
Elle était à deux doigts du stupre
Sa position était connue.
Pas encore dans le porno
Tout juste une affaire de temps
Elle avait le tempérament
Et ça lui collait à la peau.
Sa conduite était licencieuse
Et elle sauta la barrière
Elle n’était pas la première
A jongler avec des précieuses.
Elle avait trouvé son créneau
Comme d’autres trouvent le graal
Pratiquant le nu intégral
Et les cadrages vaginaux.
Prenant son pied comme une folle
En dix ans elle fit fortune
Et s’en alla bourrée de thunes
Ouvrir une auberge espagnole.
Elle servit de Madelon
A des garçons à découvert
Trouvant le gîte et le couvert
Et même un coin sous l’édredon.
Elle se prénommait Adèle
J’avais oublié de le dire
Et quand on l’enterra à Vire
Suivirent beaucoup de fidèles.
Pratiquement que des garçons
Des beaux des laids et des moyens
Pas forcément épicuriens
Se souvenant de l’édredon.
Quand le cercueil fut en terre
Ils lancèrent tous une rose
L’ambiance n’était pas morose
Les bigotes étaient amères.
Les commérages allaient bon train
La bile coulait à torrent
Et des lazzis dégoulinants
Salissaient la «Sale catin» !
Le Rotpier
Poésie, le poème du jour :"La vieille dame" de Pierre
La sécheresse étant un sujet d'actualité brûlante ...
" Sa peau, sahélisée "
Image du net
Cliché mental mémorisé au détour d’un couloir d’une maison de retraite pour personnes en fin de vie… enfin… d’un mouroir …
La vieille dame,
Ses yeux,
profondément encastrés,
avaient la fragilité et la transparence gênante
d’un œuf sans coquille, bleu.
Un bleu aussi délavé
que celui d’un jean très longtemps porté.
Les quelques fils d’argent,
disséminés sur sa tête, avaient oublié
les descendantes cascades d’antan.
Sa peau, sahélisée,
raide tendue sur l’armature décalcifiée
de ses os protubérants,
semblait prête à se rompre à tout instant.
La moindre esquisse de sourire
- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -
lui demandait un effort considérable.
Et elle restait là, greffe de fauteuil,
dans l’interminable attente
d’un avenir en deuil.
Condition misérable.
Pierre Dupuis
" Sa dernière heure avait sonné " : un poème de Rotpier ... vous pourrez en reprendre engore et engore !
.
J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :
Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.
Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,
avant l’Eure c’est pas l’Eure,
après l’Eure c’est plus l’Eure !
Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !
Image du net
Sa dernière heure avait sonné,
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait
et ce n’était pas peu dire.
C’était … c’était … comment définir
… hallucinant, hallucinant et terrifiant.
Il y en avait partout,
au sol, sur les murs, au plafond,
des gros et des petits bouts
… il était éventré
… complètement éventré.
Dans son pied gauche
une aiguille était plantée
… la grande.
Dans son œil, le gauche,
… oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,
la petite s’était fichée.
Une série de chiffres, romains,
de un à douze mais dans un ordre libre
pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,
… la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.
Ses viscères, interminables spirales,
étaient tout déroulés, tout détendus.
Tout cela ne marcherait plus
… indubitablement impossible à remonter.
Sa dernière heure avait sonné.
Cela faisait déjà un moment
qu’il n’allait pas bien
… il était décalé… oui, c’est ça, décalé,
jamais à l’heure.
On le sentait complètement perdu,
pas bien dans sa peau assurément
… son rythme circadien ne répondait plus.
Et, aujourd’hui, d’heure en heure,
son état avait empiré
et sur le coup de midi et demi,
sans perdre connaissance,
il avait avalé son horloge interne
comme d’autre leur bulletin de naissance
et tout avait explosé !
Fatal engrenage,
la belle mécanique s’était désintégrée.
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait.
Sa dernière heure avait bel et bien sonné
… définitivement.
Terrible fin pour un horloger.
Image du net
Le poème du jour : " Spirale " ... avec un gros bonus !
Aujourd'hui je vous remets un très ancien poème intitulé : " Spirale "
Je vous le remets parce que Thierry Moral ( TMOR pour ceux qui connaissent ) m'a fait l'honneur de réaliser un clip vidéo où il le déclame.
Thierry est ce que j'appelle un artiste multicartes et je vous mets un lien qui vous permettra d'apprécier l'étendue de son savoir faire.
Je vous laisse dons avec ce poème et ensuite la prestation de Thierry.
J'espère que cela ne vous donnera pas le tournis !
Bien amicalement,
Pierre
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Ainsi va la vie ... elle est un tournoi avec des hauts et des bas mais qui finit toujours en bas que l'on tournoie ou pas ...
Image de Marie ... je crois me souvenir ...
Spirale,
Selon le sens où tu la prends,
elle te hisse ou bien te broie ;
elle t’apprend, te désapprend,
dans les deux cas, toi, tu tournoies.
La tête en l’air, la tête en bas :
C’est là toute la différence !
C’est jour de fête ou de combat,
le goût sucré ou le goût rance !
Tout un symbole en un cliché :
toute l’image de la vie !
De bas en haut, prime moitié,
de haut en bas, l’autre asservie.
Rester en haut le plus longtemps,
est un pari, est un challenge !
Sachant qu’il est compté le temps
dès que tu es sorti des langes !
Plus tu restes de temps perché
et plus longue est ton existence,
mais un jour il faut décrocher :
tu descends où tu te balances !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
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Le clip vidéo de Thierry :
https://www.youtube.com/watch?v=SxHbCVWBZeY&list=PLb5IWjEP-8yzkYvXmkjoeBZl1sWJfi7_l
Joli cadeau n'est-ce pas !
Merci encore Thierry !
Le poème du jour : " Les TTDS " et plus ! Par Pierre et Rotpier
Même à la retraite il arrive que l'on soit débordé ( pourtant mon épouse me borde soigneusement tous les soirs ! ) et c'est le cas en ce moment.
Alors, je vais faire une petite pose jusqu'en milieu de semaine prochaine et repartir jusqu'aux vacances de milieu juin comme chaque année !
Je vous laisse avec les TTDS et une pensée mi-figue mi-raisin puisque d'un côté loup-phoque et de l'autre sérieuse.
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Image du net modifiée par Messoins un copain à moi !
Les TTDS
Ces gens-là ne sont pas patients
Ils sont du genre atrabilaire
Ronchonneurs quasi bipolaires
Sans en être vraiment conscients.
Trépignant comme des enfants
Tout prés d'une grosse colère
Puisant dans leur vocabulaire
Des noms d'oiseaux peu ragoûtants.
Vie courante ou sentimentale
Une aménité de crotale
Qui se serait pris la queue dans
Un buisson en prenant la fuite !
Je n'aime pas ces impatients
Que j'épingle en " Tout Tout De Suite " !
Prolongation :
Car: " Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage "
N'est plus au goût du jour vraiment
Monsieur de la Fontaine votre adage
N'est pas dans leur tempérament !
Mal élevés par leurs parents
Excusant leurs enfantillages
Leur conduite de garnement
Comptant sur l'école au passage
Pour corriger leurs errements.
.
Pierre Dupuis
.
Remarque importante :
Il ne faut pas confondre les " TTDS " avec les déesses tétées dans le genre d'Hathor qui allaitait le fils divin à Mamissi aussi.
Image du net !
Je tiens, à tort ou à raison, à toujours apporter les précisions que je pense importantes et nécessaires pour bien saisir les choses. Une chose bien saisie est une chose qui reste gravée exactement et longtemps dans les esprits. Inversement, mal comprise, elle reste une épine plantée dans le cortex cérébral et finit par gangrener le raisonnement.
J'appelle cela de l'honnêteté intellectuelle et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Le poème du jour : " Costumes " de ... Rotpier
Image du net !
Costumes,
A l'école c'était la blouse
Que l'on enfilait sans chichi
A l'armée c'était le treillis
Qu'il fallait parfois qu'on recouse.
Lorsque j'ai rejoint les barbouzes
Afin de servir mon pays
J'ai très souvent changé d'habits
Sauf bien sûr pendant les partouzes !
J'ai muselé ma libido
Pour enquêter incognito
Chez des fascistes naturistes.
A poil en costume d'Adam
Tu n'as pas trop l'air d'un touriste
Si t'arrives à rester pendant !
Prolongement :
Plus facile à dire qu'à faire
Quand il faut maîtriser ses sens
Cela va contre le bon sens
Nul besoin que l'on légifère !
Je ne dois la vie qu'au bromure
J'avais ça dans mon sac à dos
J'en mettais dans la gourde à eau
D'un sergent chaud sous la ceinture !
Bien sûr j'ai aussi enfilé
Des costumes très improbables
De gens très peu recommandables
Et j'ai travaillé sans filet !
Pour se déplacer dans Kaboul
Pas de tenue qui te les moule
Pour pouvoir passer à la coule
Un grand turban c'est bien plus cool !
Pour traficoter au Pérou
Un grand poncho ça fait l'affaire
Mais pas du tout en Angleterre
Où tu finis sous les verrous !
Le mot d'ordre c'est s'adapter
À toutes les tenues locales
Du pays où l'on fait escale
Voila avez-vous tout capté ?
Terminaison :
J'ai conservé tous les costumes
Que la vie m'a fait endosser
Le jour où je vais dévisser
Qu'ils soient exposés en posthume.
Avec ceux de tous mes confrères
Barbouzes manipulateurs
Des curés et des bonnes-sœurs
Qui sont pour moi comme des frères !
Un grand musée du grenouillage
Des grandes manipulations
Des fumeux pièges à couillons
Qui ont sévis à tous les âges !
Si l’habit ne fait pas le moine
On passe mieux inaperçu
En vieil épouvantail que nu
Au beau milieu d’un champ d’avoine !
Le Rotpier
"Juste une évidence," ... un poème de Pierre
Image du net modifiée
.
Juste une évidence,
Elle l’avait quitté.
Bien sûr, il buvait un peu
… peut-être un peu trop
… mais il n’avait pas le vin mauvais.
Enfin … rarement.
Il ne l’avait pas souvent battue
et il ne l’avait jamais trompée
enfin … juste un peu et seulement physiquement.
Elle l’avait quitté,
quitté pour un clerc de notaire.
Un clerc pas très clair.
Un trou du cul entre deux âges
qui n’avait même pas besoin de rasage !
Une espèce de lope !
Un clerc qui jouait au notaire
quand son patron se faisait la paire !
Ah ! La salope !
Il avait décidé de les supprimer.
Sans haine,
…sans trop de haine.
Juste une question de justice
… sa justice à lui.
Il n’y avait rien à comprendre
… c’était comme ça,
normal.
Ça s’imposait.
On disait de lui que c’était un rustre,
que c’était un frustre.
Ça voulait dire quoi rustre… frustre ?
Il l’ignorait et s’en fichait.
Il avait décidé de les supprimer
et il l’avait fait.
Maintenant il attendait les gendarmes.
Ils allaient venir les gendarmes.
Normal.
Il les attendait en fumant une cigarette
et en nettoyant soigneusement son vieux fusil
… une belle arme.
Ce n’était pas pour brouiller les pistes… non.
C’était juste qu’une arme doit être toujours propre,
de la crosse au canon.
Une arme doit toujours être prête à servir
et … elle avait servi,
il devait la nettoyer
… normal
… ça s’imposait.
Image du net
Nota: Poème déjà publié en février 2018 !
Le poème du jour : " Parlons d’éthique, " ... ne soyons pas chiens ! Signé: Le Rotpier !
Image du net !
Fable en " tique " mais actuelle...
Parlons d’éthique,
D'abord, plantons le décor :
Deux chiens tout bleus fort sympathiques
Conçus lors d'une nuit d'amour
Avec le loup d'un troubadour
Au regard vraiment hypnotique.
Juste un avatar génétique
Une faute de la maman
Pas de quoi en faire un roman
Ni un récit cabalistique.
Qui n'a pas lu le fantastique
Roman " L'appel de la forêt "
Très bêtement condamnerait
Cette fable aux accents antiques !
Développement :
Les deux cabots discutaient tiques
Celles sur le dos de Maya
Une copine de yoga
Aux positions très érotiques !
- Est-ce tes tiques ou bien mes tiques
Qu'elle a chopé notre souris ?
- Je n'en sais rien et pis tant pis
N'en faisons pas un cas d’éthique !
Espérons que ces sales tiques
Crèveront toutes jusqu'au bout
C'est mon vœux pieux épicétout
L'inverse serait dramatique !
La piroplasmose rend étique
Tout décharné en moins de deux
En quelques jours tu deviens vieux
Et c'est la mort systématique !
Mais ...
Allez frangin pas de panique
Je vois la Maya qui attend
C'est qu'elle sent bien le printemps
Ça lui travaille la boutique !
Soyons zen et très pragmatiques
Profitons de l'instant présent
Carpe diem à tous les instants
Libérons nos zygomatiques ! "
Épilogue :
Ainsi fut fait et d'artistiques
Figures du kamasoutra
Pour chiens dignes du cinéma
eurent lieu au grand dam des tiques !
Écrabouillées les fanatiques
Vampires suceuses de sang
Ne formant plus qu’un tas gluant
Infiniment dégeulatique !
Le Rotpier
Le poème très orienté du jour: " Fin de règne " de ... Pierre
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Image du net !
Bon, d'accord, c'est une diatribe très orientée
mais je l’assume pleinement.
Qui sème le vent récolte des coups d’escopette
et mérite la grande charrette.
Fin de règne,
Le règne de Macron s'effrite
Le roi soleil n'a plus la fritte
Ce qui affecte la Brigitte
Qui voit que le peuple s'agite.
Terminé ce n'est plus Versailles
Le règne connaît bien des failles
Dans la rue l'abhorrée piétaille
Mène une fameuse pagaille.
Ce roi imbu de sa personne
Voit bien que pour lui le glas sonne
Qu'il n'a déjà plus de couronne
Maintenant ses discours dissonent.
Ils ne séduisent plus personne
De tous côtés ils désarçonnent
Même les francs-maçons maçonnent
Une opposition tatillonne.
On peut pardonner des faiblesses
Des décisions très énergiques
Pas le mépris sociologique
Et c’est bien là que le bas blesse !
Conséquences :
Tout rêve porte des épines
Tout va bien et puis ça poutine
Les attitudes cabotines
N'engendre pas de cavatine.
Il faut que cela se termine
Avant que la haine domine
Que des groupes sans discipline
Ne remontent la guillotine !
Moralité :
Mieux vaut être un quidam honni
Que d'être un homme raccourci
Pour le pognon pas de soucis
Il a tout ce qu'il faut merci !
N'oublions pas qu'il s'est assis
Dans les fauteuils de Bercy
C'est un financier endurci
Tout le monde l'a bien saisi !
Hollande le béni-oui-oui
A placé sa confiance en lui
Et quand il a enfin compris
Pour lui c'était cuit de chez cuit !
Il n'a pas pris de révolver
Comme dans les meilleurs thrillers
Même pas un tranchant cutter
Il a enfourché son scooter !
Ayant d'autres chats à fouetter
- Pas de féminin déplacé ! -
Hors de question de pagailler
J’énerverais la DST !
Epilogue :
Le problème avec tout cela
C’est que la blonde est aux fourneaux
Avec sa clique de fachos :
Les grandes manœuvres déjà !
Dissolutions et élections
Seront notre pain quotidien
Cela pue déjà le purin
Et les alliances des félons !
Pierre Dupuis